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Séleucides (312BC-63 BC)


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Empire séleucide
Ἀρχή Σελεύκεια (grec)

30564 av. J.-C.

Description de cette image, également commentée ci-après

L'empire séleucide en 305 av. J.-C.

Informations générales
Statut Monarchie hellénistique
Capitale Séleucie du Tigre (305 - 240 av J-C)
Séleucie de Piérie (240 av J-C)
Antioche (240 - 64 av J-C)
Langue Grec(officiel)
Persan
Araméen
Religion Religion grecque antique
Religion babylonienne
Zoroastrisme
Histoire et événements
305 av. J.-C. Séleucos Ier se proclame roi (basileus) de Syrie
274168 av. J.-C. Guerres de Syrie contre les Lagides d'Égypte
Vers 250 av. J.-C. Création du royaume gréco-bactrien en Bactriane ; indépendance de la Parthie
188 av. J.-C. Paix d'Apamée : perte des territoires anatoliens
64 av. J.-C. Victoire romaine et intégration de la Syrie à leur territoire
Rois (basileus)
(1er) 305281 av. J.-C. Séleucos Ier
(Der) 6564 av. J.-C. Philippe II Philoromaios

Entités précédentes :

Entités suivantes :

Les Séleucides sont une dynastie hellénistique issue de Séleucos, l'un des diadoques d'Alexandre le Grand, qui constitue un empire syro-iranien formé de la majeure partie des territoires orientaux conquis par Alexandre, allant de la Syrie à l'Indus. Le cœur politique de l'empire se situe en Syrie antique. Les Séleucides règnent jusqu'au IIe siècle av. J.-C. sur la Babylonie et la Mésopotamie, dans la continuité des Perses achéménides. Après avoir été Satrape de Babylone à l'issue des Guerres des diadoques en 312 av. J-C, Séleucos fonde la dynastie séleucide qui régna de 305 à 64 av. J.‑C.

Histoire[modifier | modifier le code]

D'abord satrape de Babylonie à la mort d'Alexandre le Grand, Séleucos étend par la suite sa domination sur les provinces de Syrie et d'Asie moyen-orientale (Perse, Médie, Susiane, Sogdiane, etc.). Il se proclame roi en -305. Séleucos fonde Séleucie du Tigre, sa première capitale, en Mésopotamie ; puis il transfère un temps sa capitale à Séleucie de Piérie sur la Méditerranée. La capitale s'installe définitivement à Antioche en Syrie antique à la fin de son règne[1]. Les Séleucides sont la seule des grandes dynasties hellénistiques possédant une ascendance iranienne. Séleucos a en effet épousé Apama, la fille d'un noble perse, de laquelle naît son héritier Antiochos Ier. Les historiens ont longtemps sous-estimé l'importance de la Babylonie au sein de l'Empire, en consultant davantage les sources grecques que les documents écrits en araméen. La chancellerie, selon la tradition royale perse, rédige en effet des documents en écriture cunéiforme et pas seulement en grec. Les Séleucides font suite aux Achéménides dans les chroniques babyloniennes jusque dans les années 150.

L'empire séleucide en 200 av. J.-C.

Les Séleucides disputent la Cœlé-Syrie avec les Lagides lors des six guerres de Syrie. Vers 250, la satrapie de Bactriane fait sécession pour former le royaume gréco-bactrien. Dans le même temps, la Parthie devient, elle aussi, indépendante. Le règne d'Antiochos III marque un retour partiel de l'autorité impériale dans les provinces orientales et anatoliennes (Médie, Perse, Asie mineure, Arménie, Bactriane et Parthie), mais en 188 av. J.-C., vaincu par les Romains à Magnésie du Sipyle, Antiochos doit accepter la paix d'Apamée, qui lui arrache tous ses territoires d'Anatolie, notamment au profit de Pergame. Les Séleucides perdent, à partir de la seconde moitié du IIe siècle av. J.-C., les satrapies orientales au profit des Parthes qui s'emparent de tout le plateau iranien. Les dernières années de la dynastie sont marquées par d'incessantes querelles dynastiques entre frères (d'autant plus complexes qu'elles impliquent souvent des princesses lagides), qui font sombrer la Syrie, dernier reliquat de l'Empire séleucide, dans l'anarchie : chaque cité avance son prétendant. En 83 av. J.-C., les Antiochéniens offrent même la couronne au roi Tigrane II d'Arménie, qui intègre la Syrie à son empire. Les Séleucides opèrent un dernier rétablissement grâce à la victoire de Lucullus sur Tigrane (69 av. J .-C.), mais Pompée détrône Antiochos XIII Asiaticus cinq ans plus tard, et la Syrie est réduite en province romaine.

L'Empire séleucide, fusion de l'Orient et du monde grec, semble au départ fidèle au projet d'Alexandre le Grand. L'Empire comprend une multiplicité de groupes ethniques, de langues (grec, persan, araméen, dialectes indo-iraniens), de religions (polythéisme grec, zoroastrisme, judaïsme, cultes indigènes). Dans ce contexte, plus encore que pour les autres monarchies hellénistiques, le roi, qui reçoit un culte divin, est supposé être le garant de l'unité de l'empire. L’armée apparaît comme le meilleur soutien de la dynastie séleucide. Les Séleucides ont promu l'hellénisation de l'Orient en développant l'urbanisme, comme le montrent la tétrapolis de Syrie et les nombreuses fondations de cités et de villes-garnisons.

L'immensité et la diversité de l'Empire séleucide ont causé sa fragilité. La plupart des souverains, emportés par d'inextricables querelles matrimoniales, se sont avérés médiocres dans la conduite des affaires, à l'exception notable d'Antiochos III.

Liste des rois de la dynastie des Séleucides[modifier | modifier le code]

À partir du milieu du IIe siècle av. J.-C., les chevauchements de règnes qui apparaissant s'expliquent par les usurpations et conflits de pouvoir.

Lorsque Pompée transforme les royaumes séleucides d'Antioche et de Damas en province romaine, en 64 av. J.-C., Antiochos XIII se réfugie chez son protecteur Lucullus, lequel l'élimine pour plaire à Pompée.

Quant à Philippe II, il semble qu'il ait survécu, car un prince séleucide nommé Philippe a ensuite été pressenti, en 56 av. J.-C., comme époux pour la reine d'Égypte Bérénice IV. Cette union fut cependant rejetée par le gouverneur de Syrie, Aulius Gabinius, qui a sans doute fait exécuter Philippe.

Ainsi disparurent les derniers représentant de la dynastie des Séleucides. Si la Syrie proprement dite devint une province de l'Empire romain (27 av. J.-C.-395 ap. J.-C.), la plus grande partie du territoire qui constituait jadis l'Empire séleucide à l'époque de Séleucos Ier (305-281 av. J.-C.) appartenait désormais à l'Empire parthe (247 av. J.-C.-224 ap. J.-C.).

Autres membres de la dynastie des Séleucides[modifier | modifier le code]

Certaines personnes listées ci-dessous ne sont pas à proprement parler des membres de la dynastie des Séleucides. Il s'agit généralement des épouses de souverains séleucides qui, par conséquent, méritent de figurer dans la liste de ses membres. On retrouve, en outre, des personnages issus d'autres dynasties (Lagides et dynasties des royaumes d'Asie Mineure notamment) qui n'ont pas régné sur l'Empire séleucide mais dont le pouvoir et l'ascendance sont liés à un membre de la dynastie des Séleucides.

Note[modifier | modifier le code]

  1. La chronologie des capitales séleucides est sujette à caution. Certains historiens prétendent qu'Antioche ne devient véritablement la capitale que vers 240 av. J.-C..

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Auguste Bouché-Leclercq, Histoire des Séleucides (323-64 avant J.-C.), Paris, 1913.
  • Laurent Capdetrey, Le Pouvoir séleucide, Territoire, administration, finances d'un royaume hellénistique (312-129 av. J.-C.), Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2007.
  • (en) J. D. Grainger, Seleukos Nikator, Constructing an Hellenistic Kingdom, Londres, 1991.
  • Édouard Will, Histoire politique du monde hellénistique 323-30 av. J.-C., Paris, Seuil, coll. « Points Histoire »,‎ 2003 (ISBN 202060387X).
  • (tr) Fazli Konuş, Selçuklular Bibliyografyası, Konya, 2006 (ISBN 9789758867882).

Articles connexes[modifier | modifier le code]