20 Centime / 1/5 Gourde Haïti Argent

1890, Haïti (République). Pièce de 20 centimes en argent (1/5 Gourde). (AU+) Date clé ! Année d'atelier 1890 Lieu d'atelier : Paris Références : KM-45. Valeurs nominales : 20 centimes Condition : marques de contact minimes et petites rayures, sinon un AU+ joliment tonique Matériau : argent (.835) Diamètre : 23 mm Poids : 4,99 g Avers : tête féminine voilée à droite. Légende : REPUBLIQUE * D'HAITI AN 87 . / 835 MOULIN . 1890 . 5 GRAMMES. Revers : Armes d'Haïti (Casquette de la Liberté sur paume centrale, flanquée de deux canons et de six drapeaux. Deux piles de boulets de canon au sol. Légende : LIBERTE . EGELITE . FRATERNITE . (marque privée : corne d'abondance) . 20 CENTes. (marque privée : faisceaux ) . Haïti, officiellement la République d'Haïti, est un pays des Caraïbes. Il occupe la partie occidentale, plus petite, de l'île d'Hispaniola, dans l'archipel des Grandes Antilles, qu'il partage avec la République dominicaine. Ayiti (terre de hautes montagnes) était le nom indigène Taño ou amérindien de l'île. Le point culminant du pays est le Pic la Selle, à 2 680 mètres (8 793 pieds). La superficie totale d'Haïti est de 27 750 kilomètres carrés (10 714 milles carrés) et sa capitale est Port-au-Prince. . Le créole haïtien et le français sont les langues officielles. Le navigateur Christophe Colomb débarqua au Môle Saint-Nicolas le 5 décembre 1492 et revendique l'île pour l'Espagne. Dix-neuf jours plus tard, son navire le Santa María s'échoue près du site actuel du Cap-Haïtien. Colomb laissa sur l'île 39 hommes qui fondèrent la colonie de La Navidad. Les marins étaient porteurs de maladies infectieuses endémiques eurasiennes. Les indigènes manquaient d'immunité contre ces nouvelles maladies et mouraient en grand nombre lors d'épidémies. La première épidémie de variole enregistrée dans les Amériques s'est produite à Hispaniola en 1507. Le système de l'encomienda obligeait les indigènes à travailler dans les mines d'or et les plantations. Les Espagnols ont adopté les lois de Burgos de 1512 à 1513, qui interdisaient les mauvais traitements infligés aux indigènes, approuvaient leur conversion au catholicisme et donnaient un cadre juridique aux encomiendas. Les indigènes étaient amenés sur ces sites pour travailler dans des plantations ou des industries spécifiques. En tant que porte d'entrée vers les Caraïbes, Hispaniola est devenue un refuge pour les pirates au début de la période coloniale. La partie occidentale de l'île a été colonisée par des boucaniers français. Parmi eux se trouvait Bertrand d'Ogeron, qui réussit à cultiver du tabac. Il attire de nombreuses familles coloniales françaises de Martinique et de Guadeloupe. Les nations européennes se disputaient le contrôle du Nouveau Monde, des Caraïbes et de l’Amérique du Nord. La France et l'Espagne ont réglé leurs hostilités sur l'île par le traité de Ryswick de 1697 et se sont partagé Hispaniola. La France reçut le tiers ouest et le nomma par la suite Saint-Domingue. Pour l'aménager en plantations de canne à sucre, ils importèrent des milliers d'esclaves d'Afrique. Le sucre était une culture lucrative tout au long du XVIIIe siècle. En 1789, environ 40 000 colons français vivaient à Saint-Domingue. En revanche, en 1763, la population française du Canada, un territoire beaucoup plus vaste, comptait 65 000 personnes. Les Français étaient largement dépassés en nombre par les dizaines de milliers d’esclaves africains qu’ils avaient importés pendant des décennies pour travailler dans leurs plantations, principalement consacrées à la production de canne à sucre. Dans le nord en particulier, les esclaves conservaient de nombreux liens avec les cultures, la religion et la langue africaines, car ils étaient continuellement renouvelés par de nouvelles importations. ils étaient environ dix fois plus nombreux que les Blancs. Le Code Noir adopté par la France, préparé par Jean-Baptiste Colbert et ratifié par Louis XIV, avait établi des règles sur le traitement des esclaves et les libertés autorisées. Saint-Domingue a été décrite comme l'une des colonies d'esclaves les plus brutalement efficaces ; un tiers des Africains nouvellement importés sont morts en quelques années. De nombreux esclaves moururent rapidement des maladies tropicales, de la variole et de la fièvre typhoïde. Leur taux de natalité était faible et il est prouvé que certaines femmes avortaient de fœtus plutôt que de les mettre au monde en esclavage. Comme dans leur colonie de Louisiane, les colons français ont accordé certains droits aux personnes libres de couleur, aux descendants métis d'esclaves (et plus tard de femmes métisses) et aux colons blancs. Au fil du temps, beaucoup ont obtenu la liberté. Ils ont créé une classe distincte. Les pères blancs créoles français envoyaient fréquemment leurs fils métis en France pour y suivre des études. Certains ont été admis dans l'armée. La plupart des personnes libres de couleur vivaient dans le sud de l'île, près de Port-au-Prince, et nombre d'entre elles se mariaient entre elles au sein de leur communauté. Ils travaillèrent fréquemment comme artisans et commerçants et commencèrent à posséder des propriétés. Certains sont devenus propriétaires d’esclaves. Ils ont adressé une pétition au gouvernement colonial pour qu'il élargisse leurs droits.