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Page d'aide sur l'homonymie Ne pas confondre avec la Dominique, un autre pays des Antilles

République dominicaine

República Dominicana (es)

Drapeau
Drapeau dominicain
Blason
Armoiries dominicaines
Description de l'image Dominican Republic (orthographic projection).svg.
Devise nationale Dios, Patria, Libertad
(en français : Dieu, Patrie, Liberté)
Hymne national Quisqueyanos valientes
Administration
Forme de l'État République
Président de la République Danilo Medina
Vice-président de la République Margarita Cedeño de Fernández
Langues officielles Espagnol
Capitale Saint-Domingue

18° 29′ N 69° 55′ O / 18.483, -69.91718° 29′ N 69° 55′ O / 18.483, -69.917

Géographie
Plus grande ville Saint-Domingue
Superficie totale 48 730 km2
(classé 131e)
Superficie en eau 0,72
Fuseau horaire UTC -4
Histoire
Indépendance D'Haïti
Date
Démographie
Gentilé Dominicain, Dominicaine
Population totale (2012) 10 464 474 hab.
(classé 85e)
Densité 204,3 hab./km2
Économie
PIB nominal (2010) 87,25 milliards de $ (75)
IDH (2007) en augmentation 0,777 (moyen) (90e)
Monnaie Peso dominicain (DOP​)
Divers
Code ISO 3166-1 DOM, DO​
Domaine Internet .do
Indicatif téléphonique +1 809, +1 829, +1 849
Plage de la République Dominicaine

La République dominicaine, en espagnol República Dominicana, est un pays des Grandes Antilles. Elle occupe environ les deux tiers de l'île d'Hispaniola, en mer des Caraïbes, Haïti occupant le tiers ouest de l'île. L'espagnol est la langue officielle de ce pays qui compte plus de 10 millions d'habitants.

Nom du pays[modifier | modifier le code]

Le nom de République dominicaine a été institué par la constitution de 1844 (en espagnol, qui est la langue officielle, le pays se nomme : República Dominicana) qui commence ainsi : « Les députés des peuples de l'ancienne partie espagnole de l'île de Saint-Domingue décrètent… ». Son origine se trouve dans le nom de la capitale, Saint-Domingue (Santo Domingo en espagnol), elle-même baptisée en l'honneur de saint Dominique de Guzmán.

La République dominicaine n'a pas d'appellation officielle courte. Cependant, il en existe plusieurs officieuses :

  • La « Dominicaine » ; cette appellation est peu usitée en français mais on trouve plus facilement ses équivalents anglais « Dominican » et espagnol « Dominicana » ;
  • « Saint-Domingue », par extension du nom de la capitale du pays, puisque c'est le substantif duquel dérive « dominicaine ». Ce nom a cependant aussi été utilisé dans le passé pour désigner la colonie française qui occupait le tiers occidental de la même île (dite Hispaniola) et à laquelle a succédé la République d'Haïti ;
  • La « Dominicanie », terme surtout utilisé par les Haïtiens et qui date de l'occupation haïtienne.

Histoire[modifier | modifier le code]

Parque Colón

Habité par les Taïnos depuis le VIIe siècle, le territoire de la République dominicaine a été atteint par Christophe Colomb en 1492 et devint le site des premières colonies européennes en Amérique, Saint-Domingue devenant la première capitale espagnole au Nouveau Monde.

Après trois siècles de règne espagnol, avec un interlude français et haïtien, le pays devint indépendant en 1821 mais fut rapidement repris par Haïti. Victorieux lors de la guerre d'indépendance de la République dominicaine en 1844, les Dominicains eurent pourtant de nombreuses difficultés à parvenir à une stabilité politique durant les 72 années suivantes. Les États-Unis occupèrent le pays de 1916 à 1924 et, après une période de six ans de calme et de prospérité sous Horacio Vásquez Lajara, s'en est suivie la dictature de Rafael Trujillo jusqu'en 1961.

Parvenu au pouvoir le à la suite d'un coup d'État, le despote Rafael Leónidas Trujillo Molina régna sans partage jusqu'à son décès. Il changea le nom de la capitale du pays (Saint-Domingue) en Ciudad Trujillo, s'appropria à son bénéfice et celui de sa famille la majeure partie des terres arables. Son régime fut marqué par la répression, l'usage de la torture et le meurtre politique. En 1937, il ordonna le massacre de 15 000 Haïtiens. Dès août 1960, l'Organisation des États américains (OEA) imposa des sanctions diplomatiques à son encontre estimant qu'il était complice de la tentative d'assassinat du président vénézuélien Rómulo Betancourt. Le , Joaquín Balaguer Ricardo, qui depuis 1935 avait été à divers titres au service du régime Trujillo, devint « président constitutionnel » fantoche au service de Trujillo. Au bénéfice de sa position au sein de l'appareil d'État, il réussit à prendre le pouvoir à la suite de l'assassinat le de Trujillo (La Fiesta del chivo). Il fut néanmoins rapidement renversé.

La première élection libre depuis près de cinquante ans porta au pouvoir Juan Bosch, chef du Parti révolutionnaire dominicain (PRD). Celui-ci fut à son tour renversé par un coup d'État militaire. Très rapidement la situation devint confuse et la dernière guerre civile du pays se solda en avril 1965 par une occupation des forces armées des États-Unis. Cette confusion est usuellement mise en relation avec le fait que Bosch était perçu comme procastriste.

Balaguer remporta les élections de juin 1966 et fut, aux termes d'élections fortement influencées par la violence politique d'État au service d'une dictature, réélu en 1970 et en 1974.

En 1978, Silvestre Antonio Guzmán Fernández, candidat du Parti révolutionnaire dominicain (PRD), fut élu. Il laissa la place en 1982 à Salvador Jorge Blaco, également membre du PRD.

Balaguer retrouva un pouvoir de moins en moins dictatorial à la suite de l'élection présidentielle de 1986, et fut réélu en 1990 et en 1994. Cette dernière élection aux résultats serrés fut, aux dires des observateurs internationaux, suffisamment entachée d'irrégularités pour que seulement deux ans plus tard, la constitution soit modifiée et de nouvelles élections organisées.

Celles-ci conduisirent à l'élection du candidat du Parti de la libération domicaine (PLD ; centre-droit) Leonel Fernández Reina, âgé de 43 ans.

En 2000 c'est le candidat PRD (membre de l'Internationale socialiste) Hipólito Mejía Domínguez qui accéda au pouvoir. Il était opposé, d'une part, à Danilo Medina, candidat du PLD — Leonel Fernández ne pouvant se présenter pour un second mandat au vu de la constitution — et, d'autre part, à Balaguer, candidat du Parti réformiste social chrétien (PRSC ; conservateur). Balaguer, âgé de 93 ans, obtint plus de 24 % des voix et manqua de peu la possibilité de provoquer un deuxième tour.

Balaguer décéda le , mettant ainsi fin à son implication dans une très longue transition vers la démocratie.

Hipólito Mejia, candidat après une modification de la constitution lui permettant de se présenter pour un second mandat, perd l’élection présidentielle de 2004 au profit de Leonel Fernández.

Aux élections législatives du , le PLD, parti de Leonel Fernández, obtient des électeurs dominicains une majorité au Sénat et à la Chambre des députés.

Leonel Fernández est réélu président de la République lors des élections du 16 mai 2008.

Danilo Medina est élu président de la République lors des élections du 16 mai 2012.

Ordres et décorations[modifier | modifier le code]

Les ordres nationaux civils :

  • Ordre de Duarte, Sanchez et Mella.
  • Ordre de Christophe Colomb.

Les ordres nationaux civils (supprimés) :

  • Ordre de Juan Pablo Duarte (supprimé et remplacé par l'Ordre de Duarte, Sanchez et Mella).
  • Ordre de Trujillo (supprimé).

Les ordres nationaux militaires :

  • Ordre du Mérite Militaire.
  • Ordre du Mérite Naval.
  • Ordre du Mérite Aérien.

Politique[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Politique en République dominicaine.
Danilo Medina, Président de la République Dominicaine

Comme son nom l'indique, ce pays est une république de type présidentiel. Toutes les personnes de plus de 18 ans peuvent voter, de même que les personnes mariées, quel que soit leur âge. En revanche, les policiers et les militaires ne peuvent pas voter.

Le pouvoir exécutif est représenté par un président et un vice-président élus pour un mandat de 4 ans. L’élection présidentielle se déroule chaque année multiple de quatre (2008, 2004, 2000, etc.), à la date du 16 mai.

Le pouvoir législatif est exercé par le Congrès national de la République dominicaine, composé de deux chambres : le Sénat et la Chambre des députés. Le Sénat compte 32 sièges et la Chambre des députés, 178. Les élections législatives sont organisées toutes les années paires non divisibles par quatre, au suffrage direct.

Subdivisions[modifier | modifier le code]

La République dominicaine se divise en 31 provinces, plus la capitale, Santo Domingo, qui occupe le District National.

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte de la République dominicaine

Saint-Domingue, la capitale et plus grande ville, est la plus ancienne ville des Caraïbes et du Nouveau Monde. Santiago de los Caballeros est la deuxième plus grande ville.

Le relief de la République dominicaine est très varié, avec cinq massifs montagneux, des hauts plateaux, des forêts tropicales humides et touffues donnant naissance à de nombreux cours d’eau et lacs, des vallées verdoyantes, des régions très arides et désertiques. Le pays est traversé par trois chaînes montagneuses principales :

  • au nord, la cordillère Septentrionale évoluant jusqu'à une altitude de 1 249 m entre Puerto Plata et Santiago.
  • au centre par la cordillère Centrale, la plus importante des Antilles, avec les cinq plus hauts sommets des Caraïbes : le Pico Duarte (3 098 m), le Loma La Pelona (3 076 m), le Loma Rucilla (3 029 m), le Loma de la Viuda (2 802 m) et Yaque (2 760 m).
  • au sud la Sierra de Bahoruco avec un maximum de 815 m au nord de Higüey.

Au sud-ouest, le lac hypersalé Enriquillo est à 44 mètres au-dessous du niveau de la mer, le point le plus bas du pays, des Antilles et le plus bas dans une île océanique.

Le littoral dominicain s'étend sur 1 633 km, de la côte Atlantique au nord, à la mer des Caraïbes au sud, avec près de 600 kilomètres de plages propices à la baignade. Le pays compte aussi de nombreux parcs nationaux, dont certains comme le parc national Armando Bermúdez permettent la randonnée ou d'autres comme le parc de Los Haïtises les excursions à travers la mangrove.

Les cinq principaux aéroports accueillant de nombreux touristes en provenance d'Amérique du Nord et d'Europe sont situés à Saint-Domingue, Punta Cana, Puerto Plata, La Romana et El Catey à Samana.



Distances en km des principales villes* Attention : ces distances ne sont plus d'actualité pour Las Terrenas et Samaná en provenance du sud depuis l'ouverture de la route à péage Santo Domingo–El Catey, qui a réduit considérablement le nombre de kilomètres.

Nom Barahona Higüey Jarabacoa La Romana Las Terrenas La Vega Montecristi Nagua Puerto Plata Punta Cana Samana San Francisco de Macoris San Pedro de Macoris Santiago de los Caballeros Santo Domingo (Saint-Domingue) Sosua
Barahona 0 345 245 310 415 275 345 355 365 410 400 280 275 305 200 391
Higüey 345 0 290 35 386 265 415 320 355 60 385 280 70 290 145 410
Jarabacoa 245 290 0 265 178 30 165 135 95 365 205 65 215 50 155 143
La Romana 310 35 265 0 335 225 375 285 320 105 355 245 35 255 110 350
Las Terrenas 415 386 178 355 0 149 290 48 243 435 40 110 297 179 225 169
La Vega 275 265 30 225 149 0 145 110 90 335 175 40 195 36 125 124
Montecristi 345 415 165 375 290 145 0 240 135 480 305 170 345 115 270 139
Nagua 355 320 135 285 48 110 240 0 140 390 65 70 245 125 180 122
Puerto Plata 365 355 95 320 243 90 135 140 0 425 210 110 285 69 215 25
Punta Cana 410 60 365 105 435 335 480 390 425 0 455 345 140 365 205 450
Samana 400 385 205 355 40 175 305 65 210 455 0 135 315 190 245 155
San Francisco de Macoris 280 280 65 245 110 40 170 70 110 345 135 0 200 55 135 158
San Pedro de Macoris 275 70 215 35 297 195 345 245 285 140 315 200 0 225 70 321
Santiago de los Caballeros 305 290 50 255 179 36 115 125 69 365 190 55 225 0 155 94
Santo Domingo (Saint-Domingue) 200 145 155 110 225 125 270 180 215 205 245 135 70 155 0 240
Sosua 390 410 143 350 169 124 139 122 25 450 155 158 321 94 240 0

Langue[modifier | modifier le code]

La langue officielle est l'espagnol. La République dominicaine est membre observateur de l'Organisation internationale de la francophonie depuis octobre 2010[1].

Économie[modifier | modifier le code]

Saint-Domingue
Cayo Levantado

L'économie est principalement dépendante de l'agriculture et du tourisme. L'agriculture représente 7,1 % du PIB (2010), les industries représentent 28,3 % du PIB (2010) et les services, en grande partie le tourisme, représentent 64,6 % du PIB (2010). Le tourisme prend une importance croissante depuis les années 1990. Il représente plus d'un milliard de dollars et les envois des expatriés, principalement des États-Unis, représentent 1,5 milliard de dollars (2000). Le tourisme et les envois de l'étranger constituent tous deux d'importantes sources de devises.

En 2009, le PIB réel était de 46,74 milliards de dollars US, le PIB par habitant était de 8 300 dollars et le taux d'inflation était de 1,4 %.

En 2003 et 2004, le pays a connu, sur fond de divers scandales dont celui de la banque BANINTER, une grave crise financière conduisant à une forte dévaluation du peso dominicain (dont la parité est passée d'environ 16 pesos dominicains pour un dollar américain à 50 pesos dominicains pour un dollar américain), une inflation importante et une crise de l'endettement. Cette crise financière s'est accompagnée d'une baisse considérable du niveau de vie des habitants.

Le changement d'administration à la suite de l'élection présidentielle de 2004, au terme de laquelle le président sortant n'a pas été réélu, a redonné confiance aux intervenants internationaux, l'année 2004 se terminant par un rebond du peso dominicain (28,5 pesos dominicains pour un dollar américain). En 2005 et 2006, le pays a renoué avec une forte croissance, la situation macroéconomique paraissant stabilisée.

Le 22 novembre 1916, le prêtre Miguel Domingo Fuertes de Loren de la paroisse de Barahona a demandé la permission au ministère de la République dominicaine d’explorer et d’exploiter une mine qu’il avait découverte et qui contenait une certaine roche bleue, nommée Larimar. Il s'agit d'une pectolite de couleur bleue qui se trouve uniquement en République dominicaine et en Italie. Étant donné que personne ne connaissait ce dont il parlait, la demande a échoué et la découverte de la pierre bleue a été retardée.

Le gisement de Larimar fut retrouvé en 1974 mais exploité seulement à partir de 1976. Deux habitants du village de Los Chupaderos, à environ 10 km de la ville de Barahona, avaient remarqué une couleur bleu clair sur le sable de la plage et au fond du fleuve de Bahoruco qui se jetait dans la mer des Caraïbes. En remontant le courant à pied, ils ont ainsi découvert le filon situé en amont, au sommet d’une montagne recouverte d’une végétation luxuriante de type tropical. Le nom de LARIMAR a été donné par Miguel Méndez en associant le nom de sa fille LARIssa, et la mer, MAR en espagnol.

La mine de Los Chupaderos constitue l’unique mine de Larimar connue dans le monde et le Larimar fut classé en 1979 comme pierre semi-précieuse. La mine est scindée en deux parties : d’un côté l’exploitation faite par l’état est mécanisée, de l’autre des petits exploitants locaux qui travaillent avec des moyens archaïques.

On évalue la qualité de la pierre selon sa coloration : plus la pierre est d’un bleu profond, plus elle est précieuse.

Des colorations verdâtres sont également connues mais ne sont pas bien considérées, à moins que le vert soit intense. La cristallisation de cette pectolite s’est faite à l’intérieur de cheminées volcaniques où la matière incandescente a été poussée par le gaz. De ce fait, l’exploitation du Larimar dépend de la localisation de ces cheminées. On le trouve également associé à d'autres couleurs et d'autres minéraux. Les colorations rouges dans le Larimar indiquent des traces de fer. Il convient de noter que les pectolites sont photosensibles, c’est pourquoi le Larimar perd sa coloration bleue au fil des années.

La République dominicaine est aussi le siège d'importants gisements d'ambre.

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.

La population s'élève à 9 884 371 habitants (estimation 2010[2]).

En 2009, environ 65 % de la population vivait dans des zones urbaines.

Les Haïtiens constituent le groupe d'étrangers le plus important. Le catholicisme est la religion de 95 % de la population[3].

En 2010, le taux de croissance était de 1,489 %, le taux de natalité de 22,39 naissances pour 1 000 habitants, le taux de mortalité de 5,28 pour 1 000, et le taux de fécondité de 2,73 enfants par femme[3].

Beaucoup ont émigré aux États-Unis d'Amérique depuis les années 1960, notamment à Washington Heights à New York, quartier surnommé « les hauteurs Quisqueya ».

La République dominicaine compte également entre 500 000 et 700 000 immigrés haïtiens qui vivent essentiellement dans des bateys, près des champs de culture de la canne à sucre. Les Haïtiens constituent la communauté la plus pauvre de ce pays. Beaucoup d'entre eux ne parlent que le créole haïtien[4].

Culture[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Culture de la République dominicaine.
Merengue.

Le merengue et la bachata sont des styles musicaux originaires de la République dominicaine. Le carnaval en République dominicaine a encore des caractères d'originalité.

Le baseball est un sport populaire. La République dominicaine fournit, devant le Japon, le plus grand nombre de joueurs étrangers au championnat professionnel de baseball de la Ligue majeure de baseball aux États-Unis. Dans ce pays le football est un sport principalement féminin.

La canne à sucre, avec la distillation du rhum, et le tabac font aussi partie de la culture dominicaine. Plus de 50 % du tabac en République dominicaine est produit à Villa Gonzalez, petite commune d'environ 30 000 habitants située dans la Cibao, qui représente de ce fait la capitale du tabac dominicain.

De nombreux Dominicains sont descendants d'esclaves africains. Les disparités de richesse sont très fortes et les blancs descendants d'Espagnols sont de loin les plus riches tandis que les Noirs et les Métis, mélange d'Indiens tainos, Africains et Espagnols, occupent généralement le bas de l'échelle sociale. Néanmoins, le métissage a été très important.

Codes[modifier | modifier le code]

La République dominicaine a pour codes :

Jumelage[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. http://www.francophonie.org/Le-Secretaire-general-de-la,38004.html
  2. Oficina nacional de estadísticas, population estimée au 30 juin 2010
  3. a et b (en) The World Factbook, « Dominican Republic », CIA,‎ (consulté le 28 août 2010)
  4. Présentation de la République dominicaine

Liens externes[modifier | modifier le code]

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