France (République/Consulat). Grande pièce de 5 francs en argent. Valeur nominale : 5 Francs Lieu de la monnaie : Toulouse (M) Année de la monnaie : 1803/1804 (L'AN 12). Références : Davenport 82, KM-660.8. Matière : Argent (.900) Poids : 24,44 g Diamètre : 37 mm Avers : Buste lauré de Napoléon en tant que 1er Consul de la République française à droite. Signature du designer (Tiolier) ci-dessous. Légende : BONAPARTE PREMIER CONSUL. Revers : Dénomination (5 Francs) dans une couronne. Date (12e année de la Révolution = 1803/1804) ci-dessous. Légende: . RÉPUBLIQUE FRANÇAISE . (marque privée : taureau) . UN 12 . (lettre neuve : M) . Le Consulat fut le gouvernement de la France depuis la chute du Directoire lors du coup d'État de Brumaire en 1799 jusqu'au début de l'Empire napoléonien en 1804. Par extension, le terme Le Consulat fait également référence à cette période de l'histoire de France. Durant cette période, Napoléon Bonaparte, en tant que Premier Consul, s'est imposé comme le chef d'un gouvernement républicain plus libéral, autoritaire, autocratique et centralisé en France sans se déclarer chef de l'État. En raison des institutions durables établies au cours de ces années, Robert B. Holtman a qualifié le Consulat de « l'une des périodes les plus importantes de toute l'histoire de France ». Napoléon a instauré un régime personnel autoritaire qui a été considéré comme une dictature militaire. Les désastres militaires français de 1798 et 1799 avaient ébranlé le Directoire et l'avaient finalement fait voler en éclats. Les historiens datent parfois le début de la chute politique du Directoire au 18 juin 1799 (30 prairial an VII selon le calendrier républicain français), date à laquelle Emmanuel-Joseph Sieyès, avec l'aide de Paul Barras, réussit à se débarrasser des autres directeurs alors en exercice. Une irrégularité est apparue dans l'élection de Jean Baptiste Treilhard, qui s'est retiré au profit de Louis Jérôme Gohier. En quelques jours, Philippe-Antoine Merlin (Merlin de Douai) et Louis-Marie de La Revellière (La Révellière-Lépeaux) sont poussés à la démission ; Le baron Jean-François-Auguste Moulin et Roger Ducos les remplacent. Les trois nouveaux administrateurs étaient généralement considérés[par qui ?] comme des non-entités. Encore quelques désastres militaires, des insurrections royalistes dans le sud, des troubles chouans dans une douzaine de départements de l'ouest de la France (principalement en Bretagne, dans le Maine et éventuellement en Normandie), des intrigues orléanistes, et la fin devint certaine. pour apaiser la population et protéger la frontière, il fallait plus que les mesures terroristes habituelles de la Révolution française (telles que la taxation forcée ou la loi des otages). Le nouveau gouvernement Directoire, dirigé par Sieyès, décide que la nécessaire révision de la constitution nécessiterait « une tête » (la sienne) et « une épée » (un général pour le soutenir). Jean Victor Moreau étant inaccessible comme son épée, Sieyès favorisa Barthélemy Catherine Joubert ; mais, lorsque Joubert fut tué à la bataille de Novi (15 août 1799), il se tourna vers le général Napoléon Bonaparte. Bien que Guillaume Marie Anne Brune et André Masséna aient remporté les batailles de Bergen et de Zürich, et bien que les alliés de la deuxième coalition s'attardent sur la frontière comme ils l'avaient fait après la bataille de Valmy, la fortune du Directoire n'est toujours pas rétablie. Le succès est réservé à Bonaparte, débarquant subitement à Fréjus avec le prestige de ses victoires à l'Est, et apparaissant désormais, après la mort de Hoche (1797), comme seul maître des armées. Lors du coup d'État du 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799), Napoléon s'empare du pouvoir parlementaire et militaire français dans un double coup d'État, obligeant les directeurs en exercice du gouvernement à démissionner. Dans la nuit du 19 brumaire (10 novembre 1799), un reste du Conseil des Anciens abolit la Constitution de l'an III, ordonna le Consulat et légalisa le coup d'État en faveur de Bonaparte avec la Constitution de l'an VIII.