5 Lira Italie / Duché de Parme et de Plaisance (1545 - 1859) Arge ...

Parme, Marie Louise d'Autriche. Pièce de 5 lires en argent. Elle était également impératrice de France et deuxième épouse de Napoléon. Année de la menthe : 1815 Dénomination : 5 Lire Tirage : 93 000 pcs. Lieu d'atelier : Milan (Italie) Référence : KM-28. Rare! Matériau : Argent (.900) Poids : env. 25 g Diamètre : 38 mm Avers : Buste diadémé de Marie Louise d'Autriche en duchesse de Parme, Plaisance et Guastalla à gauche. Légende MARIA LUIGIA PRINC. LUTIN. ARCIDE. D' AUTRICHE (marque privée) 1815 (marque privée) Revers : Armoiries couronnées du duché dans le col de l'Ordre de Saint-Georges. Légende : PAR LA GR. DI DIO DUCH. DI PARME PIAC . E GUAST. / 5. LIRE Edge: DIRIGE ME DOMINE Le duché de Parme a été créé en 1545 à partir de la partie du duché de Milan au sud du fleuve Pô, comme fief du fils illégitime du pape Paul III, Pier Luigi Farnese, centré sur la ville de Parme. En 1556, le deuxième duc, Ottavio Farnèse, reçut la ville de Plaisance, devenant ainsi également duc de Plaisance, et ainsi l'État fut désormais connu sous le nom de duchés de Parme et de Plaisance. En 1808, les duchés furent annexés à la France par Napoléon Bonaparte. En 1814, ils furent restaurés sous la direction de son épouse Habsbourg, Marie Louise, qui les dirigera toute sa vie. Après la mort de Marie Louise en 1847, le duché fut restitué à la lignée Bourbon-Parme, qui dirigeait le petit duché de Lucques. Les duchés de Parme et de Plaisance se sont joints au Grand-Duché de Toscane et au Duché de Modène pour former les Provinces-Unies fantoches d'Italie centrale en décembre 1859, et ont été annexés au Royaume de Sardaigne en mars 1860. La Maison de Bourbon continue de revendiquer le titre de duc de Parme à ce jour. Carlos-Hugo (carliste prétendant au trône d'Espagne dans les années 1970) détient le titre depuis 1977. Marie Louise d'Autriche (allemand : Marie Louise von Österreich 12 décembre 1791 – 17 décembre 1847), née archiduchesse Marie Louise d'Autriche (allemand : Erzherzogin Marie Louise von Österreich), devint par mariage impératrice des Français (français : impératrice Marie Louise des Français), et en 1817 devint duchesse de Parme, Plaisance et Guastalla (italien : Maria Luisa, duchesse de Parme, Piacenza e Guastalla). Elle était la seconde épouse de Napoléon Bonaparte et donc impératrice des Français. Elle était également une double petite-nièce de Marie-Antoinette. Elle était la mère de Napoléon II, roi de Rome. Marie Louise (qui reçut le nom de baptême latin de Maria Ludovica Leopoldina Francisca Theresa Josepha Lucia) est née à Vienne, fille de François II, empereur du Saint-Empire (François Ier d'Autriche) et de sa seconde épouse, Marie-Thérèse des Deux Siciles. Marie Louise était également une double arrière-petite-fille de Marie-Thérèse d'Autriche, donc une double petite-nièce de Marie-Antoinette, car elle était petite-fille paternelle de Léopold II, empereur du Saint-Empire (fils de Marie-Thérèse, frère de Marie-Antoinette) et petite-fille maternelle de Marie Caroline d'Autriche, reine de Naples et de Sicile (fille de Marie-Thérèse, sœur de Marie-Antoinette). Pour la rendre plus facile à marier, ses parents lui ont fait suivre des cours dans de nombreuses langues. En plus de son allemand natal, elle parle couramment l'anglais, le français, l'italien, le latin et l'espagnol. Le 11 mars 1810, l'archiduchesse de 18 ans épousa par procuration l'empereur français Napoléon Ier, la cérémonie ultérieure ayant lieu dans la chapelle du Louvre le 1er avril 1810. Le père de la mariée souhaitait que ce mariage renforce les liens entre l'Empire autrichien. et le Premier Empire français. Napoléon cherchait la validation et la légitimation de son empire en épousant un membre de la maison des Habsbourg, l'une des plus anciennes familles dirigeantes d'Europe. Il espérait également consolider sa position en engendrant un héritier légitime. Napoléon avait déjà tenté d'épouser la grande-duchesse Anne de la maison des Romanov, sœur cadette du tsar Alexandre Ier de Russie, mais sa proposition avait été refusée. Lorsque Marie Louise s'installe en France, elle apporte avec elle de nombreuses recettes autrichiennes. Elle a développé une recette de bœuf haché farci au roquefort qui est devenue plus tard très populaire dans les restaurants. Le 20 mars 1811, Marie Louise (comme on l'appelait en France) donne naissance à un fils, Napoléon François Joseph Charles Bonaparte, titré roi de Rome puis duc de Reichstadt. Marie Louise fut régente de France d'avril à décembre 1812 pendant la campagne de Russie et de nouveau d'avril 1813 à janvier 1814 pendant l'absence de son mari pendant la campagne d'Allemagne. Après que Napoléon fut contraint d'abdiquer son trône en avril 1814, il fut exilé sur l'île d'Elbe. Marie Louise retourne en Autriche pour ne plus jamais revoir son mari. Napoléon prétendit à un moment donné préférer Marie Louise à sa première épouse Joséphine de Beauharnais ; alors qu'il avait aimé Joséphine, affirmait-il, il ne l'avait pas respectée, alors qu'avec Marie Louise, il y avait "Jamais un mensonge, jamais une dette" - vraisemblablement une référence aux rumeurs de relations extraconjugales et à la réputation de dépensière de Joséphine. Après l'abdication de Napoléon en avril 1814, Marie Louise et son fils fuient Paris pour Blois, puis pour Vienne. Le traité de Fontainebleau du 11 avril 1814 lui permet de conserver son rang et son style impériaux (Sa Majesté Impériale l'Impératrice Marie Louise) et en fait la souveraine des duchés de Parme, Plaisance et Guastalla, avec son fils comme héritier. Cependant, en 1815, le Congrès de Vienne révisa cet arrangement et la nomma duchesse de Parme pour sa vie seulement, les détails de qui deviendrait duc de Parme après sa mort n'étant pas précisés. En 1817, un traité fut signé qui laisserait les duchés à un membre de la Maison de Bourbon. En 1844, il fut décidé que le duché de Guastalla serait hérité par le duc de Modène. En 1821, quatre mois après la mort de Napoléon, Marie Louise épousa morganatiquement son amant, le comte Adam Albert von Neipperg (1775-1829).