Etats/Pays -> Jamayica (1962 - )      

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Jamayica (1962 - )
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La Jamaïque, en anglais Jamaica, est une île de la mer des Caraïbes. Elle constitue un pays indépendant, faisant partie des Antilles, situé au sud de Cuba et à l'ouest de l'île Hispaniola, territoire d'Haïti et de la République dominicaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Géographie de la Jamaïque.
Image satellite de la Jamaïque.

L'île de la Jamaïque est constituée de montagnes à l'intérieur des terres, entourées par une plaine côtière étroite. Pour cette raison, toutes les villes principales sont situées sur la côte. Les principales villes sont Kingston, la capitale, et Montego Bay. Les chaînes de montagnes s'appellent les Blue Mountains ; elles font partie des plus hauts sommets des Antilles.

Le climat de la Jamaïque est tropical, avec un temps chaud et humide, bien que les terres aient un climat plus tempéré. Les précipitations sont très inégales d’une région à l’autre — le nord-est plus exposé — et sont plus abondantes de juin à décembre. Des risques de cyclone pèsent sur l'île à la fin de l’été et au début de l'automne.

Histoire[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Histoire de la Jamaïque.

Le nom du pays provient de Xamayca, signifiant « la terre du bois et de l'eau », dans la langue des Arawaks, peuple d'Amérique du Sud qui a colonisé l'île vers les années 1000. Les Arawaks sont partis s'installer dans les Caraïbes à cause d’un grand mouvement de population. Ce peuple vit de l’agriculture. Il cultive le maïs, le manioc, le tabac et des racines. Il pêche et pratique également la chasse à l’arc. Ils dansent et ont des instruments de musique pour les accompagner comme l’ocarina ou le tiriaman qui est une flûte.

La Jamaïque fut annexée par l'Espagne après que Christophe Colomb y débarqua en 1494, y créant la ville « Sevilla la Nueva » (appelé aujourd'hui juste Seville, localisé à l'ouest de Saint Ann's Bay sur la côte nord). Colomb l'employa en tant que domaine privé de sa famille. Plus tard, les Espagnols abandonnent Sevilla la Nueva, trop inhospitalière, pour s'installer dans les plaines riches et fertiles du sud. Ils ont ainsi créé une nouvelle ville : « Santiago de la Vega » (aujourd'hui Spanish Town). Les Arawaks constituèrent la première main-d'œuvre d'esclaves pour les Espagnols. La quasi-totalité des Arawaks fut rapidement exterminée. On ne comptait déjà plus d'autochtones à la fin du XVIe siècle.

L'amiral anglais Penn et le général Venables s'emparèrent de l'île le 27 mai 1655 qui devint officiellement une colonie britannique en 1670. Entre temps, la plupart des colons espagnols avaient quitté l'île pour Cuba restée espagnole. L'amiral Penn donna à « Santiago de la Vega » le nom de Spanish Town et fit de l'île une plaque tournante de la lutte contre l'Espagne et de la piraterie. Parmi les nouveaux arrivants, une première vague d'immigration française, installée en particulier dans la paroisse de Saint Andrew, à Liguanea, dont il est dit que les 600 habitants à l'époque sont « anglais et français », ainsi qu'à Sainte-Catherine. Les registres paroissiaux conservent les noms français de Bouin, Roche, Sablé, Clisson, Mainet, Jarries, Tranchant, Faucourt, Lemoque, Declozel, Chamlet, Plisson, Causson, Tapin, Lafleur, Lépine, Thomassin, Godin, Buchier, Narvais, Pintard, Augier, Campion, Dupuy, Durant, ou Pelpiat[2].

Plus tard, la Jamaïque devint le deuxième plus grand exportateur de sucre au monde, mais loin derrière l'île de Saint-Domingue. L'emploi d'esclaves par la Grande-Bretagne, à partir de 1672, une vingtaine d'années après la prise de l'île aux espagnols, eut comme conséquence de faire de la Jamaïque l'une des plaques tournantes de la traite des noirs.

Elle connait au même moment une nouvelle vague d'immigration française. Le 28 juillet 1681, le roi d'Angleterre Charles II signe à Hampton Court l'édit enjoignant les colonies anglaises d'accueillir et naturaliser les huguenots français. Un ordre daté de janvier 1683 mentionne 42 protestants français auxquels doit être fourni le passage vers la Jamaïque ». Parmi eux, quelques patronymes encore portés par des familles jamaïcaines : Martin Rusea, Elie Nazereau, Daniel Gaultier, Boucher, le marquis Gabriel Duquesne, Louis de Boneval, Perrin, le colonel du Bourgay, Pierre Valette, fondateur de la plantation de Montpelier, ou encore Louis Galdy, très vite devenu fameux pour avoir été survivant du tremblement de terre de Port- Royal[2].

à la fin du XVIIIe siècle, l'île comptait 300 000 esclaves ; au début du XIXe siècle, la population noire était en proportion de 20 contre 1. Une série de révoltes suivit. Durant cette époque, les Britanniques eurent beaucoup de mal à traquer les nègres marrons, ces esclaves qui réussissaient à s'enfuir.

Après l'abolition de l'esclavage en 1833, les affranchis quittèrent les plantations pour s'établir sur des terres inoccupées de l'intérieur du pays, ruinant l'économie fondée sur les grandes exploitations de canne à sucre. L'économie resta néanmoins dominée par une minorité de planteurs blancs et la population noire commença à se rebeller contre les mesures discriminatoires dont elle faisait l'objet. Devant l'indifférence du gouvernement britannique, une rébellion éclata à Morant Bay en 1865, suivie par un mouvement de révolte qui s'étendit à tout le pays. Cette rébellion aboutit à l'abolition de l'Assemblée locale et à l'établissement d'un gouvernement colonial relevant de la Couronne. Elle ne fut finalement maîtrisée par les autorités britanniques qu'en 1884.

La crise économique qui nait de la Première Guerre mondiale est présente également en Jamaïque. Il y a plusieurs grèves et émeutes violentes qui font des morts car la colonie n’arrive pas a reprendre le dessus sur la crise. Par la suite, des syndicats émergent dont celui d’Alexander Bustamante et d’Allen Coombs nommé Le Jamaica Workers Trades Union entre les années 1935 et 1936. Dans les dix années qui suivirent, Marcus Garvey avait fondé, en 1921, la Jamaican Political Association et en 1929, le People's Political Party. Grâce à cet homme, les noirs vont prendre conscience de leur héritage. En 1944, il y a d’importantes modifications politiques. En 1957, il y a des réformes au niveau du conseil exécutif, il est remplacé par le conseil des ministres. Ce conseil est nommé par le Gouverneur avec les recommandations du Chief Minister.

Les mouvements nationalistes se développèrent sous l'impulsion de deux leaders jamaïcains, Alexander Bustamante (1884-1977) et Norman Washington Manley (1893-1969). D'abord alliés puis adversaires politiques, ils alternèrent au pouvoir. Manley accéda au poste de Premier ministre en 1955 et fut un partisan de l'unité des Caraïbes anglophones, celle-ci se réalisant brièvement dans la Fédération des Indes occidentales (1958-1962). La Jamaïque obtint son indépendance, dans le cadre du Commonwealth, le 6 août 1962.

À la suite de l’indépendance, c’est Bustamante qui obtient le pouvoir. Il fait un plan de développement de l’industrialisation du pays afin de contrer la pauvreté. Cette politique économique fait ses preuves, car à la fin des années 1960, le taux de mortalité infantile a diminué, ainsi que le taux d’analphabétisation. L’espérance de vie augmente également[3].

Politique[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Politique en Jamaïque.
À l'intérieur du Parlement de la Jamaïque

La Jamaïque est indépendante et membre du Commonwealth depuis 1962. Reconnaissant le souverain britannique comme chef d'État, la Jamaïque est une monarchie constitutionnelle (Royaume du Commonwealth) qui fonctionne sur les bases du parlementarisme britannique. La reine Élisabeth II est représentée par un gouverneur général comme dans la plupart des membres du Commonwealth, notamment le Canada ou l'Australie, mais aussi les îles Salomon ou Sainte-Lucie.

Depuis le 26 février 2009, l'actuel gouverneur général est Patrick Linton Allen, 58 ans, un pasteur de l'Église adventiste du septième jour. Cet ancien président de l'Union des Indes de l'Ouest exerce les pouvoirs et attributions du souverain en Jamaïque.

Cependant, l'arrivée au pouvoir, en janvier 2012, du Parti national du peuple mené par Portia Simpson-Miller pourrait remettre en cause le statut monarchique du pays. En effet, lors de son discours d'investiture en tant que premier ministre, cette dernière a annoncé vouloir « couper le cordon avec la couronne britannique », en ajoutant : « Nous initialiserons le processus de détachement de la monarchie pour devenir une république, avec notre propre président autochtone pour chef d’État ». Ce changement de régime pourrait intervenir bientôt[4].

Les ordres et décorations de la Jamaïque[modifier | modifier le code]

  • The Order of National Hero
  • The Order of the Nation
  • The Order of Merit
  • The Order of Jamaica
  • The Order of Distinction

Subdivisions[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Subdivisions de la Jamaïque.
Les comtés et paroisses de la Jamaïque

La Jamaïque est subdivisée en 3 comtés et 14 paroisses :

1 - Hanover ;
2 - Saint Elizabeth ;
3 - Saint James ;
4 - Trelawny ;
5 - Westmoreland.
6 - Clarendon ;
7 - Manchester ;
8 - Saint Ann ;
9 - Saint Catherine ;
10 - Saint Mary.
  • Comté de Surrey à l'est (en jaune sur la carte), subdivisé en 4 paroisses de :
11 - Kingston ;
12 - Portland ;
13 - Saint Andrew ;
14 - Saint Thomas.

Économie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Économie de la Jamaïque.

L'économie de la Jamaïque est fondée sur les ressources naturelles, telle la bauxite, et a un climat favorable à l'agriculture et au tourisme qui est la principale source de revenus et fournit environ un quart de tous les emplois du pays. Des découvertes de gisements de bauxite dans les années 1940 ont fait de la Jamaïque, ce dès les années 1970, un des premiers pays exportateurs de ce minerai. C'est également un pavillon de complaisance.

Démographie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Démographie de la Jamaïque.
Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.

La quasi totalité de la population, de 2 707 805 en 2012[1], est composée de noirs descendant des esclaves. La minorité blanche (1 %) a cependant toujours joué un rôle important en politique et dans l'économie. Il y a aussi une minorité non négligeable d'immigrants asiatiques.

Culture[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Culture de la Jamaïque.

Musique[modifier | modifier le code]

La Jamaïque a vu naître des genres musicaux à succès, en particulier le mento, le ska, le rocksteady, le reggae (et ses variantes, le dub, le dancehall, le rubadub...), la raggamuffin... Se sont illustrés dans ce domaine : Bob Marley, Max Roméo, Jimmy Cliff, Winston Rodney (Burning Spear), Joseph Hill (Culture (groupe)), Laurel Aitken, Peter Tosh, Bunny Wailer, U-Roy, Barrington Levy, Jacob Miller, Dennis Brown, Lee Perry, King Tubby, Sean Paul, Buju Banton, Toots Hibbert (Toots and the Maytals), Shaggy, Dillinger, Garnett Silk, Capleton, Eek-A-Mouse, Albert Griffiths, Steve Wilks, Vybz Kartel, Elephant Man, Sizzla, Bounty Killer, Beenie Man, Stephen Marley, Rohan Marley, Ziggy Marley, Damian Marley, Ky-Mani Marley et plein d'autres...

Article détaillé : Musique jamaïcaine.

Religion[modifier | modifier le code]

Anglicanismes et christianismes[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Paroisses de la Jamaïque.

Le christianisme est la religion majoritaire en Jamaïque.

Mouvement rastafari[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Mouvement rastafari.

Le mouvement rastafari est une branche du christianisme mais ne reconnaît en aucun cas Jésus comme le Messie mais le Ras Tafari Makonen, Hailé Sélassié Ier, empereur d’Éthiopie au XXe siècle, comme le « Jah », abréviation de Jéhovah, sur Terre à la suite d'une prophétie du révérend James Morris Webb. Ce titre est revendiqué par Sélassié puisque Hailé Sélassié signifie pouvoir de la trinité. Ce dernier se fit même introniser avec la charge de « Roi des Rois, Seigneur des Seigneurs, Lion conquérant de la tribu de Juda, élu de Dieu, Lumière de ce Monde, défenseur de la foi », comme tous les empereurs d’Éthiopie. Ce mouvement est souvent considéré comme une religion en raison de ses rites tirés de la Bible mais les rastafariens, appelés rastas, le conçoivent comme un mode de vie et une manière de concevoir le monde depuis sa création.

Sport[modifier | modifier le code]

La Jamaïque s'est distinguée au cours de ces dix dernières années dans le domaine sportif en se classant au 13e rang des Jeux olympiques d'été de 2008 à Pékin (6 médailles d'or, 3 médailles d'argent et 2 médailles de bronze). C'est principalement en athlétisme que le pays produit ses meilleurs athlètes tels que Usain Bolt (actuel détenteur du record du monde du 100 mètres et du 200 mètres), Yohan Blake, Asafa Powell, Veronica Campbell-Brown ou encore Shelly-Ann Fraser-Pryce.

Au cours des Jeux olympiques d'été de 2012 à Londres, la Jamaïque se positionne à la 18e place dans le tableau des médailles (4 médailles d'or, 4 médailles d'argent et 4 médailles de bronze). La totalité des médailles est remportée dans les épreuves d'athlétisme, notamment en sprint, relais et haies. Les athlètes jamaïcains se font particulièrement remarquer en remportant les 3 premières places du 200 mètres hommes. C'est aussi lors de ces Jeux qu'Usain Bolt devient le seul athlète avec l'Américain Carl Lewis à conserver un titre olympique du 100 m, quatre ans après ses exploits à Pékin, et le seul à conserver le titre du 200 m. La Jamaïque est l'actuelle détentrice du record du monde du 4 × 100 mètres (36 s 84, réalisés lors de ces mêmes Jeux).

À Sotchi en 2014, l'équipe de bobsleigh Jamaïcaine participera à la 1re manche des Jeux olympiques.

La Jamaïque a été le pays hôte des Jeux de l'Empire britannique et du Commonwealth de 1966, à Kingston.

Codes[modifier | modifier le code]

La Jamaïque a pour codes :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Statistical Institute of Jamaica
  2. a et b "La diaspora des colons de Saint-Domingue et le monde créole : le cas de la Jamaïque", par Jacques de Cauna, dans la Revue française d'histoire d'outre-mer 1994, Volume 81, numéro 304 [1]
  3. http://www.universalisedu.com.proxy.cegepat.qc.ca/encyclopedie/arawaks-et-karibs
  4. « Jamaïque : une république en 2012 ? », sur Euronews (consulté le 7 janvier 2012)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]