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Chine
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Idéogrammes chinois Cette page contient des caractères chinois. En cas de problème, consultez Aide:Unicode ou testez votre navigateur.

32° 48′ 00″ N 103° 04′ 59″ E / 32.8, 103.083

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir RPC et Chine (homonymie).

République populaire de Chine

中华人民共和国 (zh-Hans)

中華人民共和國 (zh-Hant)

Zhōnghuá Rénmín Gònghéguó (zh)

Drapeau
Drapeau de la République populaire de Chine
Blason
Emblème de la République populaire de Chine
Description de l'image China in its region (claimed hatched).svg.
Hymne national La Marche des Volontaires
Administration
Forme de l'État République
État communiste à parti unique
Revendiqué par Drapeau de la République de Chine République de Chine
Secrétaire général du PCC Xi Jinping
Président Xi Jinping
Premier ministre Li Keqiang
Président de l'ANP Zhang Dejiang
Président de la CCPPC Yu Zhengsheng
Langues officielles Chinois mandarin[Note 1]
Capitale Pékin

39° 55' N, 116° 23' E

Géographie
Ville la plus peuplée Shanghai
Superficie totale 9 596 961 km2
(classé 3/4e)
Superficie en eau 2,85 %
Fuseau horaire UTC +8
Histoire
Indépendance Antiquité[Note 2]
Guerre civile chinoise Déclarée le 1er octobre 1949
Démographie
Gentilé Chinois(e)
Population totale (2012) 1 350 695 000[1] hab.
(classé 1e)
Densité 141 hab./km2
Économie
PIB nominal (2014) en augmentation 10 380,380 milliards de $
+ 9,62% (2e)
PIB (PPA) (2014) en augmentation 17 617,321 milliards de $
+ 8,93% (1re)
PIB en volume (2014) en augmentation 19 261,544 milliards de ¥
+ 7,36%
PIB nominal par hab. (2014) en augmentation 7 588,996 $
+ 9,05% (80e)
PIB (PPA) par hab. (2014) en augmentation 12 879,853 $
+ 8,36% (90e)
Taux de chômage (2014) Increase Negative.svg 4,090% de la pop. active
+ 0,99%
Dette publique brute (2014) Nominale :
Increase Negative.svg 26 180,996 milliards de ¥
+ 13,33%
Relative :
Increase Negative.svg 41,061% du PIB
+ 4,28%
IDH (2013) en augmentation 0,719[Note 3] (élevé) (91e)
Monnaie yuan ou renminbi (CNY​)
Divers
Code ISO 3166-1 CHN, CN​
Domaine Internet .cn
Indicatif téléphonique +86

La République populaire de Chine (RPC) (chinois simplifié : 中华人民共和国 ; chinois traditionnel : 中華人民共和國 ; pinyin : Zhōnghuá Rénmín Gònghéguó, prononcé [tʂʊŋ˥xua˧˥ʐɛn˧˥mɪn˧˥kʊŋ˥˩xə˧˥kuɔ˧˥]Prononciation du titre dans sa version originale Écouter), couramment appelée Chine[Note 4] et parfois Chine populaire, est un pays d'Asie de l'Est. Avec plus de 1,3 milliard d'habitants, soit environ un sixième de la population mondiale, c'est le pays le plus peuplé du monde[2]. Elle compte huit agglomérations de plus de dix millions d'habitants, dont la capitale Pékin (Beijing), Shanghai, Canton, Shenzhen et Chongqing, ainsi que plus de trente villes d'au moins deux millions d'habitants. Avec 9 641 144 km2 de superficie[3] ou 9 596 961 km2 selon les chiffres de l'ONU, la Chine est également le plus grand pays d'Asie orientale et le troisième ou quatrième plus grand pays du monde par superficie[4]. La Chine s'étend des côtes de l'océan Pacifique au Pamir et aux Tian Shan, et du désert de Gobi à l'Himalaya et aux confins de la péninsule indochinoise, couvrant 9 677 009 kilomètres carrés.

En 2014, la République populaire de Chine est la deuxième puissance économique mondiale[5]. La Chine est également l'un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies. Elle est également le premier exportateur mondial et dispose de l'arme nucléaire, de la plus grande armée du monde et du deuxième plus grand budget militaire. Gouvernée par le Parti communiste chinois, la Chine a adopté une « économie socialiste de marché » où capitalisme et contrôle politique autoritaire se côtoient en une formule spécifique. La constitution de la République populaire de Chine la définit comme « un État socialiste de dictature démocratique populaire, dirigé par la classe ouvrière et basé sur l'alliance des ouvriers et des paysans ». Le préambule de la constitution spécifie le rôle dirigeant du Parti communiste chinois et continue de citer officiellement le marxisme-léninisme comme idéologie de référence de l'État[6].

La Chine est l'une des plus anciennes civilisations au monde, et est parfois citée comme la plus ancienne civilisation continue[7]. Elle trouve son origine dans la vallée du fleuve Jaune puis s'est étendue vers le sud (conquête des territoires au sud du Yangzi Jiang dès la dynastie Han), vers l'ouest (premières incursions en Asie centrale sous les Han, extension temporaire jusqu'à la mer Caspienne sous les Tang, conquête du Xinjiang et du Tibet sous les Qing[8]) et vers le nord (la dynastie Qing, d'origine mandchoue apporta à la Chine la Mandchourie et la Mongolie). Au cours de son histoire la Chine a été à plusieurs reprises divisée puis réunifiée ; elle a été par deux fois entièrement conquise par des étrangers[N 1] (par les Mongols au XIIIe siècle et par les Mandchous au XVIIe siècle), bien que ceux-ci aient fini par adopter les coutumes et le système administratif chinois pour gouverner l'empire. La dernière dynastie impériale, les Qing (la dynastie d'origine mandchoue qui régnait sur le pays depuis 1644), a connu une période de déclin durant la phase d'expansion coloniale des pays occidentaux, menant le pays de défaite en défaite à partir des guerres de l'opium. C'est seulement après la victoire contre l'armée japonaise en 1945 que la Chine a pu se libérer des interventions étrangères. La République populaire de Chine est proclamée le , à la suite de la victoire militaire du Parti communiste chinois sur le Guomindang. Elle se présente aujourd'hui comme une « République socialiste » et exerce un contrôle sur vingt-deux provinces[Note 5], cinq régions autonomes, quatre municipalités (dont Pékin) et deux régions administratives spéciales (Hong Kong et Macao).

La Chine a connu une période néolithique et des âges des métaux plutôt tardive par rapport à l'Anatolie et à la Mésopotamie, mais elle a été et reste le foyer de nombreuses innovations dans les domaines des sciences et des arts[9]. Elle est à l'origine de nombreuses inventions majeures telles la boussole[10], le papier[11], le billet de banque[12] ou la poudre à canon[13]. La civilisation chinoise a fortement imprégné toute l'Asie de l'Est, notamment aux niveaux religieux (confucianisme et taoïsme) et linguistique (les sinogrammes ont été utilisés dans toute la région et de nombreux mots chinois sont présents dans les langues qui y sont parlées).

Sommaire

Étymologie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Noms donnés à la Chine.

Tout au long de leur histoire, les Chinois ont utilisé plusieurs noms pour désigner leur pays. Aujourd'hui, le plus utilisé d'entre eux est 中国 / 中國, zhōngguó (prononcé /tʂʊŋ˥kwɔ˧˥/).

Lorsqu'ils envisagèrent l'établissement d'une république, Sun Yat-sen et ses compagnons ne voulurent pas reprendre le terme « zhōngguó », pourtant courant, car il était employé par les puissances occidentales ; ils voulaient encore moins de « Shina » (支那), terme réducteur utilisé par les Japonais durant les guerres sino-japonaises, imprégné de colonialisme, qu'on retrouve dans la transcription chinoise de Indochine (印度支那, Yìndù zhīnà). Ils décidèrent finalement de combiner les caractères « zhōng » (中) et « huá » (華 chin.trad. 华 chin.simpl.). Le sinogramme « zhōng » viendrait de "zhōngyuán" (中原 chin.trad. et chin.simpl.) qui signifie "les plaines du centre" en référence au berceau de la première civilisation chinoise situé quelque part entre le fleuve Jaune et le Yangtse. Quant au sinogramme huá, qui peut prendre aujourd'hui le sens de « en fleur », « magnifique » ou « illustre », est l'un des éléments de huáxià, terme qui désigne dans les écrits des Royaumes combattants les premiers Chinois, « les tribus de Huángdì et de Yandi ». Qian Mu (錢穆), historien chinois, considère qu'il s'agit du nom de leur territoire, Hua étant une montagne du Henan et Xia l'ancien nom de la rivière Han (漢水, Hàn shuǐ). D'autres historiens pensent que l'ethnie Xia, qui aurait donné son nom à la première dynastie de l'histoire chinoise, était qualifiée de hua, dont un des sens est « peint », du fait que ses membres se tatouaient. Le terme zhōnghuá fut mentionné pour la première fois en 1894 par Sun Yat-sen à l'occasion d'un discours prononcé à Hawaii. Ce terme est aujourd'hui inclus dans les appellations de Taïwan (Zhōnghuá Mínguó ; 中華民國 / 中华民国) et de la République populaire de Chine (Zhōnghuá Rénmín Gònghéguó ; 中華人民共和國 / 中华人民共和国).

Le mot « zhōngguó » (Chine), ayant à l'origine un nombre de sens restreints, a par la suite pris un sens plus large et désigne désormais l'ensemble du territoire chinois. Aujourd'hui, ce mot fait généralement référence à la Chine continentale (中國大陸, zhōngguó dàlù), ou aussi à la République populaire de Chine, Hong Kong et Macao inclus, plus rarement encore à l'ensemble formé par la République populaire de Chine et Taïwan, ce qui correspond alors à la zone économique de la « Grande Chine » (Dà Zhōnghuá Dìqū ; 大中華地區/大中华地区).

Histoire[modifier | modifier le code]

Évolution territoriale de la Chine.

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Dès le Néolithique existaient en Chine des sociétés organisées sédentaires qui pratiquaient l'agriculture et l'élevage. La culture du riz apparaît vers 5000 av. J.-C. Bien que des objets de bronze aient été trouvés sur le site de la culture de Majiayao (entre 2300 et 2700 av. J.-C.), il est généralement admis que l'âge du bronze en Chine a commencé aux alentours de 2100 av. J.-C., durant la dynastie des Xia[14],[15]. Mais c'est sous la dynastie des Shang (de 1766 à 1122 av. J.-C.) que le travail du bronze atteint tout son développement.

Histoire ancienne[modifier | modifier le code]

Après les premières dynasties, telles que celles des Xia, des Shang et des Zhou, qui n'occupent que la partie la plus centrale du pays, le grand unificateur de la Chine est l'empereur Qin Shi Huang, fondateur de la dynastie Qin (qui a donné son nom à la Chine) en -221 av. J.-C., ainsi que de la Grande Muraille de Chine[N 2]. Elle est alors devenue une vaste zone relativement unifiée politiquement et linguistiquement, avec une culture avancée, devançant le reste du monde dans de nombreux domaines tels que les arts, la médecine et les techniques. L'armée enterrée qui garde encore aujourd'hui son mausolée à côté de Xi'an a été retrouvée en 1974.

Sous les Han (de -206 av. J.-C. à 220 ap. J.-C.), les Tang (de 618 à 907), puis les Song (de 960 à 1279), le pays connait de longues périodes de paix, pendant lesquelles la Chine peut être comptée au premier rang des nations les plus importantes du monde, par sa population, sensiblement égale à celle de l'Europe, mais aussi par ses innovations, sous les Tang et sous les Song en particulier.

Entre ces brillantes dynasties cependant, la Chine connait des périodes troublées, avec des périodes de guerres civiles pendant lesquelles elle perd son unité. C'est notamment le cas de la période séparant la chute des Han, en 220 ap. J.-C. avec l'apparition des Trois Royaumes, jusqu'en 581, date à laquelle la dynastie Sui réunifie la Chine, préparant ainsi l'avènement des Tang. De même, une période de troubles, les Cinq dynasties et les dix royaumes, sépare les Tang de la dynastie Song, pendant laquelle s'épanouit la culture chinoise à son apogée.

Après le traumatisme de l'invasion mongole opérée par les héritiers de Gengis Khan, la dynastie Yuan, celle-ci prend le pouvoir dans le nord de la Chine à partir de 1234, et proclame sa souveraineté sur la Chine en 1271, en dépit de la résistance acharnée de la dynastie des Song dans le sud de la Chine jusqu'en 1279.

Une nouvelle dynastie d'ethnie Han reconquiert finalement le pouvoir en 1368 ; c'est la dynastie Ming, qui s'efforcera de retrouver la gloire du passé, sans toutefois en retrouver le dynamisme.

En 1644, une nouvelle dynastie « non-Han », mandchoue cette fois, s'empare du trône de Chine et fonde la dynastie Qing, aboutissement de l'œuvre de Nurhachi, le véritable fondateur de cette lignée qui ne s'achèvera qu'avec l'empereur Puyi, « le dernier empereur ».

Même pendant les périodes d'unité, la culture chinoise a toujours consisté en un tissu très composite, et la variété des cuisines, des dialectes, des habitudes et des modes de vie ne doit pas être éclipsée par l'étonnante unité culturelle, administrative et politique de ce pays à l'échelle d'un continent. Cette unité et continuité ne sont pas sans rapport avec l'emploi d'une écriture relativement détachée de la phonétique, qui permet de noter de la même façon des langues et des dialectes très différents.

Naissance de la Chine moderne[modifier | modifier le code]

Sun Yat-sen, le père de la Chine moderne

Lors de la Révolution industrielle inaugurée au Royaume-Uni, la Chine des Qing se ferma aux influences étrangères : cela contribua sans doute, dans un contexte d'internationalisation des échanges et de colonialisme, à son déclin économique et technique. À la suite des guerres de l'opium, les Traités inégaux forcèrent l'empire Qing à diviser son territoire en zones d'influence attribuées aux Huit armées étrangères alliées, ouvertes sans conditions au commerce étranger : l'Allemagne, par exemple, dominait le Shandong, la France le Yunnan. L'économie du pays, axée sur le commerce de l'opium, fut ruinée, son autonomie politique abolie de facto.

En 1851 commença la révolte des Taiping, alimentée par les croyances des sociétés secrètes de Chine méridionale, et prônant un mouvement de réformes radicales. Mal organisée, l'armée des Taiping fut défaite en 1864, avec l'appui des troupes franco-britanniques.

Lors de la première guerre sino-japonaise (1894-1895), le Japon vainquit les troupes impériales, et obtint l'île de Taïwan et les îles Penghu à travers le traité de Shimonoseki. En 1898, le Royaume-Uni obtint une concession de 99 ans sur les Nouveaux Territoires (y compris New Kowloon et Lantau). Le Royaume-Uni, la Russie, le Japon, la France, l'Allemagne et la Belgique tirèrent parti de l'état de déréliction croissante du pays pour élargir chacun sa sphère d'influence.

Sous la pression d'intellectuels et hommes politiques progressistes, le choix d'un régime républicain est décidé en 1911 et la République est proclamée en 1912 par Sun Yat-sen ; le dernier empereur, Puyi, abdique. Yuan Shikai, devenu président, proclame le rétablissement de la monarchie en 1915. Sa mort, en 1916, contribue au chaos économique et politique du pays : la conférence de Paris, en 1919, attribue le Shandong, revendiqué par l'Allemagne récemment défaite, au Japon. Le mouvement du 4 mai 1919 éclate en signe de protestation.

En 1921, le Parti communiste chinois est créé à Shanghai. Entre-temps, Sun Yat-sen a multiplié les contacts et demandes d'assistance auprès de la jeune Union soviétique. En 1923, il fonde à Canton l'académie militaire de Huangpu, destinée à former une armée chinoise moderne : Tchang Kaï-chek en prend la direction. À la mort de Sun Yat-sen en 1925, Tchang Kaï-chek mène avec succès l'Expédition du Nord, reprenant aux seigneurs de guerre la moitié nord du pays. En avril 1927, il proclame l'établissement de la capitale à Nankin, instaurant la période dite de la décennie de Nankin. La capitale communiste, Wuhan, est reprise en 1928 par l'Armée nationale révolutionnaire du Kuomintang : le parti nationaliste a le contrôle nominal de l'ensemble du pays et obtient une reconnaissance internationale.

Mao Zedong prononçant un discours en 1939

Fin 1931, Mao Zedong proclame la République soviétique chinoise. Fin 1934, chassé par l'armée de Tchang Kaï-chek, il entame la Longue Marche (12 500 kilomètres), fuyant vers le Nord avec 100 000 hommes, dont 86 000 soldats de l'armée rouge. Fin 1935, il se fixe avec les quelques dizaines de milliers de survivants à Yan'an. En 1932, le royaume fantoche de Mandchoukouo dont Pu Yi était le souverain nominal avait été établi par les Japonais en Mandchourie, réduisant considérablement le support industriel du Kuomintang. À l'été 1937, l'invasion massive de la partie orientale de la Chine par le Japon déclencha la deuxième guerre sino-japonaise. Menacé par l'occupation japonaise et les mutineries de ses troupes, le parti nationaliste s'allia aux communistes contre l'envahisseur. Exacerbée par le massacre de Nankin en décembre 1937 et les multiples exactions contre les civils, la lutte antijaponaise fortifia cette alliance jusqu'en 1940, où des conflits entre communistes et nationalistes reprirent épisodiquement.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis accordèrent une aide financière massive au Kuomintang dans le cadre de l'effort de guerre antijaponais ; les traités inégaux furent abolis par les Américains et les Britanniques en 1943. En février 1945, la conférence de Yalta autorisa l'Union soviétique, avec l'accord tacite du Parti communiste chinois, à chasser l'armée japonaise de Mandchourie.

En 1947, l'aide américaine, s'avérant inefficace, prit fin. En 1948, les troupes du Kuomintang étaient démoralisées, épuisées par la guerre antijaponaise et la corruption du parti nationaliste. Dès la République soviétique chinoise du Jiangxi et surtout après son installation à Yan'an, Mao Zedong avait rompu avec les principes marxistes-léninistes traditionnels, fondés sur les révolutions urbaines à base ouvrière. Dans les territoires qu'il occupait, il poussait une réforme agraire, menant une guérilla paysanne et ralliant les masses rurales. En janvier 1949, son mouvement avait rallié la majorité du pays et Pékin fut prise sans combat par l'Armée populaire de libération ; elle redevint capitale de la Chine sous l'appellation internationale de Beijing. Entre avril et novembre, la plupart des autres villes tombèrent sans grande résistance aux mains des communistes.

Histoire de la République populaire de Chine[modifier | modifier le code]

En 1949, les Communistes achèvent de prendre le contrôle de la Chine continentale (achevant en 1950 leur conquête par celle de l'île de Hainan), mettant fin à une longue période de guerre civile contre le gouvernement du Kuomintang et de morcellement politique. Le 1er octobre, Mao Zedong proclame sur la place Tian'anmen, à Pékin, la fondation de la République populaire de Chine, qui succède à la République de Chine. Les partisans du Kuomintang se replient dans l'île de Taïwan, et quelques îles du Fujian, où se maintient un gouvernement revendiquant toujours l'appellation de République de Chine. Le gouvernement basé à Taïwan est initialement le seul État chinois reconnu par les pays occidentaux, et conserve le siège de la Chine à l'ONU.

Mao Zedong proclamant la République populaire de Chine.

Le nouveau pouvoir veut mettre en place un nouvel ordre économique et social à la fois inspiré de l'exemple soviétique et adapté aux réalités chinoises. Dans un premier temps, cherchant d'abord à reconstruire un pays ravagé, il se contente de réformes relativement modérées, inspirées de celles déjà mises en place dans ses anciens bastions du temps de la guerre civile. Le rythme des réformes s'accélère pourtant rapidement, et de nombreuses personnes, soupçonnées de ne pas collaborer avec le régime, sont exécutées[16].

En 1950, la Chine intervient militairement au Tibet[17]. En 1957, prenant acte des insuffisances du régime, Mao lance la campagne des Cent Fleurs : il invite la population à un débat critique. Les critiques formulées par les intellectuels sont parfois très violentes et inquiètent le parti. Celui-ci réplique par une « campagne antidroite » et lance en 1958 le Grand Bond en avant, vaste mobilisation pour la modernisation économique qui se solde par une famine responsable de 15 à 30 millions de morts. À partir de ce moment, Mao, très contesté par certains des responsables les plus éminents du parti, perd de son autorité. De nouvelles politiques économiques sont mises en place sous la présidence de Liu Shaoqi. En 1966, Mao lança la Révolution culturelle, qui lui permit de revenir au pouvoir en s'appuyant sur la jeunesse du pays contre les élites du parti en poste alors. Une période de chaos s'ensuivit[18]. La situation est progressivement reprise en main par Zhou Enlai. Peu après la mort de Mao, Deng Xiaoping, considéré comme le leader des réformistes, parvint à se hisser au pouvoir. À la suite de quoi, la veuve de Mao, Jiang Qing, et ses associés, la Bande des Quatre, furent arrêtés et jugés. Depuis, le gouvernement a considérablement réduit le contrôle gouvernemental de la vie privée des individus et opéré une transition de l'économie de type planifié à une économie mixte.

Deng Xiaoping (avec le président américain Jimmy Carter)

En décembre 1978, lors du XIe Comité central du Parti communiste chinois, les dirigeants chinois annoncent qu'ils encourageront les coopérations économiques avec les autres pays et chercheront à obtenir les techniques et équipements les plus avancés du monde. Ce revirement politique marque le début de la politique d'ouverture de la Chine, avec le nouveau concept d'« économie socialiste de marché »[19].. Le leitmotiv des partisans de la réforme économique est l'ouverture progressive du marché chinois, pour parvenir à la constitution d'une classe moyenne urbaine (15 % de la population actuelle) et à l'amélioration du niveau de vie[réf. nécessaire] (qui s'est vérifié par une augmentation spectaculaire du revenu annuel, du niveau de consommation, de l'espérance de vie, de l'alphabétisation). Les critiques adressées à ces réformes économiques, émanant généralement des paysans les plus pauvres, des observateurs étrangers et des dissidents politiques, notent que ces réformes ont créé de grandes disparités au sein du pays, une importante pollution, une corruption rampante, un chômage croissant et une mauvaise gestion des entreprises d'État. Certains acteurs de la vie politique chinoise, journalistes et magistrats, critiquent également le manque de réformes politiques vers plus de démocratie[20]. Le pays adopte progressivement une économie de marché et s'insère de plus en plus dans le système économique libéral mondial. En 2001, il adhère à l'Organisation mondiale du commerce. Toutefois, le Parti communiste chinois en conserve le contrôle politique exclusif et maintient sa politique répressive vis-à-vis de groupes menaçant son hégémonie. Ces opposants sont majoritairement des personnes issues de certaines minorités (notamment du Tibet et du Xinjiang), certains Hans issus de la classe urbaine[réf. nécessaire] ou des dissidents vivant à l'étranger. La question des droits de l'homme reste un des sujets les plus sensibles concernant la République populaire de Chine dans l'opinion occidentale.

Stigmatisant les violations des droits de l'homme, les événements de la place Tian'anmen, le , ont entraîné un embargo sur les ventes d'armes à la Chine. L'Union européenne souhaitait en 2005 lever cet embargo[21]. La République populaire de Chine est de plus en plus influente politiquement à travers le monde, en gardant toujours le même régime politique de départ, et devient la première puissance économique en janvier 2015.

Géographie et climat[modifier | modifier le code]

Topographie de la Chine
Rizière du Longsheng
Article détaillé : Géographie de la Chine.
Plage de Sanya
Carte générale de la République populaire de Chine

La Chine est le 3e ou 4e pays le plus grand du monde après la Russie, le Canada et, selon la méthode de calcul utilisée, les États-Unis (incluant l'Alaska)[4]. Si l'on prend en compte seulement la superficie terrestre (sans les lacs et rivières), la Chine est le 2e pays le plus grand après la Russie. La Chine est située au centre de l'Asie et possède 14 pays voisins, ce qui en fait, à égalité avec la Russie, l'État avec le plus de voisins[Note 6] au monde. Ses voisins sont : le Vietnam, le Laos, la Birmanie, l'Inde, le Bhoutan, le Népal, le Pakistan, l'Afghanistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan, le Kazakhstan, la Russie, la Mongolie et la Corée du Nord. La Chine a une frontière terrestre totale de 22 117 km, la plus grande au monde. La Chine possède également des frontières maritimes avec la Corée du Sud, le Japon et les Philippines.

Le territoire chinois comprend une très grande diversité de paysages, du fait de la taille du pays. À l'est, on retrouve de grandes plaines très peuplées. Au nord, en Mongolie-Intérieure, le climat est semi-désertique, avec la présence du désert de Gobi. La Chine du Sud est dominée par des paysages très vallonnés (collines et petites chaînes de montagne) et un climat tropical. À l'ouest du pays se situe le désert du Taklamakan (l'un des déserts les plus arides) et le plus haut plateau du monde, le plateau du Tibet. C'est sur ce plateau que se situe le mont Everest, la plus haute montagne du monde (8 848 m).

Les fleuves principaux coulent d'ouest en est, dont le Yangzi Jiang (ou Chang Jiang, « long fleuve »), le fleuve Jaune (centre-est), l'Amour (nord-est) ; certains coulent vers le sud (rivière des Perles, Mékong, Brahmapoutre…). La plupart de ces fleuves se jettent dans la mer de Chine méridionale ou la mer de Chine orientale. Une grande partie des terres arables chinoises se situent autour des deux fleuves principaux, le Yangzi Jiang et le fleuve Jaune, qui sont aussi les foyers principaux des anciennes civilisations chinoises. Le plus grand lac de Chine est le lac Qinghai.

Répartition des précipitations en Chine

Le climat change beaucoup d'une région à l'autre du fait de la grande taille du pays et de sa topographie complexe : au nord, un climat sec avec de rudes hivers; au centre, un climat plus tempéré; au sud, un climat subtropical humide, marqué par la mousson.

Les formations paléozoïques de Chine sont pour la plupart marines ; les dépôts du mésozoïque et du tertiaire proviennent d'estuaires et d'eaux douces, ou de terres. Des groupes volcaniques composent certaines parties des grandes plaines du Nord. Dans les péninsules du Liaodong et du Shandong se trouvent des plateaux basaltiques.

La végétation de la Chine est très diversifiée et plus développée à cause de son climat tropical. Ce pays compte plus de 7 000 espèces de plantes ligneuses, dont 2 800 arbres de futaie (forêt composée d'arbres adultes). Dans les forêts tropicales et dans la vallée du Xi Jiang, on retrouve des arbres pouvant mesurer jusqu'à 50 mètres de haut. Au nord de la Chine, on retrouve une vaste zone de flore composée de chênes verts, des ginkgos bilobas qui «sont la seule espèce vivante de ce genre et une des plus anciennes espèces d'arbres connues », des bambous et des azalées, ginkgo, épicéa, pin du Yunnan, teck, palissandre, santal rouge, camphrier, ébénier, azalée, camélia. On peut également y voir des forêts entièrement recouvertes de magnolia, de lauriers, des petits buissons et du bambou. En haute altitude le type de végétation est différent. En effet, vers l'Himalaya, les pins ainsi que les sapins sont très présents. Certaines espèces de plantes et d'animaux n'existent qu'en Chine. Les palmiers et les singes sont présents en grande quantité dans la région du Sud puisque le climat est chaud et humide. Les prédateurs tels que le tigre et l'ours, tout comme certains types de plantes, se développent dans des milieux humides, isolés des autres. Les steppes herbeuses s'étendent sur les plateaux du Shaanxi, du Ningxia et de l'Ordos, et dans le Qinghai. Cette végétation a été en grande partie anéantie par les troupeaux (moutons, chevaux et autres espèces animales) mais aussi par l'érosion des sols. Les prairies occupent 400 000 km² du territoire chinois et sont situées en altitude. En Chine, près de 10 000 km² de forêts sont déboisés chaque année. Dans le sud du pays, les forêts sont assaillies par des pluies acides qui sont causées par la pollution industrielle. Les déserts couvrent une superficie de 1 300 000 km² et ils progressent de 2 000 km² chaque année . C'est en 1978, le gouvernement lance un programme appelé «Grande Muraille verte» pour stopper la progression du désert. Ce programme visait à planter des plantes xérophiles (plante coupe-vent) sur 7 000 km de long.

Organisation administrative[modifier | modifier le code]

La République populaire de Chine comprend 22 provinces (省, shěng) ; l'île de Taïwan constituant selon les dirigeants de Pékin la 23e province chinoise. En outre, 5 régions autonomes (自治区, zìzhìqū) où vivent de nombreuses minorités ethniques ont été définies : le Guangxi, la Mongolie-Intérieure, le Ningxia, la Région autonome Ouïgoure du Xinjiang et le Tibet. La Chine compte également 4 municipalités (直辖市, zhíxiáshì) que sont Chongqing, Pékin, Shanghai et Tianjin et enfin 2 régions administratives spéciales (RAS) (特别行政区, tèbié xíngzhèngqū) : Hong Kong et Macao.

Plus grandes villes de Chine

Shanghai
Shanghai
Hong Kong
Hong Kong
Nanjing
Nanjing
Dalian
Dalian

Rang Ville Division Population Rang aggl. Population aggl. Région

Pékin
Pékin
Tianjin
Tianjin
Chongqing
Chongqing
Wuhan
Wuhan

1 Shanghai Municipalité de Shanghai 23 019 148 1 52 756 900 Est
2 Pékin Municipalité de Pékin 20 693 000 2 33 560 300 Nord
3 Canton Province du Guangdong 11 810 000 4 15 720 000 Sud
4 Shenzhen Province du Guangdong 11 710 000 5 13 300 000 Sud
5 Dongguan Province du Guangdong 7 650 000 19 7 950 000 Sud
6 Tianjin Municipalité de Tianjin 7 200 000 6 12 800 000 Nord
7 Hong Kong RAS de Hong Kong 7 587 600 20 7 587 600 Sud
8 Wuhan Province du Hubei 5 240 000 15 9 400 000 Centre
9 Shenyang Province du Liaoning 4 560 000 22 7 500 000 Nord-Est
10 Nanjing Province du Jiangsu 4 150 000 27 7 100 000 Est
11 Chongqing Municipalité de Chongqing 4 150 000 3 31 442 300 Sud-Ouest
12 Chengdu Province du Sichuan 3 860 000 8 11 300 000 Sud-Ouest
13 Hangzhou Province du Zhejiang 3 410 000 29 7 000 000 Est
14 Xi'an Province du Shaanxi 3 340 000 11 10 500 000 Nord-Ouest
15 Qingdao Province du Shandong 3 330 000 18 8 000 000 Est
16 Harbin Province du Heilongjiang 2 980 000 12 8 499 000 Nord-Est
17 Changchun Province du Jilin 2 440 000 25 7 400 000 Nord-Est
18 Changsha Province du Hunan 2 390 000 38 6 103 000 Centre
19 Nanchang Province du Jiangxi 2 310 000 50 4 507 000 Est
20 Shijiazhuang Province du Hebei 2 270 000 14 9 500 000 Nord
Dalian Province du Liaoning 2 270 000 36 6 200 000 Nord-Est
22 Jinan Province du Shandong 2 230 000 35 6 300 000 Est
Chiffres actualisés en 2008

Démographie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Démographie de la Chine.
Carte administrative de la Chine.

Sa population est la plus grande du monde, dépassant les 1,358 milliard d'individus (2013), soit 20 % environ des 6,8 milliards d'individus vivant dans le monde d'après les estimations de l'OMS. Le niveau de vie moyen des Chinois a été multiplié par plus de 90 depuis 1987, soit la plus forte croissance mondiale depuis le début de l'âge industriel en 1775 (Angleterre).

Le , le Bureau d'État des statistiques (BES) chinois a annoncé que la population de la République populaire de Chine avait augmenté de 7,68 millions de personnes en 2005, soit une croissance naturelle de 5,89 pour mille, contre 5,87 pour mille en 2004. L'espérance de vie est passée de 41 ans en 1952 à 62 ans en 1970[22] et est estimée à 75,7 ans en 2010[22] ou 73 ans en 2011[réf. souhaitée]. Au , 562 millions de personnes vivent en ville et 745 millions dans les régions rurales. Sur ce chiffre total, on compte 674 millions d'hommes (soit 51,5 %) et 634 millions de femmes (soit 48,5 %). En 2005, la RPC a enregistré plus de 16 millions de naissances et environ 8,49 millions de décès.

On estime que cent trente millions de Chinois vivent avec moins d'un euro par jour[23]. Ceux-ci vivent principalement dans les régions des minorités non chinoises ou non 'Han', en majorité dans les provinces montagnardes et intérieures, éloignées des grandes villes et centres urbains.

En revanche, le nombre de millionnaires en dollars (US) est passé de moins de 100.000 en 1999 à plus de 7 millions aujourd'hui, en faisant de la Chine, devant l'Inde, le premier pays de millionnaires au monde. L'immense majorité d'entre eux est concentrée dans les mégalopoles

  • de la rivière des Perles, au sud du Guangdong, avec 62 millions d'habitants, soit près de 70 millions d'habitants en ajoutant Hong Kong, et une croissance moyenne de 16% par an, tirée par les investissements conjugués de Hong Kong, de Taïwan, du Japon, de la Corée, des États-Unis et de l'Europe.
  • du Grand-Est avec la mégalopole de Shanghai-Pudong et de tous ses satellites, rassemblant plus de 125 millions d'habitants dans plus de 17 villes millionnaires en habitants.

Politique de l'enfant unique[modifier | modifier le code]

Jusqu'au début des années 1970, la Chine connaissait une très forte croissance démographique. Afin de limiter la croissance de sa population, elle a adopté une réglementation limitant la taille des familles urbaines (à l'exception des membres des cinquante-cinq ethnies minoritaires) à un enfant, à deux enfants pour les familles rurales. Le taux de natalité est ainsi tombé de 21 pour mille (2,1%) en 1990 à 12,4 pour mille (1,24%) en 2003. L'accroissement démographique est quant à lui de 0,6 % en 2009 contre 1,44 % en 1990[24]. D'après les estimations officielles, environ quatre cent millions de naissances ont été évitées grâce à la politique de contrôle des naissances[25].

Certaines familles privilégiées (notamment dirigeants) préfèrent aussi payer les amendes dont le montant n'a pas été réactualisé récemment. La violation de cette politique par des personnes aisées, des célébrités et des membres du parti communiste chinois a été plus fréquemment réprimée dans les années 2000[26].

La Chine compte 320 millions d'enfants de moins de quatorze ans. La nouvelle structure par âge de la population a accru considérablement le taux d'emploi qui est aujourd'hui un des plus élevés du monde, ce qui contribue à expliquer les forts taux d'investissement, d'épargne et de croissance économique observés depuis 1980. Mais cette politique de l'enfant unique n'est pas sans poser des problèmes sociologiques et des problèmes futurs avec un vieillissement accéléré de population prévu dès 2030. Mais, du fait du vieillissement de la population, le gouvernement Chinois a décidé le 16 novembre 2013 un assouplissement de la "Politique de l'enfant unique" et au moins quatre cas où un deuxième enfant est autorisé.

Déséquilibre entre les sexes[modifier | modifier le code]

Le ratio des naissances est de 123 garçons pour 100 filles, en 2005[27]. C'est en grande partie une conséquence de la limitation des naissances. En effet, les garçons sont considérés comme plus avantageux économiquement dans les zones rurales, du fait du paiement de dots. Et par ailleurs, la tradition veut que les parents soient à la charge de leur fils une fois vieux, tandis que la fille s'occupe surtout des parents de son mari. Dès lors, avoir au moins un garçon est très important. Ceci a entrainé de nombreux abandons et infanticides de filles[28], et plus récemment le recours à l'avortement sélectif, interdit en théorie.

Il existe de nombreux orphelinats pour les enfants abandonnés, mais seuls 2 % d'entre eux ne trouvent pas de parents adoptifs, et restent à l'orphelinat jusqu'à l'âge adulte[réf. nécessaire]. La République populaire de Chine a institué un programme permettant les adoptions internationales, mais celui-ci n'a qu'une faible incidence sur le nombre d'adoptions actuellement. De plus, il a été fortement limité en décembre 2006.[réf. nécessaire]

En 2010, la politique de contrôle des naissances a eu pour conséquence observable un ratio de 119 garçons nés pour 100 filles, largement au-dessus de la moyenne naturelle (103 à 107 pour 100)[29]. Ce déséquilibre entre les sexes a pour conséquence la mise en place de trafic humain dans le cadre de la prostitution en Chine. Dans la province du Yunnan des dizaines de femmes ont pu être libérées avant d'être vendues à des réseaux mafieux de la prostitution. Elles étaient destinées à alimenter les lieux de prostitution comme esclaves sexuelles dans les centres urbains de l'Asie du Sud-Est. D'autres femmes devaient rejoindre Taïwan afin de s'y marier[30].

Le chef adjoint des services d'enquêtes sur les crimes indique qu'entre 30 000 et 60 000 enfants disparaissent chaque année en Chine sans pouvoir indiquer toutefois le pourcentage attribué au trafic humain. En août 2009, le ministère chinois de la Sécurité publique a mis en place un programme pilote destiné à informer les populations migrantes de ce trafic[31]. Le gouvernement de la République populaire de Chine tente de réduire le problème à travers des campagnes de sensibilisation via le planning familial, mettant en valeur le rôle des filles, mais également en interdisant le diagnostic de sexe prénatal.

Cinquante-six « nationalités »[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Ethnies de Chine.

La République populaire de Chine est composé officiellement de cinquante-six « nationalités » (définissant une identité ethnique et/ou culturelle, et non une nation au sens occidental du terme) dont l'ensemble forme la « Nation chinoise » (中华民族 zhōnghuá mínzú). L'égalité en devoirs et en droits de toutes ces nationalités est inscrite dans le droit constitutionnel de la République populaire de Chine[32],[33].

La nationalité « han »[modifier | modifier le code]

Les Hans, largement majoritaire (92 % de la population) est elle-même relativement hétérogène, et peut être également appréhendée comme un vaste ensemble de coutumes partageant des caractéristiques culturelles et linguistiques proches (en particulier la grammaire et l'écriture). Les différences entre les langues parlées, comme le mandarin, le hakka, le cantonais ou le shanghaïen, sont cependant très fortes, même si la majorité des Chinois, environ 800 millions, parlent le mandarin comme première ou deuxième langue.

Minorités visibles[modifier | modifier le code]

La République populaire de Chine reconnaît l'existence de cinquante-cinq ethnies en plus des Hans au sein de la nation chinoise.

Elles sont constituées de citoyens chinois ayant une langue maternelle ou une culture non-han[34]. D'après l’article quatre de la constitution de la République populaire de Chine, « les personnes de toutes les ethnies sont libres d'utiliser et de développer leur propre langue parlée et écrite ainsi que de préserver ou réformer leurs propres us et coutumes. ». L’article 23 de la loi sur l'autonomie des régions ethniques dispose que « lors du recrutement des cadres ou des ouvriers dans les entreprises ou dans les établissements d'une région autonome, les personnes des minorités nationales sont choisies en priorité. Le personnel peut même être recruté parmi les minorités nationales de la campagne ou des régions de pâturages, mais l'autorisation du gouvernement populaire de la province ou de la région est nécessaire. »

En outre, la loi sur le contrôle des naissances autorise certaines ethnies, notamment au Tibet et dans les régions peu peuplées de l'Ouest, à avoir plus d'un enfant par couple, contrairement aux Hans qui n'ont droit qu'à un seul enfant[35]. Cependant, certaines minorités se plaignent des différences qu'elles ressentent entre ce que prévoit la loi et son application sur le terrain. Des Occidentaux dénoncent en effet des mesures discriminatoires, notamment des atteintes à la liberté de culte, une marginalisation culturelle entraînant une marginalisation économique, ou la loi autoritaire sur le contrôle des naissances (malgré les aménagements spécifiques) [36],[37].

Le cas le plus médiatisé est celui du Tibet. Le gouvernement tibétain en exil et ses sympathisants en Occident y dénoncent un génocide et des mesures discriminatoires, notamment des atteintes à la liberté de religion, une marginalisation culturelle entraînant une marginalisation économique, ou la loi autoritaire sur le contrôle des naissances malgré les aménagements spécifiques[36],[37].

Bien que moins médiatisé, un sentiment équivalent existe chez les Ouïghours musulmans du Xinjiang, qui se considèrent victimes d'une domination han[38], et tolèrent mal la loi sur le contrôle des naissances malgré les aménagements spécifiques et la procédure d'avortement en cas d'infraction à la loi, des atteintes à la liberté religieuse et culturelle, et la politique de peuplement vers l'Ouest qu'ils considèrent comme une colonisation han[39].

D'après le gouvernement de la République populaire de Chine, ce type d'affirmations est le fait de mouvements qu'il qualifie de « séparatistes ». Il dénonce le gouvernement tibétain en exil dirigé par le quatorzième dalaï-lama[40]. Il s'oppose aussi au mouvement d'indépendance du Turkestan oriental et le mouvement islamique du Turkestan oriental est accusé d'avoir fait usage de moyens terroristes et violents[41]. L'État les accuse de fournir les Chinois qui s'entraînaient dans les camps d'Al-Qaïda en Afghanistan entre autres en vue de participer à un jihad[42], démenti par ce mouvement[43]. Les cinquante-cinq groupes non-hans totalisent, en 2008, plus de 100 millions de citoyens, l'équivalent de la population du Mexique.

Langues[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Langues en Chine.

Économie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Économie de la Chine.

Histoire économique[modifier | modifier le code]

On estime que la Chine a été la première puissance économique mondiale durant la majeure partie des vingt derniers siècles[44],[45],[46],[47]. Jusqu'au XVIIIe siècle et la révolution industrielle, c'est également en Chine qu'on trouvait le niveau de vie le plus élevé de la planète[48].

La Chine, première civilisation à utiliser le papier monnaie, a une longue histoire de relations économiques internationales. On retiendra quelques points de repères utiles :

  • La dynastie des Yuan a organisé un système de routes et de poste efficaces, contribuant à la modernisation de l'économie chinoise.
  • Au début de l'ère Ming, les flottes de l'amiral Zheng He ont renforcé les liens existant déjà sur la route des épices, entre l'Inde, la côte africaine orientale, l'Indonésie et supposément l'Australie ainsi que les Amériques (avant les Européens, cf. cartes de l'Amiral de cette époque).
  • À la suite d'une période de repli sous les Ming, la dynastie Qing a vu son déficit économique s'accroître avec l'arrivée des colonisateurs occidentaux. Au milieu du XIXe siècle, l'économie chinoise a été dans sa plus grande partie asservie au commerce de l'opium pour les intérêts des colonisateurs, précipitant le pays dans un chaos économique et politique.
  • Le règne de Mao Zedong a été synonyme d'une nouvelle période de quasi-autarcie économique, en dehors de certains échanges avec les pays de la sphère communiste.

Libéralisation de l'économie[modifier | modifier le code]

La société civile chinoise évolue à grande vitesse et adopte des mœurs nouvelles, compte tenu de la modernisation du pays.

Le Parti communiste chinois définit l'économie de la Chine comme une « économie socialiste de marché », une « forme de socialisme aux caractéristiques chinoises ». De 1978 à 1989, le gouvernement chinois a réformé en profondeur l'économie du pays, la faisant passer d'une économie planifiée de type soviétique à un « socialisme de marché », conservant la structure rigide de contrôle par le Parti communiste chinois, ce qui l'a fait appeler « l'atelier du monde ». Dans ce but, la collectivisation de l'agriculture a laissé place à un système de responsabilisation individuelle des terres. Les cadres locaux ont acquis plus de marge de manœuvre, des gérants ont été introduits dans les secteurs industriels, permettant l'essor de nombreuses petites entreprises, alors nommées getihu (个体户). Cette politique a permis d'attirer de nombreux commerçants et investisseurs étrangers. Le contrôle des prix a été relâché, à l'exception notable de produits de première nécessité pour les paysans.

En 1992, l'appellation officielle du système devient « économie de marché socialiste » et le changement d'adjectifs marque le début du changement de nature de classe de l'État. Le secteur public commence à se noyer dans l'océan de l'économie marchande et passe de 73 % de la production industrielle en 1988 à 35 % en 1992. Cela a permis le passage d'une économie planifiée à une économie mixte et la redécouverte des fondements du libéralisme économique, tout en sauvegardant le communisme officiel du régime. Dans ce nouveau système économique, les entreprises publiques ou danwei ont du mal à trouver leur place et rencontrent de plus en plus de difficultés. Leurs pertes ont atteint le chiffre record de 102,6 milliards de yuans (12,75 milliards de dollars américains) en 2005, soit une augmentation de 56,7 % en base annuelle, selon les chiffres du Bureau d'État des statistiques (BES). Sur les deux premiers mois de 2006, les pertes des entreprises publiques ou contrôlées par l'État atteignent déjà 26,2 milliards de yuans, soit 3,25 milliards de dollars américain. L'augmentation des coûts de production, un système de fixation des prix inefficace, la surcapacité et d'importantes lacunes d'ordre technologique sont les principales causes de cette situation, selon Jiang Yuan, statisticien au Bureau d'État des statistiques[réf. nécessaire].

Hong Kong possède l'économie la plus libérale du monde [49].

Le gouvernement a résolument mis entre parenthèses l'égalité des classes durant cette période, menée par le mot d'ordre de Deng Xiaoping : « Enrichissez-vous ! » L'enrichissement personnel (individualisme) et la consommation (soutenue par des politiques néokeynésiennes dès 1997) sont devenus de nouveaux moteurs économiques, accompagnés par une professionnalisation progressive des techniques de gestion, destinées à améliorer la productivité (division du travail). Le gouvernement a également œuvré pour attirer des capitaux étrangers, sources cruciales de développement économique : les zones économiques spéciales (ZES), exemptes de taxes, ont été créées à cet effet, étendues peu à peu à tout le littoral. Grâce à l'introduction du libre-échange, on observe qu'un quadruplement du produit intérieur brut (PIB) s'est produit depuis 1978. Les incitations par taxes préférentielles sont également à l'origine d'incitations fiscales à produire en Chine, que ce soit pour l'export ou pour le marché intérieur d'un milliard trois cent millions d'individus. La République populaire de Chine tente d'harmoniser le système de taxes et règlements pratiqués sur les entreprises, aussi bien chinoises qu'étrangères. Ainsi, les taxes préférentielles dont bénéficient les exportateurs dans les zones économiques spéciales et les villes côtières sont l'objet d'une révision. Les exportations chinoises vers les États-Unis représentaient 125 milliards de dollars américains en 2002, tandis que les importations américaines atteignaient 19 milliards. Ce déséquilibre est attribué de façon récurrente par les États-Unis à un taux de change jugé défavorable entre le yuan et le dollar américain. En revanche, pour la Chine, une réévaluation du yuan telle que la souhaitent les États-Unis créerait une inflation très importante, elle-même génératrice de tensions sociales internes. Le , la Banque populaire de Chine a annoncé qu'elle mettait en œuvre un système de fluctuation du yuan dans les limites de 0,3 % par jour par rapport au dollar américain, contre 3 % maximum par rapport à un panier de devises étrangères, dont le yen et l'euro (voir Régime de change chinois).

Rattrapage du retard économique[modifier | modifier le code]

Représentation graphique des exportations en provenance de Chine dans 28 catégories de couleurs.

On estime que la Chine a été la première puissance économique mondiale durant la majeure partie des vingt derniers siècles[44],[50],[46],[47]. Jusqu'au XVIIIe siècle et la révolution industrielle, c'est également en Chine que l'on trouvait le niveau de vie le plus élevé de la planète[51]. C'est sous la dynastie Qing que le développement économique de la Chine commença à ralentir, alors que les pays occidentaux passaient lentement d'une société à dominante agraire à une société industrielle. En 1820, la Chine comptait pour 33 % du PIB mondial, contre 9 % aujourd'hui[52].

En 2010, la Chine est devenue la seconde puissance mondiale : le PIB de la Chine s'est élevé à 5 878,6 milliards de dollars en 2010, contre 5472 milliards au Japon[53]. Ce développement effréné des activités économiques est davantage dû aux investissements et aux exportations qu'à la consommation intérieure[54]. Début décembre 2014, le site américain MarketWatch annonce que la Chine devient officiellement la première puissance économique mondiale, sur la base d'un rapport du FMI d'octobre 2014 comparant le produit intérieur brut à parité de pouvoir d'achat. En effet, sur cette base, le PIB chinois, de 17 632 milliards de dollars, devrait dépasser celui de l'Amérique, de 17 416 milliards de dollars[55]. Le FMI prévoit qu'elle atteindra 27 000 milliards de dollars de PIB en 2019, quand les États-Unis ne seront qu'à 22 000 milliards.

Le développement économique actuel de la Chine est l'un des plus rapides du monde, puisque l'on y enregistre une croissance dont la moyenne, en 25 ans, est de 9,8 % par an. Entre 1980 et 2007, le PIB a été multiplié par 12,7[56]. En 2013, la croissance en Chine a atteint 7,7% [57]. La République populaire de Chine est depuis 2001 membre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC)[58]. La croissance de la Chine est essentiellement tirée par les exportations. Leur montant a plus que doublé en quatre ans, pour atteindre plus de 1000 milliards de US$ en 2009, ce qui fait de la Chine le premier exportateur mondial. L'essentiel de ce commerce se fait avec l'Union européenne (20,4 %), les États-Unis (17,7 %), Hong Kong (13,4 %) et le Japon (8,1 %). La balance commerciale de la Chine est excédentaire avec un grand nombre de pays. Les points forts des exportations chinoises sont le textile, les tracteurs, les montres et les jouets (85 % du marché mondial), les appareils photographiques et les ordinateurs portables (55 % du marché), les téléviseurs et les machines à laver (30 %), 15 % pour l'acier[59].

Shanghai, ville dynamique et moderne.

La présence des entreprises étrangères sur le sol chinois est en grande partie à l'origine de la forte accélération de la croissance des exportations. Elles ont attiré la main-d'œuvre qualifiée dans les zones côtières où elles se sont implantées. Seulement 41 % des exportations chinoises proviennent d'entreprises intégralement chinoises. Aujourd'hui, 39 % des exportations en provenance de Chine sont réalisées par des entreprises dont le capital est à cent pour cent étranger et 20 % sont le fait de partenariat entre les sociétés étrangères et les sociétés chinoises[60]. La Chine continentale entretient son attractivité pour les entreprises avec une main-d'œuvre bon marché et non syndiquée. Cependant le prix de la main-d'œuvre croît rapidement, en 2010, il a progressé de 24 %[réf. nécessaire].

De plus, il faut ajouter que le pays possède la plus grande force de travail au monde avec 813.5 millions de travailleurs disponibles[61]. La non-organisation des ouvriers chinois représente un bénéfice substantiel pour les employeurs, qui y trouvent une flexibilité d'emploi impossible à mettre en œuvre dans les démocraties libérales. Un autre aspect de l'économie chinoise à relever : les bas prix d'éléments non issus de la force de travail. Cela est dû en partie à l'existence du contrôle des prix et de la garantie des sources d'approvisionnement hérités de la précédente économie de type soviétique : les entreprises d'État continuant à être démantelées et leurs ouvriers renvoyés dans des secteurs de compétitivité accrus, l'effet déflationniste induit continue à mettre la pression sur les prix pratiqués au sein de l'économie[réf. nécessaire].

Les conséquences de cette croissance économique sont nombreuses. Le revenu moyen annuel d'un ouvrier chinois est de mille trois cents dollars américains. Les salaires augmentent régulièrement sur le littoral pacifique. La Chine a accumulé la plus confortable réserve de devises de tous les temps: 2 200 milliards d'euros selon la Banque populaire de Chine.

En 2014, la Chine fonde la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (AIIB) pour contrebalancer le poids des institutions financières issues du monde occidental (et ce alors que plusieurs pays occidentaux acceptent toutefois d'en devenir membre). Dotée de plusieurs dizaines milliards de dollars, elle a pour but d'asseoir la nouvelle diplomatie économique chinoise afin de financer les besoins massifs en infrastructure en Asie (autoroutes, chemins de fer, télécommunications, etc.), à partir de réseaux financiers convergeant vers la Chine[62].

Énergie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Énergie en Chine.
Le barrage des Trois-Gorges, dans la province du Hubei, est le plus grand barrage ainsi que le plus grand générateur d'électricité au monde [63].

La Chine est devenue la troisième consommatrice d'électricité après les États-Unis et l'Union européenne. La consommation par habitant, de l'ordre de 3 400 kWh par an (contre plus de 13 000 kWh/hab/an aux États-Unis), croît de façon très rapide. Les coupures d'électricité ou le rationnement sont fréquents dans le pays[64]. Pourtant, soixante-seize gigawatts (180% de ce que produit le Royaume-Uni) ont été ajoutés au parc électrique en 2011 et 2012. La production d'électricité a plus que triplé de 1990 à 2004. L'Agence Internationale de l'énergie (AIE) prévoit que cette production doublera dans les dix prochaines années. Selon le MIT, la Chine construirait chaque semaine l'équivalent de deux nouvelles centrales au charbon, d'une capacité de 500 mégawatts électriques chacune.

Environ 75 % de cette électricité est produite par des centrales au charbon, très polluantes et dispersant des particules fines, dangereuses et cancérigènes. Le charbon devrait continuer à dominer le secteur électrique jusqu'en 2030[65]. Cependant, en 2009, la Chine est devenue le 3e producteur mondial d'électricité éolienne avec une capacité installée de 20 GW, derrière les États-Unis et l'Allemagne. Elle est devenue numéro un mondial en 2013 avec plus de 36 GW installés. Pour 2020, Pékin souhaite que les énergies vertes représentent 15 % de son mix énergétique[66].

La Chine s'oriente également vers un développement de l'électricité nucléaire. Six centrales nucléaires ont été construites dans les régions côtières, dix autres sont en construction. La capacité nucléaire installée est actuellement de 10 GW, elle devrait être de 75 GW en 2020, au premier rang mondial, représentant alors 5 % de la production[67].

Avec une consommation qui a doublé entre 2000 et 2006 (1 200 Mtep en 2006), la Chine consomme plus de charbon que les États-Unis, l'Europe et le Japon réunis, absorbant plus de 38 % du charbon consommé dans le monde. La part du charbon dans la consommation chinoise d'énergie primaire est de 70 % ; alors qu'elle avait tendance à régresser durant les années 1990 (passant de 76 % à 67,4 %), elle est repartie à la hausse depuis 2003. Le charbon joue donc un rôle-clé pour soutenir la croissance économique chinoise, dont les besoins énergétiques sont énormes. Deux facteurs permettent d'expliquer la domination du charbon : les réserves sont abondantes (les réserves prouvées sont évaluées à 114 milliards de tonnes, soit le 3e rang mondial derrière les États-Unis et la Russie ; les réserves totales sont estimées quant à elles à 5570 milliards de tonnes par le China's General Geological Bureau) ce qui garantit l'indépendance énergétique, et c'est une énergie bon marché (notamment en raison du faible coût de la main-d'œuvre). Selon l'AIE, la croissance de la consommation de charbon devrait augmenter de 5,5 % par an jusqu'en 2015, puis de 1,7 % par an jusqu'en 2030.

La prévision pour 2030 est de 2 399 Mtep de charbon consommées annuellement, soit une augmentation de 119 % par rapport à 2005. En 2007, la Chine était le premier producteur de charbon, avec 2,35 milliards de tonnes, ce qui représente 44 % de la production mondiale[68]. Les centrales thermiques au charbon causent de graves préjudices environnementaux, contribuant à faire de la Chine le plus important pollueur mondial[69],[70]. La part du nucléaire ne représente que 0,5 % de la production énergétique du pays. La Chine est le 5e producteur mondial de pétrole, pourtant, la production nationale ne suffit plus. L'implantation de derricks en mer dans la zone côtière du Vietnam fin 2013 a d'ailleurs provoqué de fortes tensions entre les deux pays. En 2005, en raison de sa forte croissance, la Chine a été contrainte d’importer 30 % de sa consommation de pétrole. Si cette croissance se maintient à ce rythme, en 2025, le pays importera 82 % de ses besoins en pétrole[71]. Engagée dans de tels besoins pétroliers et gaziers, la Chine cherche à sécuriser ses approvisionnements en pétrole : la Russie, certains pays africains, les pays du Golfe et l'Iran sont ses fournisseurs. Par exemple, la Chine est en train d'investir près de quinze milliards d'euros pour construire un oléoduc et un gazoduc (de 2 380 et 2 800 kilomètres de long) afin d'acheminer le pétrole et le gaz du golfe du Bengale, jusqu'à Kunming dans le Yunnan, via le port de Kyaukpyu[72].

L'exploitation de nouveaux champs pétrolifères dans le sud du pays ne suffira pas pour répondre à la demande et la maîtrise de l'exploitation en mer de Chine méridionale devient un enjeu stratégique. Par ailleurs, l'efficacité économique de l'énergie consommée est l'une des plus faibles au monde avec un ratio PIB/tonne équivalent pétrole des plus faibles[71].

Agriculture et ruralité[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Agriculture de la Chine.

Selon les estimations de l'Organisation de coopération et de développement économiques, le secteur agricole représente encore aujourd'hui 15 % du produit intérieur brut de la Chine et assure 40 % de l'ensemble des emplois. Une part qui s'élevait à 71 % à la fin des années 1970[73]. Ce secteur constitue donc, malgré le développement industriel récent, une part importante de l'économie chinoise. Plus de 700 millions de personnes vivent dans les zones rurales, avec de très fortes migrations vers les villes. À titre d'exemple, le Guangdong est passé de 35 millions d'habitants en 1987 à 105 millions en 2013, soit un triplement.

L’agriculture, qui occupe la majeure partie de la population active (307 millions d’actifs ruraux), reste un secteur fondamental de l'économie chinoise. Les exploitations sont détenues par les collectivités villageoises qui les louent à des agriculteurs, souvent avec des baux de trente ans.

Cette semi-privatisation s'est accompagnée d'un boom de la productivité et de la production. Depuis 5 000 ans, le riz domine l'activité rurale de la Chine et constitue l'aliment de base de la majorité de ses habitants. L'agriculture chinoise est pénalisée par le peu de zones cultivables. En outre, elle dispose de seulement 10 % de la superficie cultivable mondiale et doit nourrir 22 % de la population mondiale. L'agriculture chinoise est également handicapée par son morcellement, avec 200 millions de foyers exploitant chacun, en moyenne, une superficie de 65 ares. De plus, du fait de l’urbanisation croissante, de la pollution et de la désertification, on estime que la surface cultivable diminue d’environ 2 500 km² par an.[réf. nécessaire] Pourtant, entre 1990 et 2003, la production agricole a augmenté de 90 %. Bien que le parti communiste, sous l'impulsion de Mao Zedong se soit appuyé sur les paysans pour prendre le pouvoir, et qu’ils constituent donc la base de sa légitimité, ces derniers ont connu des fortunes diverses, reflétant les différentes options idéologiques suivies ces dernières décennies. Le gouvernement chinois reste néanmoins très attentif au sort des paysans, qui reste plus que jamais l'une de ses priorités. Pourtant, les aides publiques ne représentent que 6 % environ du revenu des agriculteurs, contre 20 % aux États-Unis, 34 % dans l'Union européenne et 58 % au Japon.

Les revenus des agriculteurs chinois ont cependant plus que triplé entre 1980 et 2000, ce qui a largement contribué à la diminution de la pauvreté dans le pays. 400 millions de Chinois vivant dans les zones rurales sont sortis de la pauvreté entre 1979 et 2002. Ceci n'empêche pas l'inégalité croissante entre ruraux et citadins. De ce fait, la Chine est confrontée à un exode rural important. Face aux conditions de plus en plus difficiles de leur vie, les paysans émigrent massivement vers les zones urbaines. On estime qu’environ 8 millions de paysans quittent la campagne chaque année pour rechercher un emploi, et que depuis 1979, entre 80 et 200 millions de paysans auraient émigré en ville.[réf. nécessaire]

Les terres proches des grandes agglomérations sont convoitées pour faire face au développement urbain. Zhou Tianyong, un économiste influent, estime que, depuis le début des réformes jusqu'en 2003, environ 6 700 000 hectares ont été soustraits à l'agriculture.

Les paysans n'ont été indemnisés qu'à hauteur de 10 % du prix du marché[74]. Le , lors d'une conférence de presse, tenue à Pékin peu après la clôture de la session annuelle de la 10e Assemblée populaire nationale (APN, parlement chinois), le Premier ministre chinois Wen Jiabao annonce que la Chine infligera une punition sévère à tout individu qui réquisitionnera illégalement des terres de paysans. Il faut souligner un paradoxe. Tandis que des terres agricoles sont menacées par l'étalement urbain, la construction des voies de communication et le développement d'une industrie rurale (de sous-traitance) mais aussi par des phénomènes de désertification, de lessivage des sols et d'érosion, la Chine a sur son territoire des fronts pionniers.

Ces fronts pionniers sont différents de ceux que l'on trouve au Brésil. Ils ressemblent plutôt à des oasis : en effet ils sont installés dans des zones désertiques ou semi-désertiques de manière ponctuelle. On les trouve en particulier dans la région autonome du Xinjiang, où ils sont gérés par le Corps de construction et de production du Xinjiang.

Industrie et matières premières[modifier | modifier le code]

La Chine possède également les plus importantes réserves de métaux rares au monde et dont l'utilisation principale est précisée ci-après entre parenthèses : 95 % des terres rares (nanotechnologie), 87 % de l'antimoine (semi-conducteur), 84 % du tungstène (semi-conducteur), 83 % du gallium (photovoltaïque), 79 % du germanium (fibre optique), 60 % de l'indium (photovoltaïque) et 51 % de la fluorine (métallurgie). L'usage croissant de ces métaux dans les nouvelles technologies et l'industrie, face à une production concentrée et limitée, laisse craindre des risques de pénuries à plus ou moins long terme[75].

Depuis les années 1990, la Chine est le premier fabricant mondial de jouets, la production étant concentrée principalement dans le Guangdong et les provinces du sud, avec une forte plateforme d'exportation à Hong Kong et dans le détroit de la rivière des Perles[76],[77]. De même, en 2010, la Chine a vendu 18 millions de voitures et est devenue le premier marché mondial de l'automobile.

Monnaie chinoise[modifier | modifier le code]

Le yuan (chinois simplifié :  ; chinois traditionnel :  ; pinyin : yuán) est la devise nationale de la République populaire de Chine. Il est appelé également yuan renminbi (chinois simplifié : 人民币 ; chinois traditionnel : 人民幣 ; pinyin : rénmínbì) ou renminbi (abrégé en RMB). Bien que son nom officiel soit renminbi, c'est le terme yuan qui est en général employé et surtout kuai dans le langage courant. Le yuan se subdivise en 10 jiao (ou 10 mao), eux-mêmes subdivisés en 10 fen. On trouve des billets de 1, 5, 10, 20, 50 et 100 yuans, des billets de 1, 2 et 5 jiaos, et des billets de 1, 2 et 5 fens (la production de ces trois derniers a été arrêtée en 2007). Les pièces, peu utilisées, sont de 1 yuan, 5 jiaos et 1, 2 et 5 fens[78].

La Chine est souvent accusée de maintenir volontairement un taux de change bas pour faciliter ses exportations. Cette accusation est cependant démentie par le Trésor américain qui, dans son rapport semestriel du 19 décembre 2007, reconnait que Pékin ne manipule pas sa monnaie pour en tirer des bénéfices commerciaux[79],[80],[81], même s'il considère toujours que le yuan est sous-évalué par rapport au dollar[82].

Politique[modifier | modifier le code]

Institutions[modifier | modifier le code]

La RPC a adopté sa constitution actuelle le .

Portrait de Mao Zedong, ornant la place Tian'anmen depuis 1951.

Dans la terminologie des sciences politiques, la RPC a été un État communiste durant la majeure partie du XXe siècle, et est toujours considérée comme telle par beaucoup d'observateurs et nations. Il est difficile de caractériser la nature de la structure politique de la RPC. Le régime a été décrit comme autoritaire, communiste, socialiste. Cependant, beaucoup préfèrent associer les termes « communiste » et « capitaliste » pour décrire la RPC. Deng Xiao Ping avait proposé la locution « socialisme de marché » pour qualifier l'évolution de la RPC. Les communistes qui ont conservé l'idée qu'une société communiste doit être effectivement contrôlée par ceux qui travaillent ont refusé à la Chine l'étiquette communiste, et ont parfois préféré parler de « capitalisme d'État ».

Le gouvernement de la RPC est contrôlé par le Parti communiste chinois. En l'absence de séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, la RPC est une dictature, un régime autoritaire[83]. Bien que des pas aient été faits dans le sens d'une libéralisation politique, notamment à travers des élections contestées au niveau des villages, le parti garde le contrôle effectif sur les décisions gouvernementales. Utilisant des méthodes autoritaires pour mater les contrevenants, l'État tente de réduire les dissidences en améliorant l'économie, permettant dans une certaine mesure l'expression critique, et tolérant parfois des voix ouvertement critiques quand elles ne sont pas considérées comme subversives, c'est-à-dire organisées. Les organes du pouvoir d'État sont l'Assemblée nationale populaire (ANP), le Président et le Conseil des affaires de l'État. Les membres du Conseil des affaires de l'État incluent le Premier ministre, un nombre variable de vice-Premiers ministres (actuellement quatre), cinq conciliateurs d'État (théoriquement égaux aux vice-Premiers ministres, mais avec des portefeuilles réduits), et vingt-neuf ministres et commissions du Conseil des affaires de l'État. Dans les années 1980, il y eut une tentative visant à séparer les fonctions d'État et de Parti, avec le Parti décidant des grandes lignes politiques et l'État ayant pour tâche de les mettre en œuvre. Cet effort de séparation a été abandonné au niveau du gouvernement central dans les années 1990, la direction politique de l'État étant détenue par les dirigeants du Parti, créant une concentration de pouvoir dans un faisceau unique. En même temps, un accord a été décidé, séparant le Parti et les bureaux d'État à des niveaux autres que ceux du gouvernement, et on ne connaît pas aujourd'hui de membre de l'exécutif au niveau national qui soit en même temps secrétaire du Parti. Il y a des cas spéciaux pour les régions administratives spéciales de Hong Kong et Macao où le parti communiste ne fonctionne pas du tout, et dans les régions autonomes ou, sur le modèle soviétique, les chefs de l'exécutif sont les membres d'un groupe ethnique local, le secrétaire général du Parti étant un Han non indigène.

Sous le régime de la Constitution de la République populaire de Chine, l'ANP est le plus haut organe de pouvoir d'État en Chine. Il se réunit chaque année environ deux semaines et approuve les nouvelles grandes lignes politiques, les lois, le budget, et les principaux changements de personnel. La plus grande partie de la législation de la RPC est adoptée par le Comité permanent de l'ANP. La plupart des initiatives sont représentées au Comité permanent pour qu'elles soient considérées par le Conseil des affaires de l'État après qu'elles ont obtenu l'aval du Comité du Politburo du Parti communiste. Bien que l'ANP approuve généralement les directives et recommandations personnelles du Conseil des affaires de l'État, l'ANP s'est de plus en plus saisi de son rôle de balancier vis-a-vis de la législation nationale, et est parvenu à forcer la révision de certaines lois. Par exemple, le Conseil des affaires de l'État et le Parti ont été incapables de faire passer une taxe sur le gazole pour financer la construction d'autoroutes.

Politique intérieure[modifier | modifier le code]

Censure[modifier | modifier le code]

La censure est une routine assimilée dans toute l'infrastructure médiatique et le PCC réagit promptement à toutes les organisations qu'il considère comme une menace pour le régime, comme ce fut le cas lors des événements de Tian'anmen. Toutefois, la répression que le PCC emploie ou s'efforce d'opérer a ses limites. Les médias ont aujourd'hui une liberté d'action qui, même sans objectif concerté, expose publiquement nombre de problèmes issus de la corruption et de l'inefficacité de sous-cadres du Parti. Bien que les protestations contre le Parti soient illégales, elles surviennent régulièrement au niveau local, sont parfois tolérées, et c'est leur médiatisation qui est à son tour interdite. Il existe un ministère de la propagande qui applique la censure sur les moyens d'expression, notamment sur internet. Le Bureau du film garde le contrôle sur la diffusion des films : il a par exemple fait retirer des salles le film américain Da Vinci Code au mois de juin 2006[84]. La télévision n'échappe pas à la censure puisque le gouvernement a décrété que les dessins animés (en grande partie japonais et américains) seront interdits entre 17h et 20h à partir du 1er septembre 2006[85]. Internet est également contrôlé (toutes les connexions sont filtrées), et beaucoup de sites web sont donc inaccessibles, comme www.freetibet.org (libération du Tibet), Youtube, Twitter et la passerelle Live.com (Windows Live Messenger) ou encore Flikr.

Le soutien que le PCC obtient de la part de la population est difficile à saisir, en l'absence d'élections nationales ; les conversations et points de vue exposés parcellairement reflètent un éventail de vues divergentes. Beaucoup semblent apprécier le rôle de stabilisateur social que joue le gouvernement, qui a permis à l'économie de se développer sans interruption. Un problème politique majeur est l'augmentation des disparités entre riches et pauvres et le mécontentement généralisé lié à la corruption répandue parmi les cadres du Parti. Il existe d'autres partis au sein de la RPC, bien qu'ils soient de facto considérés comme des sous-organes du PCC. Le PCC s'entretient avec ces partis lors d'une conférence spéciale, appelée la Conférence consultative politique du peuple chinois. L'influence de ces partis est très réduite, bien qu'ils puissent agir comme point de vue extérieur, sans avoir de pouvoir réel. Plusieurs personnalités journalistiques écrivant pour une Chine démocratique, telles que Liu Xiaobo ou Gao Yu étaient toujours emprisonnées en avril 2015[86].

Santé publique[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Santé publique chinoise.

Plusieurs problèmes de santé publique d'ampleur émergent en RPC : problèmes de santé liés à la mauvaise qualité de l'air et à la pollution de l'eau, l'épidémie de sida et le tabagisme [réf. nécessaire]. Une part importante de la diffusion actuelle du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) a pour origine l'usage de drogue par voie intraveineuse et la prostitution. Le nombre de personnes infectées par le VIH a été estimé entre 430 000 et 1,5 million[87], voire, des estimations beaucoup plus hautes[88],[89]. Dans de nombreux secteurs ruraux de Chine, dans les années 1990, notamment dans la province du Henan, des dizaines, voire des centaines de milliers d'agriculteurs et de paysans ont été infectés par le VIH lors de leur participation à des programmes d'État de collecte de sang dans lesquels l'équipement contaminé était remployé[90],[91].

L'hépatite B est endémique en Chine continentale, touchant un large pourcentage de la population : environ 10 % [réf. nécessaire]. Elle entraîne des dérèglements ou des cancers du foie, causes courantes de mort en Chine [réf. nécessaire]. Une corrélation a été établie [réf. nécessaire] entre l'hépatite et la sous-natalité de filles à la naissance, qui expliquerait en partie la disparité numérique hommes-femmes. Un programme mis en place en 2002 a pour but de vacciner tous les nouveau-nés en Chine continentale [réf. nécessaire].

En novembre 2002, la pneumonie atypique ou SRAS apparait dans la province du Guangdong. La nouvelle étant tenue secrète, l'épidémie s'étend au territoire de Hong Kong, au Viêt Nam et par voie aérienne, dans des pays plus éloignés. En Chine même, 5 327 cas sont rapportés, dont 348 morts confirmées [réf. nécessaire]. En mai 2004, l'OMS annonce la fin de l'épidémie de SRAS en RPC. La Chine est alors confrontée à une nouvelle épidémie, la grippe aviaire, qui touche diverses espèces d'oiseaux (dont la volaille). Plusieurs cas, parfois mortels, de contamination oiseaux-hommes sont recensés, laissant craindre une mutation de la transmissibilité d'animal-homme vers celle homme-homme. Enfin, de récentes transmissions de streptocoques des porcs aux humains seraient à l'origine d'un nombre anormalement élevé de morts dans la province du Sichuan [réf. nécessaire]. Plusieurs cas d'intoxication alimentaire ont aussi été décelés, l'un d'entre eux ayant provoqué la condamnation à mort et l'exécution, en mai 2007, de Zheng Xiaoyu, directeur de l’Agence de réglementation des médicaments et des produits alimentaires, accusé d'avoir touché des pots-de-vin de la part de compagnies pharmaceutiques.

Défense[modifier | modifier le code]

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Militaires de l'armée chinoise à Shanghai.
Article détaillé : Armée populaire de libération.

La Chine a développé sa bombe A en 1964. Elle est membre du Traité de non-prolifération nucléaire. « La Chine adopte une politique de défense nationale à caractère défensif. La Chine ne prétend aucunement à l'hégémonie ; tel est l'engagement fait par le peuple chinois devant le monde. » (...) « La Chine dispose d'une petite quantité d'armes nucléaires, pour son autodéfense. Elle s'engage à ne pas être la première à utiliser l'arme nucléaire, à ne pas l'utiliser, ou menacer de l'utiliser contre les pays qui ne détiennent pas d'armes nucléaires[92]. ».

Créée dans la première moitié du XXe siècle pour chasser l'alliance des huit nations, l'Armée populaire de libération (APL) est selon Radio86 la plus grande armée du monde[93]. Toutefois, étant donné la composition de cette armée, son efficacité potentielle en matière militaire est jugée limitée. L'APL comprend les forces navales et aériennes. Le budget militaire de la Chine représentait officiellement 1,35 % de son PIB en 2005[94]. Ce budget correspond à 7,4 % des dépenses publiques en 2006. La Chine compte augmenter ses dépenses militaires pour l'année 2007 : cette hausse devrait atteindre 17,8 % et s'établir à 351 milliards de yuans, soit environ 34,4 milliards d'euros[94]. D'après d'autres estimations, la Chine se placerait au second rang mondial, derrière les États-Unis (au moins 400 milliards de dollars)[réf. nécessaire]. La RPC, malgré sa possession d'un arsenal nucléaire et de son matériel de propulsion, est considéré comme ayant des capacités limitées dans le cas d'un conflit en dehors de ses frontières, ce qui l'empêcherait de prétendre au statut de « véritable » superpuissance mondiale.[réf. nécessaire] Ce constat est notamment lié à ses effectifs navals et aériens (flottes limitées et peu modernes).

Le budget officiel de l'APL pour 2011 est de 91,5 milliards de dollars, en hausse de 12,7 % sur 2010, chiffre qui, selon de nombreux experts, serait très inférieur au chiffre réel[95]. Les dépenses militaires réelles équivaudraient, selon certaines sources [réf. nécessaire], à 140 % voire 170 % du budget officiel. La Chine s'équipe militairement en prévision d'un éventuel conflit autour de l'île de Taïwan. Des chasseurs tels que le Su-27 et le Su-30 ont été achetés à cet effet, parallèlement à une production locale. La défense aérienne s'articule autour des missiles sol/air ultramodernes S-300, considérés comme le meilleur système d'interception au monde. La RPC est également en train d'améliorer rapidement ses forces blindées en y intégrant des fonctions de ciblage électroniques. La RPC est considérée comme leur seul véritable menace conventionnelle par les États-Unis [réf. nécessaire], qui ne cachent pas leur mécontentement à ce sujet, voyant leurs anciennes chasses gardées menacées en Orient dans le monde devenu multipolaire. L’armée chinoise est bel et bien la plus grande du monde avec environ 2,3 millions d’hommes dans ses rangs[96]. Ce chiffre impressionnant n’est pourtant pas significatif en regard de la population chinoise. De plus, il tend à diminuer puisque l’on tente de moderniser l’armée. La Chine se place au deuxième rang des dépenses militaires mondiales. En effet celles-ci s’élèvent à environ 56 milliard d’euros par année. Toutefois ce chiffre toujours en augmentation est dix fois moins élevé que celui du budget militaire américain. Les dépenses militaires chinoises représentent 1,4 % du PIB chinois, contre 4 % pour les États-Unis et environ 2 % pour la France et la Grande-Bretagne[97]. Par contre le budget militaire augmente chaque année de manière soutenue (environ 17 % en 2008[98] et plus de 14 % en 2009). Et l’on ne parle ainsi que des chiffres officiels déclarés par Pékin, un rapport du Pentagone évalue le budget militaire chinois 2007 entre 97 et 139 milliards[99]. Aussi, d’un point de vue nucléaire, la Chine possède un nombre important de têtes nucléaires actives (Chine : environ 145, Russie : 5 800, États-Unis : 5 113, France : 348, Royaume-Uni : moins de 200)[100], mais fait preuve, du moins dans le discours officiel, d’une réticence à en user ou à entrer dans une course à l’armement nucléaire[101]. On note tout de même les importants défilés militaires chinois où le pays affiche, avec fierté, à sa population et au monde sa force armée, on ne peut plus disciplinée.

La militarisation extrême des régimes communistes de l’après-guerre semble toucher moins fortement la Chine que, par exemple l’URSS en son temps. Cependant, on constate que la Chine attache un intérêt grandissant à sa force armée, à sa force de frappe nucléaire et aux innovations technologiques, telles que le nouvel avion furtif, le Chengdu J-20, dont le premier vol a eu lieu le 11 janvier 2011. L'image internationale de l'APL a été mise à mal lors des manifestations de la place Tian'anmen, au cours desquelles des protestataires pacifiques ont été tués[102].

L'APL-3, c'est-à-dire le troisième département de l'état-major de l'Armée populaire de Libération dont le siège est dans la banlieue de Pékin, est l'équivalent chinois de la NSA américaine. Il procède à des écoutes dans plusieurs pays du monde[103].

Développements technologiques[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Programme Shenzhou.
Yang Liwei. La Chine est le 3e pays au monde après la Russie et les États-Unis à avoir envoyé un homme dans l'espace par ses propres moyens.

Après la scission sino-soviétique, la Chine a commencé à développer son propre programme nucléaire et de systèmes de propulsion pour armes nucléaires. Le programme de lancements de satellites fut une excroissance naturelle de ce projet. Cela résulta en 1970 par le lancement de Dong Fang Hong I, le premier satellite chinois. La Chine devint alors le cinquième pays à avoir lancé indépendamment son satellite. Un programme spatial habité était en projet depuis les années 1970, avec le Projet 714, qui devait assurer le lancement de la navette Shuguang. Ce projet avorta cependant en raison d'une série de retournements politiques et économiques.

En 1992, le Projet 921 connu actuellement fut autorisé. Le 19 novembre 1999, la navette inhabitée Shenzhou 1 a été lancée, comme premier test du programme. Après trois autres tests, Shenzhou 5 a été lancé le 15 octobre 2003, à l'aide d'une fusée Longue Marche 2F et du taïkonaute (du chinois 太空 taikong, espace) Yang Liwei, faisant de la Chine le troisième pays ayant propulsé un véhicule habité dans l'espace par ses propres moyens. La seconde mission, Shenzhou 6, a été inaugurée avec succès le 12 octobre 2005. Des observateurs ont estimé que la fusée Longue Marche était calquée sur le modèle russe, Soyouz, ce qui est contesté par les Chinois. Le programme émergent de la RPC a suscité de vives réactions aux États-Unis, où un rapport du Congrès à la suite du lancement de 2003 observait, « si les motivations les plus immédiates dans ce programme s'avèrent être le prestige politique, les efforts de la Chine vont presque certainement contribuer à améliorer les systèmes spatiaux militaires entre 2010 et 2020 ». Des échos grinçants ont été émis via la presse indienne, qui ironise sur le déballage d'une « technologie vieille de quarante ans ». Parallèlement, le statut des frontières militaires spatiales est complexe et incertain.

En octobre 2010, des ingénieurs du National Supercomputing Center de Tianjin développent le plus puissant supercalculateur du monde, Tianhe-I (天河一号).

Transports[modifier | modifier le code]

Le Transrapid de Shanghai est la première ligne maglev à usage commercial du monde. Avec plus de 7 000 km de voies en service, la Chine possède le plus grand réseau de ligne à grande vitesse du monde.

Les transports ferroviaires et aériens en Chine ont fait l'objet d'investissements considérables (plus de 2.000 milliards de dollars US depuis la fin des années 1990), avec une volonté forte du gouvernement, à la différence des États-Unis, de créer un réseau national de voies rapides, de type TGV. La longueur totale de ce réseau était de 100 714 km fin 2013, devenu le premier du monde en 25 ans, tant par sa longueur que par sa vitesse sur 13 000 km de voies rapides, loin devant les États-Unis[104], contre seulement 987 kilomètres en 1988[105]. Le réseau de train à grande vitesse, China Railway High-speed (CRH), est le plus grand réseau au monde devant la France, l'Allemagne, l'Espagne et les États-Unis.

La Chine a, depuis 2009, le premier parc automobile du monde, avec plus de 280 millions de véhicules en circulation, devant les États-Unis. La Chine est également devenue avec une pointe à 784 constructeurs le 1er fabricant automobile du monde, devant les États-Unis, l'Europe et le Japon.

Le transport aérien s'est fortement accru, mais n'est pas abordable pour tous les Chinois. Entre 1978 et 2012, le nombre de Chinois ayant emprunté un vol intérieur est passé de 2,3 millions à 317 millions, soit une multiplication par 138[105]. Malgré cette croisance, le transport à longue distance reste toujours dominé par le transport ferroviaire et les autobus.

Les 27 villes les plus importantes possèdent une ou plusieurs lignes de métro. La mégalopole de Shanghai, en plus de posséder le plus grand métro du monde, dispose d'un Transrapid, première ligne à sustentation magnétique (maglev) à usage commercial du monde, reliant le centre à l'aéroport international Pudong, sur une île urbanisée de A à Z en l'espace de 10 ans.

Pour répondre à ses besoins commerciaux, la Chine s'est dotée de la troisième flotte de marine marchande du monde. C'est ainsi qu'elle disposait au 1er janvier 2013 de 5 313 navires, pour 190 078 835 tonnes de poids en lourd, soit 11,78 % du tonnage total de la flotte mondiale contre 3% de la flotte mondiale en 1998 [106].

Politique extérieure et Affaires étrangères[modifier | modifier le code]

La République populaire de Chine a ouvert des relations diplomatiques avec la plupart des pays du monde, faisant de la reconnaissance de la Politique d'une seule Chine (Taïwan comme province de la RPC) une condition préalable pour nouer des relations officielles avec la RPC.

Elle interdit activement la venue en Chine de cadres politiques taïwanais, à l'exception notable des entrevues ayant eu lieu en 2005 et 2006. Les manifestations politiques du Guomindang, relayées par les télévisions ont pourtant eu lieu dans la ville de Xiamen dans le Fujian, lors des élections municipales taïwanaises de Taipei.

Tenzin Gyatso, le 14e dalaï-lama établi à Dharamsala en Inde est également interdit de séjour en Chine. Li Hongzhi, fondateur du mouvement spirituel Falun Gong, fort de plus de 14 millions de membres, et considéré par les autorités chinoises comme une secte est aussi interdit de séjour.

En 1971, la RPC a remplacé la République de Chine (Taiwan) comme seul représentant légitime de la Chine aux Nations unies, et comme un des 5 membres permanents du Conseil de sécurité.

La RPC est aussi considérée comme « membre fondateur » de l'ONU en tant qu'héritière de la Chine non communiste qui comprenait le territoire continental et qui avait pris part à cette fondation. La RPC a été membre leader du Mouvement des non alignés, mais en est aujourd'hui un simple observateur.

En 2009, les autorités chinoises refusent d'arrêter le président soudanais Omar el-Béchir lors d'une visite officielle dans le pays, malgré un mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (dont la Chine n'est volontairement pas membre) pour crimes de guerre et génocide.

Échanges avec Taïwan[modifier | modifier le code]

Les relations entre la Chine et Taïwan sont marquées par un statu quo : ni indépendance ni réunification forcée. L'île de Taïwan est peuplé à 96% de Hans et 4% d'Aborigènes de Taïwan. Elle est considérée par la RPC comme la 23e province de Chine, même si elle n'y exerce pas de souveraineté de facto, et constitue pour elle une affaire intérieure.

Historiquement, Taïwan en tant que République de Chine cherche la souveraineté sur la Chine continentale, et est indépendante de facto depuis 1949[107].

La République de Chine est un pays démocratique et très riche, avec la première industrie mondiale des composants informatiques, dont les habitants (en majorité venus lors de la défaite face aux Communistes entre 1945 et 1949) sont partagés entre le désir de participer à une Grande Chine et celui d'une scission totale qui résulterait d'une indépendance proclamée et reconnue de l'île[108]. Les élections législatives de 2008 en République de Chine à Taïwan ont donné une large victoire du camp bleu (favorable au maintien du statu quo avec la Chine) 86 sièges sur 113[109].

La République populaire de Chine affirme en permanence son opposition aux velléités indépendantistes de certains partis politiques (camp vert) de la République de Chine (Taïwan)[110] qui cherchent à faire reconnaître par la communauté internationale l'indépendance de facto de Taïwan. La RPC affirme que l'exécution d'une déclaration d'indépendance de l'île de Taïwan ainsi que le refus sine die des négociations en vue de la réunification, sera traduit comme un casus belli[111].

Échanges avec le Japon[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Relations entre la Chine et le Japon.

Les relations entre la Chine et le Japon sont essentielles, avec de très nombreuses usines japonaises présentes, même si elles ont été mises à mal ces dernières décennies, jusqu'en 2006, à cause du refus du Japon de reconnaître les crimes commis par son armée en Chine dans la première moitié du XXe siècle, notamment le massacre de Nankin, et par le fait que le Premier Ministre de l'époque M. Koizumi rendait hommage au sanctuaire Yasukuni.

Le changement de Premier Ministre Japonais en 2006 met fin à ces querelles, celui-ci reconnaissant les massacres, et ouvrant l'année de la Culture Chinoise au Japon. Mais l'arrivée du nationaliste du PLD Shinzo Abe au Japon récemment a provoqué un boycott des produits japonais, notamment lors des accrochages autour des îlots revendiqués par les deux pays, et ouvrant le droit à des propsections pétrolières importantes en mer de Chine.

Le père de l'ancien Premier Ministre Japonais Yasuo Fukuda, qui fut lui aussi Premier Ministre, avait en 1978 initié un dégel des relations entre les 2 pays, grâce à la signature d'un Traité de Paix et d'Amitié[112].

Les relations sino-nippones sont très importantes sur le plan des échanges commerciaux mais toujours extrêmement heurtées sur le plan politique, où les deux pays se rêvent comme 'grands frères' de leurs voisins asiatiques[113].

Échanges avec l'Union européenne[modifier | modifier le code]

Les Chinois gardent en mémoire les invasions des armées européennes du XIXe siècle et du début du XXe siècle (voir Traités inégaux, Guerre de l'opium, Révolte des Boxers, Alliance des huit nations) qui ont pillé et détruit plusieurs palais impériaux, dont l'ancien palais d'été, et ont été perçus comme des « barbares » qui n'ont pas respecté les règles qu'ils présentaient comme bases de la Civilisation.

D'une certaine appréhension visible dans les années 1970 et 1980, la Chine est passée vers beaucoup de pragmatisme et même un esprit revanchard dans ses relations avec les pays Européens, qu'elle sait divisés et poursuivant des politiques économiques différentes.Depuis les années 2010 et son accession à la deuxième place économique mondiale et la première sur le plan industriel, la Chine regarde même l'Europe du Sud avec condescendance et a notamment racheté l'exploitation du port du Pirée, premier de Grèce, ainsi que la marque européenne Volvo, avant de prendre 14% du groupe PSA au début de l'année 2014.

Beaucoup de nations ont critiqué les violations des droits de l'homme perpétrées par la RPC, ce qui a eu une incidence diplomatique, notamment à la suite des événements de la place Tian'anmen en 1989. Toutefois, cet argument s'est fait moins pressant depuis le renforcement des liens économiques de la Chine avec les 28 pays de l'Union Européenne et les États-Unis.

Dans Japan Focus, Michael T. Klare a analysé la politique diplomatique de l'administration Bush comme marquée par la volonté d'endiguer la montée en puissance de la Chine[114].

Le PIB de la Chine est ainsi passé de moins de 5% du PIB Américain en 1984 à plus de 65% aujourd'hui, tout en sous-évaluant de 15 à 20% la monnaie chinoise sur les marchés internationaux. La valeur réelle du PIB Chinois fin 2015 serait ainsi de plus de 82% du PIB Américain[réf. nécessaire]

Échanges avec la France[modifier | modifier le code]

Les relations franco-chinoises sont en forte croissance depuis 20 ans, même si les marchés chinois, très hétérogènes, avec de multiples décideurs locaux, sont mal connus en France.

Réserves de devises et d'or, diminuées de leur dette extérieure totale (publique et privée), d'après les données de 2010 du CIA Factbook.

La France a établi un dialogue diplomatique avec la Chine à l'initiative du général de Gaulle, premier grand dirigeant occidental à reconnaître la Chine le [115]. Geste audacieux à l'époque, cela a été apprécié par les autorités chinoises et a été la base d'un dialogue constructif. En 1997, la France et la Chine établissent un partenariat stratégique global qui va dans le sens d'un renforcement des échanges aussi bien culturels, économiques que diplomatiques. Pour commémorer l'établissement en 1964 du dialogue diplomatique, le président chinois Hu Jintao s'est rendu en visite d’État en France en janvier 2004, année déclarée « Année de la Chine en France ».

D'un point de vue économique, la France est le 4e partenaire européen de la Chine, après l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Italie. En 2009, les exportations françaises vers la Chine s'élèvent à 7,9 milliards d'euros, et les importations françaises depuis la Chine à 29,7 milliards d'euros, soit une couverture de 27% contre 72% pour l'Allemagne[116]. Le déficit commercial entre la France et la Chine s'est accru ces dernières années[117],[118]. Le déficit commercial de la Chine avec l'Union européenne s'est aussi creusé de façon importante, atteignant 100 milliards d'euros sur les 8 premiers mois de 2006[119].

Le 26 novembre 2008, la Chine a reporté un sommet Union européenne-Chine en raison de la rencontre prévue le 6 décembre 2008 en Pologne entre Nicolas Sarkozy et le dalaï lama, entraînant des critiques de la France[120]. Selon François Godement, professeur à Sciences Po et de IFRI et membre du Conseil européen des relations étrangères, la décision chinoise était calculée, et visait, à travers la France, l’Europe, incapable d'adopter une attitude commune à l'égard de la question tibétaine[121]. À la suite de l’annulation du Sommet, José Manuel Barroso a plaidé pour l’unité de l’Europe. Vers la même date, l’exécution par la Chine de Wo Weihan, un scientifique accusé d’espionnage, a entraîné l’indignation de la plupart des pays européens, permettant à la France de ne pas être isolée sur la question des Droits de l’Homme en Chine à cette période[122].

Échanges avec l'Allemagne[modifier | modifier le code]

Échanges avec la Russie[modifier | modifier le code]

Dirigeants du BRICS, en 2014

En 2004, la Russie a donné son accord pour transférer l'île Yinlong et la moitié de l'île Haixiazi à la Chine, mettant fin à une longue dispute. Ces deux îles se trouvent au confluent de l'Amour et de l'Oussouri, et ont été à l'origine d'un conflit menant à la dégradation des relations entre les deux pays dans les années 1960. Ce geste a été mené dans une volonté de réconciliation et de renforcement des liens économiques, et a été critiqué des deux côtés. Des manœuvres militaires sino-russes ont eu lieu en été 2005, ce qui témoigne en surface du moins de l'efficacité de cette volonté. Les critiques ont émané des fermiers kazakhs qui ont perdu leur territoire sur les îles, tandis que des Chinois et des communautés chinoises ont critiqué ce traité qui équivaut selon eux à une légitimation du contrôle russe de la Mandchourie extérieure, cédée à la Russie impériale par la dynastie Qing à la suite des Traités inégaux, dont le traité d'Algun en 1858 et la Convention de Pékin en 1860, en échange de l'utilisation exclusive du pétrole russe.

Échanges avec l'Afrique[modifier | modifier le code]

Article connexe : Consensus de Pékin.

Les relations de la Chine avec l'Afrique sont anciennes : les liens commerciaux avec la côte orientale du continent noir existaient dès la dynastie Han (IIIe siècle av. J.-C.-IIIe siècle après J.-C.)[123]. L'aide chinoise au développement serait en partie conditionnée par la non reconnaissance de Taïwan par les pays bénéficiaires[124]. Mais c'est surtout depuis quelques années que la République populaire de Chine s'intéresse de très près au potentiel économique du continent africain : en 2005, on comptait officiellement 820 entreprises chinoises[125] installées en Afrique. Les investissements chinois ont fortement augmenté au point de dépasser ceux consacrés à l'Asie du Sud-Est. Les échanges commerciaux se montent à 56 milliards d'euros[126] et la Chine est devenue le troisième partenaire commercial de l'Afrique en 2005. Le commerce entre l'Afrique et la Chine a été multiplié par deux entre 2000 et 2004[123]. L'Afrique constitue une source d'approvisionnement en minerais (cuivre de Zambie ; chrome du Zimbabwe), en bois et surtout en pétrole (Soudan) pour Pékin : 1/4 de ses besoins sont importés du continent noir[123],[127]. En retour, les Africains achètent des produits manufacturés chinois, notamment des produits textiles, des machines et des biens électroniques[123].

L'influence chinoise repose sur une politique internationale discrète et pragmatique, ainsi que sur les réseaux de la diaspora déjà présente dans de nombreux pays africains[123]. Cette présence n'est pas toujours bien acceptée par les populations africaines. Les Chinois ont investi les chantiers des travaux publics et le marché des télécommunications[123].

Afin de diversifier ses sources d'approvisionnement en énergie, la Chine a lourdement investi au Soudan. 40 % des exportations pétrolières du pays sont désormais destinées à la Chine. La manne pétrolière étant reversée à l'État Soudanais, responsable d'exactions au Darfour, des pays critiquent l'implication et les investissements chinois comme un encouragement à un État voyou. La Chine considère elle qu'il s'agit d'une question de son seul ressort. Plus pragmatiquement, la Chine, nouvelle venue, n'a pas véritablement le choix de ses fournisseurs[réf. nécessaire], et se sert là où les Occidentaux ne vont plus.

Protestation montante et versatilité africaines[modifier | modifier le code]

  • Angola
    • Le pays de José Eduardo dos Santos bénéficia de 2004 à 2006 de crédits massifs et avantageux sur une courte période et devint grâce aux ventes de pétrole, le premier partenaire africain de la Chine.
    • Au printemps 2007, Luanda annule le contrat de la compagnie Sinopec de construction d’une raffinerie géante à Lobito, 3 milliards de dollars.
    • De nombreux autres projets chinois, comme le nouvel aéroport de Luanda ou la reconstruction des lignes de chemin de fer sont gelés, en raison évoquée de problèmes entre coordinateur chinois des travaux et entreprises sous-traitantes.

Le motif de ce revirement serait avant tout que les avances chinoises se sont noyées dans les milliards du pétrole angolais : 34 en 2006, près de 45 en 2007. Avec un prix du baril de brut passé de 26 à 66 dollars de 2001 à 2006 et une production de 740 000 barils à 1,5 million par jour…

Échanges avec les États-Unis d'Amérique[modifier | modifier le code]

La Chine de Tchang-Kai-Tchek et du Kuo-Ming-Tan a été alliée des États-Unis d'Amérique pendant la Seconde Guerre mondiale contre l'invasion japonaise et le contrôle de près de 40% de la Chine par l'armée impériale japonaise.

Au cours de la Guerre froide, à l'occasion de la guerre de Corée (1950-53), le général Douglas MacArthur voulait attaquer la Chine puis la Corée du Nord avec des bombes atomiques avant de commencer des négociations avec les Soviétiques. Il demanda à plusieurs reprises l'autorisation de procéder à des frappes en guise de représailles sur les grandes villes chinoises et souhaitait utiliser entre 30 et 50 bombes atomiques dans le cadre de l'opération. Ces positions trop agressives lui valurent d'être démis de ses fonctions par Harry Truman, alors Président des États-Unis d'Amérique.

En mai 1999, un bombardier américain B-2[réf. nécessaire] a lâché trois bombes guidées par satellites sur l'ambassade de Chine à Belgrade, pendant le conflit au Kosovo, tuant trois citoyens chinois. Les États-Unis d'Amérique ont déclaré avoir agi par erreur en raison de cartes non à jour en provenance de l'Agence nationale pour l'imagerie et la cartographie (aujourd'hui Agence nationale de renseignement géo-spatial), qui aurait confondu le bâtiment avec un local du gouvernement yougoslave. Le gouvernement chinois a réuni d'urgence le conseil de sécurité[128].

En , un avion espion[129] américain EP-3e Aries II en reconnaissance près de l'espace aérien chinois, près de l'île de Hainan, est entré en collision avec un avion de chasse chinois. L'avion chinois s'est écrasé avec son pilote, l'avion-espion américain a fait un atterrissage d'urgence sur l'île de Hainan. Les versions divergent : les États-Unis déclarent avoir opéré au-dessus des eaux internationales, la RPC assure que c'était dans sa Zone économique exclusive (ZEE) (cf relevé de positions). De plus, chaque pays accuse l'autre d'avoir provoqué la collision. Les 24 membres de l'équipage américain ont été détenus 12 jours avant d'être relâchés, alors que la tension entre les deux pays s'était considérablement accrue. Un autre sujet de tension est le rapport Cox de 1999, qui déclare que l'espionnage de la RPC a compromis les secrets nucléaires américains pendant plusieurs dizaines d'années[réf. nécessaire].

Malgré ces incidents, les États-Unis ne considèrent pas la Chine comme une ennemie mais comme un partenaire économique de premier plan, où la majorité des produits de Wal-Mart, d'HP et d'Apple, via Foxconn, sont construits ou produits[citation nécessaire].

Les États-Unis ont un énorme déficit commercial avec la Chine, déficit qui va en s'aggravant depuis les années 1990.

Territoires controversés[modifier | modifier le code]

Bien qu'aucune modification n'ait été faite dans la constitution, la République de Chine (Taiwan) ne revendique de fait plus la souveraineté sur le continent dans les faits et reconnaît implicitement la République populaire de Chine[130]. L'île de Taïwan est un territoire indépendant de facto non reconnu par la communauté internationale (Organisation des Nations unies entre autres) sur lequel la République populaire de Chine revendique la souveraineté. La République populaire de Chine a proposé à la République de Chine une réunification sous le principe « un pays, deux systèmes », idée émise au départ par Deng Xiaoping en 1979[131], et mise en forme en 1981 par la déclaration en neuf points de Ye Jiangying[132]. Cette proposition a toujours été rejetée par les gouvernements successifs de la République de Chine[133],[134],[135].

Le contrôle de la mer de Chine méridionale est également un sujet conflictuel entre États riverains (République populaire de Chine, Malaisie, Viêt Nam, Indonésie). La contestation porte sur une série d'îlots stratégiques, dont les îles Spratley et Paracel. Le terme « Chine continentale » fait référence à la République populaire de Chine sans Taïwan, Hong Kong et Macao. Ces deux derniers territoires sont des régions administratives spéciales (régies selon le principe « un pays, deux systèmes »). Voir aussi l'article Zone économique spéciale.

En plus de Taïwan, la Chine est impliquée dans plusieurs différends territoriaux. La Chine prend l'irrédentisme comme argument dans ces différends, qui est contre-argumenté par l'intérêt que la Chine prendrait pour les ressources naturelles ou l'intérêt stratégique des zones contestées.

Dans les îles de la Mer de Chine :

Les nationalistes chinois[Lesquels ?] réclament régulièrement la Mongolie, Tuva et la Mandchourie extérieure, les îles Ryukyu[réf. nécessaire], le Bhoutan[réf. nécessaire], le Sikkim, le Ladakh, la vallée de Hukawng, le nord de la Birmanie.

Infrastructure[modifier | modifier le code]

Eau potable[modifier | modifier le code]

Durant ces dernières décennies on peut observer une nette amélioration de l'accès à l'eau potable que ce soit en milieu rural ou urbain. À titre d'exemple, en 1990 le différentiel entre l'accès à l'eau potable des ruraux et des urbains était de 42 % alors qu'en 2008 il ne s'élevait plus qu'à 23 %[136]. Des initiatives politiques à ce sujet ont été prises durant cette période afin de fournir une eau potable à l'ensemble de la population chinoise. Ainsi le gouvernement chinois a énormément investi dans la recherche et l'application des sciences hydrologiques ces 20 dernières années. Plusieurs stratégies visant à atteindre une gestion durable des ressources en eau ont été envisagées et ont porté leurs fruits[137].

Par exemple, une des alternatives prioritaires en Chine est le dessalement. Il représentait déjà une production annuelle de 380 000 m3 d'eau par jour en 2006[138]. Des prévisions affirment qu'en 2020, cette méthode permettrait de fournir jusqu'à 3 millions de m3 par jour et pourrait représenter 24 % de la ressource en eau dans certaines villes côtières[137],[138],[139].

Un autre projet consiste en le transfert d'eau depuis le Yangtze riche en eau aux plaines du nord de la Chine où plus de 400 millions de personnes souffrent du manque d'eau. La première phase du projet permettrait de transférer 40 milliards de m3 d'eau annuellement et ce chiffre pourrait atteindre 70 milliards de m3 lors de la deuxième phase[140].

Une autre technologie innovante est en train de se développer en Chine : l'ensemencement des nuages ou cloud seeding. Cette méthode consiste en le traitement des nuages avec des agents actifs qui modifient leur composition. Le but est d'activer les processus de précipitation et de cette manière apporter de l'eau douce aux régions chinoises les plus arides. La Chine est devenue le leader mondial et précurseur de cette méthode innovante. Cependant les conséquences exactes de cette méthode restent encore inconnues à ce jour[137].

Il est important de noter qu'une plus grande accessibilité à l'eau ne garantit pas la potabilité de cette eau. Le qualificatif « potabilité » est subjectif et chaque pays définit ses propres normes de potabilité. À titre d'exemple, le gouvernement chinois estime que 320 millions de personnes n'ont pas accès à l'eau potable, alors que l'OMS déclare que 700 millions de chinois souffrent d'une eau non conforme aux normes minimales de potabilité[141],[142]. Autre chiffre alarmant : sur les 27 plus grandes villes de Chine, seulement 6 fournissent de l'eau potable qui rencontre les standards gouvernementaux[143].

Transport[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Grande vitesse ferroviaire en Chine.

Le réseau ferroviaire à grande vitesse chinois est en plein essor : créé seulement en 2007, il est déjà le plus vaste du monde. De 8 358 km à la fin 2010, il doit passer à plus de 13 000 km en 2012 et à 16 000 km en 2020.

La ligne Pékin - Tianjin fait 113,544 km de long, et compte environ 100 km en viaduc et les derniers 17 km sur un remblai. Le trajet entre Pékin et Tianjin dure 30 minutes depuis Pékin Sud vers Tianjin Ouest Le coût total de la ligne fut d'environ 2 milliards de dollars. Historiquement cette ligne est un symbole, car c'est la première ligne en Chine allant à plus de 300 km/h, et même 350 km/h à l'avenir.

La ligne emblématique LGV Pékin-Shanghai est une ligne à grande vitesse de 1 318 km de long reliant Pékin et Shanghai, en Chine. Cette ligne est ouverte au service commercial depuis le 30 juin 2011. Elle est parcourue par des trains circulant à la vitesse maximale de 350 km/h. C'est la plus longue ligne à grande vitesse construite en une seule phase.

La ligne Canton - Wuhan est parcourue en 2 h 58, soit une vitesse moyenne d'environ 310 km/h. C'est le trajet le plus rapidement au monde en service commercial, avec des trains atteignant la vitesse de 350 km/h, d'après les sources officiels.

Éducation[modifier | modifier le code]

Classe dans une école publique de la région autonome du Xinjiang, dans l'ouest de la Chine

En 1986, la Chine a défini comme objectif à long terme la mise en place d'un enseignement obligatoire sur neuf ans pour tous les enfants.

En 1997, la République populaire comptait 628 840 écoles primaires, 78 642 écoles secondaires et 1 020 établissements d'enseignement supérieur[144].

En février 2006, le gouvernement révisa ses objectifs à la hausse en promettant de rendre entièrement gratuit l'enseignement obligatoire de neuf ans, y compris les manuels scolaires et les frais de scolarité, dans les provinces pauvres de l'ouest de la Chine[145].

En 2002, la proportion de Chinois sachant lire et écrire était de 90,9 %, dont 95,1 % d'hommes et 86,5 % de femmes[146]. Celle des jeunes Chinois (de 15 à 24 ans) étant respectivement de 98,9 %, 99,2 % et 98,5 % en 2000[147]. En mars 2007, la Chine annonça la décision de faire de l'éducation une « priorité stratégique » nationale, avec un budget national triplé en deux ans et un financement additionnel de 223,5 milliards de yuans (environ 22 milliards d'euros) prévu sur cinq ans pour améliorer l'enseignement obligatoire dans les zones rurales[148].

La qualité des universités chinoises varie considérablement à travers le pays. Les plus cotées de Chine continentale sont l'Université de Pékin, l'Université du peuple de Chine (Renmin University of China), et l'Université Tsinghua à Pékin; l'Université Fudan, l'Université Jiao-tong de Shanghai et l'École normale supérieure de l'Est de la Chine (ECNU) à Shanghai; l'Université Jiaotong de Xi’an à Xi'an; l'Université de Nankin à Nanjing; l'Université de Sciences et Technologie de Chine à Hefei; l'Université du Zhejiang à Hangzhou; l'Université de Wuhan à Wuhan[149],[150].

De nombreux parents sont très impliqués dans l'éducation de leurs enfants, y investissant une grande partie de leurs revenus. Les cours privés et les activités récréatives, comme les langues étrangères (anglais, français) et la musique, rencontrent un grand succès auprès des familles de la classe moyenne qui en ont les moyens[151]. Par le passé, la plupart des parents chinois espéraient que leurs enfants partiront à l'étranger et cela malgré les tentatives du gouvernement à retenir les plus brillants, en mettant l'accent sur le sens de la patrie.

Environnement[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Environnement en Chine.
La Chine est depuis 2009 le premier investisseur mondial dans les énergies renouvelables [152] , [153]. La Chine produit plus d'éoliennes et de panneaux solaires chaque année que n'importe quel autre pays [154].
Émissions de CO2 par millions de tonnes de 1980 à 2009.

Problèmes environnementaux majeurs[modifier | modifier le code]

La Chine connaît des problèmes environnementaux majeurs. Le pays possède à peu près la même quantité d'eau que les États-Unis, mais sa population y est quatre fois supérieure. Le manque d'eau se fait particulièrement sentir dans le Nord, aride, où vit près de la moitié de la population de la Chine et où la demande en eau excède de loin l'approvisionnement naturel. Toutefois, rien n'a davantage précipité la crise de l'eau que trois décennies de croissance industrielle débridée. Le coût économique annuel de ces problèmes d'environnement pourrait se révéler énorme, de l'ordre de 160 milliards de dollars par an, à comparer avec l'excédent commercial record de la Chine, qui était en 2006 de 177 milliards de dollars par an[155]. Ces problèmes environnementaux sont avec la surpopulation le grand défi de la Chine moderne. Au début des années 2010, la Chine consomme également 1/4 du sable extrait sur la planète, alors qu'elle se lançait dans un processus d'urbanisation avancé[156].

L'utilisation massive de pétrole et surtout de charbon est source d'une pollution importante. L’explosion de la croissance économique s’est traduite par de nouvelles pressions sur les ressources non renouvelables. La consommation de charbon (déjà deux fois plus importante que celle des États-Unis en 2010) devrait encore augmenter (prévision de +3,7 % par an pour 2012 pour atteindre 3 133 Mtce (millions de t équivalent carbone) en 2016, malgré un projet de taxe carbone (pour 2015)[157].

De nombreuses villes sont en permanence couvertes d'un nuage de pollution. Seize des vingt villes du globe où l'air est le plus vicié sont chinoises et cinq des villes les plus polluées au monde sont chinoises, selon la Banque mondiale[158].

Depuis 2005, la Chine est le pays qui produit le plus de déchets industriels ou municipaux avec 300 millions de tonnes par an, moins d'un cinquième des déchets des villes étant traité d'une manière écologiquement durable[159].

Cette pollution entraîne des risques à terme pour la santé de la population qui ont été évalués à un chiffre de 750 000 morts par an (cancers, maladies pulmonaires…) ; le sujet est si sensible, et en même temps si difficile à quantifier, que la Chine à demandé à la Banque mondiale d'omettre désormais ces estimations[155].

Le constat dressé par Pan Yue (en), ministre adjoint de l'environnement en Chine, est alarmant : la pluie acide tombe sur un tiers du territoire ; un quart de la population n'a pas accès à l'eau potable ; un tiers de la population urbaine respire un air contaminé[158]. Le cadmium, après avoir pollué l'eau, serait présent dans une partie importante de la production de riz[160]. De plus, le pays aurait perdu en 2004 800 300 hectares de terre arable, dont 145 000 hectares à cause de la construction immobilière et 63 700 à la suite de désastres naturels. De 1997 à 2004, la surface des sols arables a décru de 5,7 %, soit une perte nette de 7,46 millions d'hectares sur cette période.

En 2007, Wen Jiabao a annoncé vouloir en 2010 atteindre les objectifs du onzième plan quinquennal : réduire de 20 % la consommation d'énergie par unité de produit intérieur brut et de 10 % l'émission de principaux polluants. Des programmes de reboisement, de protection de la nature, la suppression des ampoules à filament, le développement des toilettes sèches, la multiplication des panneaux solaires sur le plateau tibétain, un parc éolien important et un projet de ville « haute qualité environnementale » témoignent des efforts faits. La flotte de pêche chinoise prend par contre une part croissante en matière de surpêche. La Chine a ravi en 2007 aux États-Unis le titre de premier producteur de gaz à effet de serre[161]. Dans vingt-cinq ans, la Chine pourrait en produire à elle seule deux fois plus que la totalité des pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques réunis. La Chine a construit en 2006 cinq centrales à charbon par semaine[162].

La Chine a adopté un programme environnemental global : l'économie circulaire a en effet été élevée au titre de « stratégie nationale » depuis 2002 avec un dispositif législatif adapté, qui a amené le développement de six écovilles et de 14 projets d'éco-parcs. Dans cette stratégie, l'économie circulaire concerne aussi bien les transports, que les déchets ménagers ou même l'électroménager et le recyclage de l’eau[163].

La Chine est un des dix-sept pays mégadivers, c'est-à-dire identifiés par le Centre de surveillance de la conservation de la nature du programme des Nations unies pour l'environnement comme l'un des plus riches de la planète au regard de la biodiversité. Toutefois c'est aussi un des quatre pays pour lesquels un nombre important d'espèces de mammifères sont menacés de disparition du fait de la destruction de leur habitat. Le cas le plus emblématique est probablement le panda géant, qui a été choisi comme symbole par le World Wide Fund for Nature.

Participation au réchauffement climatique[modifier | modifier le code]

La Chine a ravi en 2007 aux États-Unis le titre de premier producteur de gaz à effet de serre[N 3] et en 2011 le chinois moyen a rattrapé l'européen avec 7,2 t CO2 émise dans l'année[164]. Lors des sommets environnementaux, la stratégie du géant asiatique a consisté jusqu'ici à faire peser la responsabilité sur les pays industrialisés, et à réclamer son droit de polluer le temps de se développer. Certes, en matière d'émissions par habitant, Pékin reste loin derrière le niveau d'émission des États-Unis : 17,3 tonnes de dioxyde de carbone par an et par Américain. Mais alors que les rejets bondissent de 9 % en Chine, ils baissent de 2 % aux États-Unis et même de 3 % en Europe, notamment à cause du ralentissement économique[165]. La Chine a ratifié le protocole de Kyōto en 2002[166]. La Chine arefusé le protocole de Kyōto. Dans vingt-cinq ans, la Chine pourrait en produire à elle seule deux fois plus que la totalité des pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques réunis. Ce qui n'est pas si surprenant puisqu'elle a construit en 2006 cinq centrales à charbon par semaine[162].

Caractères culturels traditionnels[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Culture chinoise.
Langues parlées en Chine.

Les valeurs traditionnelles chinoises sont en grande partie issues de la version orthodoxe du confucianisme, qui a connu son apogée sous la dynastie Song, et est devenue une partie centrale des contenus éducatifs, et des examens mandarinaux. Toutefois, le terme confucianiste est lui-même le résultat d'une série de tendances divergentes, dont le légalisme, toutes sujettes à interprétation de la doxa originelle. Notamment, le problème de la conscience éthique individuelle, de la critique des gouvernements a largement été muselé par les penseurs « orthodoxes ». Certains néo-confucéens contemporains interprètent le confucianisme dans cette potentialité critique, à l'opposé de l'interprétation commune du confucianisme, synonyme de soumission et de stabilité politique. Depuis le mouvement du 4 mai 1919, la culture impériale chinoise et son confucianisme orthodoxe ont été taxés de « féodaux » ; toutefois, malgré cette tabula rasa rhétorique, de nombreux aspects de la culture chinoise traditionnelle ont survécu. Mao Zedong, instigateur de la Révolution Culturelle, a en un certain sens imité le premier unificateur de la Chine, Qin Shi Huangdi, qui avait organisé un autodafé et massacré les intellectuels à son époque. Mao, employé à la bibliothèque de Pékin, était un grand admirateur de la culture chinoise classique. Certains observateurs ont remarqué que l'instauration de la République populaire de Chine ne se distingue en rien de celle des dynasties impériales précédentes, à la suite du « mandat céleste » obtenu à la suite des années de lutte. Le culte voué à Mao Zedong a une dimension religieuse indéniable, celle qui suggère justement une ambiguïté entre nation moderne et des traditions politiques ancestrales.

Durant la Révolution culturelle, de nombreux aspects de la culture traditionnelle chinoise, arts, littérature et autres, ont été taxés de « vestiges féodaux », et détruits en grande partie. Cette tabula rasa, comme plusieurs fois dans le passé, a constitué une étape de la réappropriation du patrimoine symbolique de la Chine, décliné sous diverses formes : l'opéra révolutionnaire réunit ainsi une tradition millénaire à la propagande réaliste-socialiste, de même que la calligraphie de Mao Zedong. Par la suite, après l'ouverture du pays dans les années 1980, toutes les formes traditionnelles d'art ont ré-émergé, de plus en plus encouragées par le Bureau culturel : les échanges culturels sont notamment un des types d'échanges privilégiés entre la RPC et Taïwan ; ils sont un vecteur d'échanges diplomatiques, comme dans le cas des Années croisées entre la France et la Chine. On peut aussi remarquer le soutien du Bureau culturel à la chorégraphe transsexuelle Jing Xing, qui bénéficie, de par sa particularité sexuelle, d'un statut unique au monde. D'autres exemples rappellent toutefois que la culture en RPC reste soumise à la censure du Bureau culturel, connue notamment pour son filtrage du réseau internet. Des groupes de punk sont régulièrement interdits quand leurs paroles se font trop politiques ; le rockeur Cui Jian, idole des événements de la place Tian'anmen, est interdit d'apparitions dans des concerts de grande envergure. L'émergence de l'art contemporain en Chine a permis une certaine forme de liberté d'expression, dont la valeur subversive est largement modérée par la dimension cryptique de son langage.

État laïc, nation multiconfessionnelle[modifier | modifier le code]

Le tàijítú : symbole du yin et yang.

La Chine est un État laïque[167] qui n'accepte pas le prosélytisme, les activités menant à des guerres de religion, de conversions forcées, les groupes de religieux radicaux, les sectes et l'ingérence dans les affaires de l'État de religions quelles qu'elles soient. De nombreuses religions coexistent en Chine, où les activités religieuses sont réglementées par la loi. Le gouvernement chinois estime qu'il y a environ 100 millions de croyants dans le pays, ce qui représenterait 7,7 % de la population. Ce chiffre doit toutefois être nuancé par l'encadrement strict de la pratique religieuse dans le contexte d'une culture fondée sur l'athéisme d'État, et sur la notion de religion ou de croyance elle-même, sujette à controverse eu égard en particulier au taoïsme et au bouddhisme. En 2007, le magazine Oriental Outlook, proche de l'agence de presse Chine nouvelle (Xinhua), annonce qu'un tiers des Chinois sont croyants[168]. Ce taux est confirmé par une étude réalisée par deux enseignants d'une université de Shanghai, le East China Normal University, en 2005[169],[170]. La religion est avec la politique le sujet le plus délicat en République populaire de Chine. Pékin mène une politique de répression contre les sectes et les religions établies : le 29 juillet 2006, le temple protestant non officiel de Dashan a été détruit et plusieurs fidèles et pasteurs ont été arrêtés[169].

Les principales religions connues en Chine sont : le bouddhisme, l'islam, le christianisme (principalement représenté par les confessions catholiques et protestantes), auxquelles peuvent être ajoutées le taoïsme et la religion populaire (deux religions spécifiques à la Chine), le chamanisme, l'Église orthodoxe et le Dongba, qui est une sorte de paganisme lamaïsé, survivance d'une ancienne religion pratiquée par les Naxi, une des nombreuses minorités ethniques de Chine, d'origine tibétaine, vivant dans le Yunnan. Le bouddhisme fut introduit en Chine vers le Ier siècle. Il se répandit largement après le IVe siècle et est devenu, progressivement, la religion qui exerce la plus grande influence en Chine. Il se répartit entre deux écoles : le bouddhisme tibétain (ou lamaïsme), répandu surtout au Tibet et en Mongolie-Intérieure, et le bouddhisme du Petit Véhicule. On estime qu'il y a environ 13 000 temples bouddhistes en Chine.

Lao Zi, Mythes et Légendes de Chine, 1922 par E. T. C. Werner 老子

Le taoïsme est apparu au IIe siècle, inspiré a posteriori par les écrits du philosophe Lǎo Zi (ou Lao-tseu) (老子), dont le fameux Livre de la Voie et de la Vertu, (en chinois 道德经 Dàodé Jīng), est, avec le Livre des Mutations (易经 Yì Jīng), aux sources de l'ésotérisme chinois. Il y aurait aujourd'hui plus de 1 500 temples taoïstes en Chine[réf. nécessaire].

Jours fériés et fêtes[modifier | modifier le code]

Jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques
1er janvier Nouvel an 元旦 yuán dàn Férié
1er jour du 1er mois lunaire Festival de Printemps (Nouvel An chinois) 春節 Chūnjié Basé sur le calendrier chinois
1er mai Fête du Travail 勞動節 Láodòngjié
4 mai Fête de la jeunesse 青年節 Qīngniánjié Commémoration du Mouvement du Quatre Mai
1er juin Fête d'enfant 兒童節 Értóngjié
1er juillet Fondation du Parti communiste chinois 建党节 Jiàndǎngjié Formation du 1er Congrès du parti le 1er juillet 1921
1er août Jour de l'armée 建军节 Jiànjūnjié Soulèvement de Nanchang (南昌起义)
le 1er août 1927
1er octobre Fête nationale 国庆节 Guóqìngjié Fondation de la RPC le 1er octobre 1949
Fêtes (节日, Jiérì) traditionnelles
Date Nom français Nom local Remarques
15e jour du 1er mois lunaire Fête des lanternes 元宵节 Yuánxiāojié D'après le calendrier chinois
Début avril Qīngmíng, Lumière Pure 清明节 Qīngmīngjié D'après le calendrier chinois.

Environ 15 jours après l'Équinoxe de printemps
Jour pour porter le respect aux morts
Officiellement férié depuis le 4 avril 2008

5e jour du 5e mois lunaire Fête des bateaux dragons (Fête du dragon) 端午节 Duānwǔjié D'après le calendrier chinois
15e jour du 7e mois lunaire Fête des fantômes affamés 中元节 Zhōngyuánjié D'après le calendrier chinois
15e jour du 8e mois lunaire Fête de la mi-automne (Fête de la lune) 中秋节 Zhōngqiūujié D'après le calendrier chinois
9e jour du 9e mois lunaire Fête du double neuf 重阳节 Chóngyángjié D'après le calendrier chinois

Sport[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Sport en Chine.

En ce qui concerne les résultats sportifs, la Chine est actuellement la deuxième nation au monde, derrière les États-Unis[171]. Aux Jeux olympiques d'été de 2008, la Chine termine pour la première fois au sommet du classement des médailles d'or, devant les États-Unis (et deuxième pour le nombre total de médailles)[172].

Codes[modifier | modifier le code]

La République populaire de Chine a pour codes :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le mandarin est la langue officielle, sauf à Hong Kong (cantonais et anglais) et à Macao (cantonais et portugais). Dans certaines régions autonomes, le mongol, l'ouïgour et le tibétain ont également un statut officiel.
  2. La République populaire de Chine naquit en 1949 à côté de la République de Chine qui a succédé directement à la dernière dynastie Mandchoue (1644-1912). Les deux États héritent de la civilisation chinoise en occupant des territoires séparés.
  3. IDH de 2013, publié dans le rapport du 24 juillet 2014.
  4. La République populaire de Chine est couramment désignée sous le nom de Chine, bien que la République de Chine (couramment appelée Taïwan) revendique également cette appellation.
  5. La République populaire de Chine considère la République de Chine (Taïwan) comme une 23e province.
  6. Officiellement, la Russie compte 14 pays limitrophes, cependant, elle comptabilise 16 pays voisins car elle inclut l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud, entités non reconnues par l'ONU.
  1. Il s'agit dans les deux cas de populations étrangères à la Chine, à l'époque de ces deux invasions.
  2. Selon le Shǐjì, écrit par l'historien Sima Qian (qui vécut de 145 av. J.-C. à 86 av. J.-C.)
  3. Le 13 juin 2008, l'agence néerlandaise d'évaluation environnementale relevait que la Chine était passée devant les États-Unis en tant que plus gros contributeur de CO2.

Références[modifier | modifier le code]

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  16. Mao, The Unknown Story; by Jung Chang and Jon Halliday
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  20. Michel Bonnin : Comment définir le régime politique chinois aujourd'hui ?
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  26. Articles sur les sanctions conçernant des membres du parti communiste chinois : Des centaines de membres du PC chinois exclus pour non-respect de la politique de l'enfant unique - LeMonde.fr, Actualités en temps réel - journal d'information - Nouvelobs.com, Le Figaro - International : le PC chinois exclut des pères de famille nombreuse
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  29. Déséquilibre des naissances: 119 garçons pour 100 filles en Chine
  30. Trafic humain en Chine
  31. Chine : nouveau programme pour lutter contre le trafic humain, Chine Informations
  32. Constitution of the People's Republic of China (Full text after amendment on March 14, 2004), site du gouvernement chinois : « Article 4. All nationalities in the People's Republic of China are equal. The State protects the lawful rights and interests of the minority nationalities and upholds and develops a relationship of equality, unity and mutual assistance among all of China's nationalities. Discrimination against and oppression of any nationality are prohibited; any act which undermines the unity of the nationalities or instigates division is prohibited. [...] »
  33. Ethnic minorities in China
  34. La politique chinoise à l'égard des minorités nationales, Chine Informations
  35. « Depuis le début des années 80, le gouvernement central chinois a approuvé l'application du planning familial dans les régions des minorités nationales pour élever leur niveau économique et culturel excepté au Tibet et dans les régions des minorités nationales peu peuplées. Les règlements sont déterminés par le gouvernement du département autonome ou par la province et la région autonome intéressées selon les conditions locales. », Unir le guide de l'État avec le désir de la masse, China Internet Information Center
  36. a et b Rapport de la sous-commission établi en application de la résolution 8 (XXIII) de la Commission des Droits de l'Homme, 24 juin 1999
  37. a et b « Quelle solution politique pour le Tibet ? », rapport du groupe interparlementaire français d'amitié no 77 (2007-2008) - 17 octobre 2007 : L'envers du décor
  38. « Le sentiment d’être dominées par la Chine au profit des Chinois han et à leurs dépens a rapidement généré chez les populations locales un profond mal-être. » Opposition politique, nationalisme et islam chez les Ouïghours du Xinjiang, Rémi Castets, Les Études du CERI, no 110 - octobre 2004, p. 4.
  39. « De nombreuses politiques alimentent en effet le mécontentement des minorités nationales. La Loi sur le contrôle des naissances et les avortements imposés sont par exemple mal tolérés par les populations musulmanes de la région. [...] Les interdits et la répression autour des activités religieuses et culturelles potentiellement subversives sont devenus particulièrement étouffants. Cependant, c’est sans doute la politique massive de colonisation han qui aux yeux des populations autochtones a eu les conséquences les plus désastreuses et les plus difficiles à accepter. », Ibid, p. 19
  40. « Nous nous devons d’exposer son caractère réactionnaire et son hypocrisie religieuse. Nous devons reconnaître le dalaï-lama pour ce qu’il est : le chef d’un groupe de séparatistes politiques qui conspirent pour l’indépendance du Tibet, l’outil fidèle des forces anti-chinoises dans le monde, la dernière source de désordre social au Tibet, et le premier obstacle dans la création d’un ordre normal dans le bouddhisme tibétain. », Dixième Plan quinquennal de la RAT, chapitre 19, rapporté par Susette Cooke, Perspectives chinoises, no 79, 2003, note 60, La culture tibétaine menacée par la croissance économique, mis en ligne le 2 août 2006. Consulté le 11 novembre 2007
  41. « Après la libération pacifique du Xinjiang, les forces en faveur du « Turkestan oriental » n’ont pas accepté leur défaite. Une minorité de séparatistes du Xinjiang réfugiés à l’étranger agissaient de connivence avec les séparatistes en territoire chinois, tentant de mener des activités de séparation et de sabotage grâce au soutien des forces internationales antichinoises. Depuis les années 1990 en particulier, certaines forces en faveur du « Turkestan oriental » en Chine et à l’étranger, influencées par l’extrémisme religieux, le séparatisme et le terrorisme international, ont commencé à mener des activités de séparation et de sabotage par le terrorisme et la violence. Certaines organisations en faveur du « Turkestan oriental » ont déclaré ouvertement vouloir obtenir la séparation par les moyens terroristes et violents. Au Xinjiang en Chine et dans certains pays concernés, les forces en faveur du « Turkestan oriental » ont comploté et organisé une série d’incidents sanglants terroristes et violents par l’explosion, l’assassinat, l’incendie, l’empoisonnement et l’attaque, portant gravement atteinte à la vie et à la fortune des grandes masses de toutes les ethnies chinoises, à la stabilité sociale de la Chine et à la sécurité et à la stabilité des pays et régions concernés. Après l’attentat du 11 Septembre, la voix internationale de la lutte et de la coopération antiterroristes devient de plus en plus forte. Afin de sortir d’une situation embarrassante, les forces en faveur du « Turkestan oriental » ont commencé à brandir la bannière de sauvegarder « les droits de l’Homme », « la liberté religieuse » et « les droits des ethnies minoritaires ». Elles ont forgé un mensonge selon lequel « le gouvernement chinois a profité de l’occasion pour réprimer les ethnies minoritaires » afin d’induire l’opinion publique en erreur, de tromper l’opinion publique mondiale et d’éviter les coups antiterroristes internationaux. », L’histoire et le développement du Xinjiang IV. L’origine de la question du « Turkestan oriental », Office d’information du Conseil des Affaires d’État de la République populaire de Chine, Pékin, mars 2003. Consulté le 11 novembre 2007
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Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]