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Turkménistan

Türkmenistan (tk)

Туркмения (ru)

Drapeau
Drapeau du Turkménistan
Blason
Armoiries du Turkménistan
Description de l'image LocationTurkmenistan.svg.
Hymne national Garaşsyz, bitarap, Turkménistanyň döwlet gimni
Administration
Forme de l'État République à parti unique nationaliste
Chef de l'État et du
gouvernement
Gurbanguly Berdimuhamedow
Langues officielles Turkmène, russe (langue de communication interethnique)
Capitale Achgabat

58º 38' E, 37º 95' N

Géographie
Plus grande ville Achgabat
Superficie totale 488 100 km2
(classé 51e)
Superficie en eau Négligeable
Fuseau horaire UTC + 5
Histoire
Indépendance  
Fin de l'URSS 27 octobre 1991
Démographie
Gentilé Turkmène (ou Turkménistanais(e)
Population totale (juillet 2014) 5 171 943[1] hab.
(classé 112e)
Densité 10,0 hab./km2
Économie
IDH (2013) 0,698 (moyen) (103eUNIQ9c38dbf13f0a561e-nowiki-00000005-QINU2UNIQ9c38dbf13f0a561e-nowiki-00000006-QINU)
Monnaie Manat turkmène (TMT​)
Divers
Code ISO 3166-1 TKM, TM​
Domaine Internet .tm
Indicatif téléphonique +993

Le Turkménistan, aussi appelé Turkménie, en forme longue la République du Turkménistan, en turkmène Türkmenistan et Türkmenistan Respublikasy, en russe Turkmenistan, Туркмениста́н, ou Turkmeniya, Туркмения et Respublika Turkmenistan, Республика Туркменистан, est un pays d'Asie centrale, entouré de l'Afghanistan, de l'Iran, de la mer Caspienne, du Kazakhstan et de l'Ouzbékistan.

Autrefois république socialiste soviétique jusqu'en 1991, il portait le nom de Turkménie ou officiellement République socialiste soviétique du Turkménistan (en turkmène cyrillique : Түркменистан Совет Социалистик Республикасы, Түркменистан ССР).

Histoire[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Histoire du Turkménistan.

L'histoire du Turkménistan s'étend sur plusieurs millénaires, puisque des vestiges archéologiques Taboulis vieux de 5 000 ans ont été découverts sur le territoire du pays.

Politique[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Politique au Turkménistan.

Saparmyrat Nyýazow était le premier secrétaire du parti communiste de la république socialiste soviétique du Turkménistan entre 1985 et 1991, puis président du Turkménistan jusqu'à sa mort en décembre 2006.

Un très important culte de sa personnalité est encore en place, on trouve son visage presque partout dans le pays, des billets de banque jusqu'aux bouteilles de vodka. Il est rebaptisé Türkmenbaşy (ou en français le « père de tous les Turkmènes »). La fête nationale correspond à l'anniversaire du président, le 19 février. Une statue de Nyýazow d'une hauteur de 12 m, dorée à l'or fin, juchée sur une arche de 75 m de hauteur, l'Arche de la Neutralité, tourne sur elle-même dans la capitale Achgabat de manière que son visage soit toujours tourné vers le soleil[3]. En janvier 2010, le nouveau président Berdimoukhamedov a annoncé le démontage imminent de la statue[4].

Le Turkménistan fait partie de la Communauté des États indépendants (CEI). En août 2005, le Turkménistan décide de devenir un simple « membre associé ».

Le pouvoir législatif est exercé par le Conseil du Peuple, une assemblée de 2 500 membres.

À la suite de la mort de Saparmyrat Nyýazow, le Conseil du peuple fixe la date de l'élection présidentielle au 11 février 2007. Il a modifié la Constitution turkmène pour permettre au président par intérim Gurbanguly Berdimuhamedow de se présenter. Grand favori, il est élu avec 89 % des voix face à cinq prétendants. Il est officiellement investi le 14 février 2007, prêtant serment sur le Coran et le Ruhnama, livre écrit par son prédécesseur.

Si Berdimuhamedow a initié une certaine ouverture économique, aucun progrès notable au niveau des droits de l'homme n'a pu être observé[5]. Il a développé son propre culte de la personnalité en lieu et place de celui de Nyýazow.

Droits de l'homme[modifier | modifier le code]

Amnesty International a dressé un tableau très noir[6] de la situation au Turkménistan en 2003, et s'est notamment montrée pessimiste sur une éventuelle évolution positive à cause de :

  • l'assentiment tacite des États-Unis et de la Russie au pouvoir turkmène, grâce à la non-ingérence du pays chez ses voisins et son absence de prétentions militaires et territoriales ;
  • la présence de réserves de gaz naturel attirant des investissements étrangers très profitables ;
  • un relatif désintérêt des médias occidentaux, de par la situation géographique du pays et sa faible démographie ;
  • une opposition politique traquée et muselée ;
  • l'absence de presse intérieure indépendante.

La situation des droits de l'homme au Turkménistan est toujours critique en 2006. Le régime dictatorial, un des plus autocratiques au monde, restreint un grand nombre de libertés. Selon Human Rights Watch, on peut citer parmi les atteintes aux libertés[7] :

  • assimilation forcée des minorités ethniques ;
  • discriminations, restriction de la liberté de mouvement, interdiction des langues minoritaires ;
  • limitations délibérées de l'accès à la culture et à l'art (fermeture des bibliothèques en province) ;
  • interdiction des partis politiques (à l'exception du parti officiel) ;
  • justice expéditive (non-respect des droits de la défense) pour les opposants politiques ;
  • non-respect des droits des détenus, morts suspectes en prison ;
  • pas de liberté d'expression, notamment de liberté de la presse, pour ce qui touche à la politique du président ;
  • pas d'accès à la presse internationale, peu à Internet (moins d'un internaute pour cent habitants en novembre 2006[8]) ;
  • non-respect des droits des enfants, programmes scolaires fortement marqués par la propagande officielle au détriment des disciplines classiques (mathématiques, histoire du pays, géographie, littérature…) ;
  • liberté de religion restreinte.
  • quadrillage massif du pays et de la capitale par les forces de l'ordre, subissant une forte corruption et procédant à du racket sur les populations.

Subdivisions[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Provinces du Turkménistan.
1. Ahal dont la capitale est Änew TurkmenistanNumbered.png
2. Balkan dont la capitale est Balkanabat
3. Daşoguz dont la capitale est Daşoguz
4. Lebap dont la capitale est Türkmenabat
5. Mary dont la capitale est Mary

Le pays est divisé en cinq provinces et une ville indépendante, qui est la capitale Aşgabat.

Les provinces sont dirigées par un gouverneur. Chacune est subdivisée en plusieurs districts.

Géographie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Géographie du Turkménistan.
Carte du Turkménistan
Vue satellite du Turkménistan

Le Turkménistan est un pays d’Asie centrale situé au Nord de la chaîne de montagnes Kopet-Dag entre la mer Caspienne et le fleuve Amou-Daria. Le pays a des frontières avec le Kazakhstan et l’Ouzbékistan au nord et au nord-est, avec l’Iran et l’Afghanistan au sud et au sud-est. La caractéristique géographique la plus significative est le désert du Karakoum qui couvre 80 % de la superficie du pays. La plupart des montagnes du Turkménistan sont inaccessibles. Les vestiges de l’ancienne route de la soie vont de la Chine centrale jusqu’à la côte méditerranéenne, passant par le Turkménistan.

Sa superficie est comparable à celle de l'Espagne.

Le pays est situé dans une région où le risque sismique est un des plus élevés au monde.

Le climat est désertique subtropical et il fait assez chaud en été.

Économie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Économie du Turkménistan.

L'économie du Turkménistan est fortement dépendante de l'exploitation de son gaz naturel[9] — le pays dispose de la cinquième plus importante réserve au monde — ainsi que de son pétrole, qui représente 60 % de ses exportations. Dans le domaine de l'agriculture, la moitié des terres irriguées est utilisée pour cultiver le coton, faisant du pays le dixième plus important producteur au monde.

Indicateurs [10]
  • PIB : 27,2 milliards de dollars en 2008, soit 2 626 dollars par habitant
  • Part des principaux secteurs d'activités dans le PIB (est. 2008) :
    • agriculture : 9 %
    • industrie : 39 %
    • services : 52 %
  • Taux de croissance : 3,9 % (estimation en 2009)
  • Taux d'inflation : 10 % (estimation en 2009)
  • Taux de chômage : 39,4%[11] (2010, au sens du BIT)

On estime qu'un peu plus de 50 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté[3].

Transports[modifier | modifier le code]

Le réseau ferroviaire est le principal moyen de transport turkmène. Les routes sont également développées grâce aux voies rapides. Le transporteur aérien national, Turkmenistan Airlines, est lui moins utilisé. Le transport maritime est quasiment inutilisé.

La route européenne E60 traverse, par son prolongement asiatique, le Turkménistan[12].

Partenariats étrangers[modifier | modifier le code]

Le Turkménistan fait appel à de nombreuses entreprises étrangères, l'une des clés des partenariats étant la traduction du Ruhnama, un livre de propagande écrit par Niazov[13].

Le groupe de construction turc Polimeks[14] ainsi que les français Vinci (VCGP)[15] et Bouygues[16],[17] sont présents au Turkménistan.

Démographie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Démographie du Turkménistan.
Évolution de la démographie entre 1992 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.

La plupart des citoyens du Turkménistan sont des Turkmènes. Il existe toutefois d'importantes minorités d'Ouzbeks ou de Russes. Il y a également des minorités moins représentées (Kazakhs, Tatars, Ukrainiens, Arméniens, Azéris, Hazara et Baloutches).

Le CIA World Factbook estime en 2003 que la population du pays est composée de 85 % de Turkmènes, 5 % d'Ouzbeks, 4 % de Russes et 6 % appartenant à d'autres ethnies[18]. Selon les données annoncées par les autorités turkmènes en février 2001, la population est composée à 91 % de Turkmènes, 3 % d'Ukrainiens et 2 % de Russes. Entre 1989 et 2001, le nombre de Turkmènes dans le pays a doublé (de 2,5 millions à 4,9 millions), tandis que le nombre de Russes a diminué de deux tiers (de 334 000 à un peu plus de 100 000)[19].

Culture[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Culture du Turkménistan.

Musique[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Musique turkmène.

La musique turkmène est typiquement pastorale comme celle d'Asie centrale ; les bardes nomades chantent et s'accompagnent au luth dutar.

Religions[modifier | modifier le code]

Au 9 avril 2009, la CIA estime dans son World Factbook que 89 % de la population est musulmane, 9 % chrétienne orthodoxe et 2 % de croyance inconnue[18]. Selon la loi sur la liberté de conscience et les organisations religieuses, telle que modifiée en 1995 et 1996, les congrégations religieuses doivent se faire enregistrer auprès des autorités et avoir au moins 500 adultes adhérents dans chaque localité où l'enregistrement est effectué. Les religions minoritaires ne sont pas reconnues par le gouvernement. Ainsi, seuls l'islam sunnite et l'Église orthodoxe russe sont enregistrés comme des organisations religieuses légales au Turkménistan[20].

Article détaillé : Islam au Turkménistan.

Codes[modifier | modifier le code]

Le Turkménistan a pour codes :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. [1] CIA World Factbook, 2014
  2. [2] Rapport du PNUD sur le développement humain - 2014
  3. a et b Émission « Envoyé spécial » du 28 septembre 2006, France 2
  4. Turkménistan : la statue en or du dictateur déboulonnée, Paris-Normandie.
  5. (fr) La Chronique, septembre 2010, Amnesty International France.
  6. (fr) Rapport 2004 sur le Turkménistan d'Amnesty International
  7. d'après le (en) Human Rights Overview de HRW
  8. Reporters sans frontières, (fr) La liste des 13 ennemis d’Internet
  9. (fr) « Turkménistan : les déboires du gaz », Francekoul.com, 24 août 2013
  10. (fr) « Présentation du Turkménistan », sur France-Diplomatie (consulté le 16 mars 2010)
  11. http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo/turkmenistan/presentation-du-turkmenistan/
  12. Commission économique pour l'Europe - Réseau routier international 'E' Carte du réseau 'E' en 2007
  13. Business en Absurdistan (titre original : Shadow of the Holy Book), documentaire télévisuel réalisé par Arto Halonen et Kevin Frazie en 2008 et diffusé sur Arte le 18/04/2009 (ZDF, Finlande, 2008, 52 min) site officiel
  14. http://www.polimeks.com/
  15. http://www.vinci-construction-projets.com/projets.nsf/fr/implantations.htm?OpenAgent&Turkm%E9nistan
  16. http://blog.bouygues-construction.com/4/turkmenistan-bouygues-contribue-au-developpement-du-pays/
  17. A propos des relatons économiques entre la France et le Turkménistan, le webdocumentaire publié par le ministère des Affaires étrangères : "Turkménistan, une terre d'investissement français en Asie centrale" du photographe Frédéric de La Mure, publié en décembre 2013.
  18. a et b (en) « Turkmenistan », CIA World Factbook (consulté le 17 mai 2009)
  19. (ru) « Ethnic composition of Turkmenistan in 2001 », Demoscope Weekly p 36-37,‎ 8-21 octobre 2001 (consulté le 17 mai 2009)
  20. (en) Ralph D. Wagner, Synopsis of References to the Bahá'í Faith, in the US State Department's Reports on Human Rights 1991-2000, Bahá'í Academics Resource Library

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • David Garcia, Le pays où Bouygues est roi, éditions Danger Public.
  • Anne Fénot, Cécile Gintrac, Achgabat, une capitale ostentatoire: urbanisme et autocratie au Turkménistan, L'Harmattan, 2006.
  • Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, Turkménistan, Paris, Non Lieu, 2009.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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