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Royaume des Pays-Bas (1815 - )
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DEUTSCHLAND Bundesrepublik Deutschland Fehlprägungen 1 Euro-Cent o. J. (2002-). Mehrfache Zweifachprägung. 2.29 g. Sehr selten. FDC.

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Nouvelle-Calédonie, société le Nickel par Simon, 1961 Paris A/SLN. Trois monnaies superposées, frappées en nickel (Semeuse, 25 cent Pays-Bas, drachme grecque), signature G. SIMON. R/Sté LE NICKEL ...

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FRANKREICH Königreich 5. Republik, 1959-. 10 Euro-Cent 1999. Erstprägung mit feinem Riffelrand. Offiziell in der Münzstätte entwertet. 4.08 g. Sehr selten. FDC.
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Les Pays-Bas, en forme longue le Royaume des Pays-Bas, en néerlandais Nederland et Koninkrijk der Nederlanden, sont un pays d'Europe de l'Ouest, frontalier avec la Belgique au sud et l'Allemagne à l'est. Monarchie constitutionnelle de près de dix-sept millions d'habitants, la capitale des Pays-Bas est Amsterdam[1], bien que le gouvernement et le Parlement[8] soient à La Haye. Administré en douze provinces, le pays est également souverain de six territoires d'outre-mer situés dans les Caraïbes. L'altitude moyenne des Pays-Bas est très faible, d'où leur nom : un quart du territoire est situé sous le niveau de la mer du Nord, qui le baigne à l'ouest et au nord[9]. Les paysages néerlandais typiques sont par ailleurs constitués de « larges rivières coulant paisiblement à travers des plaines sans fin », selon le poète Hendrik Marsman. Malgré cela, les terres littorales sont pour la plupart protégées par des digues construites au fil de l'Histoire du pays en raison des nombreuses catastrophes naturelles liées à l'eau recensées. Le nom « Hollande » est souvent utilisé dans le langage courant, et de manière impropre, pour désigner les Pays-Bas dans leur ensemble. Cette appellation désigne une partie de l’ouest du pays.

Jusqu'au XVIe siècle, l'appellation Pays-Bas englobait non seulement le pays connu sous ce nom à l'époque contemporaine, mais aussi la Belgique et le futur département du Nord de la France et une partie de la Picardie. Passé sous l'autorité des ducs de Bourgogne qui avaient concentré, par droits d'héritage et manœuvres politiques, les divers comtés, duchés, et marquisats qui composaient le pays, l'ensemble porta le nom de Leo Belgicus. Charles Quint, né à Gand, et considéré par les habitants des Pays-Bas comme leur roi, dota le pays d'une personnalité juridique par la Pragmatique Sanction. Cependant, le pays se scinda à la suite des guerres contre la monarchie espagnole qui avait échu, à la mort de Charles Quint, à son fils Philippe II. Cette situation, résultant de la guerre de Quatre-Vingts Ans contre l'autorité espagnole, s'est marquée sur les cartes par la naissance de la Belgica Regia[10] restée sous la tutelle des Habsbourg d'Espagne, tandis que le Nord devenait indépendant. Dans le langage courant, les Espagnols continuèrent longtemps à parler des Pays-Bas sous l'empire d'une revendication persistante sur l'ensemble des territoires des anciens Pays-Bas qui s'étendaient, à l'origine, du Zuiderzee à la Picardie.

À partir de leur indépendance, les Pays-Bas du Nord connurent un siècle d'or (XVIIe siècle), lorsqu'ils constituèrent un empire colonial, dont les vestiges très minoritaires sont les territoires caribéens conservés aujourd'hui. Cependant, le rayonnement néerlandais fut aussi prédominant dans certains domaines artistiques, tels l'architecture ou la peinture. Le pays est l'un des premiers au monde à s'être doté d'un Parlement élu et fut, à partir de 1848, gouverné comme une démocratie parlementaire à travers la monarchie constitutionnelle, qui structurait un État unitaire. Les Pays-Bas ont une longue histoire de tolérance sociale et sont généralement vus comme un pays progressiste et novateur, en ayant légalisé notamment l'avortement, la prostitution, l'euthanasie, et certaines drogues. Restés neutres durant la Première Guerre mondiale et engagés dans le camp des Alliés durant la Seconde Guerre mondiale, les Pays-Bas signent en 1945 avec la Belgique et le Luxembourg, le traité économique d'union douanière du Benelux, négocié pendant le conflit par les gouvernements des trois pays à Londres. Par la suite, le pays devient l'un des membres fondateurs de l'Union européenne, de l'OTAN et de l'OCDE. La construction du Plan Delta, l'une des sept merveilles du monde moderne, est achevée en 1997, après 43 ans de travaux. En 2001, le pays devient le premier au monde à légaliser le mariage homosexuel, et l'année suivante, l'euro est adopté comme monnaie en remplacement du florin néerlandais. Figurant en 2015 parmi les États les plus démocratiques et les moins corrompus au monde, les Pays-Bas en sont le quatrième pays le plus développé selon le rapport annuel des Nations Unies sur l'IDH.

Sommaire

Toponymie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Pays-Bas (toponymie).

À l'apogée du duché de Bourgogne (à la fin de la période médiévale), la partie nord des possessions ducales (dans ce qui est actuellement le territoire belge et néerlandais) était appelé « États de par-deçà » ou « Pays-Bas » pour les distinguer des « États de par-delà » (Bourgogne proprement dite et Franche-Comté). C'est l'origine du terme Pays-Bas qui sera donné au cours des siècles et sous différentes formes, à plusieurs pays sur ce territoire.

Le nom du pays fait allusion à son altitude peu élevée et par conséquent à sa lutte permanente contre les eaux. Cependant, pour l'appellation « Hollande », la signification du nom est pays creux. Une synecdoque courante (parfois pratiquée par les Néerlandais eux-mêmes) désigne les Pays-Bas du nom de Hollande, ainsi que les Néerlandais par les Hollandais (et même parfois la langue néerlandaise par le hollandais). La Hollande stricto sensu n'est qu'une des régions des Pays-Bas divisée en deux provinces (Hollande-Septentrionale et Hollande-Méridionale), abritant les grandes villes du pays (Amsterdam, La Haye, Rotterdam)[11], et le hollandais une catégorie de dialectes parlés dans ces provinces.

Géographie[modifier | modifier le code]

Terre au-dessus du niveau de la mer aux Pays-Bas.

Localisation et frontières[modifier | modifier le code]

Emplacement 
Europe de l'Ouest. Les Pays-Bas sont délimités au nord et à l'ouest par la mer du Nord, au sud par la Belgique et à l'est par l' Allemagne.
Coordonnées géographiques 
52° 30′ N 5° 45′ E / 52.5, 5.75
Surface
  • Totale : 41 526 km2
  • Terre : 33 883 km2
  • Eau : 7 643 km2
Territoire maritime
Territoire 
Principalement littoral ou gagné sur la mer ( polders), vallonné dans le Sud-Ouest.
Points culminants
Ressources naturelles 
Gaz naturel, Pétrole, Agriculture.

Climat, paysages et hydrographie[modifier | modifier le code]

Oosterscheldekering, un barrage anti-tempête du plan Delta.
Paysage néerlandais typique : un pays plat alternant entre vieux moulins historiques et éoliennes nouvelle génération.
Forêt dense caractéristique du centre des Pays-Bas, ici dans le Brabant-Septentrional.

Le climat des Pays-Bas européens est tempéré océanique, c'est-à-dire un été frais et un hiver assez marqué. Les îles dans les caraïbes sont pour la plupart à climat tropical (Saint-Eustache, Saint-Martin), même si Saba et Curaçao sont plus sèches.

Un quart du territoire néerlandais européen se situe sous le niveau de la mer et atteint même moins de 6,76 mètres, record en Europe. Or, d'après les scientifiques, les terres de très basse altitude (en dessous de 10 mètres) pourraient être très vite affectées par la montée des océans. Le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur le climat) considère d'ailleurs le delta du Rhin comme l'un des plus vulnérables du monde. C'est pour cela que les Pays-Bas sont entrés dès les années 1980 dans une logique de développement durable. Les sols aux Pays-Bas sont très fertiles, et donc par conséquent très importants dans l'économie du pays, même si de nos jours, l'agriculture néerlandaise est à très forte dominante mécanique.

La lutte contre les eaux a toujours été présente : l'aspect du littoral néerlandais a été considérablement modifié en raison de catastrophes naturelles et de l'intervention humaine. Une perte de terre notable eut lieu avec la tempête de 1134, qui créa l'archipel de la Zélande dans le Sud-Ouest. Lors de plusieurs inondations mémorables dont celle de la Sainte-Lucie, la mer du Nord envahit la partie centrale du pays en absorbant le lac Flevo pour former le Zuiderzee.

En 1421, l'inondation de la Sainte-Élisabeth fit céder les digues à plusieurs endroits. Ces dernières n'étaient plus convenablement entretenues car le pays était alors en pleine guerre civile (rivalités entre les Hameçons et les Cabillauds). Cette inondation remplaça le polder nouvellement asséché par une véritable mer intérieure. Les terres alors submergées sont encore aujourd'hui sous les eaux. Le Parc national De Biesbosch en fait partie. Les parties qui ont été regagnées sur les eaux sont l'île de Dordrecht, l'île de Hoeksche Waard et une pointe dans le Nord-Ouest du Brabant-Septentrional.

Dans la nuit du 31 janvier au 1er février 1953, de nombreuses digues des provinces de Zélande, de Hollande-Méridionale et du Brabant-Septentrional n'ont pas résisté à la combinaison des grandes marées et d'une tempête venant du nord-ouest. Sur les îles et sur le continent, de vastes zones du pays furent complètement inondées. Pour éviter que de pareilles catastrophes se reproduisent, un ambitieux projet fut imaginé et mis en œuvre : le Plan Delta, entre 1950 et 1997, des barrages, des écluses, des digues, et des barrières pour contrer les montées subites d'eau furent construits dans le Sud-Ouest des Pays-Bas pour protéger de larges zones de terre contre la mer.

Transports[modifier | modifier le code]

Un Airbus A330 de KLM arrivant à Amsterdam.
Un train régional de la NS.
Le port de Rotterdam est le plus grand port d'Europe.

Situés au cœur de l'Europe, les Pays-Bas ont d'importantes infrastructures de transport. Le port de Rotterdam est le plus grand d'Europe et l'un des plus importants au monde. Les autres ports importants du pays sont Amsterdam, Eemshaven et Vlissingen-Oost. L'arrière-pays de ces ports est composé d'un vaste réseau de rivières, canaux et autres voies navigables. La façade maritime joue donc un rôle important dans l'économie néerlandaise. Les fleuves du Rhin, de la Meuse et de l'Escaut provenant des pays voisins et aboutissant à la mer du Nord, ont fait durant des siècles, et font toujours, des Pays-Bas une plaque tournante pour les transports intérieurs européens.

L'Aéroport d'Amsterdam-Schiphol, est le plus grand aéroport des Pays-Bas et le quatrième européen en nombre de passagers. Il accueille chaque année plus de 50 millions de personnes et est classé par Skytrax comme le meilleur aéroport d'Europe. L'Aéroport d'Eindhoven est, depuis 2006, le plus grand aéroport régional aux Pays-Bas, devant l'aéroport de Rotterdam-La Haye. Ce dernier est cependant l'aéroport officiel pour les réceptions diplomatiques. KLM Royal Dutch Airlines est la compagnie aérienne nationale ; créée en 1919, elle est la plus vieille compagnie aérienne du monde encore en activité. Ses avions bleus, surnommés les « blue birds », sont très reconnaissables dans les aéroports internationaux, et font de nos jours partie de l'identité nationale néerlandaise.

Les autoroutes du pays sont très utilisées, et, contrairement à plusieurs grands pays européens tels que la France ou le Royaume-Uni, les autoroutes sont gratuites, sans péages (sauf certaines routes du plan Delta). La totalité des voies routières atteint une longueur totale d'environ 116 500 kilomètres.

Le réseau ferroviaire atteint une longueur totale de 2 808 kilomètres, et est l'un des réseaux les plus fréquentés en Europe. Le transporteur public, la Nederlandse Spoorwegen (NS), assure les liaisons rail à travers le pays. D'autres transporteurs ont des connexions avec les Pays-Bas : Arriva, Connexxion, Syntus, Porter, et Veolia. Des bus urbains et régionaux sont également largement utilisés par ces transporteurs.

Géographie administrative[modifier | modifier le code]

Provinces[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Provinces des Pays-Bas.
Les douze provinces des Pays-Bas européens
Drapeau Province Capitale Superficie Population Densité
Flag Drenthe.svg Drenthe Assen 2 641 486 197 184
Flevolandflag.svg Flevoland Lelystad 1 417 374 424 264
Frisian flag.svg Frise Leeuwarden 3 341 642 209 192
Gelderland-Flag.svg Gueldre Arnhem 4 971 1 979 059 398
Flag Groningen.svg Groningue Groningue 2 333 573 614 246
NL-LimburgVlag.svg Limbourg Maastricht 2 150 1 127 805 525
North Brabant-Flag.svg Brabant Septentrional Bois-le-Duc 4 916 2 419 042 492
Flag North-Holland, Netherlands.svg Hollande-Septentrionale Haarlem 2 671 2 613 070 978
Flag of Overijssel.svg Overijssel Zwolle 3 325 1 116 374 336
Utrecht (province)-Flag.svg Utrecht Utrecht 1 385 1 190 604 860
Flag of Zeeland.svg Zélande Middelbourg 1 787 380 497 213
Flag Zuid-Holland.svg Hollande-Méridionale La Haye (Den Haag) 2 814 3 455 097 1228
Villes sur le continent européen[modifier | modifier le code]
Articles détaillés : Villes des Pays-Bas et Commune des Pays-Bas.
Densité aux Pays-Bas.
Rang Ville Province Population
1 Amsterdam Hollande-Septentrionale 790 044
2 Rotterdam Hollande-Méridionale 617 347
3 La Haye Hollande-Méridionale 502 243
4 Utrecht Utrecht 316 277
5 Eindhoven Brabant-Septentrional 217 120
6 Tilburg Brabant-Septentrional 206 004
7 Almere Flevoland 195 016
8 Groningue Groningue 192 735
9 Bréda Brabant-Septentrional 175 565
10 Nimègue Gueldre 163 259
11 Apeldoorn Gueldre 159 108
12 Enschede Overijssel 154 753

Territoires d'outre-mer[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Territoire néerlandais d'outre-mer.
Schéma simplifié de l'organisation administrative du pays.

Le Royaume des Pays-Bas comprend trois territoires insulaires dans les Antilles : Aruba, Curaçao et Saint-Martin. Les Antilles néerlandaises avaient annoncé vouloir réformer leur statut. Un référendum local aux Antilles a approuvé le changement qui a été inscrit et ratifié dans la constitution du Royaume. Les Antilles ont commencé leur réforme le 1er juillet 2007 : Saint-Martin et Curaçao ont obtenu transitoirement le statut de collectivités reconnues, avant de devenir en octobre 2010 des territoires autonomes dans le Royaume, comme Aruba.

Les autres îles des Antilles néerlandaises, Bonaire, Saba et Saint-Eustache (Pays-Bas caribéens) deviennent des municipalités des Pays-Bas à statut particulier. L'administration de ces trois îles est partagée entre l'ffice national des Pays-Bas caribéens (en néerlandais Rijksdienst Caribisch Nederland) et l'administration locale.

Histoire[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Histoire des Pays-Bas.

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Les Pays-Bas actuels ont été habités durant la dernière période glaciaire. Par la suite, en évoluant, plusieurs peuples ont habité le territoire des Pays-Bas et de la Belgique. Outre les Belgae et les Frisons, les Francs et les Saxons, il y avait les Bataves[12], qui furent par la suite assimilés par les Francs saliens.

Jules César conquit les Pays-Bas autour de l'année 58 avant J.-C., ce qui en fit la frontière nordique de l'empire romain. Dans la Guerre des Gaules, Jules César ne fait aucune mention des Bataves[13]. La première référence aux Bataves remonte à l'an 12 avant J.-C.. Les Romains construisirent les premières villes et introduisirent, dans la région, l'écriture. La partie nord des Pays-Bas, qui était en dehors de l'Empire romain et où les Frisons vivaient, fut également fortement influencée par son puissant voisin méridional.

Les invasions des Francs[modifier | modifier le code]

La civilisation romaine céda la place aux peuples germaniques qui fusionnèrent avec les habitants pour former trois peuples : les Frisons le long de la côte, les Saxons dans l'Est et les Francs dans le Sud. La fin du royaume des Frisons survint en 734 à la bataille de Boarn, où les Frisons furent défaits par les Francs, qui conquirent la partie occidentale jusqu'à la Lauwers. Les Francs conquirent l'Est du Lauwers en 785, quand Charlemagne battit Widukind.

Saint-Empire romain germanique[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Saint-Empire romain germanique.
L'empire de Charlemagne après le Traité de Verdun de 843.

En 843, par le traité de Verdun, l'empire franc fut divisé en trois, la Francie occidentale (qui deviendra le royaume de France en 1205), la Francie médiane, du centre de l'Italie à la Frise, et la Francie orientale (communément nommée Germanie, noyau du futur Saint-Empire romain germanique). Le territoire des Pays-Bas actuels faisait partie de la Francie médiane, à l'exception de la rive gauche de l'Escaut (actuelle Flandre zélandaise). Celle-ci va rapidement disparaître : les terres néerlandaises contemporaines furent finalement annexées par l'Empire germanique (traités de Meerssen et de Ribemont). La plupart des Pays-Bas était occupée par le Viking jutes Rorik de Dorestad aux environs de 840 à 880. La suprématie des Vikings fut stoppée en 920 quand le roi Henri Ier de Germanie libéra Utrecht. Les Pays-Bas sont alors réintégrés dans le Saint-Empire entre les Xe et XIe siècles.

Une grande partie de l'Ouest des Pays-Bas était à peine habitée entre la fin de la période romaine et autour de 1100. Vers 1000, les fermiers flamands et d'Utrecht commencèrent à acheter les terres marécageuses, à les assécher et à les cultiver. Ce processus se produisit rapidement et le territoire inhabité fut occupé en quelques générations. Des fermes indépendantes qui ne faisaient pas partie de villages étaient construites, ce qui était alors une chose unique en Europe. Avant cette période, la langue et la culture de la majeure partie des personnes qui habitaient dans l'actuelle région de Hollande étaient frisons, connu comme Frise occidentale (Westfriesland). La conquête de ces nouvelles terres progressant, la région devint la région de Hollande au XIIe siècle. Des villes surgirent et s'épanouirent, particulièrement dans le Comté de Flandre et dans le Duché de Brabant. Le Saint-Empire romain germanique ne pouvait pas maintenir l'unité politique. En plus de l'indépendance croissante des villes, les lois locales transformèrent les comtés et duchés en royaumes privés. Les divers États féodaux étaient dans un état de guerre presque continuel.

Des Pays-Bas bourguignons aux Pays-Bas espagnols[modifier | modifier le code]

Articles détaillés : Pays-Bas bourguignons et Pays-Bas espagnols.
Paysage d'hiver avec patineurs et oiseaux de Pieter Brueghel l'Ancien, en 1565.

Les provinces formant actuellement les Pays-Bas furent progressivement rassemblées, par mariage, achat ou conquête par les ducs de Bourgogne, qui contrôlent aussi, au sud, Anvers, première place boursière mondiale, plaque tournante entre l'Inde et l'Amérique. Cet ensemble passa par héritage à Charles Quint, descendant à la fois des ducs de Bourgogne et des Habsbourg. Marie de Bourgogne, la fille de Charles le Téméraire, avait épousé l'empereur Maximilien Ier. La Frise, l'Utrecht, le Groningue et les Ommelanden, Drenthe et la Gueldre sont rattachés progressivement au domaine des Habsbourg après des décennies de relations conflictuelles avec le duc de Gueldre. Sous le règne de Charles Quint, empereur du Saint-Empire romain germanique et roi d'Espagne, la région faisait partie des 17 provinces des Pays-Bas espagnols qui comprenait également la Belgique, le Nord-Pas-de-Calais actuel et une partie de la Picardie.

Provinces-Unies indépendantes[modifier | modifier le code]

La mappemonde de Frederik de Wit, publiée en 1662 par la plus grande maison d'édition géographique de l'époque, symbolise la prépondérance économique, scientifique, culturelle et artistique du pays, parvenu au rang de grande puissance et qui dominait la cartographie elle-même.
Un navire de la compagnie néerlandaise des Indes orientales arrivant au Cap en 1762.

C'est en janvier 1579 que l'indépendance des Provinces-Unies est consacrée par l'Union d'Utrecht. La république ainsi créée comporte un ensemble de sept provinces (plus leurs dépendances) comportant chacune un parlement ainsi qu'un gouverneur. Ces provinces sont indépendantes les unes des autres, et peuvent lever les impôts ainsi que des armées séparément. La jeune république des Provinces-Unies ne sera reconnue qu'en 1596 par la France et en 1648 par l'Espagne. Dans le Sud des Provinces-Unies, le pays de la Généralité (comprend l'actuelle Zélande, Brabant-Septentrional) forme alors un glacis stratégique entre les Pays-Bas espagnols au sud, c'est-à-dire la Belgica Regia[14] (la future Belgique) et les Pays-Bas protestants et calvinistes au nord conduits par Amsterdam.

Le cas des Provinces-Unies à la fin du XVIe siècle est tout à fait particulier, puisque c'est le jeune stathouder Guillaume d'Orange qui va mener une véritable révolution partie de Bruxelles lors de l'exécution des chefs de la noblesse dressés contre le pouvoir espagnol. Il en résultera une guerre connue sous le nom de guerre de Quatre-Vingts Ans de 1568 à 1648, conduisant les néerlandais à l'indépendance de la couronne d'Espagne. Dès lors, les Pays-Bas vont entrer dans la période du « Gouden Eeuw », un âge d'or caractérisé par la prospérité économique et culturelle de la république néerlandaise et par une urbanisation précoce doublée d'un essor démographique soutenu en Hollande et en Zélande. Les explorateurs du pays fondent de nombreuses colonies aujourd'hui indépendantes du pays telles que l'Indonésie, l'Afrique du Sud, le Suriname, la Tasmanie, ou encore la Nouvelle-Zélande et les artistes néerlandais tels le peintre Rembrandt van Rijn ou l'architecte Jacob van Campen acquièrent une reconnaissance mondiale.

De la République batave au Royaume de Hollande[modifier | modifier le code]

Après avoir été transformé dans un premier temps en république batave, dans un deuxième en royaume de Hollande, puis intégré dans l'empire français sous Napoléon, un éphémère royaume unifié des Pays-Bas fut créé avec la Belgique en 1815 à la suite du Congrès de Vienne. Le duché de Luxembourg fut élevé au rang de grand-duché. Guillaume VI d'Orange, fils du stathouder Guillaume V des Provinces Unies, devient Guillaume Ier, roi des Pays-Bas et grand duc de Luxembourg. Guillaume reçoit le Luxembourg à titre personnel comme compensation pour la perte de ses territoires allemands (Nassau et Fulda).

Royaume uni des Pays-Bas[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Royaume uni des Pays-Bas.
Guillaume d'Orange-Nassau, dit Le père de la Patrie.

Le Royaume des Pays-Bas a été fondé lors du congrès de Vienne de 1815 sous le nom de « Royaume-Uni des Pays-Bas ». Il rassemblait alors les actuels territoires du Benelux ainsi que les colonies néerlandaises, dont la plus importante était les Indes orientales néerlandaises, actuelles Indonésie et Malaisie. Son premier roi fut Guillaume d'Orange-Nassau, un des vainqueurs de la bataille de Waterloo. Le royaume avait deux capitales : Amsterdam et Bruxelles. En 1830, la Belgique se souleva. Peuplée surtout de catholiques, elle supportait mal le règne du protestant Guillaume Ier, mais aussi sa politique d'imposition de la langue néerlandaise comme seule langue officielle. C'est la révolution belge de 1830 qui aboutit à la création du nouveau royaume de Belgique, qui intégrait également le Luxembourg. La convention de Zonhoven en 1833, met fin officiellement au conflit. Le grand duché resta intégré à la Belgique jusqu'en 1839, date à laquelle sa moitié orientale fut érigée en État indépendant, le grand-duché de Luxembourg, membre de la confédération germanique. Ce nouvel état et le royaume des Pays-Bas restèrent toutefois jusqu'en 1890 en union personnelle, c'est-à-dire partageant le même souverain. Le traité sur le tracé des frontières avec la Belgique date de 1843.

Royaume des Pays-Bas[modifier | modifier le code]

Photochrome de la place du Dam à Amsterdam, à la fin du XIXe siècle.
Amstellodamois sur une jeep américaine lors de la libération de la ville, le 8 mai 1945
Amstellodamois sur une jeep américaine lors de la libération de la ville, le 8 mai 1945.
Carte des Pays-Bas de nos jours.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Créé par décret le 19 avril 1839, le Royaume des Pays-Bas prospère économiquement car il est resté neutre durant la Première Guerre mondiale. Cependant, les Pays-Bas furent envahis par l'Allemagne en mai 1940 durant la Seconde Guerre mondiale. Cette invasion donna lieu à la Bataille des Pays-Bas, au cours de laquelle l'armée néerlandaise subit d'énormes pertes humaines, et la ville de Rotterdam fut rasée par les bombardements allemands. La bataille se solda par la reddition des Pays-Bas, et le gouvernement dût s'exiler à Londres. Pieter Gerbrandy, opposé à une domination allemande et partageant l'opinion des britanniques, est provisoirement nommé Premier ministre par la Reine pour remplacer Dirk Jan de Geer qui avait signé l'Armistice en vue de protéger les civils de nouvelles attaques. Le pays développa plusieurs réseaux de résistance face à l'occupant allemand et des milliers de citoyens manifestèrent à travers le pays pour diverses raisons, comme la grève de février 1941 à Amsterdam pour dénoncer les déportations de juifs néerlandais vers l'Allemagne. Le pays n'ayant plus d'armée, il perdit le contrôle de certaines de ses colonies orientales, qui furent envahies par les Japonais, en marquant le déclin de l'antique puissance commerciale néerlandaise. Bien que les opérations Alliées commencèrent dès 1944, les Pays-Bas ne furent totalement libérés qu'en mai 1945 par les forces américaines, canadiennes, polonaises, tchécoslovaques et britanniques, après un hiver de famine tuant près de 20 000 personnes. Également en 1945, l'indépendance de l'Indonésie fut proclamée par Sukarno soutenu par les Japonais qui avaient décrété l'indépendance du pays après l'avoir occupé en 1941. Il s'ensuivit un conflit de quatre ans au terme duquel les Pays-Bas furent conduits à reconnaître l'indépendance indonésienne. Toujours en 1945, le pays signa les accords de coopération du Benelux avec la Belgique et le Luxembourg, ne voulant plus rester dans la neutralité après la guerre, et donc participer à la construction de la future Union européenne.

Deuxième moitié du XXe et début du XXIe siècle : une nouvelle prospérité bâtie sur la culture et l'innovation dans la mondialisation[modifier | modifier le code]

En 1948, les Pays-Bas approuvèrent le principe d'une autonomie des Antilles néerlandaises, autonomie qui fut proclamée en 1954 (État fédéral autonome des Antilles néerlandaises). Le royaume compte depuis cette date plusieurs entités autonomes égales en droit et comportant chacune une constitution propre. En 1962 la Nouvelle-Guinée néerlandaise, maintenue un temps sous la coupe néerlandaise, rejoint l'Indonésie et devient sa province de Nouvelle-Guinée occidentale ; ceci intervient après une tentative de débarquement indonésien pour garantir son rattachement et éviter une indépendance de ladite province, puis un passage provisoire sous l'égide de l'autorité exécutive temporaire des Nations unies. En 1975 la Guyane néerlandaise, actuel Suriname, prit son indépendance du royaume. L'île d'Aruba se détacha des Antilles néerlandaises en 1986 pour former la troisième entité du royaume. En 2002, l'euro remplaça le florin néerlandais, et, en 2005, le pays rejeta par référendum le projet de Constitution Européenne. En 2009, la famille royale est la cible d'un attentat le jour de la fête nationale, faisant 7 victimes civiles. Le 10 octobre 2010, les Antilles néerlandaises sont finalement dissoutes, faisant de Curaçao et de Saint-Martin des États autonomes propres comme Aruba avant eux. Bonaire, Saba et Saint-Eustache, qui faisaient alors également partie des Antilles néerlandaises, intègrent le pays européen en tant que municipalités à caractère particulier sous le nom de Pays-Bas caribéens ou îles BES.

En 2015, le Royaume des Pays-Bas est donc constitué des entités autonomes suivantes : les Pays-Bas (y compris les Pays-Bas caribéens), Aruba, Curaçao et l'État de Saint-Martin.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Articles détaillés : Statut, Constitution et Politique aux Pays-Bas.

Chef de l’État[modifier | modifier le code]

Willem-Alexander des Pays-Bas, roi des Pays-Bas.

Les Pays-Bas sont une monarchie constitutionnelle héréditaire depuis 1815, après avoir été une république entre 1581 et 1806, puis occupés par la France entre 1806 et 1815. La Constitution (Grondwet) a été adoptée en 1815. La famille royale est de confession protestante réformée. Hommes et femmes peuvent accéder au trône. Après les rois Guillaume Ier (1815-1840), Guillaume II (1840-1849) et Guillaume III (1849-1890), la régente Emma et les reines Wilhelmine (1898-1948), Juliana (1948-1980) et Beatrix (1980-2013), c'est depuis le 30 avril 2013 que le roi Willem-Alexander est le chef de l'État néerlandais. Après lui, le prochain souverain devrait être la princesse Catharina-Amalia, fille aînée du roi Willem-Alexander.

Constitutionnellement, le roi ou la reine est le chef de l'État et a un rôle dans la formation du gouvernement et dans le processus législatif. La signature royale auprès de celle d'au moins un ministre est indispensable pour valider toute loi. Le roi est également ex officio président du Conseil d'État (Raad van State), un organe qui conseille le gouvernement sur chaque loi et qui est le tribunal suprême en matière de droit administratif. Depuis la reine Wilhelmine, celles qui lui ont succédé veillent à ne pas paraître montrer une faveur particulière envers l'un ou l'autre opinion politique. Pourtant, la monarchie joue un rôle central dans la formation d'un gouvernement après des élections générales ou une crise gouvernementale. Comme les gouvernements de coalition entre deux partis ou plus sont, la plupart du temps la règle, parce qu'aucun parti n'obtient plus la majorité absolue depuis longtemps, la nomination du premier ministre par le pouvoir royal a de l'influence sur la politique du gouvernement pour les années à venir. Autrefois, le pouvoir royal intervenait dans le choix des ministres proposé par le premier ministre. Mais, actuellement, le formateur une fois nommé, il dirige les négociations avec les partis politiques, après avoir consulté les leaders de tous les partis représentés au parlement. Lorsque les négociations sont terminées, le gouvernement est nommé sur la base de la formation bâtie par le premier ministre. Lorsqu'un gouvernement tombe, le premier ministre doit présenter sa démission.

Pouvoir exécutif[modifier | modifier le code]

Mark Rutte, Premier ministre, est le responsable pénal des actions entreprises par le pays.

Le pouvoir exécutif est exercé par le gouvernement, qui est dirigé par le Premier ministre. La seconde Chambre étant élue au scrutin proportionnel intégral, les Pays-Bas sont toujours dirigés par un gouvernement de coalition quoique cela ne soit pas une obligation constitutionnelle. Mais, depuis longtemps, le corps électoral n'accorde plus la majorité absolue à un parti pour lui permettre de gouverner seul. Le bureau du Premier Ministre est situé dans le même bâtiment que le Parlement des Pays-Bas, en centre-ville de La Haye. Tous les ministères sont également installés à La Haye, certains dans le centre historique, d'autres, dans le nouveau quartier d'affaires, où furent construites des tours pour ces derniers, ayant besoin de plus de locaux que leurs anciens bâtiments pouvaient leur en fournir, en centre-ville. L'actuel Premier ministre, le libéral Mark Rutte, est en fonction depuis le 14 octobre 2010. Il dirige un gouvernement majoritaire entre le Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD) et le Parti travailliste. Bien que le Premier ministre soit le premier représentant du pays à l'étranger, il est souvent accompagné du roi (ou de la reine) pour les questions diplomatiques, sécuritaires, ou encore environnementales.

Pouvoir législatif[modifier | modifier le code]

Binnenhof : le Parlement des Pays-Bas et les bureaux du Premier ministre (La Haye).

Les États généraux du royaume des Pays-Bas, en néerlandais Staten-Generaal, sont le Parlement des Pays-Bas. Ils comprennent deux chambres : la plus importante, la seconde Chambre, est la chambre basse du parlement des Pays-Bas. Elle est élue pour quatre ans. Elle comprend 150 membres élus au suffrage universel direct, au scrutin proportionnel. Elle possède des prérogatives plus importantes que le Sénat. C'est dans la seconde Chambre que se forment, et tombent, les coalitions de gouvernement. Les ministres sont également politiquement responsables devant celle-ci. Un ministre ou un gouvernement ne peut pas se maintenir sans le soutien d'une majorité à la seconde Chambre, et celle-ci possède trois fonctions principales qui incluent : le contrôle du Gouvernement, un rôle de colégislateur (avec le Gouvernement et la Première Chambre) et le représentation de la population.

La première Chambre des États généraux (ou le Sénat) est la chambre haute du Parlement des Pays-Bas. Elle est élue pour quatre ans. Elle comprend soixante-quinze membres élus au suffrage universel indirect par les douze provinces du royaume, et les trois territoires insulaires dans les Antilles. La dissolution de la seconde Chambre entraîne celle de la première Chambre. La première Chambre dispose de moyens de contrôle de l'exécutif communs avec la seconde Chambre. Le rôle de la Chambre haute dans le vote de la loi est restreint par rapport à celui de la Chambre basse. Les projets de loi lui sont transmis après approbation par cette dernière. Elle ne peut pas amender le texte, mais seulement l'approuver ou le rejeter.

Autorités décentralisées[modifier | modifier le code]

Le Royaume des Pays-Bas est composé de 12 provinces et de trois territoires insulaires dans les Antilles. Chaque province est gouvernée par un commissaire de la Reine nommé par le souverain et par un corps législatif (les États provinciaux) élu par le peuple. Comparativement aux provinces du Canada ou aux États des États-Unis, les provinces néerlandaises ne disposent pas de pouvoirs très étendus, bien que chacune d'entre elles possède son Parlement local ; il s’agit de pouvoirs administratifs qui assurent la liaison entre l'État et les communes. En réalité, l'essentiel des pouvoirs juridiques, politiques et financiers sont exercés par le gouvernement central, et non par les gouvernements provinciaux. Les municipalités, pour leur part, sont dirigées par un conseil élu et un Bourgmestre (maire) nommé par le souverain en tenant compte de la majorité au conseil municipal. La ville d'Amsterdam reste la capitale politique et économique du pays, mais le siège du gouvernement est à La Haye.

Politique étrangère[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Politique étrangère des Pays-Bas.

Les Pays-Bas sont membres fondateurs de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), de l'Union européenne (UE) et de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Jusqu'en 1940, les Pays-Bas suivaient une politique de neutralité, mais à la fin de la Seconde Guerre mondiale, ayant étés envahis par l'Allemagne, ils s'engagent à la construction de l'Union européenne et au maintien de la paix à travers le monde. De plus, avec la prise d'indépendace de nombreuses colonies du pays, ce dernier possède encore une grande influence dans les régions en développement grâce à une présence accrue de ses ressortissants. L'économie des Pays-Bas est très ouverte et repose sur le commerce international.

Institutions européennes et internationales[modifier | modifier le code]

La CIJ, la CPA et l' Académie de droit international de La Haye sont toutes hébergées dans le Palais de la Paix.

Les Pays-Bas abritent le siège de nombreuses organisations internationales, notamment à caractère juridique :

Défense[modifier | modifier le code]

Les forces armées néerlandaises sont composées de :

L'ensemble des forces armées employait environ 51 000 personnes en 2009. Il s'agit d'une force volontaire, le service militaire ayant été suspendu (mais pas aboli). L'armée néerlandaise est aussi composée d'une force de gendarmerie, la maréchaussée royale. Les Pays-Bas dépensent environ 1,5% de leur PIB (données 2009) à l'entretien de leur défense. Le pays dispose de missiles nucléaires américains dans le cadre du plan de partage de l'OTAN.

Selon l'article no 97 de la Constitution, elles ont pour rôle de « défendre le Royaume des Pays-Bas et de défendre ses intérêts dans le monde » et de « protéger et promouvoir la primauté du droit international ».

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Démographie des Pays-Bas.
Des néerlandais fêtant le koninginnedag ( fête de la Reine) à Amsterdam.

Au premier janvier 2012, les Pays-Bas comptaient 16 730 348 habitants, soit environ 75 000 habitants de plus qu'un an auparavant, une augmentation de 0,45 %. L'accroissement constaté depuis janvier de l'année précédente était dû à un solde naturel et à un solde migratoire positifs.

Avec plus de quatre cents habitants par kilomètre carré, les Pays-Bas font partie des pays les plus densément peuplés d'Europe.

La population des Pays-Bas devrait continuer d'augmenter jusqu'au moins 2060[15].

Religion[modifier | modifier le code]

Selon les statistiques néerlandaises et selon une étude effectuée en 2005[16], 42 % des néerlandais se déclaraient sans religion, 29 % catholiques, 19 % protestants, 5 % musulmans et 5 % d'une autre religion.

Éducation[modifier | modifier le code]

Vue de la bibliothèque de l' université d'Amsterdam.
Vue intérieure du campus étudiant à Wageningue.

Le système éducatif néerlandais[17] est plus libre[18] que celui de ses grands voisins européens, tels que la France ou le Royaume-Uni. Il est également particulièrement performant, parfois qualifié de meilleur d'Europe avec ceux des pays scandinaves[19]. L'anglais est appris dès l'élémentaire, suivi par l'allemand ou le français, dès le collège. Pour un élève néerlandais qui a fini l'école primaire, il devra choisir entre trois types de collèges, durant chacun de quatre à six ans, et valorisant chacun certaines matières telles que les sciences ou les langues vivantes. En école élémentaire, les enfants travaillent cinq matinées par semaine (du lundi au vendredi) avec le même enseignant et finissent l'école quotidiennement entre 14 et 15 heures. Dès le secondaire, le système se rapproche du système français, avec cinq jours à plein temps avec différents professeurs. Le lycée n'existant pas aux Pays-Bas (une année de plus en élémentaire et un ou deux ans en plus au collège par rapport à la France), les élèves continuent alors vers les universités.

Le pays possède beaucoup d'universités réputées ; dans le top 100 des meilleures universités au niveau mondial établi par l'Université de Shanghaï, on trouve sept universités néerlandaises : l'Université de Leyde, l'Université de Wageningue (sciences naturelles), l'Université Érasme de Rotterdam (économie), l'Université de technologie de Delft, l'Université d'Amsterdam et l'Université de Groningue (médecine).

Une grande partie des néerlandais savent parler l'anglais en seconde ou troisième langue, cette langue étant très présente dans l'administration (communication avec les étrangers venant s'installer aux Pays-Bas), l'armée (interventions dans de multiples pays), et la police (contrôles routiers). Une grande partie des étrangers s'expriment dans cette langue sans difficultés de compréhension de la part de leurs interlocuteurs néerlandais.

Médias[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Liste de journaux néerlandais.
Différents journaux néerlandais dans un kiosque.

Les grands quotidiens néerlandais les plus lus sont De Telegraaf, Algemeen Dagblad, de Volkskrant, NRC Handelsblad, et Trouw. Het Parool est moins lu mais possède un important passé historique : il fut créé pendant la Seconde Guerre mondiale comme un journal d'opposition. Aujourd'hui, il est principalement axé sur la ville et la région d'Amsterdam. Les journaux gratuits Spitsnieuws et Metro Nederland distribués dans les gares et les stations de métro sont également très lus.

Dans le domaine télévisuel, il existe quatre chaînes publiques, et les principales entreprises qui fournissent la télévision commerciale sont RTL Nederland et SBS Broadcasting, qui gèrent ensemble sept stations au total. D'autres diffuseurs commerciaux ciblent des publics particuliers sont Nickelodeon, Comedy Central et Kindernet.

Dans le domaine de la radio, il existe également un grand nombre de stations. Le radiodiffuseur public NPO (même entreprise que pour le domaine télévisé) se compose de sept chaînes. Radio Pays-Bas internationale (RNW) est une chaîne diffusée à l'international pour les ressortissants néerlandais installés dans d'autres pays. Radio 538, Sky Radio, et Q-music sont les principaux acteurs sur le marché commercial.

Aux Pays-Bas, un grand degré de liberté de la presse prévaut sans contrôles sur les publications dans la presse ou les diffusions de radio, télévision et Internet. La loi stipule que quiconque se rend coupable d'injure, de discrimination, d'incitation à la haine sera mis en accusation si une plainte est déposée, mais toute forme de satire ou de caricature est autorisée et ne peut être réprimée. La loi sur les médias prévoit le pluralisme des médias dans le système de radiodiffusion publique. L'autorité compétente peut aussi fixer des limites d'âge pour l'accès à certains médias, comme dans la plupart des pays du monde.

Sport[modifier | modifier le code]

La Orange Army supporte l'équipe de football néerlandaise.
La patineuse de vitesse Elma de Vries aux Jeux olympiques d'hiver de 2010, à Vancouver.

Aux Pays-Bas, le football est le sport le plus populaire. L'équipe de football nationale néerlandaise a remporté le Championnat d'Europe de football 1988 et terminé deuxième lors des coupes du monde de 1974, 1978 et 2010. Arrivée troisième lors de la dernière édition (2014), la formation néerlandaise est très réputée dans le monde et considérée comme la meilleure équipe n'ayant jamais remporté le tournoi. Elle a développé le « football total » dans les années 1970, ce qui lui a permis d'accéder aux finales des deux éditions de cette décennie. Beaucoup d'anciens joueurs (13 au total) sont entrés au FIFA 100 des meilleurs joueurs de football de tous les temps : Johan Cruijff (Le Hollandais Volant), Dennis Bergkamp, Patrick Kluivert ou encore Marco van Basten. L'actuelle équipe est entraînée par Guus Hiddink, et compte nombre de talents, tels que Robin van Persie, Arjen Robben, Wesley Sneijder ou Nigel de Jong. Cette dernière joue à l'Amsterdam ArenA, le plus grand stade du pays. Les autres sports populaires et pratiqués sont le patinage, le cyclisme, et la natation.

Dès la seconde moitié du XIXe siècle, les clubs et les fédérations sportives ont été formés. Une figure importante dans l'histoire du sport néerlandais est Pim Mulier, qui a mis en avant à la fin du XIXe siècle, un grand nombre de sports jusque-là peu connus aux Pays-Bas et professionnalisés. Il a également été l'initiateur du Tour des Onze Villes, une épreuve qui attire à chaque édition de milliers de touristes étrangers, de 200 km de patinage sur glace naturelle le long des onze grandes villes frisonnes. Depuis, ce sport s'est énormément développé. La première participation des Pays-Bas aux Jeux olympiques remonte à 1900. Depuis, plus de 300 médailles olympiques ont été gagnées par des néerlandais, dont environ 100 d'or.

La NSF (Nederlandse Sport Federatie) est l'organisation sportive de coordination des associations sportives néerlandaises et le représentant officiel du pays auprès du Comité Olympique International. Amsterdam a accueilli les Jeux olympiques d'été de 1928, et en 1980, les Jeux paralympiques ont eu lieu à Arnhem. Plus récemment, les Pays-Bas ont co-organisés avec la Belgique le Championnat d'Europe de football 2000. En outre, le pays a déposé une candidature pour l'organisation des Jeux olympiques d'été de 2028 à Amsterdam, 100 ans après l'organisation des Jeux de 1924.

Fêtes et jours fériés[modifier | modifier le code]

Date

Nom français

Nom local

Remarques

1er janvier Jour de l'an Nieuwjaarsdag Jour férié.
Mars / avril Vendredi saint Goede Vrijdag
Mars / avril Pâques Pasen Le lundi de Pâques est férié.
27 avril (sauf si c'est un dimanche, auquel cas la fête est avancée le 26 avril) Fête du Roi Koningsdag Jour de fête nationale férié, la date est définie en fonction de la date d'anniversaire du roi ou de la reine qui règne. Depuis 2013, c'est le Roi Willem-Alexander (né un 27 avril) qui est Roi des Pays-Bas. Les néerlandais descendent dans la rue pour voir des concerts, des spectacles, et des animations organisées chaque année par les municipalités pour fêter l’évènement.
4 mai Jour des morts Dodenherdenking Jour des morts de guerre. Ce jour n'est pas chômé, il y a simplement une minute de silence chaque année en mémoire des morts pour la Patrie.
5 mai Jour de la libération Bevrijdingsdag Commémoration de la capitulation allemande de la Seconde Guerre mondiale. Ce jour est chômé tous les cinq ans.
40 jours après Pâques Ascension Hemelvaartsdag Jour férié.
7 semaines après Pâques Pentecôte Pinksteren Le lundi de Pentecôte est férié.
5 décembre Saint-Nicolas Sinterklaas, Sint-Nicolaas Sinterklaas n'est pas un jour férié, mais il est fêté la veille au soir (Pakjesavond) ; cette fête est très largement célébrée. Traditionnellement, aux Pays-Bas, on ne donne pas les cadeaux aux enfants à Noël, mais à la Saint-Nicolas. Le gouvernement produit chaque année des mini-films diffusés tout au long du mois de novembre à la télévision pour raconter aux enfants l'arrivée du Saint-Nicolas depuis l'Espagne en bateau (avec toujours quelques péripéties amusantes), mais son arrivée est également recrée en vrai chaque année dans une ville choisie.
25 et 26 décembre Noël Kerstmis Noël, fête religieuse, est férié, mais on ne donne généralement pas de cadeaux aux enfants (la coutume veut qu'on le fasse lors de la Saint-Nicolas). On fait le plus souvent un dîner en famille avec un sapin de Noël dans la maison.

Économie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Économie des Pays-Bas.

Revenus de la population et développement humain[modifier | modifier le code]

Les Pays-Bas sont en 2013 le quatrième pays le plus développé au monde selon le rapport annuel du Programme des Nations unies pour le développement (après la Norvège, l'Australie et la Suisse).

Principaux secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Liste d'entreprises néerlandaises.

Agriculture et agroalimentaire[modifier | modifier le code]

L'agriculture est très mécanisée et emploie à peine 4 % de la population active. Les Pays-Bas sont le deuxième pays exportateur[20] de produits agricoles du monde. La grande activité de l'agriculture néerlandaise reste l'élevage qui occupe près de la moitié des exploitations. En nombre d'exploitations, l'horticulture et le maraîchage occupent le deuxième rang. Le pays a connu l'une des premières bulles spéculatives : la tulipomanie.

Tourisme[modifier | modifier le code]

Environ onze millions de touristes se rendent chaque année aux Pays-Bas, généralement dans l'une des deux provinces de la Hollande (Méridionale ou Septentrionale), le reste du pays étant moins couru. Dix milliards d'euros sont dépensés chaque année par ces visiteurs en souvenirs et autres marchandises. Le tourisme est une source importante de revenus pour le pays. Les destinations les plus appréciées sont Amsterdam, Rotterdam et La Haye. Les gens se rendant aux Pays-Bas nourrissent généralement le désir de voir les canaux, les maisons avec le pignon en façade (comme à Amsterdam) et les célèbres moulins, s'ils ne s'y rendent pas pour des affaires (Rotterdam, Amsterdam et La Haye disposent de grands quartiers financiers, siège de nombreuses entreprises néerlandaises ou internationales). Ils sont là aussi pour déguster les bières et les fromages typiques du pays. La côte néerlandaise est visitée principalement par les habitants du pays, même s'il n'est pas impossible d'y croiser des étrangers. En sus du néerlandais, les habitants parlent également en grande majorité l'anglais, la plupart comprennent l'allemand, et se débrouillent parfois en français, ce qui rend la communication aisée.

Le pays est également connu pour le tourisme de la drogue. En effet, les étrangers se rendent aux frontières, où ils achètent du cannabis dans les coffee shops, chose que les dirigeants voudraient bien faire cesser c'est-à-dire limiter ce droit aux néerlandais ou fermer les coffee shops se situant aux frontières[21],[22] malgré l'apport conséquent de devises que procure au pays l'existence de ce commerce.

Chimie et raffinage[modifier | modifier le code]

Nouvelles technologies[modifier | modifier le code]

Place des Pays-Bas dans l'économie mondiale[modifier | modifier le code]

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Culture des Pays-Bas.

Architecture[modifier | modifier le code]

Peinture[modifier | modifier le code]

Quelques symboles de la culture néerlandaise.

Littérature[modifier | modifier le code]

Les quatre écrivains néerlandais les plus connus sont sans doute Harry Mulisch, Willem Frederik Hermans, Gerard Reve et Hella Haasse. La découverte du ciel par Harry Mulisch, s'il n'est pas le roman le plus connu, il est par vote reconnu comme le meilleur roman néerlandais de tout temps.

Musique[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Musique néerlandaise.

Parmi de nombreux genres musicaux actuels, les Pays-Bas sont le berceau d'un genre de musique électronique actuellement connu sous les termes de hardcore et gabber. Ce style musical est né au début des années 1990 au Parkzicht, une boîte de nuit de Rotterdam. Il s'est par la suite étendu en Écosse et dans le Nord de l'Europe entre 1994 et 1995[23] ; des singles notables tels que I Wanna Be a Hippy du groupe Technohead[24], ou Have You Ever Been Mellow du groupe Party Animals, qui ont atteint les classements musicaux néerlandais et européens ont contribué à la popularisation du genre. En parallèle, des festivals ou « events » comme Thunderdome, premier du genre créé en 1992, populariseront massivement le gabber au sein de la jeunesse néerlandaise, donnant naissance au mouvement gabber.

Initialement nommé hardcore house, le style des premiers temps possède un tempo rapide et des mélodies dites happy (« joyeuses »). Seulement, avec la crise et les controverses publiques et politiques qui ont engendré une importante baisse de popularité parmi l'audience à la fin des années 1990[25]. Par la suite, à compter de 2001, les compositions divergent, distinguant le early hardcore, conforme au modèle initial, du « gabber nustyle », rebaptisé mainstream hardcore, au son plus dark et au tempo moins rapide. Les deux genres sont confondus sous le terme de gabber.

Le DJ Magazine publie tous les ans son classement des meilleurs DJ mondiaux depuis 1997 et est la référence en la matière. 3 DJ néerlandais ont occupé la première place de ce top : Tiësto (de 2002 à 2004), Armin van Buuren (de 2007 à 2010, puis en 2012) et Hardwell (en 2013 et 2014). Parmi les autres DJ célèbres, on peut citer Afrojack, Sander van Doorn, Fedde le Grand, Vicetone, Showtek, Dash Berlin, Blasterjaxx, Nicky Romero, Oliver Heldens ou encore Martin Garrix.

Cinéma[modifier | modifier le code]

Le plus important festival de cinéma aux Pays-Bas est le Festival international du film de Rotterdam (IFFR). Ce festival, un des plus populaires en Europe ne juge que les deux premiers longs métrages d'un auteur. L'autre festival d'importance internationale est le Festival international du film documentaire d'Amsterdam (IDFA). Il est considéré comme le plus important festival de films documentaires au monde.

Gastronomie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Cuisine néerlandaise.

Le petit déjeuner et le déjeuner néerlandais sont des repas à base de tranches de pain à tartiner avec du fromage, des tranches de viande froide, ou des gourmandises telles que la confiture, le rinse appelstroop (un sirop de pomme qui se tartine), le pindakaas (beurre d'arachide à tartiner), le hagelslag (des vermicelles au chocolat à saupoudrer sur une tartine beurrée). Le tout servi avec du lait, du thé, et/ou du café.

Pour le dîner, le plat principal est composé selon la « règle de trois » (1) d'une source de protéines (viande, œuf ou poisson), (2) d'un féculent (pommes de terre, riz ou pâtes) et (3) d'un ou plusieurs légumes verts. Surtout en hiver, le stamppot, une purée de légumes et de pommes de terre, accompagnée de viande, est très apprécié. Les frites, accompagnées d'une sauce mayonnaise, sont aussi très appréciées. De nombreux snackbars servent des frites, en plus des croquettes, des fricandelles, des soufflés au fromage et bien d'autres snacks chauds. Dans ces snackbars, mais aussi dans les gares il y a même des distributeurs automatiques de snacks chauds.

Le pays produit de nombreux fromages, comme le gouda, le leidse kaas (une forme de komijnekaas, fromage au cumin), l'edam ou encore le hollandse gatenkaas (dont le Leerdammer).

Beaucoup de spécialités néerlandaises sont méconnues internationalement. Assez célèbres sont les maatjes qui consistent en une dégustation de harengs marinés que l'on tient par la queue avant de les avaler. Les moules frites sont un plat typiquement néerlandais et belge (la plupart des moules vendues en Belgique viennent de Zélande). Les poissons comme la sole ou le haddock sont également très appréciés. Les Pays-Bas sont également un pays de bière, on y trouve l'une des sept fabriques de bières trappistes (La Trappe), les six autres se trouvant en Belgique. Les différentes bières sont Bavaria, Grolsch, Hertog Jan, Amstel, Amsterdam, Heineken, ou encore Dommelsch. Le jenever (genièvre) est un alcool typique des Pays-Bas, décliné en plusieurs parfums tel le cassis ; sur les marchés de Noël à côté des baraques servant du vin chaud, il y a aussi des baraques servant du genièvre chaud.

Les Pays-Bas ont une longue tradition de café, par exemple la marque Douwe Egberts est distribuée en Europe. Rarement bu noir, le café est soit servi noir avec de la crème servie séparément soit amélioré[26]. Le thé est aussi très apprécié des Néerlandais, en raison de circonstances historiques, et se déguste généralement avec le typique appelgebak (sorte de gâteau aux pommes avec de la cannelle) généralement servi avec de la crème chantilly.

Il existe de nombreuses pâtisseries dont la plus emblématique est sûrement le spéculoos, un petit biscuit croquant à la cannelle. Comme en Allemagne, la cannelle est très présente dans la pâtisserie néerlandaise, également beaucoup de petits gâteaux secs comme les bredele alsaciens. Une spécialité des Pays-Bas est la gaufrette au caramel, le stroopwafel, qui se fait partout dans le pays et que l'on peut déguster chaude sur les marchés.

Codes[modifier | modifier le code]

Les Pays-Bas ont pour codes :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Article 32 de la loi fondamentale
  2. Gouvernement et Parlement à La Haye
  3. Main indicators of the Netherlands, CBS
  4. a et b Fonds monétaire international, World Economic Outlook Database - Données pour l'année 2013.
  5. Indicateurs internationaux de développement humain
  6. .an, .bq pour les Pays-Bas caribéens, ainsi que .eu (partagé avec les autres pays de l’Union européenne).
  7. 599 pour les Pays-Bas caribéens
  8. Permanent Mission of the Netherlands to the UN, « General Information » (consulté le 26 juin 2013)
  9. « Netherlands Guide – Interesting facts about the Netherlands », Eupedia,‎ 19 avril 1994 (consulté le 29 avril 2010)
  10. Belgica Regia & Belgica Foederata, Joan Blaeu, P.C.J. van der Krogt, Ed. Taschen, 2006 (ISBN 978-3-8228-5103-6)
  11. Une explication erronée de cet abus de langage serait la fondation du royaume de Hollande en 1806 par Napoléon Ier qui succéda à la République batave. Le royaume de Hollande englobait alors une grande partie des Pays-Bas actuels et le nom Hollande désigna le pays dans son ensemble. En réalité, dès l'époque des Provinces-Unies, le terme était d'usage courant et Louis XIV combattait « les Hollandais ». Dans de nombreuses autres langues européennes et extra-européennes, le terme traduisant Hollande est le seul pour désigner l'ensemble des Pays-Bas.
  12. qui furent par la suite considérés, selon des vues nationalistes, comme les ancêtres des Néerlandais, comme le montre le choix du nom de la République batave
  13. L'allusion relevée dans le livre IV est « considérée comme apocryphe » (Christophe de Voogd, Hatier, p. 29)
  14. Belgica Regia & Belgica Foederata, Joan Blaeu, P. C. J. van der Krogt, Ed. Taschen, 2006 (ISBN 978-3-8228-5103-6);
  15. (en)Dutch population to jump to 18 million by 2060
  16. Du site web "Statistics Netherlands", cbs.nl.
  17. « Système éducatif » (ArchiveWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), consulté le 2015-03-05
  18. Le café pédagogique
  19. Office fédéral de la statistique Suisse (page 4)
  20. [1]
  21. le parlement discutant le tourisme de la drogue
  22. politique néerlandaise de restriction de drugstourisme devant la cour de justice européen
  23. (en) Jeremy Gilbert et Edward Pearson, Dance music, culture and the politics of sound, Londres (Royaume-Uni),‎ 1999 (ISBN 0-415-17032-X, lire en ligne), p. 95
  24. (en) « A brief summary of Michael Wells' work to date Music & Sound », sur Dataflow (consulté le 9 janvier 2013)
  25. (en) « 28.11.1998: THUNDERDOME ‘98 FEC Expo Leeuwarden », sur Thunderdome (consulté le 28 décembre 2012)
  26. Les habitudes alimentaires des Néerlandais « http://www.traductionsdemenus.com/habitudesalimentairesdesneerlandais1.html » (ArchiveWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), consulté le 2015-03-05, Source : "Maison de la France"

Annexes[modifier | modifier le code]

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Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Pays-Bas.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]