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États-Unis d'Amérique (1776 - )
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États-Unis d'Amérique

United States of America (en)

Drapeau
Drapeau des États-Unis
Blason
Grand sceau des États-Unis
Description de l'image USA orthographic.svg.
Devise nationale « In God We Trust »
(officielle, depuis 1956)
(« En Dieu nous croyons[1] »)
« E pluribus unum »
(traditionnelle, depuis 1776)
(latin : « De plusieurs, un »)
Hymne national The Star-Spangled Banner
Administration
Forme de l'État République constitutionnelle présidentielle fédérale
Président Barack Obama
Vice-président Joe Biden
Langues officielles Anglais (de facto)[2]
Capitale Washington

38° 53′ N 77° 02′ O / 38.883, -77.033

Géographie
Plus grande ville New York
Superficie totale 9 629 048 km2
(classé 4e)
Superficie en eau 2,20 %
Fuseau horaire UTC -5 à -10
Histoire
Indépendance de la Grande-Bretagne
Déclarée
 - Reconnue
4 juillet 1776
3 septembre 1783
Démographie
Gentilé Américain(e) (voir l'article dédié)
Population totale (2015) 320 206 000[3] hab.
(classé 3e)
Densité 34,2 hab./km2
Économie
PIB nominal (2014) en augmentation 17 416,25 milliards de $
+ 3,9% (1er)
PIB (PPA) (2014) en augmentation 17 416,25 milliards de $
+ 3,9% (1er)
PIB nominal par hab. (2014) en augmentation 54 678 $
+ 3,2% (9e)
PIB (PPA) par hab. (2014) en augmentation 54 678 $
+ 3,2% (10e)
IDH (2014) en augmentation 0,914[4] (très élevé) (5e)
Monnaie Dollar américain (USD​)
Divers
Code ISO 3166-1 USA, US​
Domaine Internet .us
Indicatif téléphonique +1

Les États-Unis, en forme longue les États-Unis d'Amérique[5], en anglais United States et United States of America, sont un pays situé en Amérique du Nord. Politiquement, les États-Unis sont une république constitutionnelle fédérale à régime présidentiel composée de cinquante États, dont quarante-huit sont adjacents et forment le Mainland Page d'aide sur l'homonymie. Celui-ci est encadré par l'océan Atlantique à l'est et l'océan Pacifique à l'ouest, et se trouve bordé au nord par le Canada et au sud par le Mexique. Les deux États non limitrophes sont l'Alaska, situé à l'ouest du Canada, et Hawaï, un État insulaire situé au milieu de l'océan Pacifique-nord. De plus, le pays comprend quatorze territoires insulaires disséminés dans la mer des Caraïbes et le Pacifique. La géographie et le climat du pays sont extrêmement diversifiés, abritant une grande variété de faune et de flore, faisant des États-Unis un des 17 pays mégadivers de la planète[6]. La capitale fédérale, Washington, est située dans le District de Columbia, un district fédéral hors des cinquante États. La langue nationale est l'anglais et la monnaie le dollar américain. Le drapeau se compose de treize bandes rouges et blanches ainsi que cinquante étoiles représentant les cinquante États fédérés de l'union. L'hymne national s'intitule The Star-Spangled Banner (La bannière étoilée).

Avant d'être exploré et conquis par les Européens, le territoire américain a d'abord été occupé par les Amérindiens qui ont migré depuis l'Eurasie il y a environ 15 000 ans[7]. La colonisation européenne débuta au XVIe siècle. Le 14 mai 1607, la colonie anglaise de Virginie est fondée, par la suite, douze autres colonies britanniques seront fondées le long de la côte Atlantique, tandis que d'autres puissances européennes exploreront le reste du territoire américain. Une série de conflits entre les treize colonies et la Grande-Bretagne mèneront à la guerre d'indépendance en 1775. La déclaration d'indépendance fut prononcée le 4 juillet 1776, dans laquelle les treize colonies se fédérèrent pour former les États-Unis d'Amérique, la première nation décolonisée du monde[8],[9], qui sera reconnu par la Grande-Bretagne à la fin de la guerre en 1783. L'histoire contemporaine des États-Unis a d'abord été marquée par la rivalité entre New-York et Philadelphie, puis par la conquête de l'Ouest et la guerre de Sécession. Au début du XXe siècle, le pays est devenu une puissance industrielle qui a les moyens d'intervenir à l'extérieur de ses frontières. Il a participé à la Première Guerre mondiale et subit la Grande Dépression dans les années 1930. Vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale aux côtés des Alliés, les États-Unis sont devenus une superpuissance mondiale et ont été confrontés à l'URSS pendant la Guerre froide.

En 2015, les États-Unis comptent environ 320 millions d'habitants[3] et constituent le troisième pays le plus peuplé du monde après la Chine et l'Inde[10]. La superficie du pays est de 9,6 millions de km2, ce qui en fait le quatrième pays le plus vaste du monde après la Russie, le Canada et la Chine[11]. La population américaine augmente grâce à un solde naturel et un solde migratoire positif. Elle est marquée par une grande diversité ethnique en raison d'une immigration ancienne et diversifiée. L'économie nationale de type capitaliste est la plus importante au monde avec le PIB le plus élevé en 2015[12],[13], et est alimentée par une productivité du travail élevée[14]. Les secteurs qui reflètent la puissance américaine sont l'agriculture, les industries de pointe et les services. L'économie américaine est aussi l'une des plus grandes manufacturières du monde[15]. Le pays compte 37% de la dépense militaire mondiale[16], et est une proéminente force politique et culturelle et un leader dans la recherche scientifique et l'innovation technologique[17]. Les États-Unis sont membres de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (APEC), de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), de l'Organisation des États américains (OEA), de l'ANZUS, de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), du G8, du G20, et membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies. Ils sont une puissance nucléaire depuis 1945.

Étymologie[modifier | modifier le code]

En 1507, le cartographe lorrain Martin Waldseemüller produisit un planisphère (dit « Planisphère de Waldseemüller ») représentant notamment la région méridionale de l'hémisphère ouest. Il y inscrivit alors le prénom féminisé « America », en l'honneur du navigateur florentin Amerigo Vespucci.

Le nom du pays fut suggéré par Thomas Paine et adopté pour la première fois par les Treize colonies de l'Empire britannique dans la Déclaration d'indépendance des États-Unis le 4 juillet 1776.

La désignation en forme courte — d'usage dans la vie courante, l'enseignement et la cartographie[18] — de ce pays est « États-Unis » (en anglais United States, abrégé en « US ») et la forme longue – d'usage dans les documents officiels — est « États-Unis d'Amérique » (en anglais United States of America, abrégé en « USA »). La forme longue « États-Unis d'Amérique » ne ressemble pas à la grande majorité des formes longues qui commence par « République de », « Royaume de », etc. Elle est en revanche proche de celle du pays voisin, les États-Unis mexicains. En France et dans de nombreux autres pays, le pays est également désigné en forme courte, dans le langage courant[19], mais aussi parfois dans des discours officiels[20], par le terme informel d'Amérique[21]. En anglais, la forme courte « America » est largement utilisée, y compris dans les discours officiels[22].

En français, dans le langage courant, le pays est parfois également désigné par « les US », « les USA », « les States » ou « les États » (ce dernier est usité au Canada, principalement au Québec).

Histoire[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Histoire des États-Unis.

Période précolombienne (avant 1492)[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Amérindiens aux États-Unis.
Cliff Palace, habitations Anasazi ( XIIIe siècle), parc national de Mesa Verde ( Colorado).

Le débat sur l'origine et la date de l'arrivée des Amérindiens en Amérique du Nord n'est pas clos. Les découvertes archéologiques indiquent que l'est des États-Unis est habité depuis plus de 12 000 ans, alors que l'arrivée des premiers habitants du continent remonterait à plus de 30 000 ans. Depuis 1927, la théorie la plus communément admise est celle de l'immigration de peuples asiatiques il y a 12 000 ans par le détroit de Béring. Toutefois, certaines découvertes archéologiques relevées au cours des dernières années donnent de nouvelles orientations quand au processus de colonisation préhistorique de l'Amérique du Nord.

Certains scientifiques pensent que d'autres peuples auraient pu arriver sur les côtes nord, il y a 17 000 ans avant notre ère[réf. nécessaire], lors de la déglaciation des régions du nord. D'autres spécialistes croient que les premiers habitants auraient traversé l'océan Pacifique par bateau pour arriver d'abord en Amérique du Sud[23].

Avant l'arrivée des Européens, plusieurs civilisations se sont développées sur le territoire actuel des États-Unis : les Mound Builders ont aménagés les premiers tertres vers 3 400 avant J.-C[24]. La cité de Cahokia, près de Saint-Louis comptait au XIIe siècle quelque 15 000[25] à 30 000 habitants[26] et 120 tumulus[25].

Malgré les difficultés à établir des statistiques, la plupart des historiens s'accordent pour estimer la population autochtone des actuels États-Unis de 7 à 8 millions de personnes en 1492[27]. Au XVIe siècle, les terres situées à l'est des montagnes Rocheuses sont peuplées par des tribus amérindiennes : Cheyennes, Crows, Sioux, Hurons, Iroquois, Cherokees et Creeks qui chassent du bison mais aussi pratiquent la culture, la cueillette, l'élevage et la pêche. Les Iroquois vivent dans la vallée du Saint-Laurent, dans le secteur des lacs Érié et Ontario, dans la vallée du fleuve Hudson et dans la partie ouest des Appalaches. Ils comptent six grandes tribus.

Des tribus d'éleveurs et d'agriculteurs, Apaches, Comanches ou Pueblos, habitent les Rocheuses[28].

Période coloniale (1492-1775)[modifier | modifier le code]

Carte des Treize colonies vers 1775
Carte de l'Amérique du Nord en 1713

Christophe Colomb découvre le continent américain en 1492 puis explore l’actuelle Porto Rico l'année suivante. Au XVIe siècle, les puissances européennes à la recherche du passage du Nord-Ouest et de richesses, naviguent puis s’installent le long du littoral atlantique. Ici se succèdent des colonies espagnoles, anglaises, françaises, néerlandaises et scandinaves plus ou moins permanentes. Les établissements les plus célèbres et les plus anciens sont ceux de Saint Augustine (Floride, 1565), Jamestown (1607) et Plymouth (fondée par les Pères pèlerins puritains en 1620). Au sud-ouest, les Espagnols agrandissent la Nouvelle-Espagne en menant des expéditions depuis le Mexique. Au nord-ouest, les Russes s’installent le long de la côte Pacifique. Les Blancs entrent en contact et font du commerce avec les peuples autochtones. Mais les Amérindiens ne résistent pas aux épidémies introduites par les Européens (variole, rougeole), à l’acculturation (alcool, armes à feu), aux massacres et aux guerres coloniales.

Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles se forment progressivement les treize colonies britanniques de la côte orientale, ancêtres des États-Unis (carte). La colonisation est assurée par des compagnies et un système de chartes. Les Français explorent la vallée du Mississippi et fondent la Louisiane. L’Amérique du Nord devient rapidement un enjeu entre les puissances coloniales : l'Angleterre (devenue la Grande-Bretagne en 1707 à la suite de son unification avec l'Écosse) assure peu à peu sa suprématie en remportant les guerres anglo-néerlandaises puis la guerre de Sept Ans (1763) contre la France, qui perd ses possessions de l’est du Mississippi (carte). Le peuplement se fait essentiellement par des migrants britanniques et par la traite négrière. Les esclaves noirs sont employés dans les plantations de tabac du sud mais aussi pour le développement des infrastructures. Vers 1775, les treize colonies sont prospères et comptent plus de deux millions d’habitants.

Révolution, indépendance et nouvelles institutions (1775-1800)[modifier | modifier le code]

La déclaration d'indépendance, par John Trumbull, 1817–1818

Dans le courant des années 1770, les colons américains s'opposent de plus en plus à leur métropole : Londres leur refuse les terres indiennes situées à l’ouest des montagnes Appalaches. Les taxes et les impôts sont augmentés alors que les sujets américains ne sont pas représentés au Parlement britannique. Le système de l’exclusif lèse les marchands de la côte est. De nouvelles troupes sont envoyées en Amérique et un climat révolutionnaire s’installe en Nouvelle-Angleterre, à Philadelphie et en Virginie. En 1770, les soldats britanniques tirent sur les manifestants (massacre de Boston). En décembre 1773, les colons détruisent une cargaison de thé (Boston Tea Party) : la guerre d'indépendance éclate l’année suivante.

Les insurgés envoient des représentants au Congrès continental qui approuvent la déclaration d'indépendance des États-Unis le 4 juillet 1776. Ce texte, essentiellement rédigé par Thomas Jefferson, proclame les principes de liberté, d’égalité et de droit au bonheur. La Déclaration d'indépendance américaine fonde aussi la première nation décolonisée du monde, bien que dans un premier temps, la Grande-Bretagne refuse de la reconnaitre. Le Maroc fut le premier pays à reconnaître l'indépendance des États-Unis, en 1777[29]. Pendant la guerre, plusieurs milliers de loyalistes fuient le pays. L’armée américaine, commandée par George Washington, finit par vaincre les Britanniques avec le renfort de la France, de l'Espagne et des Pays-Bas ; le traité de Paris est signé en 1783, dans lequel la Grande-Bretagne reconnait l'indépendance des États-Unis, mettant fin à la guerre.

Le second Congrès continental qui a ratifié les Articles de la Confédération en 1781, rédige la Constitution américaine à la Convention de Philadelphie en 1787. Ce texte, auquel sont ajoutés dix amendements (Déclaration des Droits) en 1789 (définitivement ratifiés en 1791), demeure aujourd’hui encore le fondement de la démocratie américaine. George Washington est choisi comme premier Président américain en 1789. Les institutions s’installent définitivement à Washington D.C. en 1800.

La Déclaration d'indépendance, la Déclaration des droits de l'État de Virginie, ainsi que la Déclaration des Droits de 1789 influença les rédacteurs de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. Au XIXe siècle et au XXe siècle, elle servit de référence aux leaders indépendantistes comme Hô Chi Minh au cours de la décolonisation.

Conquête de l'Ouest, industrialisation et fin de l'esclavage (1800-1917)[modifier | modifier le code]

Processus d'entrée dans l'Union des différents États
Le Président Abraham Lincoln met fin à l'esclavage
Bataille de Franklin (1864)

L'histoire américaine au XIXe siècle est marquée par quatre questions majeures : la conquête de l'Ouest, l'esclavage dans le Sud, l'industrialisation et l'immigration.

Le territoire américain s'agrandit progressivement vers l'ouest par des achats (Louisiane à la France en 1803, Alaska à la Russie en 1867) et des conflits. Poussés par la doctrine de la « Destinée manifeste » et par le « Mythe de la Frontière », les Américains font la guerre aux Amérindiens et s'étendent vers l'Ouest. La guerre contre le Mexique (1846-1848) et le traité de Guadeloupe Hidalgo entraînent l'annexion du Texas puis de la Californie. Le traité de l'Oregon (1846) définit le tracé de la frontière entre le Canada et les États-Unis à l'ouest des montagnes Rocheuses. La ruée vers l'or à partir du milieu du XIXe siècle accélère la colonisation blanche de l'Ouest. En 1859, la découverte des plus importants filons d'argent de l'histoire provoque l'afflux d'aventuriers dans le Nevada, sur le Comstock Lode.

Enfin, la construction du premier chemin de fer transcontinental (1869) facilite l'intégration des nouveaux territoires. La conquête de l'Ouest s'achève avec le massacre de Wounded Knee (1890), l'annexion d'Hawaï (1898) et l'entrée de l'Arizona dans l'Union (1912).

Alors que la traite des Noirs est supprimée au niveau fédéral en 1808 et que les États du Nord ont aboli l'esclavage entre 1777[30] et 1804, les planteurs du Sud continuaient de défendre cette institution. En 1860, Abraham Lincoln, candidat du parti antiesclavagiste, remporte l'élection présidentielle : sept États esclavagistes font alors sécession et forment les États confédérés d'Amérique. La bataille de Fort Sumter (avril 1861) marque le début de la guerre de Sécession qui fit 970 000 victimes (3 % de la population américaine), dont 620 000 soldats[31]. La guerre se termina en 1865, à l'avantage des États du Nord, protectionnistes et égalitaires face à ceux du Sud, libre-échangistes et esclavagistes. Après cette victoire, trois nouveaux amendements à la constitution sont votés pour abolir l'esclavage, libérer les quatre millions d'esclaves[32], leur donner la citoyenneté et le droit de vote. Mais les lois Jim Crow introduisent la ségrégation raciale dans le Sud, jusque dans les années 1950-1960. La guerre de Sécession a également pour conséquence de renforcer le pouvoir fédéral[33].

L'industrialisation débute à partir des années 1850. Elle entraîne des bouleversements démographiques, économiques et sociaux. Les villes américaines se multiplient et grandissent rapidement. L'immigration s'accélère et se diversifie. À la fin du XIXe et au début du XXe siècle, la deuxième révolution industrielle voit l'apparition de la société de consommation et de l'automobile. Les premiers gratte-ciel sont construits dans les centres-villes de Chicago et New York. La presse écrite pénètre dans de nombreux foyers grâce aux gros tirages permis par l'invention de la rotative.

Le pays remporte la guerre hispano-américaine en 1898 : Porto Rico et les Philippines passent sous contrôle de Washington.

Élévation du pays au rang d'hyperpuissance à travers les guerres (1917-1991)[modifier | modifier le code]

Mère migrante, photographie de Dorothea Lange (1936)
Ronald Reagan (1981)
Les premiers pas de l'humanité sur la Lune : Buzz Aldrin est photographié par Neil Armstrong (1969)

C'est surtout la Première Guerre mondiale qui consacrera la puissance américaine. Au XXe siècle, les États-Unis devinrent la première puissance économique, culturelle, politique et militaire du monde. D'abord neutre au début de la Première Guerre mondiale, le pays s'engage aux côtés des Alliés le 2 avril 1917 et renverse le rapport de force. Le Congrès des États-Unis refusera de ratifier le traité de Versailles (1919) et d'intégrer la Société des Nations, fidèle au principe de l'isolationnisme. L'entre-deux-guerres est d'abord une période de prospérité matérielle et d'effervescence culturelle appelée les « Roaring Twenties ». Les femmes puis les Amérindiens obtiennent le droit de vote. C'est également le temps de la Prohibition et des grandes réformes de Roosevelt dans la banque et la finance, ou la mise en place de grands travaux publics.

La Grande Dépression de 1929 qui suit le krach de Wall Street a en effet provoqué une montée du chômage. Le Dust Bowl affecte le sud du pays et accroît la misère des paysans. Franklin Delano Roosevelt est élu en 1932 et propose un New Deal (« nouvelle donne ») pour combattre la crise, en posant les bases de l'État-providence. Le chômage ne se résorbe totalement que pendant la Seconde Guerre mondiale. L'attaque japonaise contre Pearl Harbor le 7 décembre 1941 provoque l'entrée en guerre des États-Unis dans le camp des Alliés contre l'Axe, mettant fin de facto aux lois des années 1930 sur la neutralité. L'armée américaine joue un grand rôle dans la libération de l'Europe occidentale et durant la Guerre du Pacifique. En août 1945, le président Harry S. Truman décide d'envoyer deux bombes atomiques pour faire capituler l'Empire du Japon. Les États-Unis deviennent une superpuissance aux côtés de l'URSS. La charte des Nations unies signée en juin 1945 à San Francisco, pose les bases de l'ONU, dont l'assemblée générale siège à New York.

Dans les années qui suivent le conflit, les États-Unis se posent en leader du camp capitaliste face à l'Union soviétique : la Guerre froide oppose alors deux modèles politiques et économiques. Afin d'endiguer le communisme, Washington intervient en Europe (plan Marshall, Berlin, création de l'OTAN) et en Asie (guerre de Corée, guerre du Viêt Nam, première guerre d'Afghanistan). Dans le même esprit, en 1949, Harry S. Truman affirme sa volonté d'aider les pays sous-développés à accroître leur niveau de vie par l'industrialisation, grâce à l'apport de connaissance technique des États-Unis[34]. Le pays se lance également dans la course à l'armement et à l'espace (création de la NASA en 1958, premiers pas sur la lune en 1969). En 1962, la crise des missiles de Cuba a failli être l'élément déclencheur d'une troisième Guerre mondiale et entraîne un embargo total des États-Unis sur Cuba, toujours en vigueur, même si assoupli sous les présidences de Clinton et Obama.

L'histoire intérieure du pays est marquée par le Mouvement afro-américain des droits civiques dans les années 1950-1960 menées par des leaders afro-américains comme Martin Luther King ou Malcolm X, par l'assassinat du président Kennedy en 1963 et le scandale du Watergate en 1974. L’année 1968 est, pour les États-Unis le sommet d’une décennie troublée (Viêt Nam, Berkeley, assassinats de Martin Luther King et de Robert Kennedy, etc.), le début d’une période d’incertitudes[35]. La nouvelle politique de Ronald Reagan (1981-1989) est un succès autant dans le pays, avec les Reaganomics, qu'à l'étranger, où il favorise les relations, notamment avec l'URSS, et diminue les armements. Il est généralement perçu comme le vainqueur de la Guerre froide.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

En 2001, les États-Unis sont, pour la première fois depuis 1941, attaqués sur leur territoire.
Prestation de serment de Barack Obama, le 20 janvier 2009, qui devient le 44e président des États-Unis.

Depuis la fin de la Guerre froide et le démantèlement de l'Union soviétique en 1989-1991, les États-Unis sont la seule hyperpuissance dans le monde. Le pays s'engage dans les relations diplomatiques au Proche-Orient, et participe à la Guerre du Golfe (1990-1991). La présidence de Bill Clinton (1993-2001) sera marquée par les guerres de Yougoslavie, par l'affaire Monica Lewinsky, l'explosion de la bulle Internet et par une croissance économique continue.

George W. Bush arrive au pouvoir en 2001 après une des élections les plus controversées de l'histoire du pays, c'est une décision de la Cour suprême des États-Unis qui lui permettra de l'emporter sur Al Gore[36]. Le 11 septembre de la même année, les États-Unis sont victimes d'une vague d'attentats terroristes islamistes qui font près de trois mille morts. En réponse, Washington se lance dans une « Guerre contre le terrorisme » en Afghanistan puis en Irak (guerre d'Afghanistan et guerre d'Irak). En 2005, le sud du pays est frappé de plein fouet par Katrina, un des ouragans les plus ravageurs de toute l'histoire des États-Unis. Dès 2007, le pays est touché par une crise économique et financière, provoquée par la crise des subprimes et qui deviendra mondiale. De grandes compagnies comme Lehman Brothers ou General Motors sont en faillite.

En 2008, Barack Obama est élu en tant que premier président afro-américain du pays, succédant au président sortant George W. Bush[37]. Sa politique tranche avec son prédécesseur, notamment sur le plan intérieur, où il réussit à faire adopter une réforme du système de santé. En 2010, alors que le pays est toujours en pleine crise économique, le golfe du Mexique et les plages du sud sont touchés par la pire marée noire que le pays ait connue à la suite de l'explosion d'une plate-forme pétrolière de BP.

Politique[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Politique aux États-Unis.
La première page de la Constitution des États-Unis (1787)
La Maison-Blanche, le pouvoir exécutif.
Le Capitole, le pouvoir législatif.
La Cour suprême, le pouvoir judiciaire.

Les États-Unis sont une république fédérale présidentielle bicamériste. La forme du gouvernement est celle de la démocratie représentative : le droit de vote est accordé aux citoyens américains de plus de 18 ans ; il n'est pas obligatoire.

Les citoyens américains sont gouvernés à trois échelons : le niveau fédéral depuis la capitale Washington, D.C., le niveau des États fédérés et le niveau local (comtés, municipalités). La monnaie, la politique étrangère, l'armée et le commerce extérieur relèvent de l'État fédéral. Le pays est constitué de cinquante États fédérés qui disposent d'une pleine souveraineté dans de nombreux domaines : justice, éducation, transport, etc. Chacun des 50 États a son drapeau, son gouverneur, son congrès et son gouvernement. La législation diffère d'une circonscription à l'autre.

La constitution américaine est la plus ancienne constitution moderne encore en vigueur (1787). Complétée par la Déclaration des Droits et de nombreux amendements, elle garantit des droits individuels aux citoyens américains. Pour être adopté, un amendement doit recueillir l'approbation des 3/4 des États fédérés.

Les trois pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire) sont séparés :

  • Le pouvoir exécutif est assuré par le président et le vice-président. Ils sont élus ensemble pour quatre ans, au suffrage universel indirect. Chaque État est représenté par son collège de grands électeurs dont le nombre est approximativement proportionnel au nombre d'habitants de l'État en question. Depuis 1951, le président ne peut exercer que deux mandats. Le Président est le commandant en chef, mais ne peut déclarer la guerre. Il réside à la Maison-Blanche et possède un droit de veto sur les projets de loi. Il nomme les membres de son cabinet et dirige l'Administration américaine. Barack Obama a été élu président des États-Unis en novembre 2008 (son mandat a commencé le 20 janvier 2009).
  • Le pouvoir législatif revient à un Congrès composé de deux chambres, le Sénat et la Chambre des Représentants, qui siègent au Capitole. La chambre des représentants compte 435 membres, élus dans le cadre de districts (congressional district) pour un mandat de deux ans. Le nombre de représentants dépend du poids démographique des États : les moins peuplés envoient un représentant au Congrès, alors que la Californie en dispose de 53. Chaque État élit deux sénateurs pour six ans, quelle que soit sa population. Le Sénat est renouvelé par tiers tous les deux ans.
  • La Cour suprême est la plus haute instance du système judiciaire fédéral. Composée de neuf juges à vie choisis par le président avec l'accord du Sénat, elle interprète les lois et vérifie leur constitutionnalité.

La vie politique est dominée par deux partis : le Parti républicain et le Parti démocrate. Le Parti républicain, fondé en 1854, est considéré comme conservateur ou de droite, son symbole est l'éléphant et sa couleur le rouge. Le Parti démocrate est qualifié de libéral (dans le sens américain du terme), il est classé au centre-gauche et sa couleur est le bleu. Parmi les partis de moindre importance figurent le Parti libertarien, le Parti vert et le Parti communiste. Les États du Nord-Est, des Grands Lacs et de la côte ouest sont réputés plus progressistes que ceux du Sud et des Montagnes Rocheuses.

États et territoires[modifier | modifier le code]

Les États-Unis sont composés de cinquante États et un district fédéral, le District de Columbia. Les quarante-huit États attenants — tous les États sauf l'Alaska et Hawaï — sont appelés États-Unis contigus ou « lower 48 » (« les 48 plus bas ») et occupent la majeure partie du centre de l'Amérique du Nord. L'Alaska est séparé des États-Unis contigus par le Canada ; ensemble, ils forment les États-Unis continentaux. Hawaï, le cinquantième État, est situé dans le Pacifique.

La carte ci-contre montre les cinquante États et les territoires et met en valeur les régions de recensement des États-Unis. Le District de Columbia n'apparaît pas.

En plus des territoires mentionnés sur la carte, les États-Unis comprennent aussi plusieurs autres territoires. L'atoll Palmyra est un territoire non incorporé, mais il est inhabité. Les îles mineures éloignées des États-Unis sont des îles inhabitées et des atolls du Pacifique et de la mer des Caraïbes. De plus, l'US Navy a établi une importante base navale dans la baie de Guantánamo à Cuba depuis 1898 et sur l'atoll Diego Garcia dans l'océan Indien depuis 1971.

Géographie[modifier | modifier le code]

Cliquez sur une vignette pour l’agrandir

Caractéristiques générales[modifier | modifier le code]

Le mont McKinley, point culminant des États-Unis ( Alaska).
La vallée de la Mort comporte le point le plus bas des États-Unis ( Californie).

Les États-Unis sont le quatrième pays le plus vaste (9 631 417 km2) derrière la Russie, le Canada et la Chine[38]. Avec 7 % des terres émergées de la planète, la taille du territoire américain est comparable à celle du continent européen et représente 17 fois celle de la France métropolitaine. Les États de l'Alaska et du Texas sont plus grands que la France. Situés en Amérique du Nord, les 48 États d'un seul tenant (appelés parfois « Mainland » ou « États-Unis continentaux »), dont la forme évoque un pentagone s'étirent sur quatre fuseaux horaires. 4 500 km séparent la côte atlantique à l'est et la côte pacifique à l'ouest[39]. Il faut parcourir 2 500 km pour relier le Canada au Mexique. Les États-Unis possèdent 12 034 km de frontières terrestres[40], 8 893 km avec le Canada (dont 2 477 km avec l'Alaska), 3 141 km avec le Mexique et 28 km avec Cuba (base navale de la baie de Guantánamo). La longueur totale des côtes américaines est de 19 924 km.

L'ensemble Missouri-Mississippi parcourt plus de 6 000 km dans le Mainland, l'équivalent du cours de l'Amazone en Amérique du Sud. Les deux derniers États fédérés sont Hawaï, un archipel volcanique de l'océan Pacifique Nord, et l'Alaska, à l'ouest du Canada. Au nord-est des Caraïbes, l'île de Porto Rico est un territoire non incorporé.

Le point culminant du pays, le mont McKinley (6 194 mètres), se trouve en Alaska. Hors Alaska, le principal sommet est le mont Whitney en Californie (4 421 mètres). L'altitude la plus basse est celle de Badwater dans le parc national de la vallée de la Mort en Californie (- 86 mètres).

Principaux sommets des États-Unis[41] :

Sommet État Chaîne
ou massif
Altitude
en mètres
McKinley (mont) Alaska Chaîne d'Alaska 6 194
Saint Elias (mont) Alaska Montagnes Saint Elias 5 489
Whitney (mont) Californie Sierra Nevada 4 421
Elbert (mont) Colorado Montagnes Rocheuses 4 401
Rainier (mont) Washington Chaîne des Cascades 4 392

Grands ensembles naturels[modifier | modifier le code]

Climat océanique ( Oregon).
Climat désertique ( Utah).
Climat tropical ( Hawaï).
Climat polaire ( Alaska).
Climat semi-aride et subtropical sec ( Arizona).

L'immensité du territoire, la grande variété des reliefs et des climats produisent des paysages très divers selon les régions. Les grands ensembles naturels du pays suivent grossièrement une organisation méridienne : à l'est, une plaine de plus en plus large en allant vers la Floride, borde l'océan Atlantique. La partie nord (Nouvelle-Angleterre) est soumise aux masses d'air polaires en hiver. Le sud subit les influences tropicales. Vers l'intérieur se succèdent les collines du piémont puis les montagnes Appalaches, qui culminent à 2 037 mètres d'altitude et sont couvertes de forêts.

Les plaines et plateaux du Centre sont drainés par l'ensemble fluvial du Mississippi et du Missouri. Au nord, les Grands Lacs représentent une importante voie de navigation reliée au fleuve Saint-Laurent. Les régions du sud (du Texas, à la Floride, en passant par la Louisiane) subissent le passage des cyclones à la fin de l'été, leur climat est subtropical humide sauf le sud de la Floride (région de Miami) déjà tropical. À l'est des montagnes Rocheuses s'étirent les Grandes Plaines fertiles puis les Hautes Plaines semi-arides, du Mexique au Canada. C'est là que se trouve la Tornado Alley, une région couvrant plusieurs États ou parties d'États et où se produisent fréquemment des tornades.

L'Ouest américain est dominé par les montagnes Rocheuses, la chaîne des Cascades et la Sierra Nevada qui encadrent des vallées (Vallée Centrale), plateaux (plateau du Colorado, plateau du Columbia) et des bassins d'altitude (Grand Bassin). Les montagnes Rocheuses culminent à environ 4 401 mètres dans le Colorado : le climat est montagnard et la végétation est étagée. Au nord se trouve le supervolcan du Yellowstone. Les bassins intérieurs sont marqués par l'aridité (Désert des Mojaves, vallée de la mort). La côte Pacifique est dominée par des chaînes de montagnes couvertes de forêts. L'influence maritime du Pacifique est immédiatement bloquée par les montagnes et est limitée à une étroite bande côtière. La région est soumise au risque volcanique (mont Saint Helens, mont Rainier) et sismique (faille de San Andreas). Le littoral des États de Washington et de l'Oregon sont en climat océanique très humide, celui de la Californie connaît un climat de type méditerranéen.

L'Alaska est un État où dominent les montagnes et les volcans actifs (archipel Alexandre, îles Aléoutiennes) : le littoral subit les influences océaniques alors que l'extrême nord est en climat polaire. Enfin, l'archipel d'Hawaï est constitué d'une série de points chauds et connaît un climat tropical.

La plupart des volcans en activité se situent à l'ouest, en Alaska et sur l'archipel d'Hawaï :

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Principaux cours d'eau des États-Unis :

Nom Longueur en km Bassin hydrographique en km2
Missouri 4 370 1 376 180
Mississippi 3 778 2 981 076
Yukon 3 185 847 600
Río Grande 3 060 607 965
Arkansas 2 348 505 000
Colorado 2 317 629 100
Ohio 2 102 490 601
Columbia 2 044 668 217
Snake River 1 670 279 719
Kuskokwim 1 165 120 000
Tennessee 1 049 105 870

Les Grands Lacs représentent ensemble une superficie d'environ 250 000 km2, soit la moitié de la superficie de la France métropolitaine.

Liste des Grands Lacs, classés du plus grand au plus petit :

Les autres lacs importants sont :

Géographie humaine[modifier | modifier le code]

Répartition de la population[modifier | modifier le code]

Les quelques 318 millions d’Américains sont répartis de façon inégale sur le territoire. La densité de population est en effet plus élevée à l'est du pays que dans l'ouest. La moitié de la population est concentrée à l’est du 100e méridien avec la Mégalopolis du BosWash, les rives des Grands Lacs (Chicago / Détroit / Milwaukee / Cleveland) et ChiPitts, les Appalaches et le littoral atlantique. Au-delà du 100e méridien, les densités faiblissent pour des raisons historiques (le peuplement s’est fait d’Est en Ouest) et naturelles (aridité). La façade pacifique est plus dense avec l’axe californien (San Francisco / Los Angeles) et le Puget Sound (Seattle / Portland). La densité moyenne des États-Unis est de 31 habitants par km2.

Les Américains se concentrent sur les littoraux, y compris ceux des Grands Lacs. À l'ouest du 100e méridien jusqu'au littoral du Pacifique et en Alaska, les densités sont globalement faibles, sauf en quelques villes isolées et en Californie. Cette dernière est l'État le plus peuplé des États-Unis et continue d'attirer les flux migratoires internes et externes.

Villes et population urbaine[modifier | modifier le code]

Plus des trois quarts de la population est urbaine. Les États-Unis sont à la troisième place mondiale pour la population urbaine, en valeur absolue[42]. Plus de 30 % des Américains vivent dans une métropole de plus de cinq millions d'habitants[43]. Ces agglomérations sont récentes et structurées en réseaux. Leur poids économique est considérable pour le pays. Elles connaissent des difficultés liées à l'immigration, aux mutations sociales et à la mondialisation.

La mégalopole du BosWash, un groupe d’aires urbaines du nord-est du pays, s’étend sur 800 km entre Boston et Washington, D.C. en passant par New York.

Liste des villes principales (recensement de 2010) :

Rang Ville Population dans
les limites
de la commune
Densité
par km2
Aire
métropolitaine
Région Illustration
millions rang
1 New York, État de New York 8 175 133 10 194,2 22 1 Nord-Est NYC-Skyline-1.jpg
2 Los Angeles, Californie 3 792 621 3 041,2 18,5 2 Ouest LA Skyline Mountains2.jpg
3 Chicago, Illinois 2 695 598 4 922,9 11,4 3 Midwest ChicagoFromCellularField.jpg
4 Houston, Texas 2 099 451 1 301,8 5,9 6 Sud Houston from Westheimer.JPG
5 Philadelphie, Pennsylvanie 1 526 006 4 337,3 6,3 5 Nord-Est Philadelphia skyline August 2007.jpg
6 Phoenix, Arizona 1 445 632 1 074,1 4,1 13 Ouest Downtown Phoenix Aerial Looking Northeast.jpg
7 San Antonio, Texas 1 327 407 1 084,4 2,1 25 Sud Downtown-san-antonio.jpeg
8 San Diego, Californie 1 307 402 1 456,3 3,0 17 Ouest Sandiego 1 bg 071302.jpg
9 Dallas, Texas 1 197 816 1 339,7 6,3 4 Sud Dallas Downtown.jpg
10 San José, Californie 945 942 2 003,1 1,8 31 Ouest San Jose California Skyline.jpg

Répartition des activités et environnement[modifier | modifier le code]

Les régions les plus dynamiques et les plus attractives sont situées dans la Sun Belt. La reconversion du Nord-Est du pays lui permet de tenir un rôle important.

Le développement sans précédent des activités humaines sur ce territoire (urbanisation, agriculture, exploitation des ressources énergétiques, infrastructures...) ont eu un impact fort sur les paysages et l'environnement. Les États-Unis ont souvent été précurseurs dans le développement d'une politique environnementale ; ils ont les premiers mis en place depuis 1872 des parcs nationaux ; et une partie de la population est très active dans la protection de l'environnement. L'air, les paysages, l'eau et les sols ont été et restent néanmoins soumis à des contraintes fortes d'exploitations et de rejets, avec par exemple l'exploitation pétrolière à partir du XIXe siècle puis plus récemment la croissance de l'exploitation du gaz de schiste[44].

De par leurs émissions importantes de gaz à effet de serre, les États-Unis sont un acteur majeur du réchauffement climatique. En 2010, avec plus de 5 300 millions de tonnes par an (en baisse d'année en année), ils sont le deuxième pays émetteur de dioxyde de carbone du monde derrière la Chine[45].

Politique étrangère[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Politique étrangère des États-Unis.

Les États-Unis exercent une influence économique et politique sur le monde entier. Ils sont un membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies et la ville de New York accueille le siège des Nations unies. Quasiment tous les pays ont une ambassade à Washington, D.C. et plusieurs consuls à travers le pays. De même, presque tous les pays accueillent une mission diplomatique américaine. En revanche, l'Iran, la Corée du Nord, le Bhoutan, le Soudan, et la République de Chine (Taïwan) n'ont pas de relations diplomatiques formelles avec les États-Unis.

Les États-Unis bénéficient d'une relation spéciale avec le Royaume-Uni et des liens étroits avec l'Australie, la Nouvelle-Zélande (dans le cadre de l'ANZUS), la Corée du Sud, le Japon, Israël, et les membres de l'OTAN. Ils travaillent également en étroite collaboration avec leurs voisins par l'intermédiaire de l'organisation des États américains et d'accords de libre-échange, telles que la coopération trilatérale accord de libre-échange nord-américain avec le Canada et le Mexique. En 2005, les États-Unis ont dépensé 27 milliards de dollars en aide publique au développement, la plupart à travers le monde. Toutefois, comme part du revenu national brut (RNB), la contribution américaine représente 0,22 % et au vingtième rang de vingt-deux pays donateurs. Les sources non gouvernementales telles que des fondations privées, des sociétés, et de l'éducation et les institutions religieuses donnent pour un total de 96 milliards de dollars. Le total combiné est de 123 milliards de dollars, soit le plus important dans le monde et le septième en pourcentage du RNB[46].

Forces armées[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Forces armées des États-Unis.
Le Pentagone, siège du département de la Défense des États-Unis.

Le président détient le titre de commandant en chef de la nation, des forces armées et nomme ses dirigeants, le secrétaire à la Défense et ceux du comité des chefs d’États-majors interarmes. Le département de la Défense des États-Unis administre les forces armées, y compris l'armée, la marine, le Marine Corps, et la force aérienne. La garde côtière est dirigée par le département de la Sécurité intérieure en temps de paix et par le Département de la Marine en temps de guerre. En 2005, les forces armées avaient 1,38 million de personnels en service actif[47], en plus de plusieurs centaines de milliers dans la réserve et la Garde nationale, pour un total de 2,3 millions de soldats. Le ministère de la Défense emploie également environ 700 000 civils, sans compter ceux des entrepreneurs. Le service militaire est volontaire, bien que la conscription peut se produire en temps de guerre par le biais du système de service sélectif. Les forces américaines peuvent être déployées rapidement par l'armée de l'air grâce à sa grande flotte d'avions de transport et de ravitaillement aériens, l'United States Navy composée de onze porte-avions, et les Marine Expeditionary Unit en mer sur tous les océans du globe. Hors des États-Unis, les forces armées sont déployées sur 770 bases et installations, sur tous les continents à l'exception de l'Antarctique[48],[49].

Le total des dépenses militaires des États-Unis en 2013, plus de 640 milliards de dollars, comptait pour 36 % des dépenses militaires officielles mondiales et était égal à la somme des neuf autres budgets militaires les plus importants combinés. Les dépenses par habitant en 2006 étaient de 1 756 $, soit environ dix fois plus que la moyenne mondiale[50]. À 4,06 % du PIB, les dépenses militaires des États-Unis sont classées 27e sur 172 nations[51]. Le coût estimé de la guerre d'Irak pour les États-Unis jusqu'en 2016 est de 2,267 billions de dollars[52]. En date du 17 octobre 2008, engagés dans deux opérations militaires majeures, les États-Unis ont subi pendant la guerre d'Irak des pertes de 4 185 militaires tués et plus de 30 000 blessés[53] et 615 tués durant la guerre d'Afghanistan depuis 2001[54].

Économie[modifier | modifier le code]

Situation générale[modifier | modifier le code]

Économie des États-Unis
Indicateurs économiques
PIB $17 416 milliards[13] (2014)
PIB/hab. (PPA) $52 800 (2013)
Chômage 5,7 %[55] (janvier 2015)
Croissance du PIB 2,2 %[13] (2012)
Inflation (IPC) 2,3 %[56] (mars 2009 - mars 2010)
Dette publique 84 % du PIB[57] (2010)
Pauvreté 13,2 %[58] (2008)
Valeur de la monnaie
Taux de change
(pour 1 )
1,2428[59] (10 novembre 2014)
Taux de change
(pour 1 £)
1,5873[59] (10 novembre 2014)
Taux de change
(pour 1 ¥)
0,0087[59] (10 novembre 2014)

Les États-Unis sont devenus dans les années 1870 la première puissance économique mondiale[60]. En 2014, le PIB est de 17 416 milliards de dollars, soit environ un cinquième du PIB mondial. Les États-Unis sont la première puissance économique mondiale selon le PIB nominal et la deuxième derrière la Chine selon le PIB à parité de pouvoir d'achat[61]. En 2012, le PIB américain reste légèrement inférieur à celui de l’Union européenne[62]. Le pays se place à la huitième place mondiale pour le PIB par habitant et à la quatrième place à parité de pouvoir d’achat[13]. Les États-Unis possèdent une économie mixte dans laquelle le secteur public en 2007 représente 12,4 % du PIB[63]. Le taux de chômage est relativement faible, entre habituellement 3 et 5 % de la population active. Cependant la crise économique de 2008 a entraîné une remontée du chômage si bien que ce taux atteint 6,5 % en novembre 2008 (d'après l'OIT)[64], et atteint 9,9 % en avril 2010[55]. Le PIB américain a augmenté de 32 % entre 2000 et 2008 tandis le budget de l'État fédéral est passé durant la même période de 1 798 milliards à 2 931 milliards de dollars soit une augmentation de presque 40 %[65].

Représentation graphique des exportations des États-Unis dans 28 catégories de couleurs

Les secteurs les plus dynamiques sont la chimie, l'informatique, l'aérospatiale, la santé, les biotechnologies et les industries de l'armement, même si l'avance s'est réduite depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le principal point fort de cette économie postindustrielle reste le secteur tertiaire (grande distribution, services financiers et bancaires, assurances, production cinématographique, tourisme…), qui contribue pour 75 % du PIB.

Les États-Unis sont les plus grands importateurs de biens et les troisièmes exportateurs derrière la Chine et l’Allemagne. Le Canada, la Chine, le Mexique, le Japon et l’Allemagne sont les principaux partenaires commerciaux[66]. La balance commerciale américaine est déficitaire, en particulier avec la Chine. Le matériel électrique constitue la principale exportation ; le pays importe de nombreux véhicules automobiles[67]. Les bourses de New York (New York Stock Exchange) sont les premières du monde.

Wall Street, à New York, lieu symbolique de l'économie américaine.

La dette publique américaine est la plus élevée du monde : en 2005, elle représentait 23 % du volume mondial[68]. Les États-Unis se classent 35e sur 120 pays pour la dette rapportée au PIB[69].

Plusieurs atouts expliquent la puissance de l'économie américaine : le territoire américain est immense, bien doté en ressources minières (deuxième producteur mondial de charbon, pétrole, gaz naturel, or, cuivre…) et agricoles. Il est situé entre les deux grands océans de la planète, l'océan Atlantique et l'océan Pacifique. Il est également bien maîtrisé par un réseau de transport varié (Grands Lacs, voies ferrées, ports, aéroports) et dense. La population est cosmopolite, mobile et bien formée. Le niveau moyen de vie est fort, même si les inégalités sociales sont importantes. Le dollar et la langue anglaise ont acquis un rayonnement international. L'État fédéral investit une part relativement importante du PIB dans la recherche et n'hésite pas à se montrer protectionniste. Les multinationales américaines sont présentes sur tous les continents et participent à la puissance économique du pays. Les États-Unis sont au cœur de l'ALENA, une organisation régionale qui favorise la libre circulation des marchandises et des capitaux.

En 2013, la population active est de 155 millions de salariés, soit une augmentation de moins de 1 % depuis janvier 2008[70]. Parmi eux, 87 % travaillaient à plein temps en 2012[71]. 79 % de la population active américaine travaille dans les services[72]. Avec environ 15,5 millions de personnes, la santé et la protection sociale sont les secteurs qui occupent le plus d'emplois[73]. Le taux de syndicalisation est de 12 %, contre 30 % en Europe occidentale[74]. La mobilité du travail est importante et les congés payés sont plus courts que dans les autres pays industrialisés. Les États-Unis maintiennent l'une des productivités du travail les plus élevées du monde (troisième en 2009 derrière le Luxembourg et la Norvège)[75].

Politique économique du gouvernement fédéral[modifier | modifier le code]

Les États-Unis ont pris depuis longtemps (Buy American Act, 1933) des mesures visant à protéger leurs marchés publics contre les achats de biens manufacturés produits en dehors de leur territoire.

Au début des années 1990, le président Bill Clinton a lancé une politique très active d'intelligence économique, appelée politique d'advocacy (advocacy policy[76]). L'efficacité de cette politique relève de la capacité d'obtention, d'échange et d'exploitation de l'information entre une multitude d'acteurs et de décideurs, fédérés par des réseaux d'intérêt et de connivences. La perception du monde qu'ont ces acteurs est résolument électronique et leur champ de vision est une planète sous emprise américaine. Le moyen pour cela est le contrôle le plus étroit possible du complexe informations-médias parce qu'il confère le pouvoir. L'efficacité de cette stratégie tient en grande partie à la relation forte entre le secteur public, le secteur privé, et la société civile[77].

Le gouvernement fédéral exerce aussi une politique systématique d'influence, en s'appuyant sur la Common law et la normalisation internationale. Le gouvernement américain cherche à influencer les organisations multilatérales mondiales (OCDE, ONU, OIT…), les institutions européennes et en particulier la Commission européenne, les enceintes privées (Chambre de commerce internationale, Business Action for Sustainable Development, International Accounting Standards Board), et les organisations de protection de l'environnement. L'influence s'exerce aussi dans les pratiques commerciales et les doctrines de l'aide au développement. Elle s'exerce enfin dans la sphère socioculturelle, en utilisant la technique du social learning, par l'enseignement, la langue anglaise et le cinéma[78].

Chiffres-clés[modifier | modifier le code]

Quelques chiffres récents :

  • PIB par habitant en PPA en 2004 : 39 498 $[79]
  • Investissement (FBCF, 2004) : 19,6 % du PIB[79]
  • Recherche et développement (en % du PIB, en 2003) : 2,6 %[79]
  • Taux d'inflation (2005) : 3,4 %[79]
  • Répartition de la population active (en % en 2004)[79]
    • Secteur primaire : 1,7 %
    • Secteur secondaire : 20,8 %
    • Secteur tertiaire : 77,4 %
  • L'économie américaine a créé deux millions d'emplois nouveaux en 2005
  • Déficit commercial cumulé en mai 2007 : 296 milliards de dollars[80]

Société[modifier | modifier le code]

Caractéristiques générales[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Société américaine.
Société américaine
Revenu moyen
(en $ constant et par foyer)
46 326[81] 2005
IDH 0,937[82] 2011
Coefficient de Gini 0,469 2005
Pauvreté 12,6 % à 3,3 %[81] 2005

Les États-Unis sont un pays riche et développé, mais traversé par de fortes inégalités sociales. Avec un Indice de développement humain (IDH) de 0,937 en 2012, le pays se classe au troisième rang des États les plus développés de la planète. Selon le bureau du recensement américain, le revenu brut moyen était de 46 326 dollars en 2005[81]. Il est le plus élevé du pays dans le New Jersey (60 246 $) et le plus bas dans le Mississippi (34 396 $)[83]. À parité de pouvoir d'achat, ces niveaux de revenus sont parmi les plus élevés au monde. En 2006, 10 % des ménages les plus riches concentrait près de 50 % du revenu[84]. Le pourcent le plus riche en recevait 23 %[85]. Cette dernière catégorie a bénéficié entre 2002 et 2006 des trois quarts de la progression des revenus. La part des Américains vivant sous le seuil de pauvreté a légèrement augmenté pendant les deux mandats de George W. Bush et surtout durant le mandat de Barack Obama.

Protection sociale[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Protection sociale aux États-Unis.

La protection sociale aux États-Unis couvre 90 % de la population américaine[86]. Depuis le New Deal et la création de l'État-providence (Welfare State), le gouvernement met en œuvre plusieurs programmes afin d’aider les personnes en difficulté : Medicare, Medicaid, Aid to Families with Dependent Children (AFDC) puis Temporary Assistance for Needy Families (TANF) pour les mères au foyer, Early Childhood Intervention et SCHIP pour les enfants en difficulté, SSI pour les personnes âgées, les aveugles et les handicapés[87], Low Income Home Energy Assistance Program (LIHEAP) pour les plus pauvres[88], Old-Age, Survivors, Disability and Health Insurance (OASDHI) pour les chômeurs et les veuves, etc.

En 2000, 180 millions d’Américains[89] bénéficiaient de la sécurité sociale. Le système de répartition des aides sociales est pluraliste et décentralisé : l’État fédéral donne une enveloppe fixe aux 50 États fédérés. La protection sociale dépend de la situation de l'individu : l'assurance maladie n'est pas obligatoire. L’organisation fédérale des États-Unis entraîne des inégalités géographiques quant aux dépenses et aux redistributions sociales. La philosophie dominante est que la meilleure assurance sociale reste le plein emploi : les divers gouvernements qui se succèdent cherchent avant tout à maintenir la croissance économique et à faire baisser le chômage. Contrairement aux idées reçues, le sort des pauvres ne laisse pas indifférent aux États-Unis[90]. La pauvreté est largement prise en charge par les Américains dans le cadre des associations caritatives (plus de 650 000 dans tout le pays), des organisations religieuses et des institutions philanthropiques ; les États-Unis sont le premier pays du monde pour le bénévolat[91] : 93 millions d'Américains[91] le pratiquent à différents degrés. Il implique surtout les retraités et les femmes. Le bénévolat américain est particulièrement développé dans le domaine des arts et contribue au fonctionnement de nombreuses institutions culturelles.

En 2005, le système des retraites procurait plus de la moitié de leurs revenus aux deux tiers des retraités des États-Unis[92]. Le système des retraites américain est complexe : la Social security est une retraite fédérale calculée en fonction du nombre d’années travaillées, des cotisations versées et de l’inflation. À la fin des années 1990, le gouvernement fédéral dépensait 289 milliards de dollars pour le système des retraites obligatoires[93]. Les Pensions sont payées par les grandes entreprises et les administrations publiques. Enfin, la retraite par capitalisation consiste en des plans d’épargne-retraite et des fonds de pension. Les retraités les plus pauvres reçoivent des aides fédérales complémentaires (OASDHI) et pour les soins (Medicare).

Démographie[modifier | modifier le code]

Démographie américaine
Population
(millions d'hab.)
316 2013
Densité
(hab./km2)
33,2 2008
Croissance
démographique (%)
0,72 2013
Espérance de vie
(années)
Hommes : 75,92
Femmes : 80,93
Population : 78,37
2011
Population de
65 ans et +
12,4 %[94] 2005
Indice de fécondité 1,88 2012
Taux de natalité
(pour 1 000)
13.83 2011
Taux de mortalité
(pour 1 000)
8,38 2011
Taux de mortalité
infantile (pour 1 000)
6,06 2004
Taux de migration
(pour 1 000)
4,18 2011
Âge médian
(années)
36.7 2008
Blancs non Hispaniques (%) 65,6[94] 2008
Noirs (%) 12,8[94] 2008
Asiatiques (%) 4,5[94] 2008
Hispaniques (%) 15,4[94] 2008

Avec plus de 300 millions d'habitants depuis 2006, la population des États-Unis représente environ 4,5 % de la population mondiale. Selon le bureau du recensement, à la date du 1er avril 2010, la population résidente des États-Unis se chiffrait à 308 745 538[95].

La population américaine a augmenté de 27,3 millions, soit 9,7 %, depuis le recensement de 2000. La croissance démographique annuelle est de 0,89 %[72]. L'indice de fécondité en 2012 est de 1,88 enfant par femme. Le nombre d'immigrés clandestins est estimé à 12 millions de personnes, soit 4 % de la population totale[96]. En 2006, 1,27 million d'immigrés ont reçu une carte de résidence légale. Le Mexique est leur premier pays d'origine depuis deux décennies suivent, depuis 1998, la Chine, l'Inde et les Philippines[97].

En 2009, les cinq États les plus peuplés étaient la Californie (environ 37 millions d'habitants), le Texas (environ 25 millions), l’État de New York (environ 19,5 millions), la Floride (environ 18,5 millions) et l’Illinois (environ 13 millions)[98]. Sept États avaient une population inférieure à 1 million d’habitants : par ordre décroissant, le Montana, le Delaware, le Dakota du Sud, l’Alaska, le Dakota du Nord, le Vermont, et le Wyoming, qui constitue l’État le moins peuplé avec moins de 550 000 habitants[98]. Finalement, le recensement de 2000 montre que les dix États les plus peuplés abritent 54 % de la population, tandis que 3 % de la population réside dans les dix États les moins peuplés. En 2000, le Sud (100,2 millions d’habitants, soit 36 % de la population) et l’Ouest (63,2 millions d’habitants, soit 22 % de la population) rassemblaient plus de la moitié de la population totale. Ils sont aujourd’hui plus peuplés que le Nord-Est (53,6 millions d’habitants, soit 19 % de la population), centre historique du peuplement et de la révolution industrielle. Depuis les années 1950, on observe un déplacement du centre de gravité du pays depuis le Nord-Est (qui abritait 26 % de la population en 1950) vers le Sud-Ouest. Ce sont en effet les États de l’Ouest et du Sud qui enregistrent la plus forte progression démographique. Ainsi, entre 1980 et 1990, 54,3 % de la croissance démographique nationale s’est faite au bénéfice des trois États de Californie, de Floride et du Texas. Cette tendance a perduré entre 1990 et 2000, le taux de croissance de l’Ouest ayant été de 19,7 % et celui du Sud de 17,3 % tandis qu’il s’établissait à 5,5 % dans le Nord-Est ; le Texas est désormais plus peuplé que l’État de New York. Entre 1990 et 2000, pour la première fois, tous les États américains ont vu leur population augmenter, au premier rang desquels le Nevada. Comme au cours de la décennie précédente (+ 42 %), il a de nouveau enregistré le taux de croissance le plus important (+66 %). L’Arizona, le Colorado et l’Utah affichent des croissances atteignant plus de 30 %.

Structure par âge (estimation 2011[40]) :

  • 0-14 ans : 20,1 % (hommes : 32,1 millions, femmes : 30,8 millions) ;
  • 15-64 ans : 66,8 % (hommes : 104,4 millions, femmes : 104,8 millions) ;
  • + 65 ans : 13,1 % (hommes : 17,8 millions, femmes : 23,4 millions).

La démographie des États-Unis diffère, sur certains points, de celle des autres pays industrialisés et développés :

  • Ils sont le premier pays d'immigration du monde : en 1991, ils ont accueilli plus de 1,8 million d'immigrants et, en 2005, ils comptent officiellement 36 millions d'habitants nés à l'étranger, soit 12,4 % de la population.
  • La natalité y est plus forte et dynamique que dans les autres pays riches.
  • Ils sont au troisième rang des pays les plus peuplés, derrière la Chine et l'Inde.
  • Un tiers environ des habitants se réclament aujourd'hui d'ancêtres appartenant à une minorité.
  • Il existe une cinquantaine d'agglomérations de plus d'un million d'habitants.
  • Onze ou douze millions de clandestins travailleraient aux États-Unis, provenant essentiellement d'Amérique latine.

Sciences et culture[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Culture américaine.
La statue de la Liberté est l'un des symboles des États-Unis et de manière plus générale un symbole de liberté, de démocratie et du rêve américain [99].

La culture américaine a une base anglo-saxonne, qui s'explique par les origines historiques du pays. L'anglais est la langue la plus parlée. Cependant, les apports d'autres cultures contribuent à faire des États-Unis un creuset culturel :

  • l'héritage amérindien se lit dans certains mots et toponymes.
  • l'influence hispanique est forte en Californie, au Nouveau-Mexique et au Texas ainsi que dans plusieurs grandes villes ailleurs (New York, Miami en Floride, Hartford dans le Connecticut).
  • l'influence française, mais surtout acadienne, est forte en Louisiane.
  • les immigrants européens ont également marqué la culture du pays.

Science et techniques[modifier | modifier le code]

Le MIT est l'une des universités les plus prestigieuses au monde.

Depuis la fin du XIXe siècle, les États-Unis occupent les premiers rangs mondiaux pour la recherche scientifique et les innovations techniques. En 1876, Alexander Graham Bell dépose un brevet pour l'invention du téléphone. Le laboratoire de Thomas Edison met au point le phonographe, la lampe à incandescence et l'une des premières caméras. Au début du XXe siècle, les entreprises de Ransom E. Olds et d'Henry Ford expérimentent de nouvelles façons de produire les véhicules automobiles. En 1903, les frères Wright procèdent à l'un des premiers vols en avion. L'arrivée au pouvoir des nazis au début des années 1930 contraint de nombreux scientifiques européens à émigrer aux États-Unis, tels qu'Albert Einstein et Enrico Fermi. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le projet Manhattan fait entrer le monde dans l'âge atomique. La course à l'espace pendant la Guerre froide a produit d'importantes avancées dans l'armement et l'industrie aérospatiale. C'est aux États-Unis que sont nés l'ARPANET et l'internet. Les systèmes informatiques pour la guerre en réseau développés au cours de la Guerre Iran-Irak se sont diffusés dans la plupart des entreprises stratégiques américaines, et assurent une domination par la connaissance technique. Le gouvernement fédéral apporte ainsi un soutien en information stratégique pour que les grandes entreprises américaines remportent des marchés à l'exportation[100]. Aujourd'hui, la recherche scientifique et technique reste en pointe notamment dans le domaine des OGM, grâce à d'importants investissements et des universités renommées. Une majorité des Américains aujourd'hui a un accès à internet, et 99 % sont possesseurs d'un poste de télévision (il y a aujourd'hui plus de téléviseurs que de résidents dans un foyer moyen, sans parler des postes qui se généralisent dans les lieux publics, tels les transports en commun, les ascenseurs ou les halls d'aéroports[101]).

Littérature et philosophie[modifier | modifier le code]

L'écrivain américain Edgar Allan Poe (1809-1849).

Au XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle, la littérature américaine reste influencée par les œuvres et les auteurs européens[réf. nécessaire]. Vers le milieu du XIXe siècle apparaît une littérature proprement américaine avec des auteurs tels que Nathaniel Hawthorne, Edgar Allan Poe ou Henry David Thoreau. Le romancier Mark Twain et le poète Walt Whitman sont les principales figures littéraires des États-Unis dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Emily Dickinson, qui n'était pas célèbre de son vivant, fut par la suite reconnue comme l'une des poètesses essentielles de l'Amérique.

Onze Américains ont reçu le prix Nobel de littérature au XXe siècle, Toni Morrison étant la dernière en 1993. Ernest Hemingway, lauréat de l'année 1954, et John Steinbeck, lauréat de l'année 1962, sont des écrivains majeurs du XXe siècle. Parmi les romans les plus importants, on peut citer : Les Aventures de Huckleberry Finn de Mark Twain (1885), Gatsby le Magnifique de F. Scott Fitzgerald (1925), Les Raisins de la colère de John Steinbeck (1939).

Le roman noir est un des genres littéraires les plus populaires.

Les transcendantalistes menés par Ralph Waldo Emerson et Henry David Thoreau sont à l'origine du premier mouvement philosophique américain au XIXe siècle. Après la guerre de Sécession, Charles Sanders Peirce puis William James et John Dewey développent le mouvement du pragmatisme. Au XXe siècle, Willard Van Orman Quine et Richard Rorty sont les représentants de la philosophie analytique.

Arts plastiques et visuels[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Arts aux États-Unis.

Au milieu du XIXe siècle, l'Hudson River School est un mouvement artistique, fondé par un groupe de peintres influencés par le romantisme. Leurs tableaux représentent les paysages américains. L'exposition de l'Armory Show en 1913 à New York est considérée comme le point de départ de l'art moderne aux États-Unis. Georgia O'Keeffe, Marsden Hartley et d'autres artistes expérimentent de nouveaux styles et mettent en œuvre une sensibilité unique. Après 1945, Jackson Pollock et Willem de Kooning font naître l'expressionnisme abstrait ; Andy Warhol et Roy Lichtenstein inventent le pop art. L'art de la photographie se développe de manière précoce aux États-Unis, dès le XIXe siècle, avec des photographes comme Alfred Stieglitz, Edward Steichen, Ansel Adams, et bien d'autres. Dans le domaine de la bande dessinée, le comic et le comic strip sont deux genres nés dans la presse américaine. Les super-héros comme Superman (1938), Batman (1939) ou Spider-Man (1962), sont devenus des icônes et des symboles de l'Amérique.

Architecture[modifier | modifier le code]

La Willis Tower à Chicago a été le plus haut gratte-ciel du monde de 1974 à 1998, et reste à ce jour le second plus haut immeuble du pays après le One World Trade Center à New York.

L’architecture aux États-Unis est diverse selon les régions et s'est construite grâce aux apports extérieurs, qui n'ont pas été uniquement anglais. L'architecture amérindienne et coloniale a laissé peu de vestiges. Avec la naissance des États-Unis, les bâtiments publics sont influencés par l'Antiquité gréco-latine et reflètent l'idéal républicain. Au XIXe siècle se succèdent de nombreux styles tels que le Greek Revival, néogothique, City Beautiful, éclectisme, style Beaux-Arts, style victorien qui se rattachent aux traditions européennes.

L'architecture américaine s'émancipe vraiment à la fin du XIXe siècle avec la création d'un nouveau type de bâtiment : le gratte-ciel. Dans l'entre-deux-guerres, l'Empire State Building et le Chrysler Building sont des exemples fameux de style Art déco. La Prairie School inaugure la période de l'architecture organique aux États-Unis. Louis Sullivan et Frank Lloyd Wright sont considérés comme ses principaux représentants. Le siège de l'ONU à New York est l'illustration la plus remarquable du style international après 1945. Dans les années 1960, les œuvres majeures du postmodernisme sont le Lincoln Center et le Metropolitan Opera. Les années 1970-1980 sont marquées par l'édification de musées aux formes audacieuses (Musée Guggenheim, Walker Art Center, Getty Center) et les architectes Pei et Richard Meier.

Musique et arts du spectacle[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Musique des États-Unis.
Broadway à New York.

Phineas Taylor Barnum est l'un des premiers promoteurs du théâtre américain, qui commença dans le quartier des spectacles à Manhattan en 1841. Edward Harrigan et Tony Hart s'associent dans les années 1870 pour produire une série de comédies musicales à New York. Au début du XXe siècle, Broadway devient le centre de ce genre aux États-Unis. Les chansons et les mélodies d'Irving Berlin, Cole Porter et Stephen Sondheim deviennent des classiques. En 1936, le dramaturge Eugene O'Neill remporte le prix Nobel de littérature; le prix Pulitzer de théâtre récompense Tennessee Williams, Edward Albee et August Wilson.

En musique, Charles Ives (1874-1954) est considéré comme l'un des premiers grands compositeurs américains, dans les années 1910. Henry Cowell et John Cage ont essayé après lui de donner une approche américaine de la composition classique. Aaron Copland et George Gershwin développent une synthèse spécifiquement américaine de la musique populaire et classique.

En ce qui concerne la musique populaire du XXe siècle, les États-Unis sont le berceau du gospel, du jazz, du blues, du rhythm and blues, du rock 'n' roll, de la soul, de la house music, du disco, de la funk, du jazz-rock et du rap.

Isadora Duncan et Martha Graham furent les figures centrales de la création en danse moderne ; George Balanchine et Jerome Robbins sont les grands noms du ballet.

Cuisine[modifier | modifier le code]

Un dessert américain : la tarte aux pommes ( Apple pie).
Article détaillé : Cuisine des États-Unis.

La cuisine américaine est à l'image du peuplement du pays, c'est-à-dire diverse et métissée. Toutefois, les principaux apports sont allemand, hollandais et irlandais et ces influences perdurent jusqu'à nos jours. La cuisine amérindienne compte également beaucoup : les recettes traditionnelles des Indiens d'Alabama sont préservées et protégées comme un patrimoine culturel[102].

Il existe également de nombreux plats et cuisines régionaux : cuisine amish en Pennsylvanie, cuisine cadienne de la Louisiane, cuisine paysanne du Vieux Sud (dont la cuisine virginienne), californienne ou de la Nouvelle-Angleterre. C'est aux États-Unis que sont nés la cuisine rapide (fast-food) et les produits de consommation de masse, qui se sont diffusés dans le monde entier (Coca-Cola, etc.).

Religion[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Religion aux États-Unis.

Depuis la fin du XVIIIe siècle, la religion est officiellement séparée de l'État et ce principe est assuré par la constitution (article VI et premier amendement). Dans la constitution et dans la Déclaration des Droits , il n'est jamais fait référence à Dieu ou à la Providence[103]. Cependant, il se retrouve sur la monnaie américaine : « In God We Trust » (qui signifie « En Dieu nous croyons ») est depuis 1956 la devise nationale et a été déclarée juridiquement compatible avec la constitution[104]. Néanmoins, l'État fédéral ne subventionne aucune école religieuse au nom de la liberté religieuse[105]. Depuis 1962, la prière à l'école est prohibée par l'arrêt Engel contre Vitale[103]. Enfin, il ne faut pas oublier que le premier amendement garantit la non-ingérence de l'État dans les religions et la liberté de culte.

La société américaine accorde une place importante à la religion et à la spiritualité : par exemple, on peut trouver dans chaque chambre d'hôtel une Bible, dans les rues des drapeaux et autres vignettes clamant la souveraineté et la miséricorde de Jésus, et le président américain n'hésite pas à évoquer Dieu dans ses discours. On parle ainsi souvent de « religion civile ». La grande diversité des Églises et le dynamisme dont elles font preuve sont en grande partie expliqués par l'histoire du pays. Aujourd'hui encore, les différentes Églises sont impliquées dans la vie sociale et politique de la nation. L'athéisme a tendance à progresser aux États-Unis[106]. Les athées américains s'organisent en associations parmi lesquelles la Coalition laïque pour l'Amérique est la plus puissante. Dans les universités, l’Alliance des étudiants laïques possède quelque 146 bureaux sur les campus du pays[106]. La composante chrétienne se voit renforcée aux États-Unis de part l'immigration soutenue provenant des pays hispaniques dont les populations sont majoritairement catholiques redonnant ainsi vigueur au catholicisme américain notamment dans les États de Californie, Arizona, Texas et Floride.

D'après une étude réalisée en 2012[107] par le Pew Research Center, 73 % des Américains sont chrétiens (48 % protestants et 22 % catholiques), 20 % n'ont pas de religion et 6 % pratiquent une autre religion (judaïsme - 1,7 %, bouddhisme - 0,7 %, islam - 0,6 %, hindouisme - 0,4 %, autres religions - 2,1 %)[108].

Sport[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Sport aux États-Unis.
Le Cowboys Stadium au Texas contient le plus grand écran géant du monde.

Depuis la fin du XIXe siècle, le baseball était considéré comme le sport national des États-Unis, avant d'être supplanté par le football américain[109]. La compétition automobile (Nascar), le basket-ball et le hockey sur glace sont d'autres disciplines majeures (dans cet ordre) dans le pays[109]. La boxe et les courses de chevaux sont les sports individuels les plus suivis, même s'ils sont concurrencés par le golf. Le football, appelé soccer aux États-Unis, est largement pratiqué par les jeunes et les équipes d'amateurs. Le tennis et d'autres sports de plein air sont également appréciés.

Si de nombreux sports ont été importés d'Europe, c'est en Amérique qu'est né le basket-ball : il fut inventé par le canadien James Naismith à Springfield en 1891. Quant à la Crosse, elle dérive de pratiques amérindiennes précoloniales. Le surf existait dans les îles Hawaï dès le XVe siècle et fut remis au goût du jour par Duke Kahanamoku (1890-1968). Le skateboard et le snowboard ont été inventés aux États-Unis au XXe siècle.

Huit jeux olympiques eurent lieu sur le territoire américain, quatre d'été (St Louis, 1904 ; Los Angeles, 1932 ; Los Angeles, 1984 ; Atlanta, 1996), quatre d'hiver (Lake Placid, 1932 ; Squaw Valley, 1960 ; Lake Placid, 1980 ; Salt Lake City, 2002). Les athlètes américains ont remporté un total de 2 191 médailles depuis les débuts des jeux olympiques d'été, soit plus qu'aucun autre pays[110]. Le pays occupe la seconde place derrière la Norvège pour les jeux olympiques d'hiver, avec 216 médailles[111]. Plusieurs sportifs américains sont devenus célèbres dans le monde : on peut citer, parmi tant d'autres les joueurs de baseball Mickey Mantle et Babe Ruth, le boxeur Mohamed Ali, le joueur de tennis John McEnroe, l'athlète Carl Lewis, le joueur de basketball Michael Jordan, le golfeur Tiger Woods ou le nageur Michael Phelps.

Parmi les plus importantes manifestations sportives, on trouve le Super Bowl (finale du football américain), les World Series (finale de baseball), l'Indianapolis 500 (course automobile à la renommée mondiale), l'US Open de tennis, ou le marathon de New York.

Fêtes et jours fériés[modifier | modifier le code]

Fêtes et jours fériés
Date Nom français Nom américain Sens
1er janvier Jour de l'an New Year's Day Nouvel an
Troisième lundi de janvier Jour de Martin Luther King Martin Luther King Day Naissance de Martin Luther King, pasteur afro-américain militant pour les droits civiques des Noirs.
Troisième lundi de février Jour de George Washington Washington's Birthday (communément, President's Day) Naissance de George Washington, premier président des États-Unis (22 février), et d'Abraham Lincoln (12 février).
Dernier lundi de mai Jour du Souvenir Memorial Day Souvenir des anciens combattants.
4 juillet Jour de l'indépendance Independence Day Commémoration de la déclaration d'indépendance de 1776.
Premier lundi de septembre Fête du Travail Labor Day Célébration de la contribution des travailleurs au pays, le premier défilé a lieu en 1882.
Deuxième lundi d'octobre Jour de Christophe Colomb Columbus Day Fête célébrée en l'honneur de Christophe Colomb.
11 novembre Jour des anciens combattants Veterans Day Commémoration de la fin de la Première Guerre mondiale.
Quatrième jeudi de novembre Action de grâce Thanksgiving Remerciements à Dieu pour l'arrivée saine et sauve en Amérique du bateau le Mayflower.
25 décembre Noël Christmas Day Nativité

Certains jours sont fériés dans un État, mais pas dans l'autre : en Californie par exemple, le César Chávez Day (31 mars) ou le Native American Day (le 4e lundi de septembre), les écoles publiques peuvent être fermées.

Langues[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Langues aux États-Unis.
Langues (2010)[112]
Anglais 229,7 millions
Espagnol (incl. créole) 37,0 millions
Chinois 2,8 millions
Français (incl. cadien
et créole francophone)
2,1 millions
Tagalog 1,6 million
Vietnamien 1,4 million
Coréen 1,1 million
Allemand 1,1 million

Aucune loi n'a été votée pour préciser la ou les langues officielles à l'échelle fédérale. Toutefois, 31 États sur 50 ont voté de telles lois au profit de l'anglais comme langue officielle, et 28 d'entre-eux appliquent cette loi aujourd'hui[113]. En outre, l'État de Hawaï est officiellement bilingue anglais-hawaïen. L'État de l'Alaska reconnait les langues amérindiennes en plus de l'anglais. L'espagnol possède un statut spécial dans l'État du Nouveau-Mexique, sans qu'il ne soit officiel. De la même façon, le français possède un statut particulier mais non officiel en Louisiane.

Dans les territoires insulaires, l'anglais ainsi qu'une ou deux langues autochtones sont officiels : l'espagnol à Porto Rico, le samoan dans les Samoa américaines, le chamorro dans l'île de Guam, le chamorro et le carolinien dans les Îles Mariannes du Nord.

Au XXIe siècle, les deux principaux partis politiques fédéraux ne semblent pas enclins à voter une loi au niveau fédéral, car elle pose le problème de la part de plus en plus importante des hispanophones dans certains États. Débattre de l'anglais comme langue officielle était considéré par ces partis comme une mise en conflit entre les électeurs anglophones et les électeurs issus d'une immigration récente. Des groupes de pression, comme U.S. English ou English First, tentent d'imposer l'anglais.

Louisiane[modifier | modifier le code]

1968 : Le Conseil pour le développement du français en Louisiane (CODOFIL), organisme d'État chargé de promouvoir le français en Louisiane est créé, à l'initiative de James Domengeaux, représentant (député) et avocat francophone. Par la suite, le français gagne un statut spécial dans cet État (toutefois, la Louisiane n'est pas déclarée officiellement bilingue). Les lois de 1968 en faveur de la renaissance francophone sont votées à l'unanimité par la Chambre des représentants et le Sénat de la Louisiane.

1971 : Edwin Edwards est le premier gouverneur francophone de la Louisiane au XXe siècle.

La ville de Lafayette (Louisiane) est membre de l'Association internationale des maires francophones (AIMF)[114].

Personnalités américaines célèbres[modifier | modifier le code]

Listes :

Symboles des États-Unis[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Catégorie:Symbole des États-Unis.

Statistiques[modifier | modifier le code]

  • Lignes de téléphone : 150 millions (en 2008)[40]
  • Téléphones portables : 270 millions (en 2008)[40]
  • Postes de radio : 575 millions (en 1997)
  • Postes de télévision : 219 millions (en 1997)
  • Ordinateurs : 659 pour 1 000 habitants
  • Utilisateurs d'Internet : 231 millions (en 2008)[40]. 15e mondial dans la proportion de population ayant accès au haut débit avec 81,17 millions d'abonnés (juin 2009)[115].
  • Nombre de fournisseurs d'accès Internet : 7 800 (en 2000)
  • Routes : 6 465 799 km (dont 4 209 835 goudronnées) (en 2007)[40]
  • Voies ferrées : 226 427 km (en 2007)[40]
  • Voies navigables : 41 009 km (en 2008)[40]
  • Nombre d'aéroports : 15 095 (dont 5 174 avec pistes goudronnées) (en 2009)[40]

Codes[modifier | modifier le code]

Les États-Unis ont pour codes :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Devise: In God We Trust - Traduction officielle sur le site de l'Ambassade des États-Unis à Paris
  2.  L'anglais est la langue nationale, mais ne possède pas de statut officiel au niveau fédéral. Elle est la langue officielle de 31 États. Parmi eux, l'Alaska et Hawaï reconnaissent aussi des langues indigènes. L'espagnol au Nouveau-Mexique et le français en Louisiane ont un statut spécial (voir aussi Langues aux États-Unis).
  3. a et b (en) Current Population Clock - U.S. Census Bureau, évaluation mise à jour chaque minute
  4. « 2014 Human Development Report Summary », United Nations Development Programme,‎ 2014 (consulté le 27 juillet 2014), p. 21–25
  5. Comme la plupart des pays, les États-Unis ont un nom « court » pour l'usage courant, pédagogique et cartographique et un nom « long » pour l'usage officiel. Voir aussi liste des pays du monde#Nom de forme courte et longue
  6. (en) Dr Jann Williams, RMIT University, Biodiversity Theme Report, publié par le CSIRO pour le Department of the Environment and Heritage, 2001 (ISBN 0-6430-6749-3) [lire en ligne]
  7. Patrick Plumet, Le premier peuplement de l'Amérique et de l'Arctique : État des problèmes, vol. 91, t. 4-5, Bulletin de la Société préhistorique française,‎ 1994 (lire en ligne), p. 228 Résumé consultable sur le Portail Persée, synthèse par P. Plumet.
  8. Greene, Jack P.; Pole, J.R., eds. (2008). A Companion to the American Revolution. p. 352–361.
  9. (en) Bender, Thomas, A Nation Among Nations: America's Place in World History, New York, Hill & Wang,‎ 2006 (ISBN 978-0-8090-7235-4, lire en ligne), p. 61
  10. Ils se situent au troisième rang depuis la dissolution de l'URSS en 1991.
  11. La Chine avec Taïwan est plus étendue que les États-Unis ; sans Taïwan, la République populaire de Chine se place au quatrième rang mondial
  12. « Report for Selected Countries and Subjects (PPP valuation of country GDP) », IMF,‎ Octobre 2014
  13. a, b, c et d « World Economic Outlook Database: United States », International Monetary Fund,‎ octobre 2014 (consulté le 2 novembre 2014)
  14. « U.S. Workers World's Most Productive », CBS News,‎ 11 février 2009 (lire en ligne), citant ce rapport du FMI (en)
  15. « Manufacturing, Jobs and the U.S. Economy », Alliance for American Manufacturing,‎ 2013
  16. « Trends in world military expenditure, 2013 », Stockholm International Peace Research Institute,‎ avril 2014 (consulté le 14 avril 2014)
  17. Cohen, 2004: History and the Hyperpower
    BBC, April 2008: Country Profile: United States of America
    « Geographical trends of research output », Research Trends (consulté le 16 mars 2014)
    « The top 20 countries for scientific output », Open Access Week (consulté le 16 mars 2014)
    « Granted patents », European Patent Office (consulté le 16 mars 2014)
  18. Pays et capitales du monde au 1er janvier 2006, Commission de toponymie de l’Institut géographique national (IGN) de France
  19. Comment dire non à Bush et merci à l'Amérique, Libération, 3 juin 2004
  20. Discours de Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, prononcé à l’occasion du lancement de l'opération Les Belles Étrangères, à la Bibliothèque nationale de France
  21. Laurent Laplante - Reconquérir l'Amérique?
  22. Barack Obama’s promise to America, The Times, 1er janvier 2009
  23. Histoire sociolinguistique des États-Unis, Les premiers habitants : les autochtones - L'aménagement linguistique dans le monde
  24. Andrew O’Hehir, « La huitième merveille du monde : les grandes pyramides du Mississippi » dans Courrier international, no 983, 3-09-2009, [lire en ligne]
  25. a et b Charles C. Mann, Marina Boraso (trad.), 1491. Nouvelles révélations sur les Amériques avant Christophe Colomb, Albin Michel, 2007 (ISBN 978-2-226-17592-2), p. 290
  26. Havard Gilles, Vidal Cécile, Histoire de l'Amérique française, Flammarion, 2003, p. 201.
  27. Quelques chiffres sur les Amérindiens
  28. La période coloniale aux États-Unis - MEMO
  29. (en) Les défis de la politique américaine en Afrique du Nord, discussions préalables à la rencontre des représentants de la Chambre des représentants, p. 24 et 29 [PDF]
  30. Le Vermont fut le premier à abolir l'esclavage : lire Jacques Binoche, Histoire des États-Unis, Paris, Ellipses, 2003, p. 103 ; Nicole Bacharan, Faut-il avoir peur de l’Amérique ? , Paris, éditions du Seuil, 2005 (ISBN 2-0207-9950-2), p. 117
  31. (en) Al Nofi, « Statistics on the War's Costs », Louisiana State University (consulté le 24 novembre 2007)
  32. (en) « 1860 Census », Bureau du recensement américain (consulté le 24 novembre 2007) [PDF]
  33. Marshall L. De Rosa, The Politics of Dissolution: The Quest for a National Identity and the American Civil War, Edison, NJ: Transaction, 1997, p. 266 (ISBN 1-5600-0349-9)
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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  • André Kaspi, Comprendre les États-Unis d'aujourd'hui, Librairie Académique Perrin, 2008 (ISBN 2-2620-2806-0)
  • Frédéric Salmon, Atlas historique des États-Unis : De 1783 à nos jours, Armand Colin, 2008 (ISBN 2-2003-4760-X)
  • Arnaud Coutant, L'Amérique des États : Les contradictions d'une Démocratie fédérale, Mare et Martin, 2011 (ISBN 2-8493-4085-5)
  • John Atherton, Nicole Bernheim, Sophie Body-Gendrot, François Brunet, États-Unis, peuple et culture, La Découverte, 2004 (ISBN 2-7071-4260-3)
  • Daniel Van Euwen, Isabelle Vagnoux, Les États-Unis et le monde aujourd'hui, Éditions de l'Aube, 2008 (ISBN 2-7526-0421-1)
  • Denis Lacorne, Les États-Unis, Fayard, 2006 (ISBN 2-2136-2672-3)
  • André Kaspi, François Durpaire, Hélène Harter, Adrien Lherm, La civilisation américaine, Paris, PUF (coll. Quadrige),‎ 2004 (première édition), 621 p. (ISBN 2-1305-4350-2)
  • Pascal Boniface, Charlotte Lepri, 50 idées reçues sur les États-Unis, Hachette Littératures,‎ 2008 (ISBN 978-2-0123-7638-0)
  • Collectif, « La Nouvelle Amérique », dans GEO no 356, octobre 2008
  • Collectif, « États-Unis », Encyclopædia Universalis, vol. 8,‎ 2002, p. 753-859 (ISBN 2-8522-9550-4, lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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