Etats/Pays -> Deuxième République de Pologne (1918 - 1939)      



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IIe République, piéfort de 10 centimes par Montagny, 1848 Paris A/RÉPUBLIQUE - FRANÇAISE. Tête laurée à gauche de la République, au-dessous deux mains jointes ; signature MONTAGNY. R/LIBERTÉ ÉGAL ...

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IIIe République, médaille de la Cour de cassation, 1835 (après 1880) A/COUR DE - CASSATION. La Justice debout de face tenant les balances et appuyée sur les Tables de la Loi. . Couronne de chêne, ...

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IIIe République, 10 francs Turin, 1937 Paris A/REPUBLIQUE - FRANÇAISE. Tête laurée de la République à droite, au-dessous P. TURIN. . Deux épis verticaux au centre desquels est inscrit : 10/ FRANC ...
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52° 13′ N 21° 00′ E / 52.217, 21

République de Pologne
Rzeczpospolita Polska pl

19181939

Drapeau Blason
Description de cette image, également commentée ci-après

Localisation de la Pologne dans l'entre-deux-guerres

Informations générales
Statut République
Capitale Varsovie
Monnaie Mark polonais (jusqu'en 1924)
Złoty (à partir de 1924)
Démographie
Population 1921 : 27 177 000 hab.
1931 : 32 107 000 hab.
1938 : 34 849 000 hab.
Superficie
Superficie 1921 : 387 000 km2
1931 : 388 634 km2
1938 : 389 720 km2
Histoire et événements
11 novembre 1918 Création
1er septembre 1939 Invasion

La Deuxième République de Pologne (Druga Rzeczpospolita) est le nom du régime politique de la Pologne entre la Première et la Seconde Guerre mondiale, la « Première République » renvoyant à la République des Deux Nations, disparue à l'issue du troisième partage de la Pologne en 1795.

La deuxième république est souvent associée à une période d'adversité, de troubles et de victoires. Mais malgré les difficultés économiques et les destructions de la Première Guerre mondiale, suivies de l'invasion soviétique de la guerre russo-polonaise de 1920, ayant à faire face à des voisins de plus en plus hostiles tels que l'Allemagne nazie, la république parvient à se développer. Malgré l'absence de possession d'outre-mer (voir : Ligue maritime et coloniale (en)), elle réussit à maintenir un niveau de développement économique comparable à celui de ses voisins de l'ouest. Les pôles culturels de Varsovie, Cracovie, Poznań, Vilnius et Lviv s'élevent au niveau des grandes villes européennes et deviennent les sièges d'universités et des lieux d'enseignement supérieur de renommée internationale. En 1939, la République est devenue un acteur majeur dans la politique et l'économie européenne et mondiale.

Histoire[modifier | modifier le code]

Article principal : Histoire de la Pologne.

Naissance de la Deuxième République (1918-1922)[modifier | modifier le code]

La Pologne obtient de facto son indépendance le 11 novembre 1918, lors du retrait de l'occupation allemande. S'ensuit une guerre avec l'Ukraine, elle aussi libre de tout occupant, et un soulévement en Grande-Pologne, sous domination allemande. Les premières élections libres - pour élire la Sejm - ont lieu le 26 janvier 1919 et voient la droite nationaliste remporter un peu plus de la moitié des sièges. Dès février, des tensions éclatent avec le voisin soviétique pour le contrôle de Vilnius. Avec l’aide des armées alliées, les Polonais tiennent bon. Le 26 juin le traité de Versailles reconnaît la Pologne comme un état de plein droit. Du 23 août au 7 octobre, des troupes irrégulières polonaises se soulèvent pour soutenir l'insurrection de Sejny en Lituanie. Le 17 juillet 1919, les Ukrainiens capitulent face aux Russes.

L'année 1920 est décisive dans la création de la république polonaise. En mars, la République des Lemkos (éphémère république ruthène en Pologne du sud) est annexée. Le 24 avril, l'opération Kiev doit permettre le contrôle de l'Ukraine centrale et orientale. Cependant, les armées polonaises sont repoussées et les Russes mènent une controffensive qui les mène aux portes de Varsovie. Des troubles secouent le pays de l'intérieur (attentats, assassinats, émeutes). Face au mécontentement, le gouvernement polonais décide une réforme agraire pour apaiser les paysans, qui représentent plus de 75 % de la population. Alors que la Pologne orientale passe sous contrôle russe, le maréchal Pilsudski sauve la situation grâce à la Bataille de Varsovie surnommée le miracle de la Vistule, qui se déroule du 6 au 16 août.

Le 17 mars 1921, une constitution instaurant la démocratie est votée (Constitution de Mars). Le lendemain, la paix de Riga confère à la Pologne d'importants territoires en Ukraine occidentale.

Le 11 décembre 1922, Gabriel Narutowicz devient le premier président de la république polonaise. Mais, il est assassiné après cinq jours de mandat. Stanislaw Wojciechowski lui succède le 20 décembre.

La démocratie polonaise (1922-1926)[modifier | modifier le code]

La République, adoptée par la Constitution de Mars, est déjà très fragile. En effet, la décentralisation et l'absence de monnaie unique parasitent le développement du pays. L'armée pèse un poids conséquent et la République affaiblie par quatre ans de guerre doit reconstruire le pays. Cela n'est pas facile dans un État où les minorités ukrainiennes, tchèques, russes, allemandes, lituaniennes... représentent 30 % de la population.

Lors des élections législatives de 1922, aucune des formations ne réunit plus d'un quart des sièges. Il en résulte une grande période d'instabilité politique. Malgré le gouvernement de Władysław Grabski, qui en 1924 lance une grande réforme monétaire : monnaie unique, création de la Banque de Pologne, un Coup d'État à lieu le 12 mai 1926

L’autocratie de Pilsudski et la marche à la guerre (1926-1939)[modifier | modifier le code]

Article principal : Józef Piłsudski.

Au lendemain du coup d'État de mai, un nouveau gouvernement est formé par le premier ministre Kazimierz Bartel, avec Józef Piłsudski pour ministre des affaires militaires. Le 31 mai, l'Assemblée nationale (Zgromadzenie Narodowe) nomme Piłsudski président, mais celui-ci refuse. C'est Ignacy Mościcki qui accepte la charge. Cependant, dépassant peu à peu les prérogatives de son ministère de la Défense, Józef Piłsudski devient le véritable homme fort de l'État.

Menant une politique d'"assainissement" fondée sur le rétablissement des bonnes mœurs de la vie publique, Piłsudski gouverne avec autorité, utilisant décrets et censure. Profitant d'une bonne conjoncture économique qui perdure jusqu'en 1929, cette politique ne suscite que peu de protestations[1]. Dans les années 1930, une conjonction d'événements, de la Grande Dépression au cercle vicieux des attaques terroristes de l'Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) et des représailles gouvernementales, entraînent la détérioration des relations entre le gouvernement et les minorités[2], comme la minorité allemande en Silésie. Dans le même temps, la santé du maréchal commence à décliner.

Le 12 mai 1935, Piłsudski meurt d'un cancer du foie au palais du Belvédère de Varsovie. Les célébrations commencent spontanément moins d'une heure après l'annonce de son décès[3]. Elles sont menées par d'anciens soldats des légions polonaises, des membres de l'Organisation militaire polonaise, des vétérans des guerres de 1919-1921 et ses collaborateurs politiques[4]. Tous ces anciens subordonnés ont profité de la prise de pouvoir du maréchal pour accéder aux sphères dirigeantes et n'entendent pas laisser la place. Ce sont eux qui constituent le gouvernement des colonels (en) qui perdure jusqu'à la veille de seconde guerre mondiale.

Le 28 avril 1939, après le refus polonais d'accepter l'annexion par l'Allemagne du corridor de Dantzig, Adolf Hitler dénonce unilatéralement le pacte de non-agression germano-polonais, signé le 26 janvier 1934 entre la Pologne et le Troisième Reich.

La Seconde Guerre mondiale (1939)[modifier | modifier le code]

Le début de la Seconde Guerre mondiale met un terme à la Deuxième République de Pologne. Le 1er septembre 1939, une semaine après la signature du pacte Molotov-Ribbentrop, commence la campagne de Pologne. Le 6 octobre 1939, l'Allemagne et l'Union soviétique occupent toute la Pologne, à l'exception de la région de Vilnius, récupérée par la Lituanie. Pour autant, la Pologne ne capitulera pas et le gouvernement polonais en exil et l'État clandestin de Pologne poursuivront le combat durant toute la guerre.

Les grandes dates[modifier | modifier le code]

Les frontières de la Pologne entre 1921 et 1939

Politique[modifier | modifier le code]

Chef de l'État
ou Président
Période Premier ministre Période
Józef Piłsudski 22 novembre 1918 - 9 décembre 1922 Jedrzej Moraczewski 18 novembre 1918 - 16 janvier 1919
Ignacy Paderewski 18 janvier 1919 - 27 novembre 1919
Leopold Skulski 13 décembre 1919 - 9 juin 1920)
Władysław Grabski 27 juin 1920 - 24 juillet 1920)
Wincenty Witos 24 juillet 1920 - 13 septembre 1921
Antoni Ponikowski 19 septembre 1921 - 5 mars 1922
Antoni Ponikowski 10 mars 1922 - 6 juin 1922
Artur Śliwiński 28 juin 1922 - 7 juillet 1922
Wojciech Korfanty 14 juillet 1922 - 31 juillet 1922
Gabriel Narutowicz 9 décembre 1922 - 16 décembre 1922 Julian Nowak (31 juillet 1922 - 14 décembre 1922
Stanisław Wojciechowski 20 décembre 1922 - 14 mai 1926 Władysław Sikorski 16 décembre 1922 - 26 mai 1923
Wincenty Witos 28 mai 1923 - 14 décembre 1923
Władysław Grabski 19 décembre 1923 - 14 novembre 1925
Aleksander Skrzyński 20 novembre 1925 - 5 mai 1926
Wincenty Witos 10 mai 1926 - 14 mai 1926
Kazimierz Bartel 15 mai 1926 - 4 juin 1926
Ignacy Mościcki 1er juin 1926 - 30 septembre 1939 Kazimierz Bartel 8 juin 1926 - 24 septembre 1926
Kazimierz Bartel 27 septembre 1926 - 30 septembre 1926
Józef Piłsudski 2 octobre 1926 - 27 juin 1928
Kazimierz Bartel 27 juin 1928 - 13 avril 1929
Kazimierz Świtalski 14 avril 1929 - 7 décembre 1929
Kazimierz Bartel 29 décembre 1929 - 15 mars 1930
Walery Sławek 29 mars 1930 - 23 août 1930
Józef Piłsudski 25 août 1930 - 4 décembre 1930
Walery Sławek 4 décembre 1930 - 26 mai 1931
Aleksander Prystor 27 mai 1931 - 9 mai 1933
Janusz Jędrzejewicz 10 mai 1933 - 13 mai 1934
Walery Sławek 28 mars 1935 - 12 octobre 1935
Marian Zyndram-Kościałkowski 13 octobre 1935 - 15 mai 1936
Felicjan Sławoj Składkowski 15 mai 1936 - 30 septembre 1939

Économie[modifier | modifier le code]

Roman Dmowski

Après avoir recouvré son indépendance, la Pologne est confrontée à de graves difficultés économiques. Parce que créée à partir de territoires issus de différentes États, à l'intérieur des frontières de la Pologne cohabitent trois systèmes économiques différents, avec trois monnaies différentes et peu ou pas de liens directs entre les infrastructures. Aucune liaison ferroviaire directe ne relie les centres industriels avec les grandes villes. Dans les années 1920, il n'y a pas de ligne directe entre Varsovie (ancien territoire sous contrôle russe) et Cracovie (ancien territoire sous contrôle autrichien), la ligne ne sera achevée qu'en 1934.

La Première Guerre mondiale, suivie de la guerre russo-polonaise de 1920, laisse le pays dévasté. Il y a, de plus, une grande disparité économique entre l'Est (communément appelé la Pologne B) et l'Ouest (appelé Pologne A), la moitié occidentale étant beaucoup plus développée et plus prospère. Les fréquentes fermetures des frontières et les guerres tarifaires (en particulier avec l'Allemagne nazie) ont aussi des impacts économiques négatifs sur la Pologne.

En dépit de ces problèmes, la Pologne de l'entre-deux-guerres atteint un niveau de prospérité économique qui la place sur un pied d'égalité avec l'Europe occidentale. En 1924, le Premier ministre et ministre de l'économie Władysław Grabski présente le złoty comme la monnaie unique de la Pologne. Elle demeurera une des monnaies les plus stables d'Europe centrale. Cette devise aidera la Pologne à contrôler l'hyperinflation qui règne alors sur la planète. La Pologne est le seul pays d'Europe, qui y parviendra sans avoir à recourir à des prêts ou à l'aide étrangère.

Cette relative prospérité est due aux plans de développement économique qui ont supervisé la construction des trois éléments clés de l'infrastructure. Le premier fut la création du port de Gdynia, qui permit à la Pologne de contourner la ville libre de Dantzig, qui subit alors une forte pression allemande). Le deuxième élément fut la construction des 500 kilomètres de liaison ferroviaire entre la Haute-Silésie et Gdynia, appelée la ligne du charbon polonais (Magistrala węglowa). Le troisième élément fut la création d'un district industriel, appelé la Région industrielle centrale (Centralny Okręg Przemysłowy). Malheureusement, toutes ces évolutions seront interrompues et largement anéanties par l'invasion de l'Allemagne et de l'Union-Soviétique dès le début de la Seconde Guerre mondiale.

Démographie[modifier | modifier le code]

Selon le recensement de 1921, la République de Pologne compte 27 177 000 habitants. En 1939, juste avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, sa population est estimée à 34 849 000 habitants.

Date Population Pourcentage de
population rurale
Densité de population
(par km²)
Recensement du 30 septembre 1921 27 177 000 75,4 % 69,9
Recensement du 9 décembre 1931 32 348 000 72,6 % 82,6
Estimation au 31 décembre 1938 34 849 000 70 % 89,7
Villes principales en 1939 Population
Varsovie 1 289 000
Łódź 672 000
Lwów (Lviv) 318 000
Poznań 272 000
Cracovie 259 000
Wilno (Vilnius) 209 000
Bydgoszcz 141 000
Częstochowa 138 000
Katowice 134 000
Sosnowiec 130 000
Lublin 122 000
Gdynia 120 000
Chorzów 110 000
Białystok 107 000

La Pologne a toujours été une nation multi-ethnique, avec des minorités juive et ukrainienne importantes. Cela a été particulièrement vrai en 1918, après la Première Guerre mondiale, où elle a recouvré son indépendance. Le recensement de cette année-là révèle que 30,8 % de la population appartenait à des minorités. Cette tendance s’est encore accusée avec la victoire polonaise de 1920 et les gains territoriaux subséquents. Au recensement de 1931, la population comptait 68,9 % de Polonais, 13,9 % d'Ukrainiens, 8,6 % de Juifs, 3,1 % de Biélorusses, 2,3 % d'Allemands et 2,8 % d'autres minorités comme des Lituaniens, des Tchèques et des Arméniens.

La Pologne compte aussi de nombreuses religions. En 1921, 16 057 229 Polonais (environ 62,5 %) sont catholiques romains, 3 031 057 (environ 11,8 %) sont catholiques orientaux (surtout des grecs-catholiques ukrainiens et des catholiques arméniens), 2 815 817 (environ 10,95 %) sont grecs-orthodoxes, 2 771 949 (environ 10,8 %) sont juifs, et 940 232 (environ 3,7 %) sont protestants (la plupart luthériens). En 1931, la Pologne a la deuxième plus importante population juive dans le monde, un cinquième des Juifs de la planète réside entre ses frontières (environ 3 136 000).

Divisions administratives[modifier | modifier le code]

Les divisions administratives de la Deuxième République de Pologne sont fondées sur un système à trois niveaux. Le premier niveau correspond aux gminy, (communes : villes et villages). Ceux-ci sont ensuite regroupées en powiaty (districts ou arrondissements), ensuite organisés en wojewódstwa (voïvodies).

Voïvodies de Pologne pendant l'entre-deux-guerres
(données du 1er avril 1937)
Plaque d'immatriculation
(à partir de 1937)
Voïvodies Capitale Superficie
km2 (1930)
Population
(1931)
00-19 Ville de Varsovie Varsovie 140 1 179 500
85-89 warszawskie Varsovie 31 700 2 460 900
20-24 białostockie Białystok 26 000 1 263 300
25-29 kieleckie Kielce 22 200 2 671 000
30-34 krakowskie Cracovie 17 600 2 300 100
35-39 lubelskie Lublin 26 600 2 116 200
40-44 lwowskie Lwów (actuellement Lviv en Ukraine) 28 400 3 126 300
45-49 łódzkie Łódź 20 400 2 650 100
50-54 nowogródzkie Nowogródek (actuellement Navahrudak en Biélorussie) 23 000 1 057 200
55-59 poleskie Brześć nad Bugiem (actuellement Brest en Biélorussie) 36 700 1 132 200
60-64 pomorskie Toruń 25 700 1 884 400
65-69 poznańskie Poznań 28 100 2 339 600
70-74 stanisławowskie Stanisławów (actuellement Ivano-Frankivsk en Ukraine) 16 900 1 480 300
75-79 śląskie Katowice 5 100 1 533 500
80-84 tarnopolskie Tarnopol (actuellement Ternopil en Ukraine) 16 500 1 600 400
90-94 wileńskie Wilno (actuellement Vilnius en Lituanie) 29 000 1 276 000
95-99 wołyńskie Łuck (actuellement Loutsk en Ukraine) 35 700 2 085 600

Le 1er avril 1938, les frontières de plusieurs voïvodies occidentales et centrales changent considérablement.

Géographie[modifier | modifier le code]

Lorsqu'en 1922, après plusieurs guerres, les frontières de l'état sont enfin fixées, la deuxième république de Pologne s'étend sur 903 kilomètres du nord au sud et sur 894 kilomètres d'est en ouest. Elle est, au 1er janvier 1938, bordée de 5 529 km de frontières communes avec : la Tchécoslovaquie, (948 km) ; l'Allemagne (1 912 km, Prusse-Orientale comprise) ; l'Union soviétique (1 412 km) ; la Ville libre de Dantzig ; la Lituanie ; la Lettonie ; la Roumanie et compte une petite bande côtière autour de la ville de Gdynia sur la mer Baltique (140 km), reliée au reste du pays par le Corridor de Dantzig. Sa superficie de 388 634 km2 (389 720 km2 après l'annexion de Zaolzie à l'automne 1938) la place au sixième rang en Europe.

Avec une altitude moyenne de 223 mètres, la deuxième république de Pologne est un pays essentiellement plat[5]. Seulement 13 % du territoire, le long de la frontière sud, a un altitude supérieure à 300 mètres. Dans le massif des Tatras, le Mont Rysy avec ses 2 499 mètres, est le point culminant du pays. Entre octobre 1938 et septembre 1939, il est détrôné par le Lodowy Szczyt (en slovaque : Ľadový štít) qui culmine à 2 627 mètres. Le plus grand lac est le Lac Naroch.

En 1938, parmi les grandes villes, la température moyenne annuelle la plus élevée est relevée à Cracovie avec 9,1 °C et la plus basse est relevée à Wilno avec 7,6 °C.

Près de 75 % du territoire de la république est drainé vers le nord jusque dans la mer Baltique par la Vistule (dont le bassin représente 180 300 km2), le Niemen (bassin : 51 600 km2), l'Oder (46 700 km2) et la Daugava (10 400 km2). Le reste du pays est drainé vers le sud, dans la mer Noire, par les rivières Pripyat, Horyn et Styr, qui se déversent dans le Dniepr et dont les bassins comptent ensemble 12 900 km2.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Beauvois 2010, p. 330
  2. Davies 2005, p. 407
  3. Drozdowski et Szwankowska 1995, p. 5
  4. Drozdowski et Szwankowska 1995, p. 9-11
  5. Après la Deuxième Guerre mondiale, l'altitude moyenne tombe à 173 mètres.

Sources[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]