Abraham Lincoln (1809-1865)

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Abraham Lincoln
Daguerréotype de Lincoln par Alexander Gardner en 1863.
Daguerréotype de Lincoln par Alexander Gardner en 1863.
Fonctions
16e président des États-Unis
4 mars 186115 avril 1865
(4 ans, 1 mois et 11 jours)
Élection 6 novembre 1860
Réélection 8 novembre 1864
Vice-président Hannibal Hamlin (1861-1865)
Andrew Johnson (1865)
Prédécesseur James Buchanan
Successeur Andrew Johnson
Biographie
Date de naissance 12 février 1809
Lieu de naissance Comté de Hardin (Kentucky, États-Unis)
Date de décès 15 avril 1865 (à 56 ans)
Lieu de décès Washington, D.C. (États-Unis)
Nature du décès Assassinat
Nationalité américaine
Parti politique Parti Whig (1832-1854)
Parti républicain (1854-1864)
Parti de l'Union Nationale (1864-1865)
Père Thomas Lincoln
Mère Nancy Hanks
Conjoint Mary Todd
Enfant(s) Robert Todd Lincoln
Edward Baker Lincoln
William Wallace Lincoln
Tad Lincoln
Profession Juriste

Signature

Abraham Lincoln
Présidents des États-Unis

Abraham Lincoln, né le 12 février 1809 dans le Comté de Hardin au Kentucky et mort le 15 avril 1865 à Washington, est le seizième Président des États-Unis. Il est élu pour deux mandats de quatre ans, en 1860 et 1864, sans terminer ce dernier. Il est le premier président républicain de l'histoire du pays. Il a dirigé les États-Unis lors de la pire crise constitutionnelle, militaire et morale de son histoire — la Guerre de Sécession —, et réussit à préserver l'Union. C’est au cours de celle-ci qu’il fait ratifier le XIIIe amendement de la Constitution des États-Unis et abolit l’esclavage. Il sort victorieux de la guerre mais meurt assassiné deux mois plus tard, à la suite d'un complot émanant de partisans confédérés au début de son second mandat.

Lincoln naît dans une famille modeste. Après une enfance et adolescence sans relief, il apprend le droit grâce à ses seuls talents d’autodidacte et devient avocat itinérant. Entraîné peu à peu sur le terrain de la politique, il dirige un temps le parti Whig et est élu à la Chambre des représentants de l’Illinois dans les années 1830, puis à celle des États-Unis pour un mandat dans les années 1840.

Alors que le pays traverse depuis plusieurs années une période de grandes tensions au sujet de l’esclavage, Lincoln, qui s’oppose à son extension, acquiert une notoriété nationale en 1858 à la suite d’une série de débats contre Stephen A. Douglas, partisan du droit des États à introduire ou non l’esclavage sur leur territoire. Porté par cette popularité, Lincoln est choisi par le Parti républicain nouvellement formé, pour le représenter aux élections présidentielles. Bien que lâché par les États du Sud, il remporte la plupart des États du Nord et est élu président en 1860. Cette élection entraîne immédiatement la sécession de sept États esclavagistes du sud avec l’Union et la formation des États confédérés d'Amérique, bientôt rejoint par d’autres États malgré des tentatives de compromis et de réconciliation de la part de l’Union[réf. nécessaire].

L’attaque de Fort Sumter le 12 avril 1861 par les troupes confédérées pousse la majeure partie du Nord à se regrouper derrière l’étendard national et Lincoln à concentrer sa politique et son action sur l’effort de guerre. Son but est alors de réunir la nation. Tandis que le Sud entre en état d’insurrection, Lincoln exerce son droit de suspendre l’habeas corpus entraînant l’arrestation et la détention sans procès de milliers de suspects sécessionnistes. Pendant la guerre, son combat pour l’abolition de l’esclavage apparaît notamment à travers la Proclamation d'émancipation, en vigueur le 1er janvier 1863, dans lequel il encourage les États intermédiaires à abolir progressivement l’esclavage. Cette proclamation est également la première étape d'un processus qui, à terme, amène à la ratification du XIIIe amendement de la Constitution par le Congrès, offrant la liberté à tous les esclaves du pays en décembre 1865. Lincoln suit de près l’évolution de la guerre et supervise notamment la nomination des généraux, dont celle d'Ulysses S. Grant. Dans son cabinet, il réunit les différents leaders de son parti et les oblige à coopérer. Sous son commandement, l’Union met en place un blocus naval pour paralyser les échanges commerciaux du Sud, prend le contrôle des États frontaliers au début de la guerre, gagne celui des réseaux de communication fluviaux du sud, et essaie sans relâche de s’emparer de la capitale confédérée, Richmond en Virginie, jusqu’au succès de Grant en 1865.

Une succession de batailles victorieuses, ainsi que des tentatives d’entente avec les démocrates lui assurent sa réélection en 1864. Après la défaite des États confédérés, Lincoln se veut conciliant avec le Sud lors de son discours d’investiture de second mandat, et appelle à l’apaisement. Mais son programme de reconstruction ne vit pas le jour en raison de son assassinat le 14 avril 1865 par John Wilkes Booth, partisan sudiste. La mort de Lincoln est le premier assassinat d'un président des États-Unis et plonge le pays dans le deuil. Lincoln est considéré tant par les historiens que par le public comme un des plus grands présidents des États-Unis.

Origines et jeunesse[modifier | modifier le code]

Origines familiales[modifier | modifier le code]

Son père, Thomas Lincoln, descend d'une longue lignée de Lincoln, dont le premier avait émigré d'Angleterre dans le Massachusetts en 1637. De là, les générations ont voyagé en Pennsylvanie, en Virginie puis dans le Kentucky. Son propre père, nommé Abraham, sera tué par des Indiens en 1786[1]. Simple charpentier illettré au départ, Thomas est devenu un des fermiers les plus riches du comté[2].

Sa mère, Nancy Hanks, est née en Virginie de Lucy Hanks et de père inconnu. Illettrée, elle sera élevée par des parents et des tuteurs jusqu'à son mariage. Elle inculque la religion chrétienne à ses enfants en leur citant des passages de la Bible[3].

Les parents Lincoln se marient en 1806. De cette union naîtront trois enfants. Le premier est Sarah, née en 1807, le second, Abraham, le troisième, Thomas, décèdera en bas âge et sera enterré dans une petite tombe en vue de la cabane familiale[3].

Enfance[modifier | modifier le code]

Abraham Lincoln, surnommé « Abe », naît dans le Comté de Hardin, sur la « Frontière » le 12 février 1809 dans la cabane en rondins de ses parents, un couple de fermiers sans fortune[1]. Leur propriété de 348 acres (140 hectares) se trouve sur les berges de la Nolin Creek dans la partie sud-est du comté de Hardin (Kentucky), près de Hodgenville[1]. Il est prénommé Abraham, sans deuxième prénom, en souvenir de son grand-père paternel. Le mythe a quelque peu exagéré la pauvreté de ses parents à sa naissance. Abraham va à l'école de Cumberland Road avec sa sœur.

Le mémorial érigé dans l' Abraham Lincoln Birthplace National Historical Park, à l'emplacement de la cabane où naquit Lincoln.

À l'automne 1816, Thomas Lincoln décide d’emmener sa famille dans le sud-ouest de l’Indiana, notamment à cause d'affaires judiciaires concernant une erreur dans les titres de propriété des terres du Kentucky qu'il a toutes perdues. Il y squatte des terres publiques situées dans l'agglomération de Little Pigeon Creek, au fond des bois. La famille vit provisoirement dans une ferme à demi construite à laquelle manque une façade. Après avoir construit un habitat plus acceptable, il achète le terrain et entreprend sa culture. Abraham participe au travail des champs et à l’élevage mais répugne à la chasse et à la pêche. Issu d'une famille esclavagiste, Thomas Lincoln partage originairement les préjugés raciaux de sa famille, avant de rejoindre cette même année de 1816 une Église séparatiste qui combat l'alcoolisme et l'esclavagisme[3].

En 1818, alors qu’il n'a que neuf ans, Abraham voit sa mère mourir de la « maladie du lait » (maladie provoquée par l'ingestion de lait d'animaux ayant mangé de l'eupatoire rugueuse, une plante vénéneuse)[4]. Quand elle décède, Nancy Lincoln a 34 ans[5]. Son mari lui fabrique un cercueil de cerisier avant de l'enterrer sur une colline environnante. Dans l’année qui suit, Thomas Lincoln épouse Sarah "Sally" Bush Johnston, une veuve qu'il connaît depuis plusieurs années, de dix ans sa cadette et ayant deux filles et un fils[5]. Elle s’occupe du logis et traite Abraham à égalité avec ses propres enfants. Abraham et Sarah deviennent si proches que plus tard, il se souviendra d’elle comme son « angel mother ».

De onze à quinze ans, Abraham fréquente de manière irrégulière l'école, entre les récoltes d'hiver et les labours de printemps. Il s'intéresse néanmoins à la poésie, écrit des vers et des lettres pour ses parents, et développe rapidement un appétit certain pour la lecture, passion encouragée par sa belle-mère Sarah mais incomprise par son père. Malgré cela, Lincoln n'aurait pu lire effectivement que quelques livres, dont il a toutefois su garder souvenir. Au fil de ses lectures, il découvre la Bible, l’histoire de l’Angleterre et des États-Unis. Parmi les livres qu’il aurait lus, on trouve Robinson Crusoé de Daniel Defoe ou encore les fables d’Ésope. Son voisinage rapportera plus tard qu’il était prêt à parcourir des miles pour aller emprunter un livre.

Premiers emplois[modifier | modifier le code]

À dix-sept ans, Abraham quitte quelque temps la maison familiale pour travailler sur un ferry à la jonction d'Anderson et de l'Ohio.

À dix-neuf ans, il perd sa sœur Sarah, morte en donnant naissance à son premier enfant. La mère et le bébé mort-né sont enterrés ensemble au pied de l'église que Thomas Lincoln avait bâtie. En avril 1828, il signe un contrat avec James Gentry, un colon voisin, aux termes duquel il doit acheminer un bateau de produits agricoles jusqu'à La Nouvelle-Orléans. Le périple dure trois mois, au cours duquel il descend avec un des fils Gentry l'Ohio puis le Mississippi, où ils durent affronter courants violents et une attaque de leur cargaison. De retour en Indiana, Abraham donne à son père les 25 dollars que ce contrat lui a rapportés.

En mars 1830, alors qu’Abraham a 21 ans, Thomas Lincoln décide de rejoindre les terres fertiles de l’Illinois, sur le bord de la rivière Sangamon. Son fils l'aide à défricher ses nouvelles terres. L'hiver suivant est rude et la famille reste bloquée plusieurs mois par la neige et la glace.

En mars 1831, Abraham projette de gagner de l'argent en proposant à un spéculateur nommé Denton Offutt de convoyer un chaland de marchandises jusqu'à La Nouvelle-Orléans. Il s'avère que ledit Offutt ne possède pas de péniche. Abraham, son cousin John Hanks et John Johnston (le fils de Sarah Lincoln) en construisent une eux-mêmes au bord de la Sangamon. Lincoln devient ainsi matelot et fait un voyage sur le Mississippi jusqu’à La Nouvelle-Orléans. Sur le retour, il s’installe dans le village de New Salem, sur la rivière Sangamon. Il y devient magasinier, postier, surveillant. En 1832, il s’enrôle dans la milice locale pour combattre les Indiens de Black Hawk et est élu capitaine de sa compagnie. Il déclarera plus tard n’avoir jamais vu de guerriers indiens, mais avoir participé à des disputes virulentes entre miliciens.

Aspirant à avoir une vie publique, il se présente à l’assemblée de l’État comme représentant du parti whig, mais est la première fois défait avant d’être élu puis plusieurs fois réélu. Hésitant, il préfère finalement devenir avocat plutôt que forgeron pour gagner sa vie. Après avoir déjà étudié les mathématiques et la grammaire, il commence donc à étudier le droit. En 1836, il réussit l’examen du barreau.

Carrière de député[modifier | modifier le code]

Un juriste qui s'engage en politique[modifier | modifier le code]

Abraham Lincoln 1860.

Juriste de province autodidacte, Lincoln part s'installer en 1837 à Springfield et commence à exercer son métier. Il contracte la syphilis en 1836[6].

Il est réélu quatre fois comme représentant à la chambre de l'Illinois. Il aspire ensuite à devenir représentant de l'Illinois à la Chambre des représentants des États-Unis à Washington, D.C.

Il est élu en 1846 et siège à partir de la fin 1847. À Washington, il s'oppose à la guerre contre le Mexique, qu'il juge inconstitutionnelle et injuste. Malgré cette opinion, il vote plusieurs fois l’envoi de troupes supplémentaires. Ses opinions sont jugées anti-patriotiques et suscitent le mécontentement parmi les électeurs de l'Illinois, si bien que Lincoln ne sollicite pas le renouvellement de son mandat. Au cours de la guerre, son futur adversaire s'illustre au contraire par une attitude inverse. Jefferson Davis, futur président des États confédérés d'Amérique devient un héros militaire.

De retour à Springfield, il se concentre sur son métier de lawyer (juriste dont une des facettes du métier est trial lawyer, avocat) et devient célèbre, se constituant une importante clientèle à Chicago. Il défend notamment l’Illinois Central Railroad pour qu’elle obtienne une charte de l’État. Il lutte contre le comté de McLean, qui souhaite instaurer une taxe sur les activités de cette compagnie. Il reçoit 5 000 dollars à cette occasion, mais doit se retourner contre la compagnie pour les obtenir. Parmi les affaires qu’il traite, on trouve aussi des affaires criminelles. Défendant Duff Armstrong, accusé de meurtre, il doit s'opposer à un témoin prétendant avoir vu son client parmi les meurtriers grâce à la lumière de la lune. Sur la base d’un seul almanach, Lincoln soutient que la lune n’a pu permettre au témoin de voir la scène et obtient l’acquittement.

Cette carrière d’homme de loi exemplaire contribue à donner à Lincoln une réputation d’homme brillant, éloquent et honnête.

Au Congrès[modifier | modifier le code]

Abraham Lincoln est élu au Congrès des États-Unis tout en exerçant la profession d’avocat. Dès cette période, ses positions anti-esclavagistes sont apparentes mais il n'est pas en faveur du droit de vote pour la population noire. Il se fait connaître en tant que défenseur des compagnies de chemin de fer, mais aussi par ses discours contre l’admission de nouveaux États esclavagistes dans l’Union en particulier lorsqu’il se présente aux élections sénatoriales de 1858. Le Kansas-Nebraska Act de 1854, qui abroge les limites de la diffusion de l'esclavage (Compromis du Missouri), remet Lincoln sur le devant de la scène politique. Le sénateur démocrate Stephen A. Douglas propose un référendum sur la question de l'esclavage dans les territoires en question. En 1858, Lincoln prononce un discours qui met en évidence le danger de désunion du pays sur le problème de l'esclavage[7]. Son éloquence le fit connaître du grand public.

Campagne présidentielle de 1860[modifier | modifier le code]

Lincoln fut choisi par les Républicains pour l'élection présidentielle de 1860. Il fut élu le 6 novembre 1860 et devint le 16e président des États-Unis avec 39,9 % des voix, grâce aux divisions au sein du Parti démocrate. Il bat ainsi les autres candidats qui étaient Stephen A. Douglas (29,5 %), John C. Breckenridge (18,1 %) et John C. Bell (12,5 %).

Peu après l’élection, alors que le nouveau président n’est pas encore investi, sept États font sécession : la Caroline du Sud, le Mississippi, la Floride, l’Alabama, la Géorgie, la Louisiane et le Texas. Les six derniers décideront le 4 février 1861 de former les États confédérés d'Amérique, que Lincoln refusa de reconnaître. Les États du Delaware, Maryland, Virginie, Caroline du Nord, Tennessee, Kentucky, Missouri et Arkansas décident de rester dans l'Union mais avertissent Lincoln qu'ils n'accepteront pas le passage des troupes sur leur territoire.

Nonobstant les nombreuses menaces de mort qu'il reçut, un complot d'extrémistes sécessionnistes pour assassiner le nouveau président avant son investiture fut déjoué dans la matinée du 23 février 1861 à Baltimore. Dès mars 1861, il affirma que l'Union ne pouvait être brisée.

Présidence[modifier | modifier le code]

Premier mandat (1861-1865)[modifier | modifier le code]

1861[modifier | modifier le code]

Investiture d'Abraham Lincoln

4 mars : investiture d’Abraham Lincoln en tant que seizième président des États-Unis.

12 avril : début de la Guerre de Sécession avec la bataille de Fort Sumter en Caroline du Sud, par les forces confédérées. Trois jours plus tard, Lincoln déclare l’état d’insurrection et prévoit la levée d’une armée de 75 000 volontaires. Les États de Virginie, Caroline du Nord, Tennessee et Arkansas font sécession.

Fin avril : Lincoln ordonne le blocus des ports des États confédérés et interdit le commerce avec eux.

1862[modifier | modifier le code]

27 janvier : Lincoln signe l’ordre de début des opérations militaires contre les États confédérés.

20 mai : la loi du Homestead Act est signée par Abraham Lincoln. Elle permet à chaque famille pouvant justifier qu'elle occupe un terrain depuis 5 ans d'en revendiquer la propriété privée, et ce dans la limite de 160 acres (soit 65 hectares). Si la famille y vit depuis au moins 6 mois, elle peut aussi sans attendre acheter le terrain à un prix relativement faible de 1,25 dollar par acre (soit 308 dollars pour 1 km2). Cette loi a joué un rôle éminent dans la conquête de l'Ouest américain.

19 juin : il commence à rédiger la proclamation d’émancipation des esclaves.

1er juillet : il institue l’impôt sur le revenu pour financer la Guerre de sécession.

Proclamation d'émancipation des esclaves, 22 juillet 1862

2 juillet : Morrill Land-Grant Colleges Act.

22 septembre : il annonce qu’il publiera sa proclamation d’émancipation des esclaves dans les États en sécession. Elle sera à l’origine de deux amendements à la Constitution, le premier abolissant l’esclavage, le second garantissant les droits civils.

1863[modifier | modifier le code]

1er janvier : les esclaves sont émancipés.

20 juin : Lincoln incorpore l'Ouest de la Virginie dans l’Union, la Virginie-Occidentale devient donc le 35e État.

3 juillet : victoire nordiste de Gettysburg, en Pennsylvanie.

3 octobre : Lincoln institue la fête nationale de Thanksgiving au dernier jeudi de novembre.

19 novembre : Lincoln fait un discours pour l’inauguration du cimetière national situé sur le champ de bataille de Gettysburg.

8 décembre : Lincoln annonce son programme pour la reconstruction des États du Sud et fait une offre d’amnistie aux déserteurs de l’armée confédérée.

1864[modifier | modifier le code]

Le 3 octobre 1862, Abraham Lincoln vient rendre visite au général McClellan à son quartier général d'Antietam, après la rude bataille que celui-ci a mené contre les Confédérés le 17 septembre.

12 mars : Lincoln nomme le général Ulysses S. Grant en tant que commandant en chef des armées de l’Union.

7 juin : la convention nationale du parti républicain désigne Lincoln comme son candidat pour les prochaines élections.

18 juillet : Lincoln ordonne le recrutement de 500 000 volontaires dans l’armée.

8 novembre : Lincoln est réélu pour un second mandat avec 56 % du vote populaire.

1865[modifier | modifier le code]

3 février : Lincoln tente une dernière fois de terminer la Guerre de sécession par la négociation. Il exige la reddition des forces confédérées et le retour des États dans l’Union. Ces derniers veulent leur indépendance et la réunion se termine par un échec.

Second mandat (1865)[modifier | modifier le code]

4 mars : investiture d’Abraham Lincoln pour un deuxième mandat.

9 avril : fin « officielle » de la Guerre de sécession.

6 décembre : vote du XIIIe amendement

Politique étrangère[modifier | modifier le code]

Vu sous l’angle de la politique étrangère le problème de la sécession des États du Sud se résume à la reconnaissance de la Confédération des États d’Amérique par les autres pays et les États européens en particulier. En fait ces derniers étaient surtout intéressés par la poursuite des relations commerciales et ont évité de soutenir la Confédération au risque de voir s’établir des relations privilégiées entre l’Union et leurs compétiteurs.

Toutefois, selon André Kaspi, spécialiste de l'histoire américaine (Télérama, janvier 2013[réf. insuffisante]) : « Lincoln avait dans son cabinet des gens hostiles à la proclamation de l'émancipation en 1862. Il est passé outre car il pensait que c'était indispensable, essentiellement pour des raisons diplomatiques. La Grande-Bretagne [où l'esclavage a été aboli en 1838] soutenait les abolitionnistes et la France [esclavage aboli en 1848, sauf en Algérie] était plutôt du côté des esclavagistes. Nous [les Français] n'avons pas un rôle particulièrement brillant à cette époque. D'autant plus que Napoléon III pensait qu'il pourrait installer un empire vassal de la France au Mexique en profitant de la division des États-Unis. Cette dimension internationale n'est jamais évoquée dans le film [de Spielberg] ».

Politique intérieure[modifier | modifier le code]

Le Mont Rushmore : Lincoln est à droite.

Dès son élection, A. Lincoln est confronté au problème de la sécession des États sudistes. En fait cette sécession ainsi que la création de la Confédération par les États du sud n’est pas reconnue par les États de l’Union d'où le terme « Guerre civile (Civil War) » employé par les Américains (et non « Guerre de Sécession » employé dans les ouvrages francophones). L'objectif de la guerre, toujours dans le même esprit, est de préserver l'Union.

La priorité de Lincoln est le maintien de l’Union et la réintégration des États sécessionnistes. Il dirige directement les opérations des forces armées avant de trouver en la personne du général Ulysses S. Grant un chef en qui il peut avoir confiance. La conduite de la guerre nécessite des hommes et un financement ; Lincoln introduit le service militaire pour pallier le déficit de volontaires et l’impôt sur le revenu. Sa contribution la plus connue restera la Proclamation d'émancipation libérant les esclaves dans les États Confédérés qui n'étaient pas sous contrôle de l'Union. La proclamation concernait donc 3 000 000 d'esclaves dans le Sud, mais n'avait aucun effet sur près d'un million d'esclaves vivant dans les États esclavagistes restés dans l'Union (Delaware, Kentucky, Maryland, Missouri) ou dans le Tennessee occupé par les troupes de l'Union[8]. Du fait de l’état de guerre, A. Lincoln est l’un des présidents qui a accumulé le plus de pouvoirs entre ses mains.

Il s'attacha également à la création d'un système de banques nationales (National Banking Acts entre 1863 et 1865).

Droits civiques, les minorités et l’immigration[modifier | modifier le code]

Avant d’être élu président, et pendant sa campagne électorale en particulier, Lincoln avait fait plusieurs déclarations indiquant clairement son opposition à l’esclavage au nom de principes moraux. Il restera dans l’histoire comme l’auteur de la Proclamation d’émancipation des esclaves, mais certains critiques ont estimé que sa priorité était liée à la restauration de l’Union, pas aux droits civiques des esclaves. « Si je pouvais sauver l'Union sans libérer un seul esclave, je le ferais ; si je ne pouvais la sauver qu'en les libérant tous, je le ferais aussi… Cela est ma position officielle et n'a rien à voir avec mes convictions personnelles… J'ai dit assez souvent que, selon moi, tous les hommes, partout, devaient être libres…[9] »

Politique financière, économique et sociale[modifier | modifier le code]

La politique du président Lincoln bénéficie très vite de l'augmentation de la masse monétaire grâce à la découverte du plus grand gisement d'argent-métal de l'histoire, après le Potosi bolivien, qui voit se constituer en quelques années les grandes fortunes de l'ouest américain. Dès 1862, plusieurs centaines de petites compagnies minières se partagent le gisement du Comstock Lode découvert trois ans plus tôt à Virginia City, dans le Nevada, sous les yeux du journaliste Mark Twain, en pleine conquête de l'Ouest. Alors que les États du Sud émettent en Europe un emprunt indexé sur la valeur du coton, profitant du rayonnement de la place financière parisienne, Lincoln préfère développer la finance américaine, lorsqu'il est obligé d'emprunter à tour de bras pour équiper les armées, avec l'aide d'un proche, Jay Cooke (10 août 1821 - 8 février 1905), qui créé une des premières banques d'investissement américaines, Jay Cooke & Co, pour organiser les émissions d'obligation. Le président Lincoln décide d'opérer très tôt la reconstruction du Sud par des programmes sociaux. En 1862 et 1864 il fait voter deux lois successives pour apporter le soutien de l'État à la construction des premiers chemins de fer transcontinentaux, achevés en 1869 et permettant de donner du travail aux soldats démobilisés. Le gouvernement soutient aussi Associated Press et la Western Union, en leur confiant les commandes aux Journal officiel de Washington[10], amenant la création par les journaux du MidWest d'une nouvelle Associated Press. Soixante ans plus tard, le président Franklin Delano Roosevelt rappela ce mot d'Abraham Lincoln: « Le plus fort lien de sympathie entre les hommes après les relations de travail devait être celui qui unit les travailleurs de toutes les Nations ».

Politique partisane[modifier | modifier le code]

Lincoln est élu à la présidence essentiellement en raison des dissensions au sein du Parti démocrate. Au cours de son mandat, il est critiqué au sein de son propre parti car la guerre est longue et coûteuse et beaucoup d’Américains ne voient pas de raison de se battre pour le droit des Noirs. Il sera malgré tout réélu car l’Union est opportunément victorieuse sur le champ de bataille au moment du vote.

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

Ayant perdu le premier amour de sa vie, Ann Rutledge, probablement morte de typhoïde, il courtise Mary Owens, la sœur de son amie Elizabeth Abell. Lincoln fait sa demande en mariage à Owens en mai 1837, mais elle refuse. Dix-huit mois plus tard, il se fiance à Mary Todd. Finalement le 4 novembre 1842, ils se marient. Ils s'installent ensuite dans une maison sur la Huitième et Jackson à Springfield, qui se trouve à proximité de son étude d'avocat. Mary peine un peu à s'habituer à sa nouvelle existence parce qu'elle a eu l'habitude d'être toujours servie par les nombreux esclaves que possédait sa famille. La relative pauvreté dans laquelle vit le couple est aussi difficile pour elle qui n'a jamais manqué de rien. Des tensions se font jour entre Abraham et Mary lors des premières années de leur mariage, mais elles s'atténuent lorsque naît leur premier fils.

Le couple aura quatre enfants. Robert Todd Lincoln naît le 1er août 1843, à Springfield dans l'Illinois. Il est le seul de leurs enfants qui ait atteint l'âge adulte. Les autres, nés également à Springfield, vont mourir pendant leur enfance ou durant l'adolescence. Edward Baker Lincoln naît le 10 mars 1846 et meurt le 1er février 1850. William Wallace Lincoln vient au monde le 21 décembre 1850 et meurt à Washington D.C. le 20 février 1862, lors du premier mandat présidentiel de son père. Thomas « Tad » Lincoln naît le 4 avril 1853 et meurt le 16 juillet 1871, à Chicago. Le dernier descendant de Lincoln, en ligne directe, était Robert Todd Lincoln Beckwith (en), mort le 24 décembre 1985.

La sexualité d'Abraham Lincoln est sujette à débat. Plusieurs personnes ont émis l'hypothèse[Qui ?] qu'il était homosexuel ou bisexuel, parmi lesquelles le chercheur Clarence Arthur Tripp, qui a notamment mis en avant les relations ambiguës qu'il a entretenues au cours de sa vie avec des hommes, alors qu'il faisait preuve de distance envers les femmes ; Tripp a ainsi fait état de deux relations homoérotiques de Lincoln[11].

Portrait physique et caractère[modifier | modifier le code]

Lincoln reste dans l'histoire des États-Unis le plus grand des présidents par la taille : (1,93 m), il a les cheveux noirs et épais, un grand nez et de grandes oreilles[12].

Les portraits les plus connus de Lincoln le montrent barbu alors qu'il n'a porté la barbe que dans les dernières années de sa vie. Il semble qu'il l'ait laissée pousser en 1860 à la demande de Grace Bedell, une petite fille de 11 ans[13],[14].

L'assassinat[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Assassinat d'Abraham Lincoln.

14 avril 1865 : Abraham Lincoln rencontre souvent le général Grant, qui commande les troupes de l'Union, pour aborder les problèmes de la reconstruction des États sudistes. C’est au cours d’une sortie au théâtre Ford à Washington (la pièce s'appelait Our American cousin), qu’il est assassiné[5] par un sympathisant sudiste. Ce dernier, John Wilkes Booth, s'introduit derrière Lincoln et lui tire une balle à bout portant derrière la tête, au niveau de la nuque. Les médecins accourent et voient tout de suite que la balle a atteint le cerveau. Ils le transportent dans une maison en face du théâtre où il passe la nuit sans reprendre connaissance. Lincoln meurt le lendemain matin, à 7 h 22. Booth cria en s'enfuyant « Sic semper tyrannis! » (latin : « Ainsi en est-il toujours des tyrans ! »). Cette citation se trouve dans l'hymne du Maryland, où Booth avait rencontré un certain succès en tant qu'acteur, et sur le Grand Sceau de l'État de Virginie dont elle est la devise officielle. La nouvelle arrive en Europe dix jours plus tard, par le paquebot Australasian, puis télégraphiée par Reuters assez tôt pour le bouclage de l'édition du 27 avril 1865 du quotidien Le Temps[15],[16].

Quatre personnes furent condamnées à mort par un tribunal militaire à la suite de l’assassinat de Lincoln. Parmi elles, une femme Mary Surratt qui fut la première à être exécutée par le gouvernement des États-Unis.

Abraham Lincoln est enterré à Springfield, en Illinois, dans une crypte fortifiée bâtie en 1901 à la suite de menaces proférées contre sa dépouille. Auparavant, son cercueil avait été déplacé 17 fois depuis son enterrement initial en 1865 ainsi qu'ouvert à 5 reprises : le 21 décembre 1865, le 19 septembre 1871, le 9 octobre 1874, le 14 avril 1887 et le 26 septembre 1901.

Hommages[modifier | modifier le code]

Statue du président Lincoln à Chicago.
Pièce de monnaie américaine. Portrait de profil de Lincoln

Lincoln est l’un des présidents les plus admirés de l’histoire des États-Unis[12] : selon un classement dressé par des historiens pour le magazine The Atlantic Monthly, il est l'Américain le plus influent de l'Histoire[17]. Son nom a été donné à la capitale de l’État du Nebraska, un monument (le Lincoln Memorial) est érigé en son honneur au centre de la capitale fédérale et son effigie apparaît sur la pièce de 1 ¢ comme sur le billet de 5 $, elle est aussi apparue sur un billet de 100 $ émis le 10 mars 1863 en Louisiane qui est un des premiers billets émis par le gouvernement américain après que le National Banking Act fut accepté en février 1863. Son portrait est sculpté sur le mont Rushmore et les endroits importants de sa vie ont été transformés en musées. Depuis sa mort, environ 16 000 livres lui auraient été consacrés, selon les estimations de la commission du bicentenaire d'Abraham Lincoln[12]. Le musée Abraham Lincoln de Springfield, dans l'Illinois est l'un des principaux musées consacrés au président.

L’anniversaire de sa naissance a été déclaré jour férié (jusqu’à la création du « jour des présidents », jour férié destiné à honorer tous les présidents des États-Unis). Le 12 février 2009, plusieurs cérémonies célébrant le bicentenaire de sa naissance eurent lieu au Lincoln Memorial, dans la capitale fédérale. Le théâtre Ford, lieu de son assassinat, a organisé un gala pour fêter sa réouverture après les travaux de rénovation qui coûtèrent plusieurs millions de dollars[12].

L’assassinat d'Abraham Lincoln, quelques jours après la fin de la guerre de Sécession, a empêché ses contemporains de critiquer son action. Certains historiens relèvent aujourd’hui qu’il était bien plus préoccupé par le maintien de l’Union que par les droits des esclaves. L'écrivain Jorge Luis Borges porte même à son égard un jugement plus sévère encore (voir article), mais cet avis reste isolé.

La marine américaine a honoré sa mémoire en nommant plusieurs de ses navires USS Abraham Lincoln. Il s'agit d'un sous-marin lance-missiles et d'un porte-avions nucléaire.

Jusqu'à 5 000 Américains, réunis dans la Brigade Abraham Lincoln, ont participé aux brigades internationales pendant la guerre d'Espagne (1936-1939)[18].

L'État de Illinois est surnommé Land of Lincoln (la terre de Lincoln) et cette appellation est reprise sur les plaques d'immatriculations de cet État.

Lincoln Park, le plus vaste parc urbain public de la ville de Chicago (Illinois), et deuxième plus grand du pays après celui de Central Park, fut nommé en son honneur. Il abrite également le Lincoln Monument, une statue de bronze haute de 3,7 m en hommage à Lincoln.

Lincoln Center for the Performing Arts, est un centre culturel de New York. Construit dans les années 1960, il est le siège d'une douzaine de compagnies artistiques.

Au cours de la guerre de Sécession, Lincoln prononce sur le champ de bataille de Gettysburg son célèbre Discours de Gettysburg en hommage aux soldats morts pour « la renaissance de la liberté - un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ». Le texte, très court, est gravé sur le monument qui lui rend hommage à Washington ; il est considéré par les Américains comme une déclaration d’importance majeure que les élèves du primaire apprennent par cœur.

Lincoln est aussi renommé pour la lettre qu'il envoya en novembre 1864 à une certaine Madame Bixby, une veuve de Boston dont les cinq fils seraient tombés pendant la guerre de Sécession. Ce texte est généralement considéré comme un des plus beaux de Lincoln, au même titre que son Discours de Gettysburg et le discours inaugural de sa deuxième présidence.

Abraham Lincoln dans la culture[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Documentaires[modifier | modifier le code]

  • 2009 : Les derniers jours d'Abraham Lincoln (Lincolns letzter Tag), de Wilfried Hauke : documentaire de deux épisodes qui retrace la dernière journée d'Abraham Lincoln ainsi que la traque de John Wilkes Booth, entrecoupé de flashbacks sur sa carrière.
  • 2013 : Abraham Lincoln, sur les chemins de la liberté, de Carole Bienaimé (France Télévisions) : film documentaire à l'occasion des 150 ans de la signature de la proclamation de l'Émancipation des esclaves aux États-Unis par Abraham Lincoln.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a, b et c Allen C. Guelzo 2003, Ch. 1 « The American System »
  2. (en) Edward Pessen, The Log Cabin Myth : The Social Backgrounds of American Presidents, Yale University Press,‎ 1984 (ISBN 0-300-03166-1), p. 24-25
  3. a, b et c Stephen B. Oates 1984, Ch. 1 « Les Fleuves du Temps »
  4. Origine de la "maladie du lait"
  5. a, b et c Bernard Henry & Christian Heeb, USA : Le Nord, Éd. Artis-Historia, Bruxelles, 1995, (ISBN 978-2-87391-026-6), p. 35.
  6. Des figures historiques atteints de syphilis; Bibliothèque sanitaire nationale des États-Unis
  7. Discours sur le danger de désunion du pays sur le problème de l'esclavage
  8. Foner 2002, p. 1
  9. Robert Lacour-Gayet, Histoire des États-Unis, Fayard 1976, tome 1, chapitre XVIII
  10. "Trafic de nouvelles" par Oliver Boyd-Barrett et Michael Palmer, page 237
  11. (en) Richard Brookhiser « Was Lincoln Gay? », New York Times, 9 janvier 2005.
  12. a, b, c et d Michael Ruane, « Tout le monde aime Lincoln », sur Courrier international, The Washington Post,‎ 12 février 2009 (consulté le 17 février 2009)
  13. (en)Abraham Lincoln's Beard
  14. Lettre de Grace Bedell
  15. Un siècle de chasse aux nouvelles : de l'Agence d'information Havas à l'Agence France-presse (1835-1957), par Pierre Frédérix – 1959 -, page 90
  16. Le Temps. Paris, no 1457 du 27 avril 1865, Gallica, consulté le 3 mars 2013.
  17. « Abraham Lincoln, l'Américain le plus influent de l'Histoire », dans Le Monde du 22/11/2006, [lire en ligne]
  18. André Kaspi, Franklin Roosevelt, Paris, Fayard, 1988, (ISBN 978-2-213-02203-1), p. 376

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

En français[modifier | modifier le code]

  • Claude Aragonnès, Lincoln, héros d'un peuple, 1955, Édition Hachette
  • Fraysse O., Abraham Lincoln : la terre et le travail : 1809-1860, éditions Pub, 1995, ASIN 2859441573
  • Stephen B. Oates, Lincoln, Paris, Fayard,‎ 1984 (ISBN 978-2-213-01414-2)
  • Bernard Vincent, Lincoln, l'homme qui sauva les États-Unis, Paris, L'Archipel, 2009, (ISBN 978-2-8098-0122-4)

En anglais[modifier | modifier le code]

Références bibliographies[modifier | modifier le code]

  • (en) Eric Foner, Reconstruction: America's Unfinished Revolution : 1863-1877, New York, Perennial Classics,‎ 2002 (ISBN 978-0-06-093716-4)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]