Etats/Pays -> Sassanides (224-651)      

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  Iran
 

Sassanides (224-651)
succeeded by
  Abbasid Caliphate (750-1258)
 


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Empire sassanide

Ērānšahr / Ērānshahr (fa)

224651

Drapeau
Derafsh Kaviani
Description de cette image, également commentée ci-après

En vert foncé : l'Empire sassanide sous Khosrô II (620).
En vert, les zones disputées avec l'Empire byzantin.
En vert clair : l'Empire sassanide à son apogée (610).

Informations générales
Statut monarchie
Capitale Istakhr (224-226)
Ctésiphon (226-637)
Religion Zoroastrisme
Monnaie drachme
Superficie
Superficie 3,5 millions de km² (550[1])

Les Sassanides règnent sur l'Iran de 224 jusqu'à l'invasion musulmane des Arabes en 651. Cette période constitue un âge d'or pour l'Iran tant sur le plan artistique que politique et religieux.

Ce fut l'une des deux grandes puissances en Asie occidentale pendant plus de quatre cents ans[2]. Fondée par Ardashir (Ardéchir), qui mit en déroute Artaban V, le dernier roi parthe (arsacide), elle prit fin lors de la défaite du dernier roi des rois (empereur) Yazdgard III (632-651). Ce dernier, après quatorze ans de lutte, ne parvint pas à repousser le califat arabe, le premier des empires islamiques. Le territoire de l'Empire sassanide englobait la totalité de l'Iran actuel, l'Irak et l'Arménie d'aujourd'hui, Caucase sud (Transcaucasie) y compris le Daguestan du sud, l'Asie Centrale du sud-ouest, l'Afghanistan occidental, des fragments de la Turquie (Anatolie) et de la Syrie d'aujourd'hui, une partie de la côte de la péninsule arabe, la région du Golfe Persique et des fragments du Pakistan occidental. Les Sassanides appelaient leur empire Eranshahr, « l'Empire iranien »[2], ou Empire des Aryens.

On considère l'ère sassanide comme l'une des périodes les plus importantes de l'histoire de l'Iran. Sous bien des aspects, elle représente l'accomplissement au plus haut degré de la civilisation perse et fut le dernier grand empire iranien avant la conquête musulmane de la Perse et l'adoption de la religion musulmane. Leur influence culturelle s'étendait bien au-delà des frontières de l'empire pour atteindre l'Europe de l'Ouest, l'Afrique, la Chine et l'Inde, et joua un rôle dans la formation de l'art médiéval européen et asiatique. Cette influence se perçoit aussi dès l'apparition du monde islamique et lors de la conquête de l'Iran par les musulmans. La culture aristocratique et unique de la dynastie en est la preuve.

Sources[modifier | modifier le code]

La période des sassanides présente des difficultés d’étude liées notamment au manque de sources. Il existe plusieurs types de sources utilisées par les historiens :

  • Les sources officielles (inscriptions rupestres pour le début de la période, sceaux et bulles pour la fin, numismatique)
  • Les sources secondaires (historiens arméniens, littérature syriaque, textes en pehlevi tardifs, littérature arabo-persane post-sassanide)
  • Les sources archéologiques (sites riches, mais peu explorés et peu publiés de nos jours)

Histoire[modifier | modifier le code]

On divise en général la période sassanide en trois :

  • Les IIIe et IVe siècles, qui correspondent à la constitution de l’empire, au développement de l’agriculture et de l'urbanisme.
  • Le Ve et le début du VIe siècle, où l'on remarque un certain déclin et des difficultés face aux Hephtalites.
  • Les VIe et VIIe siècles, période qui débute avec le règne de Khosrô (Chosroès) Anushirvan, marquée par un renouveau de la croissance puis un rapide déclin final.

IIIe - IVe siècles[modifier | modifier le code]

Carte comparée de l'empire sassanide et de l' empire Gupta ( 320- 550).
Triomphe de Shapour Ier devant les empereurs Valérien et Philippe l'Arabe (relief de Naqsh-e Rostam).

Sassan, son fondateur plus ou moins légendaire, était prêtre du temple d’Anahita à Istakhr et se proclamait descendant de Darius III, le dernier souverain perse achéménide battu par Alexandre le Grand. Toutefois, c'est en 224, avec la victoire de son successeur, Ardashir (Ardéchir), sur le dernier roi parthe Artaban V, que débute réellement la période sassanide. Ayant rapidement conquis le territoire parthe, Ardashir se fait couronner en 226, et meurt en 241.

Ardashir descendait en droite ligne de prêtres au service de la déesse Anahita d'Istakhr. Au début du troisième siècle, ces prêtres accédèrent au gouvernorat de la Perse à Fars. Mais un doute subsiste sur l'origine d'Ardashir et sur les liens qui le feraient remonter à ses ancêtres supposés Sassan et Papag. On ne sait pas s'il est un enfant naturel ou adopté de Papag ou de Sassan, et si Papag est le beau-père ou le fils de Sassan. Les sources concernant les liens entre les premiers Sassanides (Sassan, Papag, Ardashir et Shapour) sont insuffisantes pour trancher[3],[4]. Papag dirigeait à l'origine une petite ville, Kheir. Il parvint en 200 à déposer Gocihr, le dernier roi des Bazrangids et s'autoproclama roi. Sa mère, Rodhagh, était la fille du gouverneur de la ville de Persis. Papag et son fils aîné Shapour parvinrent à régner sur la Perside. On n'est pas certain de ce qu'il advint après, car les sources sont peu claires. Ce qui est sûr, c'est qu'après la mort de Papag, Ardashir, alors gouverneur de Darabgird, affronta son frère aîné Shapour pour conquérir le pouvoir. D'après les sources, Shapour s'apprêtait à rencontrer son frère lorsqu'il fut tué par l'effondrement d'un toit. Ses autres frères furent exécutés vers 208 et Ardashir se proclama roi de Perside[5]. Ardashir déplaça ensuite sa capitale plus au sud et fonda Ardashir-Khwarrah (ancien nom Gur, devenue ensuite Firouzabad). Surplombée par de hautes montagnes et facilement défendable (cols étroits), ceinte par un haut mur circulaire probablement copié sur celui de Darabgird, elle comportait au nord un grand palais dont on peut encore voir les vestiges.

Plus prosaïquement, Ardéchir descendrait d'une riche famille de marchands de soie qui importait depuis au moins cinq générations de la soie grège de Tchinâpâti (Chin-Apâdh), ville faisant travailler depuis 116 ap. J.-C. des artisans chinois, au Pendjab, jusqu'à la ville de Kedjâran (kedj signifiant soie grège), port du golfe Persique[6] (peut-être Kich aujourd'hui ?). Les Sassân introduisirent le ver à soie à la fin du IIe siècle dans le sud du Fârsistân. Par leur puissance financière, ils s'allièrent aux seigneurs féodaux locaux. Leur origine roturière serait donc masquée par une généalogie épique forgée a posteriori, surtout dans une société parthe où l'orgueil d'une aristocratie guerrière endogame était primordial. C'est par mariage donc qu'il serait entré dans cette caste, épousant la fille de Bâpak, seigneur d'Istakhr (ex-Persépolis), mettant ainsi son immense fortune à la disposition de la rébellion seigneuriale[7].

Ardashir étendit rapidement son territoire, exigeant l'allégeance des princes de la région du Fars, et s'empara des provinces limitrophes de Kerman, Ispahan, de la Susiane, et de Mesene. En 224, le roi parthe Artaban IV, inquiet, ordonna au gouverneur du Khouzistan de marcher à son encontre. Mais Ardashir l'emporta. Artaban décida alors de l'affronter, mais après la bataille d'Hormozgan (Bandar-e-Hormoz actuel), Artaban fut tué. Ardashir continua alors à envahir les provinces de l'ouest de l'empire Parthe, moribond[8]. Couronné en 224 à Ctesiphon il prit le titre de Shahanshah. Les inscriptions mentionnent qu'Adhur-Anahid était sa « Reine des Reines », mais ses liens avec elle ne sont pas attestés. Ainsi commença le règne des Sassanides qui dura quatre siècles[9].

Le fils d'Ardashir, Shapour Ier, continua l'expansion de l'empire en conquérant la Bactriane et la partie ouest de l'empire Koushan tout en menant plusieurs campagnes contre Rome en envahissant la Mésopotamie romaine. Battu à Rhesaina (Syrie) en 243, il dut abandonner ces territoires, mais l'année suivante, l'empereur romain Gordien III est battu à Misichè. Certaines sources antiques ont longtemps incité les historiens contemporains à croire à la théorie de l'assassinat de Gordien III par Philippe l'Arabe. Cependant l'inscription monumentale des Res Gestae Divi Saporis, retrouvée à Naqsh-e Rostam nous dit que Gordien III est bien mort à la suite de la bataille de Misichè, soit pendant les combats, soit du fait de ses blessures[10]. Shapour conclut alors un avantageux traité de paix avec le nouvel empereur, Philippe l'Arabe, pour reprendre ensuite le combat en 252 et battre les Romains à Barbalissos, lesquels, sous l'empereur Valérien, connurent une désastreuse défaite à Édesse. Shapour captura Valérien qui demeura prisonnier à vie et immortalisa ce triomphe en faisant graver la scène à Naqsh-e Rostam, et aussi à Bishapour, dans une version plus élaborée. Ce site contient quatre tombeaux de la dynastie achéménide et sept des Sassanides. En 260, il pénétra en Anatolie, mais subit une grande défaite de la part des Romains et d'Odenat, leur allié de Palmyre, perdit son gynécée et tous les territoires romains qu'il avait conquis[11].

Sous le règne de Bahram II, Ctésiphon, la capitale, fut mise à sac par l'empereur romain Carus et la majeure partie de l'Arménie, après un demi-siècle de domination perse, fut cédée à Dioclétien[12]. Narseh, le successeur, livra une autre guerre avec les Romains et fut battu en Arménie en 298. Les Sassanides durent alors céder cinq provinces à l'est du Tigre et renoncer à leurs prétentions en Arménie et en Géorgie par la paix de Nisibis[13]. Narseh céda son trône en 301 et mourut en 302. Son fils, Hormizd II mata les révoltes au Sistan et au Koushan mais dut céder devant la noblesse. Il fut tué par des Bédouins en 309.

Néanmoins, de nombreux problèmes se rencontraient sur les frontières occidentales comme orientales. À l’est, l'expansion progressive des Sassanides provoqua des soulèvements chez les nomades Kouchans, qui refusaient de céder leur territoire, et engageaient de nombreuses batailles. Un peu plus tard, à la fin du IVe siècle, ce furent les Huns Hephtalites, les Chionites puis les Kidarites qui déferlèrent sur l'Iran, et se fixèrent finalement en Transoxiane et au Gandhara.

Mais le monde romain lui aussi s'accommodait mal de l'arrivée au pouvoir d'une dynastie qui ne cherchait qu'à s'étendre, et des conflits incessants eurent lieu entre ces deux puissances. On peut ainsi noter la victoire de Shapour Ier sur Valérien en 260, qui fut suivie de revers et d'autres victoires, avant d'aboutir finalement à un traité de paix en 384 entre Théodose et Shapour III : face à la menace des Huns, les Romains appliquèrent une politique d'État allié et décidèrent de payer les Sassanides pour que ceux-ci protègent le Caucase et bloquent les peuples d'Asie centrale.

On peut aussi mentionner les nombreuses luttes contre les Arsacides, l'une des petites dynasties de la plaine arabique, qui côtoyait de nombreux bédouins.

Ve et début du VIe siècle[modifier | modifier le code]

Au Ve siècle, les menaces sur la frontière orientale, notamment de la part des Hephtalites, se firent plus fortes. Si Vahram V Gour (ou Bahram V l'Onagre, 421-438) parvint à obtenir une victoire, Peroz fut fait prisonnier cinquante ans plus tard, en 476, et durant toute la fin du Ve siècle, les Sassanides restèrent tributaires des Hephtalites. De plus, des troubles dus à un état économique moins florissant qu'auparavant et à une religion rigoureuse éclatèrent, en particulier au début du VIe siècle, sous le règne de Kavad Ier.

VIe et VIIe siècle[modifier | modifier le code]

Expansion de l'Empire sassanide de 602 à 629.

À partir du règne de Khosrô Anushirvan (« à l’âme immortelle »), appelé Chosroès par les Grecs, des réformes mirent en place un nouveau système d’impôts, qui fut plus tard repris par les Arabes. Le pouvoir fut désormais confié à une petite noblesse, plutôt qu'à de grands propriétaires. L'empire s’étendait vers l'Arabie méridionale, permettant le contrôle du commerce entre Byzance et l’Extrême-Orient (Inde, Chine). Les victoires qui mirent fin à la domination des Hephtalites, entraînèrent également une expansion importante vers l'est, jusqu’à l’Oxus (actuel Amou-Daria).

Khosrô Anushirvan est resté très célèbre en Iran : de nombreuses paroles et de nombreux faits lui sont attribués. Il réalisa de grands travaux publics, comme des canaux d’irrigation, ou la fondation à Goundichâpour d’une école médicale fondée sur les théories grecques.[réf. nécessaire] C'est également sous son règne que furent accueillis à la cour des philosophes et savants grecs expatriés après la fermeture de l’École néoplatonicienne d'Athènes en 529)[14].

Sous Khosrô (Chosroès) II Parwiz (le Triomphant), l'expansion territoriale se poursuivit, avec l'occupation de la Syrie, de l’Égypte et de la Palestine, aux dépens de l'Empire d'Orient. Mais la contre offensive d’Héraclius mena finalement au pillage de la résidence royale de Dastajird, puis à l'assassinat de Khosrô à Ctésiphon lors d'une fronde de la noblesse en 628. Ce règne reste associé toutefois à une période de luxe, avec la construction des palais de Qasr-e Chirin et Dastajird, et le grand goût pour la poésie et la musique.

Le règne de Kavad II, marqué par un traité de paix avec Byzance, qui provoque un repli sur le territoire de Khosrô Ier, inaugure la fin de l'apogée des sassanides, et le début d'une anarchie qui ne s'achève qu'avec la conquête arabe. En 637, la prise de Ctésiphon puis, en 642, la défaite de Nehavend sonnent la fin de l'empire. Yazdgard III s’enfuit à Merv et finit par y être assassiné en 651. Son fils Péroz III se réfugie à la cour de Chine et la dynastie sassanide survit quelque temps en tant que gouvernorat d'un petit territoire sous la suzerainété des Chinois[15].

Article détaillé : Conquête musulmane de la Perse.

Liste des souverains sassanides[modifier | modifier le code]

La Perse sassanide (liséré vert) et son environnement vers l'an 600, à l'issue du règne de l'usurpataur Vistahm.

Aspect socio-politique[modifier | modifier le code]

La dynastie sassanide montre un grand sens de l’administration, des échanges internationaux et de l’exploitation agricole (irrigation et barrages). Il s'agit d'une civilisation orale, avec un pouvoir fort et centralisé et un vaste réseau de communication. Les guerres incessantes qui secouent l'empire sont aussi un facteur important à prendre en compte.

Organisation de la société[modifier | modifier le code]

La société est divisée en trois catégories, sur la structure indo-européenne, chacune ayant à sa tête un chef (salar). On compte ainsi :

  • les prêtres,
  • les guerriers
  • les cultivateurs

Les artisans sont tout d'abord insérés dans la classe des cultivateurs, avant d'être reconnus comme catégorie à part entière. Ce système de « castes » reste en général assez stable, mais nécessite cependant un bon équilibre entre noblesse et religion. Le mouvement de révolte populaire (inspiré par Mazdak) qui voit le jour sous Kavad Ier, et qui se traduit par la rébellion contre la religion mazdéenne et par la mise en communauté de certains biens et semble-t-il la fin des gynécées (certains historiens estiment qu'il demandaient aussi la libre disposition des femmes), montre que la rupture de cet équilibre entraîne forcément des troubles. Un second grand mouvement de révolte, plus lié à une situation géopolitique difficile, voit aussi le jour à la fin du VIe siècle.

Organisation du pouvoir royal[modifier | modifier le code]

Le roi est le chef de l'État sassanide. Shapour Ier est le fondateur de la titulature royale sassanide, en se nommant « Roi des Iraniens et des Non-iraniens » (shahanshah eran ud aneran). Il exerçait les principales fonctions politiques, militaires, judiciaires et administratives.

Le mode de succession est assez difficile à établir. Il semblerait que le pouvoir se passe par les fils et les frères, avec une intervention décisive des nobles. Souvent, le roi s’adjoint un successeur de son vivant, et le place à la tête d'une grande région (comme l'ancien cœur du royaume kouchan, ou l'Arménie) pour apprendre l'exercice de la politique. Quoi qu'il en soit, le trône est toujours occupé par un membre de la lignée d'Ardashir, à la notable exception de Vahram VI, ce qui semble indiquer un profond attachement à la famille royale sassanide.

Au début de la période, on note un maintien des structures parthes, s'appuyant sur sept grandes familles arsacides, sans leur laisser toutefois trop de pouvoir. Mais la plupart d'entre elles finirent par être supprimées. Des dynasties locales, issues de la famille royale sassanide, furent installées dans certaines régions, comme le Séistan. Elles étaient dirigées par des personnages portant simplement le titre de « roi » (shah). D'une manière générale, l'Empire sassanide apparaît comme plus centralisé que son prédécesseur parthe. Seuls quelques royaumes et tribus vassaux subsistent, comme en Ibérie (Géorgie actuelle), ou bien les territoires des Suren, Karen et Varazes, anciennes familles de la noblesse parthe.

La cour et la haute société sont divisées en quatre classes :

  • les souverains chargés de gouverner un pays (shahdaran).
  • les princes de sang royal, mais sans commandement de province (vis pehram).
  • les grands (vozorghan).
  • les nobles (azadan).

Administration centrale[modifier | modifier le code]

Le roi était assisté dans sa tâche par un premier ministre, aux prérogatives mal connues. D'autres hauts dignitaires avaient une position importante :

  • eran-spahbādh : le chef des guerriers qui exerce la fonction de chef militaire, et est aussi chargé de la gestion des affaires diplomatiques du royaume.
  • eran-dibherbādh : le chef de la bureaucratie qui dirige une équipe de secrétaires-scribes, ayant chacun des fonctions précises (justice, revenus du royaume, de la cour, des écuries, du trésor, des temples du feu et des donations pieuses).
  • vastryoshbādh : le chef de l'agriculture et de l'artisanat, chargé de lever l'impôt.

L'impôt servait à pourvoir les finances de l'État. Il existait sous deux forme: la première était l'impôt foncier qui ne concernait que les paysans possédant une terre, son montant étant défini en fonction des rendements obtenus sur celle-ci. L'autre type d'impôt était la capitation, dont étaient exemptés les nobles, les prêtres, les soldats et les membres de l'administration.

Administration provinciale[modifier | modifier le code]

Sous Shapour Ier, l'empire est divisé en vingt-six provinces, qui sont parfois des royaumes vassaux, situés à la périphérie. Les provinces étaient dirigées par un gouverneur, le marzban. Au rang inférieur, on trouvait une plus petite division administrative, dirigée par un fonctionnaire choisi parmi le groupe des dehqans, les petits ou moyens propriétaires terriens.

Une inscription retrouvée à Ka'ba-ye Zartosht nous fournit la liste des provinces de l'Empire sassanide sous le règne de Shapour Ier. Elle part des provinces centrales pour ensuite nommer les provinces périphériques : Perside, Parthie, Susiane, Mésène, Assuristan (Mésopotamie), Adiabène, Arabistan (Mésopotramie du Nord), Atropatène (Azerbaïdjan), Arménie, Ibérie (Géorgie), Machélonie, Albanie (Caucase oriental), Balasagan (dans le Caucase), Patishkhwagar (autour de l'Elbourz), Médie, Hyrcanie, Margiane, Arie, Abarshahr, Carménie (Kerman), Sakastan (Séistan), Touran, Makran, Paradène, Inde (le sud de la Vallée de l'Indus), Pays kouchan (de Peshawar jusqu'à la Sogdiane) et Mazun (Oman).

Une distinction ethnique est toujours effectuée entre Iran et non-Iran, comme le reflète la titulature royale.

L'armée[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Armée sassanide.

L'armée sassanide, centrée autour d'entités lourdes comme les éléphants de guerre et la cavalerie cuirassée, a été l'une des plus efficaces de la fin de l'Antiquité.

Son modèle, basé sur des nobles provinciaux (azadan) qui financent leur équipement et leur entraînement par les revenus d'un fief confié par le roi, a influencé toutes les cultures ayant côtoyé ses armées.

Économie[modifier | modifier le code]

Monnaie[modifier | modifier le code]

Monnaie de Yazdgard II

Les Sassanides frappent une monnaie d'or, mais celle-ci reste réservée au prestige. C'est l'argent surtout qui constitue la paie des armées et des rançons, et le bronze qui sert dans les cas quotidiens.

Agriculture[modifier | modifier le code]

Vase sassanide en argent illustrant les vendanges.

C'est le grand développement agricole, en Susiane et au Khouzestan, grâce à l’irrigation, qui permet le développement de villes. Les terres sont réparties entre trois grands groupes :

  • Les rois disposent de grands domaines, notamment de réserves de chasse.
  • Les nobles possèdent aussi de nombreuses terres, mais à partir de Khrosrow (Chosroès) Ier, les impôts en sont détournés au profit du pouvoir.
  • Les petits propriétaires terriens (dehqans), sont des sortes de « chevaliers ». Payés par la donation d’un fief, ils en tirent leurs principales ressources.

La construction de barrages, de grands canaux et de ponts, permet d’augmenter le domaine cultivé, notamment dans le Khouzestan, dans le bassin de la Diyala et dans le Fars. Les cultures (céréales, riz, canne à sucre et à grande échelle à partir du VIe siècle, sériciculture, présente dès le IIe siècle) peuvent ainsi être exportées. La sélection de races de chevaux servira plus tard aux conquérants arabes pour les chevaux dits arabes qui étonnèrent tant les premiers croisés par leur agilité.

Exportations[modifier | modifier le code]

Outre les produits d'agriculture, les Sassanides exportent aussi des produits manufacturés, notamment des soieries. En effet, c'est à partir de la fin du IIe siècle que l'on observe les débuts des relations avec la Chine pour l'exportation notamment de soie brute (soie grège) et la culture du ver à soie, mais c'est surtout à partir du IVe siècle que les relations commerciales s'intensifient. C'est l'Iran sassanide qui contrôle la partie occidentale de cette route de la soie, et détient donc le monopole du commerce, vers Byzance et l'Europe en particulier. Des Iraniens s'installent même en Chine surtout à partir du VIe siècle, les relations se développant en particulier grâce aux caravanes et missionnaires nestoriens.

Le commerce a lieu vers l’Inde par voie maritime (port de la Mésène) et vers la Syrie (Doura Europos et Palmyre) par voie terrestre. Les produits du Zagros acheminés par voie fluviale, sur le Tigre et le Khabur, affluent de l’Euphrate qui lui-même n’est pas navigable. Les Sassanides utilisent des radeaux de bois sur des outres gonflées d’air (kelkehs) comme le faisaient déjà les Assyriens et qui continuent d'être utilisées au XIXe siècle. Ces radeaux peuvent transporter plusieurs tonnes de marchandises. Un commerce également florissant a lieu avec l’Asie Centrale.

Religion[modifier | modifier le code]

La dynastie sassanide marque la période de gloire du zoroastrisme qui est alors élevé au rang de religion d'État. Sassan lui-même était préposé au temple de la déesse Anāhitā à Istakhr.

Principes généraux[modifier | modifier le code]

La religion zoroastrienne, fondée vers 1400-1000 av. J.-C. par Zoroastre est un hénothéisme : si elle comporte un dieu principal, Ahura Mazda (dieu du ciel), elle en reconnaît néanmoins d'autres, comme Anahita (déesse guerrière et de la fécondité) et Mithra (dieu du soleil et de la justice). Sous les Sassanides, on note une évolution vers un dualisme entre un principe bon (Spenta Mainyu, assimilé à Ahura Mazda) et un esprit mauvais (Ahriman), qui coexistent dans chaque être vivant. Ce dualisme, clairement mis en avant dans le Manichéisme dès le début de la période sassanide, restera présent dans l'islam chiite duodécimain [réf. nécessaire].

Comme toute religion, le zoroastrisme (qui comprend une réforme mazdéiste), comporte plusieurs rites liés aux principes fondateurs :

  • La vénération du feu éternel (rite repris par nos civilisations modernes pour honorer les soldats inconnus).
  • L'importance de la pureté rituelle (pas de pollution par le monde extérieur, notamment dans les contacts avec les cadavres, et par le monde intérieur, comme lors des accouchements). Cette recherche de pureté explique l'importance accordée aux ossements, rituellement purs, et la coutume funéraire remontant aux Achéménides (mais ce rite n'est absolument pas observé partout, en témoignent les tombes retrouvées, y compris celles des empereurs) qui consiste à laisser le corps être décharné par les charognards et à en récupérer les os. La mort est un sujet tabou, car elle comporte irrémédiablement des souillures, ce qui permet de comprendre le peu de stèles ou de monuments funéraires. C'est encore ce culte de la pureté qui préconise l'inceste pour la famille royale.
  • Une anthropologie chamanique.
  • Trois règles d’or : la bonne parole, la bonne pensée, la bonne action.

Les rites consistent généralement en sacrifices animaux et en libations qui se fixent avec le culte de Mithra (communion du vin dans des rythons). On note le peu de représentations purement religieuses auxquelles donne lieu le culte mazdéen sous les Sassanides.

Textes fondateurs[modifier | modifier le code]

Le texte fondateur du zoroastrisme est l'Avesta, aujourd'hui en grande partie perdu. D'abord transmis oralement pendant plus d'un millénaire, il est mis par écrit au Ve siècle au plus tôt, mais la première copie connue ne remonte qu'au Xe siècle. L’Avesta contient notamment les ghatas, chants composés par Zoroastre, les yasht, hymnes adressés au panthéon zoroastrien, et vingt-et-un nashks qui contiennent des commentaires sur les ghatas, les rituels et la justice. Des ouvrages plus tardifs en pehlevi reprennent les thèmes cosmogoniques, mythologiques et métaphysiques.

Le clergé sous les Sassanides[modifier | modifier le code]

L'unification du clergé sous les Sassanides fut surtout l'œuvre du mōwdedan Kartir, dont la carrière commença sous le règne de Shapour Ier et qui devint mōwdedan mōwbed sous le règne de son successeur. Le clergé se décompose ainsi : les prêtres de rang supérieur, ou mōwbed, qui s’occupent chacun d’un district ecclésiastique et sont placés sous l'autorité du mowbedan, une sorte de pape. Les grands mowbed, forment une sorte de collège. Il faut aussi signaler les herbeds, des laïcs chargés de l’enseignement et les rad, des juges très haut placés, qui peuvent souvent avoir plus de pouvoir que les mōwbed.

Application[modifier | modifier le code]

La religion zoroastrienne reste durant toute la période sassanide, et même plus généralement, toujours déchirée entre les besoins terrestres et les commandements spirituels. Très repliée sur elle-même, assez proche du judaïsme de l'Ancien Testament, la réforme mazdéenne du zoroastrianisme prône des positions souvent intolérantes qui mènent à des persécutions (chrétiens, juifs, manichéens et diverses écoles de théologie divergentes). Elle se trouve en constante position de faiblesse vis-à-vis d’autres religions qui ont des textes écrits : ainsi le Manichéisme, tentative syncrétiste qui intéresse au début Shâhpour Ier avant d'être sévèrement réprimée au IIIe siècle par ses successeurs, continue de survivre grâce à la mise par écrit de ses principes. Le manichéisme, culte fondé par Mani, fils de Pattig, dont l'ascendance remontait à la noblesse parthe, est une religion syncrétiste qui prône avant toute autre chose la tolérance et l'acceptation des autres cultes, et pour ses formes les plus poussées l'ascèse et le végétarianisme. Mani lui-même se revendiquait comme disciple du Nazaréen (Jésus), mais aussi de Bouddha et de Zoroastre. Plus que toute autre chose, il invitait les hommes à propager une foi généreuse qui n'exclurait aucune divinité, aucun messager, qui rassemblerait toutes les croyances sous un même temple, ou chacun pourrait prier son dieu. Il expliquait le monde par la dualité, le fait que dans tout être il y ait une part de ténèbres et une part de lumière. Les chercheurs ont eu du mal à mettre la lumière sur ce prophète longtemps oublié. En effet, de son œuvre, il ne reste presque rien. Mani était aussi médecin, peintre et philosophe. Même si son enseignement eut un grand succès auprès du peuple, il ne plut évidemment pas à la caste religieuse des mages, qui voyait en lui un causeur de trouble. Mais Mani se rapprocha de la famille régnante, notamment grâce à ses talents de guérisseur, et devint un personnage estimé par le roi des rois Shapour Ier.Il lui dédicaça un livre, le Shabuhragan. Il devint au fil du temps son conseiller et peut être même un ami. Le roi des rois lui accorda sa protection contre les mages qui voyaient d'un mauvais œil ce rapprochement entre ce prophète et le roi sassanide. Le manichéisme connut alors son heure de gloire.

Shapour se lia aussi d'amitié avec un rabbin nommé Shmouel. Ceci favorisa les relations avec la communauté juive et retarda les lois répressives que les futurs rois dirigeront contre elle. Cependant des différends les opposaient, même si tous deux voulaient « conquérir », ce n'était pas de la même manière. Shapour Ier le faisait par les armes, tandis que Mani le faisait par les mots. Après la mort du roi des rois, son fils cadet lui succéda mais mourut peu de temps après, probablement assassiné par le maître des mages, Kartir, car il adhérait amplement aux croyances manichéennes. Bahram Ier lui succéda et ce fut la fin pour Mani. D'ailleurs, Mani lui-même fut exécuté par Bahram Ier, sous l'influence des mages zoroastriens et du grand prêtre Kartir. Très proche de la caste des mages, il méprisait le manichéisme et finit par mettre à mort son fondateur. Bahram II suivit aussi les préceptes des prêtres zoroastriens[16]. Depuis les disciples de Mani l'appellent « mani-hayy » qui signifie en persan Mani le Vivant, en opposition à sa mise à mort. Le mot se transforma en manikeios d'où manichéisme. Le manichéisme survécut dans certaines sectes bouddhistes et eut une influence en occident, chez les Cathares par exemple, avant de s'éteindre définitivement vers le XVIe siècle.

Vie intellectuelle et scientifique[modifier | modifier le code]

La civilisation sassanide ne possède pas forcément un grand pouvoir inventif, mais elle reprend souvent des éléments d'autres civilisations qu’elle adapte et amalgame dans une culture propre, comme l’écriture et la monnaie. Les Sassanides se signalent par la réalisation d'objets, et font preuve d'une grande habileté manuelle, notamment dans les monnaies et la glyptique. Un trait particulier est le trilinguisme national : le pehlevi (moyen persan), le grec et le parthe sont trois langues couramment parlées par un grand nombre d'Iraniens à cette époque. On retrouve notamment ce trait dans les inscriptions rupestres, pour la plupart bilingues et trilingues.

L'académie de Gundishapur, fondée par Shapour Ier, est un élément remarquable de la culture sassanide. Contenant notamment une faculté de médecine, les enseignements s’appuient sur les principes grecs d'Aristote et de Gallien, apportés en Iran par le biais des chrétiens nestoriens. La médecine notamment se développe par le biais des médecins étrangers (grecs en particulier), en raison des problèmes de souillures rituelles liées à la religion mazdéenne. De nombreux philosophes byzantins trouvent aussi refuge dans cette académie, après la fermeture des écoles d'Athènes (l'Académie entre autres) par l'empereur byzantin, au cours d'un mouvement appelé Translatio studiorum. Une relation étroite existe entre philosophie, médecine, astronomie, foi et sciences.

Littérature[modifier | modifier le code]

Selon la tradition iranienne le premier poème persan fut l’œuvre de Bahram V Gour, mais resta isolé devant les réactions du clergé zoroastrien. Bien que cette légende soit fausse, puisque l’on sait qu’il existait une tradition poétique déjà chez les Parthes et sans doute encore avant, elle montre bien le statut de la poésie à cette époque, considérée comme un élément dangereux par le clergé, car mensonger. Des sources arabes font référence à une littérature en moyen persan et attestent ainsi son existence. Plusieurs œuvres sont conservées, parmi lesquelles on peut citer  :

  • L'Avesta, mis par écrit et complété à cette période.
  • Les hymnes manichéens, dont certains existaient déjà avant les Sassanides.
  • Les traductions de textes étrangers comme les fables de Kalîla wa Dimna, venu d’Inde, ou encore le livre de Sindibad, traduit à la période sassanide tardive.
  • Le Khawtay namak, épopée nationale qui inspira Firdawsi au Xe siècle pour son Shahnameh.

Musique[modifier | modifier le code]

Il existe un assez grand corpus iconographique montrant des musiciens, et on sait par les sources qu'ils jouissent d’une grande faveur, notamment sous Khosrow (Chosroès) II. Le grand chanteur, instrumentiste et compositeur Barbad est ainsi le protégé de ce roi. La musique sassanide est à la base de la musique traditionnelle iranienne. On peut y noter l'importance donnée au chant, à la fois à travers des hymnes religieux (ghatas), encore chantés en Inde de nos jours, des chants exaltant la grandeur des monarques, les hauts faits des héros ou la beauté de la nature et des sentiments humains. Certains de ces chants correspondent à des fêtes saisonnières. Mais la musique instrumentale tient aussi un rôle prépondérant. Les instruments sont de plusieurs sortes :

  • à cordes pincées, comme des luths et des harpes.
  • à cordes frappées, notamment le santur.
  • à vent, à savoir des flûtes en roseau comme le ney et une sorte de hautbois
  • à percussions.

La musique est monodique, c’est-à-dire qu'il n'y a qu'une mélodie, sans accompagnement au-dessous. Transmise oralement, elle laisse beaucoup de place à l’improvisation et peut être jouée dans de nombreuses circonstances. Il existe ainsi des musiques de guérison et des musiques de danse, par exemple.

La musique sassanide sera exportée vers l'Europe et l'Espagne. Elle est le point de départ de la musique arabo-andalouse, et les instruments utilisés actuellement dans la musique classique ont lentement évolué à partir des modèles orientaux eux-mêmes très proches de ceux des Sassanides.

Arts plastiques[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Art sassanide.

La période sassanide constitue un apogée pour les arts plastiques. Des objets sont réalisés dans des matériaux les plus divers : verre, argent, pierre dure comme le cristal de roche, tissus, etc. L'urbanisme et l'architecture prennent également un essor considérable, avec la création de formes nouvelles comme le tchahar taq, ou l'utilisation de techniques et de motifs romains.

Références[modifier | modifier le code]

  1. en Turchin-Adams-Hall, East-West Orientation of Historical Empires
  2. a et b (en) A. Shahpur Shahbazi, « Sasanian Dynasty », dans Encyclopædia Iranica en ligne. Consulté le 1er mars 2005
  3. Farrokh(2007), 178
  4. Frye(2005), 464-465
  5. Farrokh(2007), 178;Zarinkoob(1999), 194-198
  6. Aly Mazahéri, Les Trésors de l'Iran, éd. Albert Skira, Genève, 1977, p. 130
  7. Aly Mazahéri op. cit. p. 133
  8. Farrokh(2007), p. 180
  9. Frye(2005), op. cit. p. 466-467
  10. Res Gestae Divi Saporis, 3-4
  11. Lactantius, De Mortibus persecutorum;Frye(1993), Op.cit p. 126
  12. Zarinkoob(1999), p. 199
  13. Zarinkoob, (1999), 200
  14. Chronique d'Agathias.
  15. Philip Huyse, La Perse antique, Les Belles Lettres, 2005, p. 54
  16. Frye(1968), 128;Zarinkoob(1999), 197

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) G. Reza Garosi, « The Colossal Statue of Shapur I in the Context of Sasanian Sculptures ». Dans: Persian Heritage Foundation, New York, 2012.
  • Arthur Christensen, L'Iran sous les Sassanides, Copenhague, Paul Geuthner, coll. « Annales du musée Guimet »,‎ 1944
  • (en) Touraj Daryaee, Sasanian Persia : The Rise and Fall of an Empire, Londres et New York, I. B. Tauris,‎ 2009 (ISBN 978-1-85043-898-4)
  • (en)Touraj Daryāi, The Political History of Ērān in the Sasanian Period, The Sasanika Project: Late Antique Near East Projectlire en ligne
  • (en) Kaveh Farrokh, Shadows in the Desert: Ancient Persia at War,‎ 2007 (réimpr. Osprey Publishing) (ISBN 1-846-03108-7, présentation en ligne)
  • Françoise Demange (dir.), Les Perses sassanides : Fastes d'un empire oublié (224-642), Paris, Association Paris-Musées,‎ 2006 (ISBN 287900957X)
  • Philip Huyse, La Perse antique, Paris, Les Belles Lettres, coll. « Guide des civilisations »,‎ 2005 (ISBN 978-2-251-41031-9)
  • (en) Ehsan Yarshater (dir.), The Cambridge History of Iran : Volume 3(1) The Seleucid, Parthian and Sasanian periods, Cambridge, Cambridge University Press,‎ 1983 (réimpr. 2006) (ISBN 0-521-20092-X)
  • Clément Huart & Louis Delaporte L'Iran Antique, Elam, Perse et civilisation iranienne. Albin Michel Paris (1952).
  • Christiane & Jean Palou La Perse Antique PUF paris (1962) Que sais-je ? no 979
  • Nahal Tajadod Les porteurs de Lumière Plon Paris (1993) (ISBN 2259026672).
  • (en) Parvaneh Pourshariati Decline and fall of the Sassanian Empire I.B. Tauris Londres & New York réédition 2011 (ISBN 978-1-84511-645-3) p. 537.
  • Jean Gagé La montée des Sassanides Albin Michel Paris (1964) Le Mémorial des Siècles.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]