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Estado Novo (Portugal) (1933 - 1974)


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République portugaise
República Portuguesa (pt)

19331974

Drapeau
Drapeau
Blason
Armoiries

Hymne : A Portuguesa

Description de cette image, également commentée ci-après

Empire portugais au début du XXe siècle

Informations générales
Statut République, régime à parti unique
Capitale Lisbonne
Religion Catholicisme
Monnaie Escudo portugais
Démographie
Population 1970 env. 22 521 010 hab.
Histoire et événements
19 mars 1933 Adoption de la nouvelle constitution
25 avril 1974 Révolution des Œillets
Président de la République
1926-1951 (1e) Óscar Carmona
19581974 (De) Américo Tomás
Président du conseil
1933-1968 (1e) António Salazar
19681974 (De) Marcelo Caetano

Entités précédentes :

Entités suivantes :

Estado Novo (État nouveau) est un terme employé par le gouvernement portugais durant la deuxième république de 1933 à 1974[1]. La figure centrale de ce gouvernement fut le Docteur Antonio de Oliveira Salazar.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'avènement de l'Estado Novo est la conséquence d'une contre-révolution menée par des généraux portugais, en 1926.

Estado Novo est le terme officiel désignant la nouvelle doctrine gouvernementale installée consécutivement au plébiscite national, voté en 1934. Cette doctrine est élaborée pour rompre avec l'état de non gouvernabilité consécutif au renversement de la monarchie et l'instauration de la première république portugaise ; le vide politique et institutionnel qui s'était installé conduit le Portugal à une situation sociale et financière critique.

L'Estado Novo vient reposer sur des piliers traditionnels (concordat avec l'Église catholique romaine, armée, branches corporatives) et sur l'Union nationale, le parti unique instauré en 1930. Toutefois, les élections sont conduites sur la base d'un suffrage partiel. Les grèves sont déclarées illégales. Les syndicats ouvriers et patronaux passent sous contrôle de l'État.

Le Président de la République occupe un rôle consultatif en matière de politique intérieure mais peut toutefois dissoudre le Conseil des ministres et les assemblées. La fonction de Antonio de Oliveira Salazar est dénommée Président du Conseil (des Ministres).

Dans le système institutionnel de l'Estado Novo, le Président du Conseil est comparable à un Premier Ministre doté de pouvoirs élargis aux finances, puis progressivement, à la politique étrangère et de défense. Il présidait donc le Conseil des ministres sous l'autorité suprême du Président de la République.[réf. souhaitée].

Taillé sur mesure pour et par Antonio de Oliveira Salazar, l'Estado Novo est un régime avec une gouvernance autoritaire. L'opposition politique n'a pas de reconnaissance officielle et le pouvoir exécutif (le Conseil des ministres) a toute autorité sur le pouvoir législatif (le parlement et la chambre corporative), sans avoir à lui rendre de comptes en cas de désaccord.

L'orthodoxie de l'équilibre budgétaire et la conservation des colonies (plus tard nommées, territoires d'outre-mer) sont érigés en dogmes par l'Estado Novo, sous l'impulsion affichée d'Antonio de Oliveira Salazar. Toute opposition politique qui sort de ces dogmes est impitoyablement écartée de l'échiquier politique intérieur.

Proche mais toutefois différent du régime fasciste italien, la rupture révolutionnaire prônée par le fascisme laisse place, au Portugal, à la conservation des structures historiques, à l'absence d'ambition d'expansion territoriale (tempéré toutefois par la défense des territoires d'outre-mer) et la vision naturelle de l'Homme typiquement conservatrice, contrairement à la volonté du fascisme de créer un « Homme nouveau » maitrisant les forces de la Nature.[réf. souhaitée]

Le 25 avril 1974, la Révolution des Œillets réalisée par des soldats anti-guerre coloniale, le Mouvement des Forces Armées, (coordonné par Otelo Saraiva de Carvalho[réf. souhaitée]) provoque l'effondrement des institutions de l'Estado Novo et l'instauration d'une troisième république.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages utilisés pour la rédaction de l'article[modifier | modifier le code]

Sources primaires
  • P. Gilles, Le Redressement financier au Portugal,  éd. Librairie générale de droit et de jurisprudence, 1938, 222 pages.
Sources secondaires

Autres ouvrages sur le sujet[modifier | modifier le code]

  • Yves Léonard, Salazarisme et fascisme,  éd. Chandeigne, 1996 (préface de Mario Soares)
  • Jean-Claude Rolinat, Salazar le regretté... Les Bouquins de Synthèse nationale, 2012, 164 pages.

Références[modifier | modifier le code]