10 Lira Vatican (1926-) Argent Pope Pius XI (1857 - 1939)

1931, Vatican, Pape Pie XI. Belle pièce de 10 lires en argent. Année d'émission : 1931 Référence : KM-8. Lieu de la menthe : Rome Dénominations : 10 lires Matériau : Argent (.835) Diamètre : 27 mm Poids : 9,96 g Avers : Buste du pape Pie XI à gauche, portant courgette, mozetta et étole. Légende : PIVS XI PONT . MAXIMUM. UN . VIII Revers : La Vierge Marie, tenant l'Enfant Jésus debout et un rameau d'olivier. Valeur (L.-10) et date (19-30) réparties en dessous. Légende : STATO DELLA CITTA' DEL VATICANO / L . 10 / 19-31 / REGINA PACIS Le pape Pie XI (latin : Pie PP. XI ; italien : Pio XI ; 31 mai 1857 – 10 février 1939), né Ambrogio Damiano Achille Ratti, fut pape le 6 février 1922 et souverain du Vatican Ville depuis sa création en tant qu'État indépendant le 11 février 1929 jusqu'à sa mort le 10 février 1939. Il a publié de nombreuses encycliques, dont Quadragesimo Anno, soulignant l'avidité capitaliste de la finance internationale, les questions de justice sociale et Quas Primas établissant la fête du Christ Roi. Il a pris comme devise papale « La paix du Christ dans le royaume du Christ ». Achille Ratti a eu la carrière papale la plus inhabituelle du XXe siècle. Tout au long de sa vie, il fut un érudit accompli, un bibliothécaire et un humble prêtre. Il célébra son 60e anniversaire de prêtre le 31 mai 1917 et moins de cinq ans plus tard, le 6 février 1922, il fut élu pape, succédant au pape Benoît XV, qui n'avait que trente mois de plus et donc de la même génération que Ratti. Au cours de ces cinq années, il a exercé de courtes fonctions de nonce papal en Pologne, ce qui l'a contraint à quitter le pays, ainsi que d'archevêque de Milan et de cardinal-prêtre de Ss. Silvestro e Martino ai Monti, où il servit quelques mois avant d'être élu pape. Il a choisi le nom de Pie et sa personnalité était forte, semblable à Pie IX et Pie X. Mais en tant qu'érudit, il était ouvert à la science et à la recherche comme aucun autre pape depuis Léon XIII. Pour établir ou maintenir la position de l'Église, il a favorisé et conclu un nombre record de concordats, dont le Reichskonkordat avec l'Allemagne. Sous son pontificat, l'impasse de 1870 concernant la question romaine avec l'Italie sur le statut de la papauté fut finalement résolue dans le traité du Latran de 1929 avec l'aide du cardinal Pietro Gasparri et de Francesco Pacelli, frère du futur pape Pie XII. Il n’a pas pu arrêter le Terrible Triangle constitué de persécutions massives contre l’Église et de meurtres de membres du clergé au Mexique, en Espagne et en Union soviétique. Alors qu'au Mexique et en Espagne, la persécution était principalement dirigée contre l'Église catholique, l'hostilité en Union soviétique était dirigée contre tous les chrétiens mais surtout contre les Églises catholiques orientales unies au Vatican. Il a protesté avec véhémence contre le communisme et le national-socialisme, les qualifiant d'humiliants pour la dignité humaine et de violation des droits humains fondamentaux, mais n'a trouvé aucun écho ni soutien dans les démocraties occidentales, qu'il a qualifiées de conspiration du silence. Contre les exigences totalitaires, il a favorisé la liberté des familles de déterminer elles-mêmes l'orientation de l'éducation de leurs enfants. Dans l'une de ses encycliques les plus importantes sur l'ordre social de la société moderne, Quadragesimo Anno, il a déclaré que les questions sociales et économiques sont vitales pour l'Église, non pas d'un point de vue technique, mais en termes de questions morales et éthiques. Les considérations éthiques incluent la nature de la propriété privée en termes de ses fonctions pour la société et le développement de l'individu. Il a défini des salaires équitables et a dénoncé l’exploitation matérielle et spirituelle par le capitalisme international. Il a canonisé des saints importants dont Albertus Magnus, Thomas More, Petrus Canisius, Konrad von Parzham et Don Bosco. Il a béatifié et canonisé Thérèse de Lisieux, pour qui il avait une vénération particulière. Il a créé la fête du Christ Roi en réponse à la dictature terrestre de Mussolini. Pie XI s'intéressait vivement à la promotion de la participation des laïcs dans toute l'Église, en particulier dans le mouvement de l'Action catholique. La fin de son pontificat fut dominée par la défense de l'Église contre les intrusions dans la vie et l'éducation catholiques.