Etats/Pays -> Habsburg Empire (1526-1804)      



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47° 28′ N 19° 03′ E / 47.467, 19.05

Royaume de Hongrie
Magyar Királyság (hu)

1001-19181919-1946

Drapeau
Drapeau de la Hongrie
Blason
Armoiries de la Hongrie
Description de cette image, également commentée ci-après

Le Royaume de Hongrie à la fin du XVe siècle

Informations générales
Statut Monarchie, État de l'Empire d'Autriche (1804-1867) puis de l'Empire austro-hongrois (1867-1918)
Capitale Esztergom, Visegrád, Albe Royale, Buda, Pozsony, Pest-Buda, Budapest
Langue Hongrois, Latin, Allemand
Religion Catholique romaine
Démographie
Population 1710 3 000 000 hab.
1790 8 000 000 hab.
Superficie
Superficie 1914 325 411 km2
Histoire et événements
1001 Étienne Ier devient roi de Hongrie
1526 Occupation ottomane, la Hongrie non-conquise passe sous l'autorité des Habsbourg
1687 Fin de l'occupation ottomane : Établissement de la domination autrichienne sur la Hongrie réunifiée
1717 Pragmatique Sanction
1848 Révolution hongroise
1867 Compromis austro-hongrois
1918 Fin de l'empire austro-hongrois, proclamation de la république
1920-1946 Régence
1946 Nouvelle proclamation de la République
Roi
(1e) 1000-1038 Étienne Ier
(De) 1916-1918 Charles IV

Entités précédentes :

Le royaume de Hongrie fut le régime politique de l'État hongrois de l'an 1001 à 1946 à l'exception d'un court intermède républicain en 1918 et 1919.

Le royaume médiéval de Hongrie (1000-1526)[modifier | modifier le code]

Après avoir maté une révolte de l’aristocratie magyare païenne conduite par son cousin Koppány qui s'opposait à sa succession (998), Étienne Ier, alors duc de Hongrie, fils de Géza, est sacré roi de Hongrie le jour de Noël de l'an 1000 avec une couronne envoyée par le pape Sylvestre II (ce qui le fait qualifier de roi apostolique) et avec le consentement de l’empereur germanique Otton III.

Initialement, l'histoire de la Hongrie se développa parallèlement à celles de la Pologne et de la Bohême, avec les nombreuses liaisons avec les papes et les empereurs du Saint-Empire romain germanique. La Hongrie fut détruite en partie en 1241-1242 par les armées mongoles de la Horde d'or. Au moyen-âge, elle est une des régions les plus riches en argent-métal.

La Hongrie devint progressivement un royaume important et indépendant qui a formé une culture centre-européenne distincte liée aux plus importantes civilisations d'Europe occidentale. Matthias Corvin régna sur la Hongrie de 1458 à 1490; il renforça la Hongrie et son gouvernement. Il brisa les résistances intérieures en réprimant notamment un complot des nobles en 1467, réorganisa la Diète (assemblée nationale) et limita son pouvoir, renforça la fiscalité et créa une armée permanente. Il mena une politique extérieure active, imposant à l'empereur et à son fils, Maximilien, la cession de la Moravie, de la Silésie, prenant Vienne (1485) et la Styrie (1486), songeant même un temps à se faire élire empereur. Il réussit dans la péninsule balkanique à reprendre la Bosnie, la Moldavie, la Serbie aux Turcs. Enfin, la Hongrie (en particulier les zones au nord, dont certaines font aujourd'hui partie de la Slovaquie) devint sous son règne un centre artistique et culturel de l'Europe de la Renaissance. La culture hongroise a influencé d'autres cultures, comme par exemple celles de la Pologne et de la Lituanie. Avec la Pologne et les terres tchèques, la Hongrie forma le Groupe de Visegrád. Depuis la fin des années 1990, une alliance politique du même nom existe avec la République tchèque, la Slovaquie et la Pologne.

Économie de la Hongrie médiévale[modifier | modifier le code]

Drapeau de la Hongrie au XVe siècle.

Au XIIe siècle, la Hongrie s’étend sur 220 000 km2 pour une population de deux millions d’habitants. Jusqu’au XIIe siècle, le pays se présente comme un immense pâturage, entrecoupé de terres labourées. La sédentarisation est lente. La culture des champs, fondée sur les céréales (blé, millet), se déplace, utilisant la charrue importée de la steppe. Au centre du terroir se trouve le manoir (udvar), entouré de terres appartenant au seigneur et cultivée par des esclaves. Ceux-ci diminuent à partir du XIe siècle au profit d’hommes libres qui exploitent en commun des terres dont la jouissance leur est reconnue en contrepartie de cens et de corvées dues aux seigneurs. Nombreux sont ceux qui tombent sous l’autorité des seigneurs pour dettes. Les domaines seigneuriaux s’étendent. L’agriculture connait un grand essor au XIIe siècle : les forêts sont défrichées, les marécages asséchés. L’usage de la charrue lourde, tirée par huit ou dix bœufs se développe, et l’ensemble des terres est soumis à la rotation des cultures. La viticulture, connue depuis l’époque romaine à l’ouest du Danube, s’étend à l’est et dans le nord : les vignobles de Tokaj, d’Eger, de Nagyvárad sont créés par des colons venus de France. Un commerce important s’amorce. Les Hongrois connaissent alors une poussée démographique, mais n’émigrent guère vers les régions montagneuses du Nord et de l’Est, peuplées de Slovaques, de pâtres ruthènes et roumains et de colons allemands. Les villes se développent tardivement. Le roi lui-même se déplace d’un château à l’autre, faisant dresser pour se loger des tentes dans la cour du bâtiment. Le commerce aide à la croissance des villes aux carrefours de communication ou près des forteresses ; des Sarrasins du royaume bulgare de la Volga s’établissent à Pest au Xe siècle ; plus tard, des Latins, venu de France ou d’Italie du Nord, se fixent aux environs des résidences royales d’Esztergom et de Székesfehérvár pour approvisionner la cour en objets de luxe. À la fin du XIIe siècle, le processus d’urbanisation s’accélère. Le roi et les grands font appel à des hospites (hôtes) comme artisans spécialisés et leur accordent des immunités fiscales. Les villes minières du nord du pays, peuplées par des ouvriers spécialisés allemands, connaissent alors une expansion particulière.

Domination autrichienne (1526-1867)[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Royaume de Hongrie (1538–1867).

Période ottomane (1526 - 1683)[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Hongrie ottomane.

L'indépendance hongroise prit fin avec sa conquête par l'Empire ottoman, au début du XVIe siècle. Les parties occidentales et du nord du Royaume de Hongrie qui ne furent pas conquises par les Ottomans devinrent la "Hongrie Royale" (dont les régnants Habsbourg acquirent par mariage le droit d'ajouter le titre de "Rois de Hongrie") tandis qu'à l'est, la Principauté de Transylvanie, fief des descendants de Jean de Szapolya (Szapolyai János), élu roi de Hongrie par la noblesse pro-turc et anti Habsbourg après le désastre de Mohács (1526) dut bientôt accepter la suzeraineté ottomane, tout comme ses voisines, la Valachie et la Moldavie. Toutefois, en Transylvanie, la noblesse hongroise conserva ses privilèges. À cette même époque, la Réforme se répandit, et un tiers environ des Hongrois devinrent calvinistes ou luthériens.

XVIIIe et XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Après 150 ans - avant la fin du XVIIe siècle - les Habsbourg et leurs alliés chrétiens reprirent à l'Empire ottoman le territoire de la Hongrie actuelle.

Après la défaite finale des Turcs, les Habsbourg s'emparèrent de la totalité de la Hongrie, ainsi que des pays vassaux : la Croatie et la Transylvanie. Un conflit commença entre l'aristocratie hongroise et les Habsbourg pour la préservation des droits des nobles (et, parallèlement, pour l'autonomie de la Hongrie au sein de l'Empire). Au XVIIIe siècle, les Habsbourg jouèrent les "despotes éclairés" et réformateurs (accordant par exemple davantage de droits aux serfs slaves ou roumains), tandis que la noblesse hongroise faisait figure de force réactionnaire qui mena une guerre de sédition entre 1703 et 1711, sous les ordres d'un noble transylvain : François II Rákóczy. La Pragmatique Sanction de 1713 régla la succession au sein des Habsbourg, la couronne de Hongrie devant, avec les autres possessions dynastiques, revenir au chef de la famille. La contestation de la Pragmatique Saction mena cependant, en 1740, à la guerre de Succession d'Autriche.

Mais au XIXe siècle, le combat contre l'absolutisme autrichien se transforma en un combat populaire pour la liberté : la révolution hongroise de 1848 contre les Habsbourg (cf. Ferdinand Ier d'Autriche) et la guerre de 1848-1849, conduite par Kossuth, ne purent être étouffées que par l'offensive conjointe des troupes autrichiennes et russes. À la suite de ces événements, les Habsbourg abolirent en Transylvanie le servage de la majorité orthodoxe qui, sous la conduite d'Avram Iancu, avait hésité à soutenir les révolutionnaires hongrois contre les Russes orthodoxes. Les Habsbourg accordèrent finalement des droits civils aux Serbes, aux Ruthènes (Ukrainiens) et aux Roumains.

L'Empire d'Autriche-Hongrie (1867-1918)[modifier | modifier le code]

Drapeau du royaume de Hongrie (1867-1918)
Carte de la Cisleithanie (rouge), de la Transleithanie (vert) et de la Bosnie-Herzégovine (jaune)

Battue par la coalition franco-sarde (bataille de Solférino en 1859) et par la Prusse (Bataille de Sadowa en 1866), l'Autriche passe avec les Hongrois un compromis : en 1867, le Royaume de Croatie-Slavonie, tout en conservant une certaine autonomie, notamment linguistique, est rattaché à la Hongrie tandis que l'autonomie de la Principauté de Transylvanie est abolie, l'ensemble formant avec la Hongrie un royaume autonome (la Transleithanie) au sein de l'Empire austro-hongrois (le reste de l'Empire autrichien est appelé la Cisleithanie), la rivière Leitha, affluent du Danube formant une frontière symbolique entre les entités. Celui-ci, favorable aux germanophones et aux magyarophones, fait perdre aux slavophones et aux romanophones tout espoir d'autonomie au sein de l'Empire, ce qui accentue leurs tendances irrédentistes (en faveur d'un rattachement à d'autres pays).

La Bosnie-Herzégovine étant placé sous administration commune.

Cette double-monarchie austro-hongroise fait de François-Joseph de Habsbourg : un empereur à Vienne et un roi à Budapest. Cet état de fait dure jusqu'à la chute de l'Empire.

À l'issue de la Première Guerre mondiale, l'empire austro-hongrois s'effondre. Charles Ier, successeur de François-Joseph, tente de sauver son autorité en Hongrie en nommant représentant du roi l'archiduc Joseph-Auguste de Habsbourg-Lorraine mais, dans les derniers jours d'octobre 1918, les membres du Parti de l'Indépendance, regroupés autour du Comte Mihály Károlyi, prennent le pouvoir et proclament un gouvernement de coalition.

L'intermède républicain (1918-1919)[modifier | modifier le code]

Le 16 novembre suivant est proclamée la République Hongroise dirigée par le comte Mihály Károlyi qui remplit pour quelques mois les fonctions de premier ministre et de président.
Une commission française, dirigée par le géographe Emmanuel de Martonne, trace les nouvelles frontières de la Hongrie, en suivant la limite des zones rurales à majorité hongroise du centre du pays, mais sans tenir compte des villes (presque partout à majorité hongroise) ni des zones magyarophones excentrées (dans l'est de la Transylvanie par exemple).
Très déçu des pertes territoriales imposées à son pays, le comte Karoly préfère démissionner.

En 21 mars 1919, le Parti communiste de Hongrie, allié aux Sociaux-démocrates, s'arroge le pouvoir et en avril, Béla Kun proclame la République des conseils de Hongrie, qui tente en vain de reconquérir les frontières des territoires perdus. Ce gouvernement ne dure pas longtemps ; soutenue par la mission française Berthelot, l'armée roumaine entre en Hongrie et occupe Budapest ; les forces communistes sont vaincues, et le régime pro-soviétique est renversé le 6 août 1919.

Le royaume restauré et la régence (1920-1946)[modifier | modifier le code]

Drapeau du royaume de Hongrie (1919-1946)
Article détaillé : Royaume de Hongrie (1920-1946).

Un royaume sans roi[modifier | modifier le code]

Après la chute du régime communiste, les Alliés remettent le pouvoir aux forces contre-révolutionnaires, menées par Miklós Horthy, ancien amiral de la marine austro-hongroise. L'archiduc Joseph-Auguste restaure la régence mais, devant l'hostilité des Alliés, doit y renoncer au bout de quelques jours. Entre août-novembre 1919, Budapest est sous occupation roumaine. La Hongrie vit sous un régime de gouvernement provisoire dont l'amiral Miklós Horthy, ministre de la guerre, apparait comme l'homme fort. En janvier 1920, des élections sont tenues pour élire une assemblée unicamérale. Une fois élue et installée, cette assemblée élit Miklós Horthy régent le 1er mars 1920. En juin, le Traité de Trianon est signé : il officialise les frontières de la nouvelle Hongrie. Après deux tentatives de la part du roi Charles IV (Charles Ier d'Autriche) de restaurer son trône, la déchéance définitive de la Maison de Habsbourg est proclamée en novembre 1921. La Hongrie conserve la monarchie comme forme officielle de gouvernement mais devient, de manière définitive, un royaume sans roi.

En comparaison du royaume d'avant-guerre, la taille et la population de cette nouvelle Hongrie sont réduites d'environ deux-tiers, la totalité des minorités roumaine, slovaque, croate, serbe faisant le choix d'appartenir à d'autres États, selon le principe (énoncé par le président américain Woodrow Wilson) du « droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ». Mais plusieurs millions de Hongrois se retrouvent ainsi minoritaires dans de nouveaux pays, et la Hongrie réclame donc une révision de ses frontières. Revendication majeure de la Hongrie des années 1920 et 1930, la révision des frontières de 1920 incite Horthy à rechercher l'alliance allemande.

Miklós Horthy règne avec des pouvoirs autoritaires pendant la plus grande partie de la période d'entre les deux guerres mondiales, et installe un régime nationaliste dans une Hongrie repliée sur le souvenir du grand royaume d'avant-guerre. Des politiques répressives d'une intensité variable sont appliquées contre les Juifs et les Tsiganes. Le multipartisme est néanmoins autorisé, seul le parti communiste demeurant interdit. Autoritaire sans être totalitaire, le régime de Horthy est parfois qualifié de « semi-dictature »[1].

Alliance avec le Reich[modifier | modifier le code]

Horthy s'allie avec l'Allemagne nazie dans les années 1930, dans l'espoir de revenir sur les pertes territoriales qui ont suivi la Première Guerre mondiale. La Hongrie est « récompensée » par Hitler par des territoires appartenant à la Tchécoslovaquie (la Slovaquie-Méridionale (1938) et la Ruthénie subcarpatique (1938-1939)), à la Roumanie (une partie de la Transylvanie (1940) et à la Yougoslavie (une partie de la Slovénie, du Banat et de la Voïvodine (1941)), et prend une part active dans la Seconde Guerre mondiale. Cependant, en octobre 1944, alarmé par l'entrée de la Roumanie dans le camp Allié, Hitler remplace Horthy par le dirigeant fasciste hongrois Ferenc Szálasi, chef du Parti des Croix fléchées, afin d'éviter que la Hongrie ne rejoigne elle aussi les Alliés. Dans un premier temps, le 16 octobre, Szálasi est investi comme premier ministre, puis le 3 novembre, il se proclame chef de la Nation. L'éphémère régime des Croix fléchées, qui n'abolit pas la monarchie, utilise le nom de Gouvernement d'unité nationale. Plus de 450 000 Juifs et plusieurs centaines de Tsiganes périssent en Hongrie horthyste et sous le régime de Szálasi.

L'Alliance de la Hongrie avec l'Allemagne nazie conduit celle-ci à une nouvelle défaite : le pays est progressivement conquis par les troupes soviétiques et roumaines, à l'issue notamment de la bataille de Budapest. Le gouvernement de Szálasi voit son contrôle sur le pays s'amoindrir au profit de celui, rival, de Béla Miklós, soutenu par les Soviétiques. La Hongrie demeure officiellement une monarchie : un conseil de régence, formé de personnalités issues de différents partis dont le Parti communiste hongrois, est placé à la tête de l'État.

Abolition de la monarchie[modifier | modifier le code]

Le 1er février 1946, la monarchie est officiellement abolie, laissant place à un régime républicain, dont les communistes prennent rapidement le contrôle.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Gordon Martel, A companion to Europe: 1900-1945, Blackwell Publishing Ltd, 2005, p. 315