preceded by | ||||
|
|
|||||||
Deuxième République hellénique (1924 - 1935) |
succeeded by | ||||
|
Deuxième République hellénique (1924 - 1935)from the Wikipedia | Read original article |
République hellénique
Ἑλληνικὴ Δημοκρατία
Ellīnikī́ Dīmokratía (grec)
1924 – 1935
Statut | République |
---|---|
Capitale | Athènes |
Langue | Grec |
Religion | Orthodoxe |
Monnaie | Drachme |
Proclamation de la République | |
Plébiscite décidant le retour à la royauté | |
Restauration du Royaume de Grèce |
1924-1929 | Pavlos Koundouriotis |
---|---|
1929-1935 | Alexandros Zaimis |
Entités précédentes :
Entités suivantes :
La Deuxième République hellénique (en grec Bʹ Ελληνική Δημοκρατία) est le régime politique en vigueur en Grèce de 1924 à 1935.
La Deuxième République hellénique est le régime politique de la Grèce entre 1924 et 1935. Il fait suite à la période de monarchie constitutionnelle de la maison d'Oldenbourg. Elle est proclamée le 25 mars 1924, après la défaite de la Grèce face à la Turquie lors de la campagne d'Asie Mineure. L'armée vaincue se révolte contre le gouvernement royal. Nikólaos Plastíras et Stylianós Gonatás sont à la tête du coup d'État le 11 septembre 1922 qui oblige le roi Constantin Ier à abdiquer et à quitter la Grèce.
Le 27 octobre 1923 des officiers royalistes, soutenus indirectement par Ioánnis Metaxás, tentent un contre-coup d'État. Cette tentative se conclut par un échec, mais convainc les généraux démocrates d'abolir la monarchie. Le 18 décembre Georges II qui a succédé à son père, est contraint à son tour à l'exil. Dans un plébiscite de 1924, les Grecs votent pour l'instauration d'une république.
Le premier président de la République hellénique est Pávlos Kountouriótis, un amiral et partisan de Venizélos. L'expérience démocratique est interrompue en juin 1925 par le coup d'État militaire du général Pangalos qui s'empare de la Présidence de la République lors d'un référendum truqué. Un nouveau coup d'État militaire dirigé par le général Geórgios Kondýlis en août 1926 rétablit le régime démocratique. Les élections qui suivent ne permettent pas de dégager une majorité claire. Un gouvernement d'union est mis en place provisoirement jusqu'au retour d'exil volontaire de Eleftherios Venizelos. Son dernier gouvernement (1928-1932) amène une certaine stabilité. Mais son échec aux élections de 1932, les effets de la Grande Dépression entrainent une nouvelle période d'instabilité gouvernementale.
Devant la perspective d'un retour à la monarchie, des partisans vénizélistes tentent un coup d'État réprimé par le général Geórgios Kondýlis. Le gouvernement de Panagis Tsaldaris tombe et Kondylis se proclame régent. Il organise un plébiscite le 11 novembre 1935 qui abolit la République et vote le retour de la monarchie, en la personne du roi Georges II.
Le clivage dans la société s'est étendue aux questions culturelles et sociales telles que l'évolution de la langue grecque ou l'utilisation des styles architecturaux. À ceci s'est ajouté l'implication de l'armée dans la vie politique aboutissant à plusieurs tentatives de coups d'État. L'économie est en ruine après une décennie de guerre et est incapable d'intégrer les 1 500 000 millions de réfugiés provenant de l'échange de population avec la Turquie.