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République démocratique allemande (1949-1990)
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1874,Lots. 20 Pfennig 1874 A. 25 Pfennig 1912 J. 1 Mark 1925 J. 50 Pfennig 1935 J, 1944 F. 1/2 Mark 1913 F, 1917 D, 1918 D. 8 Stück. Vorzüglich - Stempelglanz, Stempelglanz

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GERMAN NEW GUINEA, ten pfennig, 1894A; also half mark, 1894A. The second holed, first extremely fine. (2)

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GERMANY 1906-1917 2-5-10 Pfennig-1/2 Mark - Lot of 5 Coins Avg. VF
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République démocratique allemande
Deutsche Demokratische Republik (de)

19491990

Drapeau
Drapeau
Blason
Armoiries

Devise : Proletarier aller Länder, vereinigt Euch!
(Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !)

Hymne : Auferstanden aus Ruinen

Description de cette image, également commentée ci-après

Localisation de l'Allemagne de l'est (en vert) dans l'Europe de l'époque

Informations générales
Statut République
État communiste à coalition unique
Capitale Berlin (Berlin-Est)
Langue Allemand
Monnaie Mark est-allemand
Fuseau horaire +1 (été +2)
Domaine internet .dd[1]
Indicatif téléphonique 37
Démographie
Population 1990 16 111 000 hab.
Superficie
Superficie 1990 108 333 km2
Histoire et événements
7 octobre 1949 Proclamation de la République
3 octobre 1990 Réunification avec la RFA
Chef du Parti [2]
(1e) 1949-1950 Wilhelm Pieck et Otto Grotewohl
1950-1971 Walter Ulbricht
1971-1989 Erich Honecker
(De) 1989 Egon Krenz
Président de la république
(1e) (De) 1949-1960 Wilhelm Pieck
Président du Conseil d'État
(1e) 1960-1973 Walter Ulbricht
1973-1976 Willi Stoph
1976-1989 Erich Honecker
1989 Egon Krenz
1989-1990 Manfred Gerlach
(De) 1990 Sabine Bergmann-Pohl
Président du Conseil des Ministres
(1e) 19491964 Otto Grotewohl
1964-1973, 1976-1989 Willi Stoph
1973-1976 Horst Sindermann
1989-1990 Hans Modrow
(De) 1990 Lothar de Maizière



Chambre du peuple

Entités précédentes :

Entités suivantes :

La République démocratique allemande (RDA ; en allemand : Deutsche Demokratische Republik ou DDR, parfois traduit à tort par République démocratique d'Allemagne), également appelée Allemagne de l'Est, est un ancien État communiste européen qui a existé durant la seconde moitié du XXe siècle. La RDA a été créée le 7 octobre 1949 par les communistes allemands alliés de l’URSS à partir de la zone d'occupation soviétique en Allemagne que l'Armée rouge occupait, en réponse à la transformation de la trizone en République fédérale d’Allemagne par les puissances occupantes occidentales. Berlin-Est, le secteur soviétique de la ville, en était la capitale.

La RDA faisait partie des régimes dits de « démocratie populaire » politiquement affiliés à l'URSS au sein du bloc de l'Est, même si dans les faits, le régime fonctionne comme une dictature. À compter de 1961, pour arrêter la fuite vers l'ouest des citoyens est-allemands, l'enclave occidentale de Berlin-Ouest est séparée de Berlin-Est et du reste de la RDA, par le mur de Berlin, qui devient l'un des plus célèbres symboles du « rideau de fer ». L'effondrement du bloc communiste en Europe de l'Est entraîne la disparition de la République démocratique allemande, qui est absorbée par la République fédérale le 3 octobre 1990, soit presque 41 ans jour pour jour après sa fondation, aboutissement du processus de réunification formant ainsi une Allemagne unifiée.

Géographie[modifier | modifier le code]

En vert : la République démocratique allemande et ses Länder à la veille de la réunification.
En vert : la République démocratique allemande et ses Länder à la veille de la réunification.

Issue de la zone d'occupation dévolue aux troupes soviétiques lors du partage territorial effectué au terme de la Seconde Guerre mondiale, cette zone correspondait à l'Allemagne orientale dans ses frontières de 1937, amputée des territoires situés à l'est de la ligne Oder-Neisse, qui furent annexés par la Pologne et l’URSS.

Le territoire de la RDA était donc bordé par la Pologne à l’est, la Tchécoslovaquie au sud, la République fédérale d'Allemagne à l'ouest et les côtes de la mer Baltique au nord. En son centre se trouvait l’enclave ouest-allemande de Berlin-Ouest, cernée à partir de 1961 par les 155 km du mur de Berlin, dont 43,1 km sur sa longueur intra-berlinoise la séparant de Berlin-Est, la capitale de la RDA.

La plus grande partie de son territoire constitué par une plaine formée de dépôts glaciaires coupé de collines basses et arrondies, était tributaire du bassin de l'Elbe comprenant notamment des affluents comme la Havel (dont la Spree est elle-même un affluent), la Saale et la Mulde.

Le point culminant de la RDA se trouvait alors dans les monts Métallifères, à la frontière tchécoslovaque, au Fichtelberg (1 214 mètres d'altitude).

Frontière inter-allemande[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Frontière intérieure allemande.
Le mur de Berlin.
Le mur de Berlin.

Les 1 393 km de frontière avec l’Allemagne de l’Ouest constituaient une des parties les plus surveillées du « Rideau de fer », suivant aujourd’hui l’exacte limite administrative séparant les Länder de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, de Saxe-Anhalt, de Thuringe et de Saxe, de ceux de Schleswig-Holstein, de Basse-Saxe, de Hesse et de Bavière.

Ses installations de sécurité, qui n'occupaient pas moins de 344 km2 en territoire est-allemand, étaient équipées de 80 500 km de barbelés et 2 230 000 mines. Les 14 000 soldats qui étaient affectés en permanence à sa surveillance pouvaient tirer sans sommation contre toute personne qui tenterait de la franchir. Ces militaires étaient secondés par 600 chiens.

Les 155 km du mur de Berlin (dont 43,1 km sur sa longueur intraberlinoise) qui entourait Berlin-ouest, venait compléter l'ensemble du dispositif.

Divisions administratives[modifier | modifier le code]

Articles détaillés : District de la RDA et Länder d'Allemagne.
Les 15 « Bezirke » (districts) de 1952 à 1990.
Les 15 Bezirke (districts) de 1952 à 1990.
Frontières des cinq « Länder » est-allemand en 1947 (traits noirs) et après la réunification en 1990 (traits rouges).
Frontières des cinq Länder est-allemand en 1947 (traits noirs) et après la réunification en 1990 (traits rouges).

De 1949 à 1952, le territoire était divisé en cinq Länder : Brandebourg, Mecklembourg, Saxe, Saxe-Anhalt et Thuringe. La réforme territoriale de 1952 met un terme à la forme fédérale de l’État et ces Länder sont supprimés. Le territoire est-allemand est alors divisé en 15 Bezirke (districts) :

  1. District de Berlin
  2. District de Dresde
  3. District de Karl-Marx-Stadt
  4. District de Leipzig
  5. District de Gera
  6. District de Erfurt
  7. District de Suhl
  8. District de Halle
  9. District de Magdebourg
  10. District de Cottbus
  11. District de Potsdam
  12. District de Frankfort
  13. District de Neubrandenbourg
  14. District de Schwerin
  15. District de Rostock

Lors de la réunification allemande (Wiedervereinigung), le 3 octobre 1990, les cinq anciens Länder sont reconstitués, avec toutefois quelques modifications de frontières et des changements de dénomination (ainsi le "Mecklembourg" devient « Mecklembourg-Poméranie occidentale »). Ces Länder furent désignés sous le terme de « nouveaux États fédéraux » (Neue Bundesländer). La ville de Berlin fut également réunifiée et forme aujourd’hui un Land à part entière.

Histoire[modifier | modifier le code]

L’immédiat après-guerre (1945 - 1949)[modifier | modifier le code]

Effigie de Walter Ulbricht sur un timbre postal de la RDA.
Effigie de Walter Ulbricht sur un timbre postal de la RDA.

Rapidement après le début de l’occupation de l’Allemagne par les Alliés en vertu de la conférence de Potsdam (selon les engagements, l’occupation est temporaire, et précède le rétablissement de la souveraineté de l’Allemagne), la situation se dégrade entre les trois puissances occidentales (États-Unis, Royaume-Uni et France) et l’URSS.

Afin de mettre en œuvre leur politique, les Soviétiques n'hésitèrent pas à s'appuyer notamment sur le Nationalkomitee Freies Deutschland (« Comité national pour une Allemagne libre » ou NKFD), organisation de résistance anti-nazi fondée à Moscou en 1943 par les membres du comité central du Parti communiste d'Allemagne (KPD) exilé en URSS. Son président, le poète Erich Weinert (en), était entouré de membres influents du parti, tels Wilhelm Pieck et Walter Ulbricht, qui deviendront par la suite dirigeants de la RDA. En septembre 1945, la réforme agraire exproprie les grands propriétaires terriens. Des mesures d’épuration de la population sont mises en place[3]. En avril 1946, les antennes locales du Parti communiste d'Allemagne (KPD) et le Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) fusionnent pour donner le Parti socialiste unifié d'Allemagne (Sozialistische Einheitspartei Deutschlands – SED).

La dégradation des relations entre les quatre puissances occupantes de l’Allemagne, qui occupent également chacune un des quatre secteurs de Berlin, et l’opposition sur le statut de Berlin-Ouest conduisent au blocus de Berlin entre juin 1948 et mai 1949 : blocus des voies d’accès terrestres à Berlin-Ouest à partir de l’Allemagne de l’Ouest à travers la zone soviétique. Les Occidentaux mettent alors en place un pont aérien massif et remportent la « bataille de Berlin ». La République fédérale d'Allemagne est fondée le 23 mai 1949 dans la Trizone occidentale ; en réponse, les Soviétiques instituent la République démocratique allemande le 7 octobre 1949. Le premier président de la RDA est Wilhelm Pieck (1876–1960), le premier ministre-président Otto Grotewohl (1894–1964), mais l’homme fort de la RDA est Walter Ulbricht (1893–1973), secrétaire général du comité central du SED.

Le renforcement de la RDA (1949 - 1961)[modifier | modifier le code]

Le contrôle du régime sur la population est exercé à partir de 1950 par la Stasi, qui surveille la vie des habitants (7 millions de personnes fichées) et élimine les contestataires repérés par son réseau d’informateurs et d’agents (175 000 à 194 000 collaborateurs non officiels)[4],[5].

Le secteur industriel, qui emploie 40 % de la population active en 1950, est soumis à la nouvelle politique de nationalisation qui aboutit à la formation d’« entreprises populaires » (« Volkseigener Betrieb » (VEB)) qui représenteront 75 % du secteur industriel. Le premier plan quinquennal (1951-55) présenté par l'État prévoit de hauts quotas de production pour l'industrie lourde et l'augmentation de la productivité du travail ; les pressions du plan renforcent l’exode de citoyens est-allemands. Le 16 juin 1953, à la suite d’une augmentation de 10 % des quotas de production des travailleurs construisant le boulevard Staline[6], les émeutes de juin 1953 éclatent à Berlin-Est, et 60 000 manifestants s'en prennent aux symboles du pouvoir[7]. Dès le lendemain, l'agitation gagne le reste du pays. Walter Ulbricht fait appel aux troupes soviétiques qui rétablissent l’ordre en provoquant la mort de 55 personnes et une vague d’arrestations et de condamnations à la prison de plus de 10 000 personnes[8]. Les désordres s’arrêtent à partir du 23 juin. Une fois l’alerte passée, les autorités renforcent la répression : 1 500 condamnations, 600 000 membres exclus du SED.

En 1955, le pacte de Varsovie est créé et la Nationale Volksarmee intègre ce dispositif militaire.

Entre 1949 et 1961, la situation économique, sociale et politique en RDA a poussé plus de trois millions de personnes, en particulier les travailleurs qualifiés (fuite des cerveaux) à émigrer en Allemagne de l'Ouest en raison de son respect des libertés individuelles, de sa prospérité et de ses salaires élevés[9], en effet, la RFA était alors en pleine expansion économique[10]. La population étant estimée en 1960 à 16 203 600 habitants en Allemagne de l'Est pour 53 372 600 pour celle de l’Ouest. Cet exode fera dire à Willy Brandt alors maire de Berlin-ouest, qu'en fuyant, les Allemands vivant à l’Est « votaient avec leurs pieds »[11]. L'ambassadeur d'URSS en RDA Mikhail Pervukhin (en), affirma lui-même que les Soviétiques étaient conscient que l’existence d’une frontière quasiment ouverte entre les mondes socialiste et capitaliste amènerait la population à comparer le niveau de vie dans les deux parties de la ville, et que cette comparaison « ne tournait pas à l’avantage du Berlin démocratique » (c'est-à-dire Berlin-Est)[12],[13].

Le régime hésita quant aux moyens à mettre en œuvre pour faire face à ce phénomène. La pérennité de la RDA n'allant alors pas de soi, Staline propose en 1952, dans une note, la réunification allemande et la neutralité du futur pays[14]. Cette démarche est refusée par l’Ouest qui la juge peu sincère, estimant que c’est un moyen pour l’URSS de prendre à terme le contrôle du futur ensemble qui sera trop faible pour se défendre. Finalement, la fermeture des frontières (mise en place d’un « Rideau de fer ») fut décidée et le mur de Berlin construit à partir du 13 août 1961 pour « protéger le socialisme[15] ».

La stabilisation (1961 - 1970)[modifier | modifier le code]

La construction du mur de Berlin (ainsi que le renforcement des contrôles sur le Rideau de fer dans sa section inter-allemande) commence dans la nuit du 12 au 13 août 1961 avec la pose de grillages et de barbelés autour de Berlin-Ouest, dispositif progressivement remplacé par un mur de briques, puis de béton[16].

L'objectif de ce dispositif est d'empêcher l'émigration est-allemande par le secteur occidental de la ville. Les soldats est-allemands reçoivent l'ordre d'ouvrir le feu sur toute personne qui tenterait de franchir cette frontière[17] quasi inviolable qui divisera l'Allemagne pendant presque trente ans.

La stabilité et la crise (1971 - 1980)[modifier | modifier le code]

En 1971, Ulbricht est remplacé par Erich Honecker sous la pression de l’URSS.

Le 21 décembre 1972 est signé à Berlin-Est le Traité fondamental (Grundlagenvertrag), qui régularise les relations entre les deux États allemands qui reconnaissent ainsi leurs existences mutuelles. Cet accord est le résultat d'une initiative qui s'inscrit dans l’Ostpolitik du chancelier ouest-allemand Willy Brandt. Malgré ce rapprochement, la RDA restera le plus fidèle allié de l'Union soviétique jusqu'au début des années 1980. Calquant sa politique extérieure sur celle du « grand frère » soviétique, le régime est-allemand apportera son soutien technique, logistique et financier aux divers mouvements, régimes, guérillas (Angola et Mozambique, par exemple[18]) et organisations « terroristes » (généralement d'obédience marxiste comme la Fraction armée rouge[19]) qui agissent alors à travers le monde (voir article sur la Stasi).

Le pays connaît de graves difficultés économiques, illustrées par la « crise du café » entre 1976 et 1978.

La crise et la fin (1981 - 1990)[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Die Wende.
Annonce du 40e anniversaire de la RDA, septembre 1989.
Annonce du 40e anniversaire de la RDA, septembre 1989.

La situation de crise perdure jusqu'à mettre en péril l'existence même de la RDA à la fin des années 1980. À partir de 1985, Mikhaïl Gorbatchev met en place en URSS une politique de glasnost (transparence) et de perestroïka (reconstruction) destinée à résoudre les graves problèmes socio-économiques connus depuis plusieurs années. Cet assouplissement idéologique ne tardera pas à franchir les frontières de l'empire soviétique pour atteindre les unes après les autres les « républiques sœurs », elles aussi en pleine déliquescence.

En raison de la crise politique et économique, l’émigration devient très importante en 1989 ; les émigrants passent à l'Ouest par l'intermédiaire de pays « frères » moins regardant en matière émigration : la Tchécoslovaquie et surtout la Hongrie (à la suite de l'ouverture de la frontière avec l'Autriche). Les départs de l’élite intellectuelle de la RDA (scientifiques, techniciens, ingénieurs, médecins, cadres, ouvriers spécialisés, etc.) renforcent la crise[20],[21], ce qui accroît le mécontentement populaire. Mikhaïl Gorbatchev indique le 6 juillet que l'Union soviétique n'interviendrait pas pour réprimer les mouvements qui agitent la RDA. Entre septembre 1989 et mars 1990 ont lieu les « manifestations du lundi » (Montagsdemonstrationen), particulièrement à Leipzig, au cours desquelles les Allemands de l'Est réclament des réformes et notamment la liberté de circulation vers l'Ouest ; ces manifestations gagnent progressivement en ampleur. Le conseil des ministres de la RDA démissionne le 8 novembre 1989, suivi par le Politbüro le 9 novembre. Dans la soirée du 9 novembre 1989, Günter Schabowski, membre du comité central du SED, annonce la levée de toutes les restrictions de voyage et l'ouverture des frontières, provoquant un afflux de personnes aux postes de passage le long du mur de Berlin, puis l’ouverture du mur. Le 18 novembre, le cabinet Modrow est constitué.

Continuellement en crise économique, et plus encore à partir des années 1970, le pays connaît des tensions internes majeures qui culminent lors de la chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989. À partir de cette date qui marque une véritable rupture, le pays se démocratise et des élections libres tenues le 18 mars 1990 conduisent à ce que le Parti socialiste unifié d'Allemagne perde le contrôle majoritaire de la Chambre du peuple (le Parlement est-allemand). Le 23 août, la nouvelle assemblée vote l’extension de la Loi fondamentale de la République fédérale d'Allemagne aux territoires de la RDA à effet du 3 octobre 1990 et par conséquent la disparition de la République démocratique allemande à cette date.

La réunification et ses conséquences[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Réunification allemande.

Des élections libres qui se tiennent le 18 mars 1990, consacrent la victoire de la coalition conservatrice (cabinet de Maizière) de l'« Alliance pour l'Allemagne » (Allianz für Deutschland), menée la CDU est-allemande, l'Union sociale allemande (DSU) et le Demokratischer Aufbruch (DA). La nouvelle Volkskammer élue opte pour une réunification rapide en utilisant l'article 23 de la loi fondamentale de la République fédérale d'Allemagne qui permettait une adhésion unilatérale d’un Land à la RFA. Pour cela, les cinq Länder supprimés en 1952 sont reconstitués. Les modalités de la réunification furent fixées par le traité d'unification (Einigungsvertrag) signé à Berlin le 31 août 1990 et ratifié le 20 septembre par la Chambre du peuple avec 299 voix contre 80. Lors de la réunification le 3 octobre 1990 à minuit, l’Allemagne réunifiée recouvre sa pleine souveraineté, en vertu du traité de Moscou. À cette date, les principales structures institutionnelles de la RDA cessent de fonctionner en tant que telles et sont soit dissoutes soit intégrées aux structures de la RFA. Cet ancien État ayant alors moins d'habitants qu'en 1960 avec 16 111 000 habitants.

Une partie des habitants de l'ancienne RDA a eu du mal à s'adapter au mode de fonctionnement économique et à la libre entreprise. Certains anciens Allemands de l'Est regrettent l'époque où l'État gérait la culture et la sécurité du peuple[22]. Cette nostalgie orientale est appelée en Allemagne l’« Ostalgie » (jeu de mots entre Ost (Est) et Nostalgie). L’ex-Allemagne de l’Est connaît après la réunification un chômage important (19,4 % en Saxe, par exemple). De nombreux logements sont vétustes (comme les grandes barres d'immeubles) et un exode des populations vers les Länder de l'Ouest a lieu (la population est tombée à 13,8 millions d'habitants en 2002).

Le rattrapage des conditions économiques, sociales et culturelles entre les deux anciens États est progressif, mais n’est pas encore achevé à ce jour. De nombreuses usines automobiles se sont implantées à l'Est, en particulier en Saxe. Ainsi, la luxueuse Volkswagen Phaeton est produite à Dresde dans une usine bâtie en partie en verre, au design futuriste. De même, BMW a construit une nouvelle usine à Leipzig.

Politique[modifier | modifier le code]

La Chambre du peuple (« Volkskammer ») en 1990.
La Chambre du peuple ( Volkskammer) en 1990.

À l’occasion des élections, les partis forment une liste unique, sous l'égide de la coalition du « Front national ». Les citoyens votent pour des députés qui ont été préalablement choisis par les instances politiques afin d’assurer une représentation proportionnelle des différents partis. De fait, le Parti socialiste unifié d'Allemagne (Sozialistische Einheitspartei Deutschlands (SED)) a la primauté. En 1949, la RDA se dote d’une constitution.

Le Palais de la République (« Palast der Republik ») héberge la Chambre du peuple (« Volkskammer »), le parlement de la RDA, composé de 500 députés élus pour quatre ans, qui assure officiellement le pouvoir législatif.

Le pouvoir exécutif est tenu par le Conseil des ministres, élu pour quatre ans par la Chambre du peuple et dirigé par un præsidium. Il siège au sein du gouvernement de la RDA. La Constitution prévoit une présidence de la République. En 1960, la fonction sera remplacée par un organe de type collégial, le Conseil d'État de la RDA.

Bien qu'étant officiellement construite en opposition au "monde fasciste" en Allemagne de l'Ouest, 32,2% des employés des administrations publiques étaient d'anciens membres du parti nazi en 1954. . Cet état n'a jamais fait de travail sur son passé nazi avant sa disparition comme à l'Ouest[23].


Président de la RDA[modifier | modifier le code]

Présidents du Conseil d'État de la RDA[modifier | modifier le code]

À la mort de Wilhelm Pieck, la fonction de « président de RDA » (Präsident der DDR) fut supprimée et remplacée par une présidence collégiale du Conseil d'État de la RDA (Staatsrats der DDR) dont la présidence fut successivement assurée par :

Chef d'État en tant que président de la Volkskammer[modifier | modifier le code]

Présidents du conseil des ministres[modifier | modifier le code]

La Nationale Volksarmee[modifier | modifier le code]

L’Armée nationale populaire (Nationale Volksarmee - NVA) créée en 1956 après la Bundeswehr ouest-allemande, avait en 1983 un effectif total de 170 000 hommes (toutes armes confondues). Elle était intégrée au dispositif militaire du pacte de Varsovie dont elle constituait l'un des éléments majeurs.

Le contrôle politique et la Stasi[modifier | modifier le code]

Blason de la Stasi.
Blason de la Stasi.

Le service de police politique est le ministère de la Sécurité d’État (Ministerium für Staatssicherheit), surnommé la Stasi, instituée en 1950. Elle est calquée sur le NKVD soviétique, mais est de plus réorganisée par certains anciens membres de la Gestapo : traque des opinions non-conformes, contrôle systématique des moyens de communication, espionnage des suspects jour et nuit, etc.

Ses méthodes évoluèrent au fil des années, passant de la terreur ouverte à des techniques plus larvées comme la décomposition.

Lorsque la Stasi connaissait l’opinion de quelqu’un, elle préférait utiliser des pressions discrètes en forçant un homme à démissionner, un étudiant à arrêter ses études ou à « conserver ses fonctions sociales » en le forçant à devenir informateur à son tour : IM (Inoffizieller Mitarbeiter).

Aspects de la dictature[modifier | modifier le code]

Le Parti socialiste unifié (Sozialistische Einheitspartei Deutschlands, SED) gouverna la RDA en tant que parti unique de sa création en 1949 à sa dissolution en 1990.

Économie[modifier | modifier le code]

Les changements de l’après-guerre[modifier | modifier le code]

En 1945, les Soviétiques exproprient dans leur zone d'occupation les grands propriétaires terriens (les Junkers) possédant plus de 100 ha, les nazis et les criminels de guerre, afin de redistribuer la terre aux paysans. Ceux-ci garderont leurs titres de propriété obtenus à la suite de cette réforme agraire, et entre 1952 et 1960, ils se regrouperont en coopératives (Landwirtschaftliche Produktionsgenossenschaft, LPG) comptant parfois plusieurs milliers d'hectares.

À l'issue du conflit mondial, il y avait sur le territoire de la future République démocratique allemande 30 % de l'industrie allemande (détruite à 45 %). Les moyens de production sont socialisés.

Le 30 juin 1946, au référendum dans le Land de Saxe où étaient concentrés les deux cinquièmes de la production industrielle de la zone d’occupation soviétique, 77,62 % des électeurs se sont prononcés pour l’expropriation sans indemnisation des meneurs nazis et des criminels de guerre. Dans l’ensemble de l’Allemagne, jusqu’au début de 1948, 9 281 entreprises industrielles et commerciales de meneurs nazis et de criminels de guerre, dont 3 843 entreprises industrielles, ont été nationalisées sans indemnisation. Elles réalisaient alors environ 40 % de la production industrielle. Parmi les grandes entreprises nationalisées se trouvaient les trusts électriques AEG et Siemens, le trust Flick, IG Farben et d’autres monopoles. Les entreprises nationalisées devenaient propriété des Länder.

En février 1945, Staline, Roosevelt et Churchill se réunissent à Yalta, ils s’entendent pour estimer le montant des réparations à 20 milliards de dollars, dont plus de la moitié au profit de l’URSS. L’Allemagne ne peut payer cette somme. C’est pourquoi les Soviétiques, en application des accords de Potsdam (17 juillet-2 août 1945), qui les ont autorisés à prélever jusqu'à 40 % de l’équipement industriel de leur zone, se payent sur le terrain : des voies ferrées sont arrachées, les machines-outils mises en pièces détachées, des usines sont démontées ; le tout est expédié en URSS. Le président des États-Unis, Harry Truman, se faisant le porte-parole des vainqueurs, a déclaré : « Le premier objet des réparations est d’enlever à l’Allemagne tout ce qui peut lui permettre de préparer une nouvelle guerre ». Cette volonté, formalisée dans les accords de Potsdam, permet aux Soviétiques de transférer 600 usines d’armement sur leur territoire. Deux cents autres restèrent en Allemagne où elles devinrent des sociétés anonymes soviétiques qui participèrent à la reconstruction de la RDA. Les Soviétiques et les nouveaux dirigeants de ce qui allait devenir la RDA veillent à l’application des dispositions prévues à Yalta et à Potsdam.

Le fonctionnement[modifier | modifier le code]

La priorité est accordée aux industries lourdes, comme ici dans l'aciérie « VEB Rohrkombinat Stahl- und Walzwerk Karl Marx Riesa » en 1982.
La priorité est accordée aux industries lourdes, comme ici dans l'aciérie VEB Rohrkombinat Stahl- und Walzwerk Karl Marx Riesa en 1982.

Le pays met en place la planification et le contrôle du commerce ; la priorité est accordée aux industries lourdes.

Après la guerre, les conditions de vie de la population sont très mauvaises ; l’économie a subi une ponction énorme, les habitants voient arriver trois millions d’expulsés. Les paysans qui ont bénéficié de la réforme agraire sont encore mal équipés. En dépit de ces handicaps, la RDA lance un défi : la production industrielle doit doubler en cinq ans, la production agricole augmenter de plus de 50 % par an. Pour aider les agriculteurs, un système d’entraide est créé, chargé de leur trouver des moyens financiers et techniques.

Les usines deviennent des « entreprises possédées par le peuple » (Volkseigener Betrieb, VEB), les commerces s’appellent « coopératives de production de commerce », etc. La production agricole repose sur des coopératives agricoles. De 240 en 1952, leur nombre passe à 4 000 l’année suivante. Pour arriver à ce résultat, il a fallu procéder à une véritable liquidation de la classe des paysans riches : 40 000 d’entre eux quittent la RDA au printemps 1953. Ce départ provoque une crise importante, à laquelle s’ajoute une lutte idéologique au sein de la SED entre les partisans et les adversaires de la « ligne dure ».

Le gouvernement impose une augmentation de 10 % des normes de travail en 1953. À la suite des multiples émeutes de 1953 qui suivent cette mesure, et en parallèle à la répression, le bureau politique annonce un assouplissement, sans renoncer à sa réforme pour apaiser la population : amélioration des biens de consommation, augmentation des assurances sociales, accélération de la construction de logements. Les normes de travail sont ramenées au niveau de 1953.

Malgré le pillage économique de l’après-guerre, la RDA devient la deuxième puissance économique du bloc de l'Est, après l’URSS. En effet, l’Allemagne avait en 1939, tout comme la Bohême en Tchécoslovaquie, une forte avance économique sur les autres pays de l'Est comme la Roumanie ou la Pologne, encore agraires. La RDA compte de très bons ingénieurs, de très bons chimistes, d'excellents ouvriers mécaniciens et un tissu industriel assez complet.

L’URSS imposant une répartition des spécialités entre pays, la RDA se spécialise dans l'extraction du lignite, l’optique (appareils photos en particulier, dont notamment les établissements Carl Zeiss situés à Iéna), la chimie (Bitterfeld). Elle aurait atteint selon les sources officielles le 8e rang mondial en termes de PIB dans les années 1970 ; ce chiffre est toutefois remis en question.

Niveau de vie[modifier | modifier le code]

L’EC 1835-C était un ordinateur compatible IBM-PC fabriqué par le combinat Robotron de Karl-Marx-Stadt de 1984 à 1990.
L’ EC 1835-C est un ordinateur compatible IBM-PC fabriqué par le combinat Robotron de Karl-Marx-Stadt de 1984 à 1990.

Le niveau de vie des Allemands de l'Est était l’un des plus élevés du bloc soviétique, juste derrière la Hongrie réformiste de Janos Kadar. Les HLM sont bien chauffés, et la pénurie, limitée, est supportable. Le centre de Berlin-Est, sans avoir la richesse de l'Ouest, ne donne pas l'impression de misère que l'on peut voir, par exemple, à Bucarest : la circulation est relativement dense, les magasins, contrairement à ce que l'on voit en Pologne, ne sont pas totalement vides. Mais si, après une période de croissance incontestable, la RDA fait illusion à l'aune du COMECON, l'échec de la planification socialiste amorce la crise qui aboutira à la chute du système. L'appareil productif vieillissant, la bureaucratie, le gaspillage, le retard technologique croissant sur l'Ouest se traduira par les mêmes problèmes que dans les autres pays de l’Est : pénurie chronique de biens de consommation, files d'attente devant les magasins, tickets de rationnement, infrastructures vétustes, monnaie au taux de change artificiel, etc. Malgré la modicité des loyers, la gratuité des soins de santé, la générosité des congés de maternité et des bourses d'étude, la vie quotidienne en RDA était source de frustrations. Bien que soutenue à bout de bras par des prêts massifs de la RFA, la RDA, comme le reste du bloc socialiste, est, à la fin des années 1980, en faillite.

La célèbre voiture Trabant (surnommée par dérision Rennpappe, c'est-à-dire « carton de course »), illustre ce sous-développement : conçue comme étant la Coccinelle est-allemande, dans un pays qui avant 1939 fabriquait de très belles voitures, ce véhicule équipé d'un moteur deux temps n'a connu en quarante ans que des changements mineurs et est resté aux côtés de la Wartburg le seul modèle de voiture en RDA. De plus la production était insuffisante et les commandes soumises à des délais de dix à vingt ans, parfois attribuées « au mérite ».

Lors de la réunification, alors que les Ossis se jettent littéralement sur les supermarchés de l'Ouest, le monde découvre l'envers du décor affiché par la RDA pendant quarante ans : un pays pollué, des habitations et infrastructures à reconstruire entièrement, une industrie obsolète, en retard de plusieurs décennies sur celle de l'Ouest. Aujourd'hui, la réhabilitation de l'ex-RDA est encore loin d'être terminée.

La monnaie[modifier | modifier le code]

Billet de 500 marks de la RDA.
Billet de 500 marks de la RDA.

Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France mirent en place la réforme monétaire du 20 juin 1948 en zone occidentale, en lançant le Deutsche Mark pour remplacer le Reichsmark. Les autorités soviétiques réagirent en créant le Mark est-allemand dans leur zone d'occupation. De 1949 à 1990, la monnaie porte les noms successifs de « Deutsche Mark » de 1949 à 1964 (différent du Deutsche Mark de l’Allemagne de l'Ouest), de « Mark der Deutschen Notenbank » de 1964 à 1967, et de « Mark der DDR » (« Ostmark ») de 1967 à 1990.

Le 1er juillet 1990, l’union monétaire est réalisée avec le Deutsche Mark de la RFA à parité de un pour un et le mark est-allemand est abandonné. Cette décision a impliqué une très nette surévaluation du mark est-allemand.

Sport et culture[modifier | modifier le code]

Le sport[modifier | modifier le code]

Plus que d'autres États, la RDA recourt au sport pour affirmer son existence sur la scène internationale et renforcer le sentiment national. Les tableaux de médailles obtenues par ses athlètes lors des Jeux olympiques et autres compétitions internationales sont utilisés par les responsables de l'État. Héritière des traditions sportives allemandes, y compris le sport scolaire, la RDA, comme son homologue la RFA, pointe dans le haut des classements mondiaux à partir des années 1970. Comme la plupart de ses homologues du bloc de l'Est, le régime est-allemand utilise le sport comme moyen de propagande pour affirmer la liaison entre son régime social et la réussite sportive.

L’État développe des structures méthodiques de détection et formation des jeunes talents dans toutes les disciplines. Dans plusieurs sports olympiques (athlétisme, natation), la « préparation scientifique » des sportifs, dérive dans le dopage pour décrocher médailles et titres. L’image des nageuses est-allemandes aux épaules d'haltérophiles et à la voix grave (« Elles sont ici pour nager, pas pour chanter ! » répondait leur entraîneur[réf. nécessaire] à une remarque d'un journaliste occidental), personnifiée par Kornelia Ender aux Jeux olympiques de 1976, est encore dans toutes les mémoires. Le sport est-allemand a ainsi enregistré plusieurs exploits douteux. Pour autant nombreux sont le résultat d'une préparation physique et mentale de champions de grande classe. En athlétisme, par exemple, le record du monde du 400 m dames (47,60 secondes) établi par Marita Koch en 1985 tient encore à ce jour. Pour les jeunes de la RDA, comme ailleurs, le sport qu'il pratiquait dès l'école, était source d'identification. Combien de jeunes cyclistes rêvèrent d'imiter les exploits de Gustav-Adolf Schur, champion et député, puis d'Olaf Ludwig, de jeunes patineuses songeaient aux figures de Katarina Witt, d'autres de Roland Matthes, de Wolfgang Nordwig et d'autres. De plus la réussite sportive leur permettait une certaine promotion sociale, bénéfice de certains avantages et reconnaissance personnelle. Mais là encore, la plupart des nations admettent que la réussite sportive ait un impact positif pour le champion.

Ainsi, une génération entière d’Allemands d'un certain âge garde le souvenir de l'historique victoire de la RDA sur la RFA (1-0, but de Jürgen Sparwasser) au premier tour de la Coupe du Monde de football de 1974, le 22 juin de cette année-là à Hambourg, lors de la seule rencontre qui ait jamais eu lieu entre les deux équipes nationales allemandes.

À l'instar des autres pays du bloc de l'Est, la RDA rejoint toutefois tardivement le mouvement paralympique, participant une seule fois aux Jeux paralympiques, en 1984 à New York[24].

Culture et éducation[modifier | modifier le code]

Emblème du pays sur la dérive d'un MiG-23.
Emblème du pays sur la dérive d'un MiG-23.

L’éducation était une des priorités du gouvernement communiste. L'État avait le monopole de l'éducation, par l'intermédiaire du ministère de l'Éducation. En dehors du système scolaire traditionnel, l'organisation Jeunesse libre allemande (Freie deutsche Jugend, en abrégé FDJ) avait pour mission de diffuser le marxisme-léninisme dans la jeunesse et de promouvoir une « éducation socialiste ».

Symboles[modifier | modifier le code]

Le drapeau de la république démocratique allemande était formé de trois bandes horizontales représentant les couleurs allemandes démocratiques traditionnelles (or, rouge et noir) avec les armoires de la RDA en son milieu rajoutées dès 1959, contenant le marteau et des compas, entourés d'une couronne d'épi de blé, symbole de l'union des ouvriers, des agriculteurs et des intellectuels. Les premiers projets de symboles de Fritz Behrendt contenaient seulement le marteau et la couronne d'épi, expression de l'« État des ouvriers et des paysans » (Arbeiter-und-Bauern-Staat). La version définitive était fondée principalement sur le travail de Heinz Behling (de).

La fête nationale, le « jour de la République » (Tag der Republik) était le 7 octobre ; l’hymne national était Auferstanden aus Ruinen.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Réservé mais jamais utilisé ; supprimé en 1990 et remplacé par celui de la RFA, .de
  2. Wilhelm Pieck et Otto Grotewohl sont coprésidents du parti en 1949-50. Le chef du parti prend ensuite le titre de Secrétaire général du comité central, titre inauguré par Walter Ulbricht en 1950
  3. Chantal Metzger, La République démocratique allemande la vitrine du socialisme et l'envers du miroir (1949-1989-2009, Bruxelles, P.I.E. Peter Lang,‎ 2010 (ISBN 978-9-052-01633-7, lire en ligne), Dénazification en Allemagne de l'est - Strtures du débat et limites de l'épuration - Marcel Boldorf
  4. « La STASI est la plus grande police secrète qui ait jamais existé dans le monde » - DR. Karsten Dümmel - La gazette - Article du 9 décembre 2009
  5. Berlin au cœur de la guerre froide - Une population sous surveillance
  6. Le nouveau boulevard de Berlin-Est, aujourd’hui Karl-Marx Allee
  7. Heinrich August Winkler, Histoire de l’Allemagne, XIXe- XXe siècle. Le long chemin vers l’Occident, Fayard,‎ 2005 (ISBN 2213624437), p. 596
  8. (en) East Berlin June 17, 1953: Stones Against Tanks, Deutsche Welle
  9. Histoire de l'Allemagne après la Seconde guerre mondiale 1949-1961 - Académie Nancy-Metz
  10. L'Allemagne, symbole de la coupure du monde (1947-1949), paragraphe : « Pourquoi la division de l'Allemagne est-elle le symbole de la création des deux blocs ? »
  11. Berlin, vingt ans de liberté - univers-cites.fr - article du 9 novembre 2009
  12. 1989 : origines d’un événement (première partie) par Daniel Vernet (paragraphe : « La construction du Mur » sur boulevard-exterieur.com
  13. (en) Hope Millard Harrison, Driving the Soviets up the wall : Soviet-East German relations, 1953-1961, Princeton, N.J, Princeton University Press,‎ 2003 (ISBN 0-691-09678-3), p. 90
  14. De la note de Staline à la conférence « 2 + 4 ». La réunification allemande en perspective - Persée
  15. Jean-Paul Cahn et Ulrich Pfeil (Éditeur), L'Allemagne 1945-1961 : De la « catastrophe » à la construction du Mur, Villeneuve d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion,‎ 2008 (ISBN 978-2-757-40056-2).
  16. Gérard-François Dumont (Université de Paris-Sorbonne), « Le Mur de Berlin dans l'Histoire », sur Herodote.net (consulté le 21 août 2007)
  17. Un document polémique sur le Mur de Berlin - L'Express, publié le 13/08/2007
  18. Fiche de révision BAC Histoire - La dissolution des blocs (Fin des années 1970-années 95) - paragraphe : « B-En Afrique, par Cubains et Allemands de l’est interposés  »
  19. Une «repentie» de la Rote Armee Fraktion veut parler Révélations en vue sur le soutien de la RDA aux terroristes Article du « Soir » du 9 juillet 1990
  20. Allemagne : vingt ans après, où en est l’unification ? (paragraphe : « La chute du mur ») - Article de Lutte Ouvrière
  21. L’URSS lâche ses satellites : la RDA sur orbite de la RFA (paragraphe : « Goutte d’eau qui a fait déborder le vase : la nouvelle recrudescence de l’exode vers la RFA ») - Article de Lutte Ouvrière
  22. À l'Est, la nostalgie de la RDA bat son plein - Article du Figaro du 09/11/2009
  23. « Des nazis chez les communistes de la RDA », sur Europe 1,‎ 23 septembre 2012 (consulté le 2 décembre 2014).
  24. Base de données des Jeux paralympiques, Comité international paralympique

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Sandrine Kott, Le communisme au quotidien : les entreprises d'État dans la société est-allemande, Paris, Belin,‎ 2001 (ISBN 978-2-701-12730-9).
  • Emmanuel Droit, La Stasi à l'école : surveiller pour éduquer en RDA (1950-1989), Nouveau Monde éditions, 2009, 246 pages.
  • Emmanuel Droit, Vers un homme nouveau ? L’éducation socialiste en RDA (1949-1989), collection « Histoire », Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2009, 354 pages. Ouvrage réalisé à partir de la thèse de l'auteur soutenue en 2006. Lire la note critique[1] de Laurent Coumel.
  • « article sur la RDA », XXe siècle, Encyclopédie du monde contemporain, éditions Larousse, 1974
  • Heinz Heitzer, La RDA, aperçu historique, éditions Verlag zeit im bild, Dresde, 1981
  • Catherine Fabre-Renault, Elisa Goudin, Carola Hähnel-Mesnard et al., La RDA au passé présent : reflectures critiques et réflexions pédagogiques, Paris, Presses Sorbonne nouvelle, coll. « Publications de l'Institut d'Allemand » (no 39),‎ 2006 (ISBN 978-2-878-54344-5)
  • Chantal Metzger, La République démocratique allemande : histoire d'un État rayé de la carte du monde, PIE-Peter Lang, Bruxelles, 2012, 385 pages, ISBN ISBN 978-90-5201-791-4
  • Chantal Metzger (dir.), La République démocratique allemande : la vitrine du socialisme et l'envers du miroir (1949-1989-2009), actes du Colloque International de Nancy en 2009, PIE-Peter Lang, Bruxelles, 2010, 373 pages, ISBN 978-90-5201-633-7
  • Frank Sieren, Wir haben fast alles falsch gemacht - Die letzten Tage der DDR, (Günther Schabowski im Gespräch mit Frank Sieren), Econ-Verlag, März 2009
  • Une économie stable gage de sécurité, la RDA dans sa 35e année, éditions Zeit im Bild, 1984

Audiographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]