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Kingdom of Spain (1814 - 1873)


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Royaume d'Espagne
Reino de España es

18141868

Drapeau Blason
Informations générales
Statut Monarchie absolue (1814-1820; 1823-1833)
Monarchie constitutionnelle (1820-1823)
Capitale Madrid
Langue Espagnol
Histoire et événements
1814 Restauration de Ferdinand VII
4 mai 1814 Décret annulant les décisions des Cortes de Cadix
1er janvier 1820 Pronunciamento de Rafael del Riego
29 septembre 1833 Règne d'Isabelle II d'Espagne
1868 Révolution de 1868

Entités précédentes :

Entités suivantes :

On nomme Restauration absolutiste en Espagne la période de l'histoire d'Espagne s'étendant entre 1814 et 1833, au cours de laquelle le pays connaît un rétablissement de la monarchie absolue des Bourbons.

Après la guerre d'indépendance contre l'occupant français, les Cortès se réunissent à Madrid en octobre 1813. Peu après, Napoléon reconnaît Ferdinand VII comme roi d'Espagne par le traité de Valençay. Celui-ci rentre le 22 mars 1814 dans sa capitale par le chemin de Valence, fort du soutien de la majeure partie de la population espagnole. Il reçoit alors de la main d'un groupe de fidèles de la monarchie le manifestes « de las Persas », une déclaration favorable à une restauration absolutiste.

Le retour de l'absolutisme[modifier | modifier le code]

Le 4 mai 1814, Ferdinand VII déclare illégales les Cortes de Cadix, ainsi que leur œuvre législative, la Constitution de 1812.

Très rares sont les personnes qui manifestent leur hostilité au monarque suite au décret du 4 mai. Les militaires libéraux sont mis aux arrêts et les troubles dans Madrid, de faible importance, sont rapidement éteints par l'armée. Le conseil de Castille est rétabli, les maires sont destitués, les capitaineries générales réapparaissent. Les Jésuites font également leur retour, et avec eux l'Inquisition.

Plusieurs chefs de gouvernement vont se succéder au fil des ans mais sans réel succès: Espoz y Mina en 1814, Juan Díaz Porlier en 1815 et le général Lacy en 1817 sont les plus notables.
Cependant, le 1er janvier 1820, le colonel Rafael del Riego et plusieurs officiers libéraux proclament la Constitution de Cadix. Le mouvement s'affaiblit progressivement et se trouve au bord du gouffre fin février, mais la Galice voit se produire diverses insurrections en faveur de la Constitution.

La révolte se répand rapidement dans le pays, et, le 7 mars les insurgés du général Ballesteros occupent les alentours du Palais royal. Le roi Ferdinand se voit alors obligé d'accepter la Constitution libérale.

Triennat libéral (1820-1823)[modifier | modifier le code]

Au moment où le nouveau gouvernement restaure la Constitution de Cadix et relâche les libéraux emprisonnés par l'ancien régime, le roi entouré de ses fidèles conspire pour compliquer la tâche du nouveau régime. Regroupés dans le parti royaliste, ils parviennent à former en Catalogne la régence d'Urgel, base de départ pour une nouvelle restauration absolutiste.


Réformes juridiques, économiques et sociales[modifier | modifier le code]

L'affrontement contre les royalistes est l'un des problèmes qu'affronte le gouvernement libéral, mais pas le seul. Néanmoins, une partie des objectifs initiaux seront atteints.

Dans le domaine juridique, les libéraux imposent trois grandes réformes: le premier code pénal moderne est établi, la première esquisse de division territoriale de l'Espagne est réalisée et un service militaire obligatoire est instauré.

D'un point de vue économique, les douanes intérieures sont supprimées afin de faciliter le commerce, les privilèges des nobles sont abolis.

Enfin, dans le domaine social, le gouvernement s'efforce de limiter l'Inquisition relancée par Ferdinand VII et une éducation publique gratuite est mise en place jusqu'à l'université.

Les Cortes réunies durant le Triennat liberal

La chute des libéraux[modifier | modifier le code]

Les libéraux rencontrent deux grandes oppositions à leurs politiques: Celle des royalistes d'abord, bien organisés, dirigés par le roi en personne et bénéficiant de l'appui de l'Église échaudée par les mesures du gouvernement. D'autre part, les libéraux doivent faire face aux « exaltés », d'autres libéraux aux idées beaucoup plus radicales. Ils réclament en effet la déchéance de la monarchie, et contrôlent une bonne partie de la presse.
Dans cette situation, et après les élections aux Cortes de 1822 qui donnent la victoire à Rafael de Riego, et dans une Europe secouée par les mouvements démocrates qui perturbent l'ordre intérieur des États, Ferdinand VII, s'appuyant sur les thèses du Congrès de Vienne, rejoint la Sainte Alliance formée par la Russie, la Prusse, l'Autriche et la France pour réinstaurer l'absolutisme.
Début 1823, la Sainte Alliance décide d'intervenir en Espagne, ainsi qu'elle l'a déjà fait à Naples et au Piémont. Le 22 janvier un traité secret est signé qui permet à la France d'envahir l'Espagne pour rétablir Ferdinand VII en monarque absolu.

Le processus d'indépendance des colonies américaines[modifier | modifier le code]

Les nouvelles idées de progrès et de liberté, si violemment réprimées en Europe, atteignent les confins de l'Amérique. La bourgeoisie des colonies espagnoles en Amérique latine est alors favorable à l'indépendance, prenant exemple sur la décolonisation des possessions anglaises. Il manque alors seulement un déclencheur : le manque d'autorité et de légitimité de Joseph Ier va être le détonateur qui permet les guerres d'indépendance sud-américaines. Les Créoles, Espagnols nés en Amérique latine, détiennent un grand pouvoir économique mais s'estimant lésés sur le terrain politique et juridique par rapport aux Espagnols de souche. Cette frustration des Créoles, soutenus par la majeure partie de la population, est le facteur fondamental de la révolte.

En 1810, à Buenos Aires, le pouvoir tombe entre les mains d'une junte révolutionnaire. Le 5 juillet 1811, Simón Bolívar proclame l'indépendance du Venezuela. Le Paraguay fait de même, et le Mexique est en pleine révolution.

San Martin et Bolivar mettent en déroute plusieurs armées espagnoles en diverses occasions. De 1814 à 1823, les déclarations d'indépendance se succèdent en Colombie, au Chili, au Mexique et dans toute l'Amérique centrale. La présence espagnole sur le continent prend fin avec la bataille d'Ayacucho, au Pérou.

Les cent mille fils de Saint Louis[modifier | modifier le code]

Le 7 avril 1823, la France envahit l'Espagne avec une armée rapidement surnommée “les cent mille fils de Saint Louis”. L'armée mise sur pied par les libéraux est battue à plates coutures en Catalogne et l'armée française peut dès lors facilement entrer dans Madrid. Le gouvernement s'enfuit alors en Andalousie, se réfugiant à Cadiz. Les libéraux négocient alors leur reddition en échange du serment du roi de respecter les droits des espagnols. Ferdinand VII accepte.

Article détaillé : Expédition d'Espagne (1823).

La décennie malheureuse[modifier | modifier le code]

Le 1er octobre 1823, se sentant appuyé par les troupes françaises, Ferdinand VII abroge de nouveau la Constitution de Cadix, manquant ainsi à son serment. Il déclare nuls et sans valeur les actes et mesures du gouvernement libéral. C'est le début de la Décennie abominable (en espagnol : década ominosa).

Rafael del Riego, Juan Martin Diaz, Mariana Pineda, et plusieurs autres chefs libéraux sont exécutés. Pour beaucoup d'autres, c'est l'exil, en France notamment. Le peintre Goya est le plus célèbre de ces exilés. La répression frappe dans toute la péninsule. L'Inquisition, brièvement disparue, repart de plus belle, gracieusement aidée par le ministère de la Justice.

Crise et succession[modifier | modifier le code]

À partir de 1832, la crise économique et le problème de succession sont les problèmes majeurs de l'Espagne. Les tentatives pour libérer l'économie malgré la monarchie absolue se soldent par des échecs. De plus le problème successoral n'a pas été réglé : alors que les femmes ne sont plus exclues de la succession depuis la dérogation de Charles IV en 1789, et que Ferdinand VII a deux filles, un mouvement encadrés par les absolutistes les plus acharnés, apparaît réclamant l'intronisation du frère du roi Charles de Bourbon. La maladie de Ferdinand permet à Charles de devenir régent. Il cherche alors l'alliance des libéraux pour asseoir son pouvoir.
La mort de Ferdinand VII en 1833, l’auto-proclamation de Charles (Don Carlos) en tant que roi, le maintien d'Isabelle, fille de Ferdinand, comme héritière légitime ouvrent la période des guerres carlistes pour la couronne d'Espagne et marquent la fin de la Restauration absolutiste.

Articles connexes[modifier | modifier le code]