Turkménistan (1991 - )from the Wikipedia | Read original article |
Turkménistan
Türkmenistan (tk)
Туркмения (ru)
Drapeau du Turkménistan |
Armoiries du Turkménistan |
Hymne national | Garaşsyz, bitarap, Turkménistanyň döwlet gimni |
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Forme de l'État | République à parti unique nationaliste |
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Chef de l'État et du gouvernement |
Gurbanguly Berdimuhamedow |
Langues officielles | Turkmène, russe (langue de communication interethnique) |
Capitale | Achgabat 58º 38' E, 37º 95' N |
Plus grande ville | Achgabat |
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Superficie totale | 488 100 km2 (classé 51e) |
Superficie en eau | Négligeable |
Fuseau horaire | UTC + 5 |
Indépendance | |
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Fin de l'URSS | 27 octobre 1991 |
Gentilé | Turkmène (ou Turkménistanais(e) |
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Population totale (juillet 2014) | 5 171 943[1] hab. (classé 112e) |
Densité | 10,0 hab./km2 |
IDH (2013) | 0,698 (moyen) (103eUNIQ9c38dbf13f0a561e-nowiki-00000005-QINU2UNIQ9c38dbf13f0a561e-nowiki-00000006-QINU) |
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Monnaie | Manat turkmène (TMT ) |
Code ISO 3166-1 | TKM, TM |
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Domaine Internet | .tm |
Indicatif téléphonique | +993 |
Le Turkménistan, aussi appelé Turkménie, en forme longue la République du Turkménistan, en turkmène Türkmenistan et Türkmenistan Respublikasy, en russe Turkmenistan, Туркмениста́н, ou Turkmeniya, Туркмения et Respublika Turkmenistan, Республика Туркменистан, est un pays d'Asie centrale, entouré de l'Afghanistan, de l'Iran, de la mer Caspienne, du Kazakhstan et de l'Ouzbékistan.
Autrefois république socialiste soviétique jusqu'en 1991, il portait le nom de Turkménie ou officiellement République socialiste soviétique du Turkménistan (en turkmène cyrillique : Түркменистан Совет Социалистик Республикасы, Түркменистан ССР).
L'histoire du Turkménistan s'étend sur plusieurs millénaires, puisque des vestiges archéologiques Taboulis vieux de 5 000 ans ont été découverts sur le territoire du pays.
Saparmyrat Nyýazow était le premier secrétaire du parti communiste de la république socialiste soviétique du Turkménistan entre 1985 et 1991, puis président du Turkménistan jusqu'à sa mort en décembre 2006.
Un très important culte de sa personnalité est encore en place, on trouve son visage presque partout dans le pays, des billets de banque jusqu'aux bouteilles de vodka. Il est rebaptisé Türkmenbaşy (ou en français le « père de tous les Turkmènes »). La fête nationale correspond à l'anniversaire du président, le 19 février. Une statue de Nyýazow d'une hauteur de 12 m, dorée à l'or fin, juchée sur une arche de 75 m de hauteur, l'Arche de la Neutralité, tourne sur elle-même dans la capitale Achgabat de manière que son visage soit toujours tourné vers le soleil[3]. En janvier 2010, le nouveau président Berdimoukhamedov a annoncé le démontage imminent de la statue[4].
Le Turkménistan fait partie de la Communauté des États indépendants (CEI). En août 2005, le Turkménistan décide de devenir un simple « membre associé ».
Le pouvoir législatif est exercé par le Conseil du Peuple, une assemblée de 2 500 membres.
À la suite de la mort de Saparmyrat Nyýazow, le Conseil du peuple fixe la date de l'élection présidentielle au 11 février 2007. Il a modifié la Constitution turkmène pour permettre au président par intérim Gurbanguly Berdimuhamedow de se présenter. Grand favori, il est élu avec 89 % des voix face à cinq prétendants. Il est officiellement investi le 14 février 2007, prêtant serment sur le Coran et le Ruhnama, livre écrit par son prédécesseur.
Si Berdimuhamedow a initié une certaine ouverture économique, aucun progrès notable au niveau des droits de l'homme n'a pu être observé[5]. Il a développé son propre culte de la personnalité en lieu et place de celui de Nyýazow.
Amnesty International a dressé un tableau très noir[6] de la situation au Turkménistan en 2003, et s'est notamment montrée pessimiste sur une éventuelle évolution positive à cause de :
La situation des droits de l'homme au Turkménistan est toujours critique en 2006. Le régime dictatorial, un des plus autocratiques au monde, restreint un grand nombre de libertés. Selon Human Rights Watch, on peut citer parmi les atteintes aux libertés[7] :
1. Ahal dont la capitale est Änew | |
2. Balkan dont la capitale est Balkanabat | |
3. Daşoguz dont la capitale est Daşoguz | |
4. Lebap dont la capitale est Türkmenabat | |
5. Mary dont la capitale est Mary |
Le pays est divisé en cinq provinces et une ville indépendante, qui est la capitale Aşgabat.
Les provinces sont dirigées par un gouverneur. Chacune est subdivisée en plusieurs districts.
Le Turkménistan est un pays d’Asie centrale situé au Nord de la chaîne de montagnes Kopet-Dag entre la mer Caspienne et le fleuve Amou-Daria. Le pays a des frontières avec le Kazakhstan et l’Ouzbékistan au nord et au nord-est, avec l’Iran et l’Afghanistan au sud et au sud-est. La caractéristique géographique la plus significative est le désert du Karakoum qui couvre 80 % de la superficie du pays. La plupart des montagnes du Turkménistan sont inaccessibles. Les vestiges de l’ancienne route de la soie vont de la Chine centrale jusqu’à la côte méditerranéenne, passant par le Turkménistan.
Sa superficie est comparable à celle de l'Espagne.
Le pays est situé dans une région où le risque sismique est un des plus élevés au monde.
Le climat est désertique subtropical et il fait assez chaud en été.
L'économie du Turkménistan est fortement dépendante de l'exploitation de son gaz naturel[9] — le pays dispose de la cinquième plus importante réserve au monde — ainsi que de son pétrole, qui représente 60 % de ses exportations. Dans le domaine de l'agriculture, la moitié des terres irriguées est utilisée pour cultiver le coton, faisant du pays le dixième plus important producteur au monde.
On estime qu'un peu plus de 50 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté[3].
Le réseau ferroviaire est le principal moyen de transport turkmène. Les routes sont également développées grâce aux voies rapides. Le transporteur aérien national, Turkmenistan Airlines, est lui moins utilisé. Le transport maritime est quasiment inutilisé.
La route européenne E60 traverse, par son prolongement asiatique, le Turkménistan[12].
Le Turkménistan fait appel à de nombreuses entreprises étrangères, l'une des clés des partenariats étant la traduction du Ruhnama, un livre de propagande écrit par Niazov[13].
Le groupe de construction turc Polimeks[14] ainsi que les français Vinci (VCGP)[15] et Bouygues[16],[17] sont présents au Turkménistan.
La plupart des citoyens du Turkménistan sont des Turkmènes. Il existe toutefois d'importantes minorités d'Ouzbeks ou de Russes. Il y a également des minorités moins représentées (Kazakhs, Tatars, Ukrainiens, Arméniens, Azéris, Hazara et Baloutches).
Le CIA World Factbook estime en 2003 que la population du pays est composée de 85 % de Turkmènes, 5 % d'Ouzbeks, 4 % de Russes et 6 % appartenant à d'autres ethnies[18]. Selon les données annoncées par les autorités turkmènes en février 2001, la population est composée à 91 % de Turkmènes, 3 % d'Ukrainiens et 2 % de Russes. Entre 1989 et 2001, le nombre de Turkmènes dans le pays a doublé (de 2,5 millions à 4,9 millions), tandis que le nombre de Russes a diminué de deux tiers (de 334 000 à un peu plus de 100 000)[19].
La musique turkmène est typiquement pastorale comme celle d'Asie centrale ; les bardes nomades chantent et s'accompagnent au luth dutar.
Au 9 avril 2009, la CIA estime dans son World Factbook que 89 % de la population est musulmane, 9 % chrétienne orthodoxe et 2 % de croyance inconnue[18]. Selon la loi sur la liberté de conscience et les organisations religieuses, telle que modifiée en 1995 et 1996, les congrégations religieuses doivent se faire enregistrer auprès des autorités et avoir au moins 500 adultes adhérents dans chaque localité où l'enregistrement est effectué. Les religions minoritaires ne sont pas reconnues par le gouvernement. Ainsi, seuls l'islam sunnite et l'Église orthodoxe russe sont enregistrés comme des organisations religieuses légales au Turkménistan[20].
Le Turkménistan a pour codes :