Lettonie (1991 - )from the Wikipedia | Read original article |
République de Lettonie
Latvijas Republika (lv)
Drapeau de la Lettonie |
Armoiries de la Lettonie |
Hymne national | Dievs, Sveti Latviju (Dieu, bénis la Lettonie) |
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Forme de l'État | République parlementaire |
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Président | Andris Bērziņš |
Premier ministre | Laimdota Straujuma |
Langues officielles | Letton |
Capitale | Rīga |
Plus grande ville | Rīga |
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Superficie totale | 64 597 km2 (classé 121e) |
Superficie en eau | 1,5 % |
Fuseau horaire | UTC + 2 |
Indépendance | De la Russie De l'URSS |
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Date | 18 novembre 1918 4 mai 1990 |
Gentilé | Lettons, Lettonnes / Lettones |
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Population totale (2014) | 2 165 165[1] hab. (classé 144e) |
Densité | 31 hab./km2 |
IDH (2013) | 0,810 (élevé) (48e) |
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Monnaie | Euro[2] (Eur ) |
Code ISO 3166-1 | LVA, LV |
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Domaine Internet | .lv |
Indicatif téléphonique | +371 |
La Lettonie, en forme longue la République de Lettonie, en letton Latvija et Latvijas Republika, est un pays d'Europe du Nord situé sur la rive orientale de la mer Baltique. C'est l'un des trois pays baltes, le pays est bordé par la Lituanie au sud et par l'Estonie au nord. La Lettonie a aussi des frontières terrestres à l'est avec la Russie et au sud-est avec la Biélorussie. La Lettonie est un État membre de l'Union européenne depuis le 1er mai 2004, et de la zone euro depuis le 1er janvier 2014. Entre 1991 et 2011, la Lettonie a perdu plus de 23 % de sa population en raison d'un taux de fécondité (nombre d'enfants par femme) extrêmement faible et d'un solde migratoire négatif.
À partir du XIIIe jusqu'au XVIe siècle, la Lettonie, qui s'étendait en Livonie et en Courlande, était la possession des chevaliers prussiens de l'ordre de Livonie. Au XVIIe siècle, elle faisait partie de la Pologne et de la Suède depuis 1625. Le roi suédois Gustave II Adolphe fonda en 1632 l'université de Tartu (en allemand : Dorpat) ainsi qu'une cour d'appel à Tartu, tandis que le journal officiel du gouvernement suédois publiait l'une de ses éditions à Riga en letton. Au début de 1655, le roi suédois réclama des barons balto-allemands l'allégeance à la couronne suédoise.
Au XVIIIe siècle, la Livonie et la Courlande font partie de l'Empire russe par le traité de Nystad : la Lettonie est composée du gouvernement de Courlande et d'une partie du gouvernement de Livonie. La domination traditionnelle des grands propriétaires germano-baltes et la langue allemande (langue administrative avec le russe jusqu'en 1917) ont cependant été conservées dans le pays.
Au cours de la guerre civile en Russie (1917-1922), la plupart des divisions militaires lettonnes (créées pendant la Première Guerre mondiale) luttèrent contre l'Allemagne au côté des bolcheviks. La Lettonie acquit alors une première fois son indépendance, reconnue internationalement, en 1918.
En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, elle est d'abord envahie, comme le prévoyaient les clauses secrètes du Pacte germano-soviétique (en même temps que les deux autres pays baltes), par l'URSS. Quelque 15 500 Lettons furent déportés par les soviétiques. Seule une minorité survécut au Goulag. Beaucoup de Lettons se réfugièrent dans la campagne ou en formant un « maquis » letton. En 1941, la Lettonie est occupée par l'armée de l'Allemagne nazie, accueillie par une très large majorité de la population (il en sera de même sur tous les territoires soviétiques envahis durant les premières semaines de l'opération Barberousse) en tant que libératrice après le régime de terreur du NKVD. Les maquisards lettons sont alors organisés en milices paysannes pour se défendre contre les partisans des Soviétiques. Une minorité de policiers au service des Allemands se charge directement de faire disparaître les juifs (Shoah par balles). Environ 15 000 juifs lettons furent tués durant la seconde guerre mondiale, en partie par des unités paramilitaires lettones et par les forces de police lettones[3]. Un petit nombre de Lettons ont pu rejoindre l'Armée rouge (cf. affaire Kononov).
À la fin de la guerre, un grand nombre de familles lettones trouvèrent refuge en Suède puis en Allemagne, aux États-Unis, au Canada et en Australie. L'Armée rouge a réoccupé à partir de 1944 la Lettonie, que l'URSS annexa sous le statut de république socialiste soviétique. Cette occupation ne fut jamais approuvée de jure par le « monde libre ».
Après l'occupation soviétique, la lutte armée par les maquisards lettons continua jusqu'à la mort de Staline en mars 1953. Pour détruire la résistance lettone, les Soviétiques lancèrent un programme de collectivisation des fermes. En 1949, une seconde vague de déportations eut lieu : 42 133 personnes furent déportées à Krasnoïarsk, Amur, Irkoutsk, Omsk, Tomsk et Novosibirsk en Sibérie (soit 2 % de la population lettone avant la guerre). En même temps, les autorités soviétiques transférèrent des milliers de Russes en Lettonie, dans le cadre d'un programme de russification du pays.
À la suite de la répression soviétique, la culture lettone fut plus diffusée après-guerre en dehors de Lettonie qu'en Lettonie-même.
Redevenue indépendante en 1991, comme la Lituanie et l'Estonie avant même l'effondrement total de l'Union soviétique, la Lettonie n'adhère pas à la CEI. La Lettonie accorde la nationalité et des passeports à la minorité russophone, qui constitue alors un tiers de la population, selon des lois qui furent examinées par une délégation du Conseil européen[4]. Le pays a opté pour une alliance euro-atlantique et a finalement adhéré à l'OTAN en avril 2004, puis à l'Union européenne le 1er mai 2004.
La Constitution date de 1922 et est restaurée en 1993, instaurant une république parlementaire. Le Parlement letton, la Saeima, est unicaméral et comporte cent sièges : il est élu au suffrage universel indirect (et non pas direct) tous les quatre ans.
Le président de la république est élu par les députés de la Saeima pour un mandat de quatre ans. Le vote se déroule à bulletin secret et à la majorité absolue (soit cinquante-et-une voix minimum sur cent). Son mandat est renouvelable une fois. Le président nomme le Premier ministre, qui forme avec son cabinet le pouvoir exécutif du gouvernement.
Enfin depuis 1996 une Cour constitutionnelle chargée de contrôler la constitutionnalité des lois a été mise en place.
La Lettonie compte parmi les États membres de l'Union européenne depuis le 1er mars 2004. Le pays dépose officiellement sa candidature pour l'adhésion aux Communautés européennes le 13 octobre 1995 et les négociations débutent en janvier 2000 à la suite du feu vert donné par le Conseil européen de Helsinki de décembre 1999.
Riga signe à Athènes le 16 avril 2003 le traité d'adhésion à l'Union européenne aux côtés des autres pays candidats à l'adhésion (Chypre, l'Estonie, la Hongrie, la Lituanie, Malte, la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie et la Slovénie). Le 20 septembre 2003, un référendum sur la ratification par la Lettonie du traité d'adhésion à l'Union européenne donne 67 % de votes favorables contre 32,3 % d'opinions négatives, avec un taux de participation de 72,53 %[5]. Le 1er mars 2004, la Lettonie entre dans l'Union.
L'entrée de la Lettonie dans la zone euro était prévue pour l'année 2008, mais n'a pas été possible en raison de l'importante crise financière de 2008 [réf. nécessaire]. Le 31 janvier 2013, le parlement de Lettonie, la Saeima, adopte une loi prévoyant l’adhésion du pays à l’euro le 1er janvier 2014[6].
La Lettonie est divisée en quatre régions historiques qui ont aussi une valeur administrative secondaire :
À compter du 1er juillet 2009, la Lettonie est divisée en 110 municipalités (novads en letton) et 9 villes au statut spécial de la ville républicaine (en letton : republikas pilsētas). Les novadi peuvent être composées de villes et d'une ou plusieurs communes (pagasti[7]).
Jusqu'à cette réforme, la Lettonie était divisée en 7 villes républicaines et 26 districts (en letton : rajons), lesquels étaient subdivisés en pagasti.
Chaque subdivision a une sphère d'influence sur les différents aspects du service public et perçoit une partie des impôts sur le revenu payés par les personnes enregistrées dans la subdivision.
Principales villes de Lettonie (2000) | |||||||||||
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No | Nom | Rajons | Pop. | No | Nom | Rajons | Pop. | ||||
1 | Riga | Riga | 764 329 | 11 | Tukums | Tukuma rajons | 18 886 | ||||
2 | Daugavpils | Daugavpils | 115 265 | 12 | Cēsis | Cēsu rajons | 18 732 | ||||
3 | Liepāja | Liepāja | 89 448 | 13 | Salaspils | Rīgas rajons | 18 121 | ||||
4 | Jelgava | Jelgava | 63 652 | 14 | Kuldīga | Kuldigas rajons | 13 678 | ||||
5 | Jūrmala | Jūrmala | 55 718 | 15 | Olaine | Rīgas rajons | 12 952 | ||||
6 | Ventspils | Ventspils | 43 928 | 16 | Saldus | Saldus rajons | 12 581 | ||||
7 | Rēzekne | Rēzekne | 39 233 | 17 | Talsi | Talsu rajons | 12 374 | ||||
8 | Jēkabpils | Jēkabpils rajons | 27 871 | 18 | Dobele | Dobeles rajons | 11 553 | ||||
9 | Valmiera | Valmieras rajons | 27 752 | 19 | Krāslava | Krāslavas rajons | 11 412 | ||||
10 | Ogre | Ogres rajons | 26 573 | 20 | Bauska | Bauskas rajons | 10 840 | ||||
Recensement de 2000 |
Principales villes de Lettonie (2011) | |||||||||||
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No | Nom | Municipalité | Pop. | No | Nom | Municipalité | Pop. | ||||
1 | Riga | Riga | 658 640 | 11 | Tukums | Tukuma novads | 18 402 | ||||
2 | Daugavpils | Daugavpils | 93 312 | 12 | Salaspils | Salaspils novads | 17 099 | ||||
3 | Liepāja | Liepāja | 76 731 | 13 | Cēsis | Cēsu novads | 16 764 | ||||
4 | Jelgava | Jelgava | 59 511 | 14 | Olaine | Olaines novads | 12 023 | ||||
5 | Jūrmala | Jūrmala | 50 840 | 15 | Kuldīga | Kuldīgas novads | 11 761 | ||||
6 | Ventspils | Ventspils | 38 750 | 16 | Saldus | Saldus novads | 11 396 | ||||
7 | Rēzekne | Rēzekne | 32 328 | 17 | Dobele | Dobeles novads | 10 331 | ||||
8 | Valmiera | Valmiera | 25 130 | 18 | Talsi | Talsu novads | 10 266 | ||||
9 | Ogre | Ogres novads | 24 840 | 19 | Bauska | Bauskas novads | 9 508 | ||||
10 | Jēkabpils | Jēkabpils | 24 635 | 20 | Krāslava | Krāslavas novads | 9 112 | ||||
Recensement de 2011 |
La monnaie officielle du pays est l'euro depuis le 1er janvier 2014. Son ancienne devise, le lats, fut liée à l'euro dans le cadre du mécanisme de taux de change européen (MCE II) à partir du 2 mai 2005 jusqu'à son remplacement au cours de 1 EUR pour 0.702804 LVL.
En 2009, la prévision de récession économique causée par la crise financière de 2008 est de 12 à 15 %. En décembre 2008 l'Union européenne et le FMI lui ont apporté une aide de 7,5 milliards d'euros, répartie sur 3 ans et conditionnée à une réduction draconienne des dépenses de l'État[8].
L'entrée dans la zone euro était prévue pour l'année 2008, mais n'a pas été possible en raison de la crise financière de 2008 et de la trop forte inflation. Un nouvel objectif a été fixé pour 2014. Ce dernier a été atteint : la Lettonie a réussi à remplir les 5 critères du Traité de Maastricht pour entrer le 1er janvier 2014 dans la zone euro et ainsi devenir son 18e membre[9],[10].
En décembre 2011, date de fin du plan d'aide financière sur 3 ans au pays, la Lettonie n'a emprunté que 4,36 milliards d'euros sur les 7,5 prévus [réf. nécessaire]. En mai 2012, Standard & Poor’s remonte la note financière de la Lettonie de BB+ à BBB-[11].
Les langues couramment utilisées en Lettonie sont le letton (officiel) et le russe.
Le live est en voie de disparition.
En septembre 2006, la Saeima a approuvé le projet de loi visant à faire adhérer le pays à l'Organisation internationale de la francophonie. Seul 1 % de la population maîtrise déjà le français, mais les personnes haut placées (dont l'ancienne présidente, longtemps professeur à l'université de Montréal au Canada, Vaira Vīķe-Freiberga) l'utilisent fréquemment, et une évolution grâce à l'enseignement reste donc prévue. La Lettonie est donc devenue observateur de l'organisme en 2008 lors du sommet qui se tint à Québec (Canada)[12].
En 2012, un référendum a proposé plusieurs amendements à la constitution de la Lettonie pour faire du russe la deuxième langue officielle du pays, mais il a été refusé à 74,8 %[13],[14].
La Lettonie est un pays de tradition luthérienne (70 % de la population en 1945). Mais par des récents sondages, il semblerait que la majorité de la population lettone ne pratique plus. Cependant, par les registres de naissance, il apparaît qu'à peu près les trois quarts de la population s'affilieraient à part équivalente (entre 20 et 25 %) aux trois religions chrétiennes suivantes : le protestantisme (église luthérienne), le catholicisme et l'orthodoxie[15].
Environ la moitié des Lettons a soit suivi les cours d'une école de musique, soit chante dans un chœur, soit sait jouer d'un instrument. L'Opéra national et l'Orchestre symphonique national sont fréquentés par une grande partie de la population[16]. Les premiers opéras ont été organisés à Riga au XVIIIe siècle — la première performance en letton était en 1883[17].
Les festivals nationaux lettons du Chant et de la Danse (Latviesu Dziesmu un Deju Svetki) sont d'importants événements dans la vie culturelle de la Lettonie et ont lieu tous les cinq ans depuis 1873. Les célébrations des chants et danses baltes organisés en Lettonie, en Lituanie et en Estonie ont été primés dans la liste des chefs-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité par l'UNESCO. En 2014, Riga sera la capitale européenne de la culture conjointement avec Umeå en Suède et accueillera de nombreuses festivités culturelles
Festival de cinéma Arsenāls se déroulait à Riga au mois de septembre de 1986 à 2012[18].
Le festival letton de drame contemporain « Insight », en mars, célèbre les acteurs montants du drame contemporain[19].
Le festival cinématographique bisannuel Lielais Kristaps a été fondé en 1977 [20].
Le festival cinématographique bannuel 2ANNAS a été fondé en 1996 [21].
Date | Nom français | Nom local | Remarques |
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1er janvier | 1er de l'an | Jaungada diena | |
Vendredi saint | Vendredi saint | lielā piektdiena | Vendredi saint se dit lielā piektdiena : « le grand vendredi » |
Lundi de Pâques | Lundi de Pâques | Otrās Lieldienas | Pâques se dit Lieldienas : « les grands jours » |
1er mai | Fête du travail | Darba svētki | |
4 mai | Indépendance de 1990 | Neatkarības deklarācijas pasludināšana diena | |
23 juin | Fête de Ligo | Līgo svētki | |
24 juin | Saint-Jean | Jāņu diena | |
18 novembre | Fête nationale (proclamation de la république) | Latvijas republikas proklamēšana diena | Ou le lendemain en cas de week-end |
25 décembre | Noël | Ziemassvētki : « fête de l'hiver » | |
26 décembre | Lendemain de Noël | Otrie Ziemassvētki | |
31 décembre | Saint-Sylvestre | Vecgada diena |
Les noms de Lieldienas et Ziemassvētki sont originaires de la mythologie lettonne et repris par les missionnaires allemands lors de la christianisation.
Autres jours importants :
Mikhail Tal en 1960.
Staņislavs Olijars en 2007.
Ernests Gulbis en 2008.
La Lettonie a pour codes :