Miklós Horthy

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Dans le nom hongrois  Horthy  Miklós, le nom de famille précède le prénom, mais cet article utilise l’ordre habituel en français Miklós  Horthy, où le prénom précède le nom.
Miklós Horthy de Nagybánya
Image illustrative de l'article Miklós Horthy
Titre
Régent de Hongrie
Premier ministre Sándor Simonyi-Semadam
Pál Teleki
István Bethlen
Gyula Károlyi
Gyula Gömbös
Kálmán Darányi
Béla Imrédy
László Bárdossy
Miklós Kállay
Döme Sztójay
Géza Lakatos
Prédécesseur Károly Huszár (chef du gouvernement provisoire)
Successeur Ferenc Szálasi (chef du gouvernement et « chef de la Nation »)
Biographie
Titre complet Amiral de la flotte austro-hongroise, Régent de Hongrie
Nom de naissance Horthy Miklós
Date de naissance
Lieu de naissance Kenderes, Autriche-Hongrie
Date de décès (à 88 ans)
Lieu de décès Estoril, Portugal
Père István Horthy
Mère Paula Halassy
Enfant(s) Magdolna Horthy
Paulette Horthy
István Horthy
Miklós Horthy
Résidence Château de Gödöllő

Miklós Horthy
Souverains de Hongrie

L'amiral Miklós Horthy de Nagybánya (hongrois : vitéz nagybányai Horthy Miklós, amiral Miklós Horthy de Nagybánya)[1], né le à Kenderes et mort le à Estoril au Portugal, est un militaire et homme politique hongrois. Issu d'une famille aristocratique calviniste, il fut le dernier commandant de la marine d'Autriche-Hongrie, puis le régent du royaume de Hongrie de 1920 à 1944.

Jeunesse et origines[modifier | modifier le code]

Parents de Miklós Horthy

Miklós Horthy est né à Kenderes, dans une famille de petite noblesse calviniste d'ancienne origine transylvaine, faisant de lui l'un des rares hommes politiques ouvertement protestants dans un pays majoritairement catholique. À l’âge de 8 ans il est envoyé à Debrecen rejoindre ses deux frères, qui avaient un tuteur français. Horthy entre à l'Académie navale de Fiume à l'âge de 14 ans. Il y apprend les valeurs militaires, le dévouement à son pays. La langue officielle de l'Académie navale étant l'allemand, il garda pour le reste de sa vie un léger, mais perceptible, accent allemand. Il est le fils de Paula Halassy de Dévaványa (1839–1895) et de vitéz István Horthy (1830–1904), pour lequel il a admis avoir une certaine admiration : un homme « dévoué à la gestion de son pays, disciplinairement strict, refusant la désobéissance à la maison, qui engendrait chez lui une certaine peur »[2]. Son père était un important propriétaire, membre de la chambre des magnats. Il a neuf frères et sœurs dont István Horthy (1858–1937), brillant général de cavalerie durant la Première Guerre mondiale. L'ancêtre de la famille est István Horti, anobli en 1635 par le roi Ferdinand II. Il épouse en 1901 à Arad Magdolna Purgly de Jószáshely (en) (1881–1959), fille de János, propriétaire, parlementaire, et de Ilona Vásárhelyi. Sa mère, catholique, est la cousine de Emil Purgly (en). Ils eurent quatre enfants.

Il est nommé sous-lieutenant en 1889[3], Fregatten-Leutnant (Enseigne de vaisseau de première classe) en 1896, Linienschiffleutnant (Lieutenant de vaisseau) en 1900, Capitaine de corvette en 1909 puis aide de camp de François-Joseph Ier d'Autriche, Capitaine de frégate en 1911. Durant ces années, il a eu l'occasion de réaliser un voyage transocéanique de presque deux ans sur la corvette Saida[4].C'est également un sportif de bon niveau en voile, équitation, tennis, polo[4].

Il est capitaine de vaisseau au commencement de la Première Guerre mondiale, jusqu'en 1918, où il est promu contre-amiral le 27 février puis commandant en chef de la flotte par Charles Ier d'Autriche le même jour. Il devient vice-amiral le 30 octobre 1918.

En 1909, Horthy devient aide de camp de l'empereur austro-hongrois François-Joseph. Il écrira dans ses Mémoires : « Ce fut le grand moment de ma vie, lorsque je me trouvai en présence du souverain âgé ». En novembre 1916, il assista en tant que chambellan à l'enterrement de François Joseph[4].

Première Guerre mondiale et traité de Trianon[modifier | modifier le code]

Articles détaillés : Première Guerre mondiale et Traité de Trianon.
Miklós Horthy, amiral de la flotte austro-hongroise, commandant du croiseur d'escadre Viribus Unitis
Miklós Horthy entrant à Budapest à la tête de l'Armée Nationale, le 16 novembre 1919.

Nommé amiral de la flotte austro-hongroise, il en devient le commandant en chef en 1918. Il tente à plusieurs reprises de briser le blocus allié, en mai 1917, en attaquant les unités fermant l'Adriatique ; s'il ne réussit pas, il parvient cependant à menacer constamment les côtes italiennes d'un débarquement austro-hongrois[5]. Il est gravement blessé durant la Première Guerre mondiale durant la bataille du détroit d'Otrante au cours de laquelle il est parvenu à détruire un vingtaine de vaisseaux ennemis en ne perdant aucun navire en dépit de sa très nette infériorité numérique. Cet épisode fait de lui le « héros » d'Otrante[4].

Dans les derniers jours du conflit, le 31 octobre 1918, prenant acte de l'impossibilité de commander aux marins, majoritairement croates, de la flotte de guerre austro-hongroise, qui refusent d'obéir aux ordres depuis quelques jours déjà, il quitte le navire amiral, basé à Pola, laissant, selon les ordres de l'empereur Charles[4], la flotte de guerre de la double monarchie au Royaume des Serbes, Croates et Slovènes en cours de constitution[6].

Il fait partie des déçus du partage de l'Autriche-Hongrie, qui - en tant que puissance vaincue - sera dépecée le 4 juin 1920 par le Traité de Trianon : les conséquences sont très dures pour la Hongrie qui perd les deux tiers de son territoire[7].

Le conflit avec les communistes[modifier | modifier le code]

Article détaillé : République des conseils de Hongrie.

Nationaliste, il est ministre et devient chef des forces armées dans le gouvernement contre-révolutionnaire de Szeged[8] qui combat l'éphémère - elle dure 133 jours - République des Conseils du communiste Béla Kun. Chef des forces armées contre-révolutionnaires, Horthy décide de préserver ses troupes alors que ses alliés des forces armées roumaines et françaises commandées par Henri Berthelot, entrent le 6 août 1919 dans un Budapest déserté par le gouvernement de Kun.

Au régime communiste et à sa terreur rouge succède la terreur blanche, organisée par l'armée d'occupation, par les forces contre-révolutionnaires dirigées par l'aristocratie hongroise, et par l’ « armée nationale » d’Horthy, une force militaire essentiellement répressive dirigée contre les communistes en déroute, puis contre leurs partisans réels ou supposés comme les francs-maçons et socialistes, et enfin contre les juifs, assimilés aux communistes. Cette « terreur blanche » fut sans doute tolérée, voire encouragée par Miklos Horthy, qui ne prit ses distances avec les détachements militaires de son armée qu’en 1920, année de son élection en tant que régent[9].

Régent du royaume[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Royaume de Hongrie (1920-1946).

L'archiduc Joseph-Auguste de Habsbourg-Lorraine, représentant en Hongrie de l'ancien empereur Charles Ier d'Autriche (Charles IV de Hongrie) se proclame à nouveau régent mais, devant l'hostilité de l'Entente, renonce à son poste. L'amiral, profitant du retrait roumain le 14 novembre 1919[10], pénètre dans la capitale le 16 novembre 1919 avec l’aide de son « armée nationale »[11] et s'affirme comme l'homme fort du régime. Les troupes françaises de l'armée Berthelot évacuent à leur tour le pays le 25 février 1920.

En mars 1920, l'assemblée nationale de Hongrie confirme le rétablissement de la monarchie mais choisit de rejeter les prétentions au trône de Charles IV de Habsbourg, dernier empereur d'Autriche-Hongrie. Le 1er mars 1920, l’assemblée, sous la pression de l’armée, élit Horthy, amiral sans flotte, régent d'un « royaume sans roi » pour une période indéfinie (dans le Royaume de Hongrie médiéval, la monarchie était élective). Les dignitaires du régime étant pour la plupart légitimistes et favorables à une restauration monarchique, la mise en place d’une régence paraît une solution satisfaisante[12]. Il ressuscite en août 1920 l'ancien Ordre de Vitéz.

La Hongrie n'adhère pas pour autant à la démocratie parlementaire mais subit l'oligarchie de la régence, où le pouvoir appartient à l'aristocratie conservatrice. Son représentant, Horthy, installe un régime autoritaire qui sympathise avec le régime fasciste italien et s’en inspire beaucoup avec pour différence majeure un antisémitisme quasi-absent en Italie. Sans être totalement dictatorial, et parfois qualifié de « semi-dictature »[13], le régime de la régence Horthy empêche par son mode de scrutin toute réelle alternance politique[14]. Le multipartisme et la liberté de parole sont autorisés, les règles du jeu parlementaire et libéral sont respectées et l’opposition peut librement s’exprimer à l’exception des communistes[15], mais Horthy, en tant que régent, demeure immuablement à la tête de l'État et dispose de toute latitude pour dissoudre l'assemblée et nommer ou révoquer le chef du gouvernement. De plus le régime possède tous les attributs réactionnaires permettant aux trois Ordres traditionnels (Aristocratie, et Église) de maintenir leur domination[15].

Le régime d’Horthy s’appuie aussi sur les grands propriétaires fonciers et la terre reste aux mains des propriétaires des latifundia hongroises[16]. Des mesures antisémites sont prises en 1920, la loi XXV instaure ainsi un numerus clausus limitant le nombre de Juifs pouvant entrer à l'université et leur interdisant certaines fonctions[15]. La politique d'István Bethlen, premier ministre de 1921 à 1931, contribue à garantir la stabilité du régime.

Soutenue par ses puissants alliés italiens (1922) et allemands (1933), la Hongrie en profite pour s'attaquer diplomatiquement et politiquement aux démocraties parlementaires voisines : la Tchécoslovaquie (jusqu'en 1940) et la Roumanie (jusqu'en 1938), qui font partie de la Petite Entente soutenue par le Royaume-Uni et la France. Sans tirer un seul coup de feu, la Hongrie de Horthy va bénéficier du premier arbitrage de Vienne en 1938[17] pour récupérer une partie des territoires perdus en 1918, comme la région à majorité magyarophone de Tchécoslovaquie (le long du Danube) puis la Ruthénie subcarpatique, lors du dépeçage de la Tchécoslovaquie en mars 1939[18], et la Transylvanie du Nord lors du dépeçage de la Roumanie à l'été 1940[18].

En 1938[19], sous l'influence de l'Allemagne nazie, de nouvelles lois antisémites sont promulguées, restreignant d'abord à 20 % du total le nombre de Juifs dans certaines professions, dans l'administration et le commerce. Par la suite, le pourcentage est réduit à 5 % (8 % des habitants étaient juifs). D'autres lois interdisent les mariages mixtes ou retirent leur nationalité hongroise à 250 000 juifs. Dans le même temps, le Régent fait interdire la franc-maçonnerie[20].
En 1939, après sa première création le 23 octobre 1937 par Ferenc Szálasi[21], est fondé officiellement le parti des Croix fléchées fortement inspiré du Parti national-socialiste allemand.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Seconde Guerre mondiale.

Le 30 août 1940, la Hongrie bénéficie du deuxième arbitrage de Vienne[17], où l'Allemagne nazie et l'Italie de Mussolini lui octroient une bonne partie du nord de la Transylvanie, au détriment de la Roumanie. En avril 1941, la Hongrie intègre l'Axe et participe au côté de l'Allemagne et de la Bulgarie à l'invasion de la Yougoslavie[17] : la Hongrie s'agrandit cette fois au détriment de la Yougoslavie en annexant les régions de Baranya et de Bačka (en Vojvodine).

Le 27 juin 1941[18], la Hongrie déclare la guerre à l’URSS à la suite de l’attaque mineure d’un avion non-identifié sur les faubourgs de la ville de Košice, agression immédiatement qualifiée d’agression soviétique et servant de prétexte à l’entrée en guerre. La décision a été prise en toute autonomie par Budapest, alors que ni Hitler ni son état major ne semblent avoir exercé de pressions sur la Hongrie[22].

En 1942, Horthy et son chef du gouvernement Miklós Kállay entament des négociations secrètes avec les alliés anglo-américains à Lisbonne, Berne ou encore Istanbul : la délégation hongroise conduite par Albert Szent-Györgyi y rencontre en secret les Britanniques[23]. Ces négociations sont ébruitées et les nazis commencent à se méfier de Horthy.

En février 1942, le fils de l'amiral Horthy, István Horthy, est élu vice-régent (sans droit de succession à son père) pour seconder son père dans sa fonction. Les nazis voient cette élection d'un mauvais œil et Joseph Goebbels note dans son journal que cette élection était « un grand malheur » car « le fils est encore plus philosémite que le père ». Le 20 août 1942, l'avion de István Horthy s'écrase peu après son envol, probablement saboté par les nazis.

Le 18 avril 1943 Hitler rencontre Horthy à Klessheim-Obersalzberg et lui reproche la tiédeur des mesures anti-juives en Hongrie puis rappelle au régent la situation en Pologne:

« Si les Juifs ne voulaient pas travailler ils étaient abattus, s'ils ne pouvaient pas travailler, ils devaient aussi mourir. Il fallait les traiter comme des microbes susceptibles d'infecter un corps sain[24] »

Le 17 mars 1944, Hitler convoque Horthy à Klessheim[25] : il veut que ce dernier s’implique plus dans l’effort de guerre et accepte l’occupation de la Hongrie par les troupes nazies. Horthy refuse de signer mais Hitler a de toute manière anticipé la réaction du Régent : Le 19 mars 1944, alors que l'Armée rouge avance en Ukraine, la Wehrmacht occupe la Hongrie[26] après de multiples pressions sur Horthy dans le but de destituer le chef du gouvernement Kallay, et nomme un gouvernement hongrois à sa solde, renversant ainsi le gouvernement précédent qui avait tenté d’entrer en contact avec les Anglo-saxons[27]. Les officiers hongrois responsables des massacres de la Bačka rentrent alors au pays et le pouvoir réel passe aux mains des Allemands, représentés par Edmund Veesenmayer (en).

Entre le 15 mai et le 8 juillet 1944, plus de 430 000 juifs sont ghettoïsés puis déportés dans des camps d’extermination selon les ordres d’Eichmann, principalement à Auschwitz et avec l’aide de la gendarmerie hongroise. Miklos Horthy s’oppose ensuite à ces déportations en opposant son veto début juillet 1944[28], sans réel succès puisqu’elles reprennent le 15 octobre 1944 lorsque ce dernier déclare avoir demandé l’armistice avec l’URSS[27], alors que le conflit avec les Russes dure depuis le 27 juin 1941[18] et la déclaration de guerre de la Hongrie.

En août 1944, la Roumanie déclare la guerre à la Hongrie et à l'Allemagne et ouvre ses frontières à l'Armée rouge qui parvient aux frontières de la Hongrie. Horthy dissout le gouvernement, déclare la fin des hostilités et entame des négociations avec les Soviétiques[29]. Le commando d'Otto Skorzeny kidnappe un autre des fils d’Horthy, prénommé Miklós comme son père, et contraint ce dernier à désigner Ferenc Szálasi comme nouveau Premier ministre. Le régent est alors obligé de revenir sur ses déclarations et d'abdiquer, abandonnant le pouvoir aux Croix fléchées, soutenues par Hitler, le 15 octobre 1944[30] jour de sa capture.

Horthy passe la fin de la guerre en état d'arrestation en Bavière où les Américains le retrouvent en mai 1945.

L'exil[modifier | modifier le code]

Buste de Horthy à Kenderes.

Après la guerre, la République fédérative populaire de Yougoslavie demande qu'Horthy soit jugé comme criminel de guerre. Les Alliés refusent et il est au contraire relâché. Il s'exile au Portugal car Salazar l’accueille[31] à Estoril, où il meurt à 89 ans en 1957.

Il écrit ses mémoires Ein Leben für Ungarn (Une vie pour la Hongrie) durant son exil. Il y explique n'avoir jamais fait confiance à Hitler mais justifie sa démarche d'alliance par les amputations décidées par le traité de Trianon (1920) qui avait entraîné la perte de plus de 70 % du territoire hongrois de 1918, régions attribuées à l'Autriche, la Tchécoslovaquie, la Roumanie et à la Yougoslavie[7].

Horthy a eu quatre enfants (Miklós fils, István, Magda et Paula). Seul Miklós lui survit.

Le 4 septembre 1993[31], les restes d'Horthy sont rapatriés à Kenderes en Hongrie, conformément à ses dernières volontés.

La mémoire de Horthy dans la Hongrie contemporaine[modifier | modifier le code]

Malgré sa politique et ses actions menées, Horthy reste toujours aujourd’hui une figure respectée parmi certains partis politiques hongrois : il garde une certaine popularité parmi la droite modérée. On peut notamment souligner la présence de membres du Forum démocrate hongrois (Magyar Demokrata Fórum) à son ré-enterrement en 1993. Le parti conservateur de Viktor Orbán, le Fidesz, actuellement au pouvoir en Hongrie, cautionne lui aussi les commémorations locales en l’honneur de l’amiral Horthy[32]. On remarque également que Horthy est une figure populaire au sein du parti d’extrême droite hongrois Jobbik[33].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. [ˈviteːz ˈnɒɟbaːɲɒi ˈhoɾti ˈmikloːʃ]
  2. Nicholas Horthy, Miklós Horthy, Andrew L. Simon, Nicholas Roosevelt, Ibid., P.11
  3. Nicholas Horthy, Miklós Horthy, Andrew L. Simon, Nicholas Roosevelt, Ibid., P.17
  4. a, b, c, d et e L'amiral Horthy. La biographie de Catherine Horel, cosmopolis.ch, 9 novembre 2014
  5. Schiavon, L'Autriche-Hongrie dans la Première Guerre Mondiale, p. 187
  6. Schiavon, L'Autriche-Hongrie dans la Première Guerre Mondiale, p. 245
  7. a et b Henri Smotkine, Que sais-je ? La Hongrie, Presses universitaires de France, 1984, page 10
  8. Henri Smotkine, Ibid., page 9
  9. Miklós Molnár, A Concise History of Hungary, Cambridge University Press, 2001, page 261
  10. Michel A. Prigent sous la direction de Thomas Szende, La Hongrie au XXe siècle : regards sur une civilisation, L’Harmattan, 2000, page 14-15
  11. Miklós Molnár, op.cit., page 261
  12. Michel A. Prigent sous la direction de Thomas Szende, op.cit., page 15
  13. Gordon Martel, A companion to Europe : 1900-1945, Blackwell Publishing Ltd, 2005, [lire en ligne], p. 315
  14. Miklós Molnár, op.cit., page 264
  15. a, b et c Michel A. Prigent sous la direction de Thomas Szende, op.cit., page 16
  16. Henri Smotkine, Que sais-je ? La Hongrie, Presses universitaires de France, 1984, page 9
  17. a, b et c Michel A. Prigent sous la direction de Thomas Szende, op.cit., page 19
  18. a, b, c et d Henri Smotkine, op.cit., page 11
  19. A. Prigent sous la direction de Thomas Szende, op.cit., page 19
  20. Encyclopédie de la franc-maçonnerie, Le livre de poche, article « Hongrie », p. 412
  21. Michel A. Prigent sous la direction de Thomas Szende, op.cit., page 18
  22. Pierre Kende, Le défi Hongrois : De Trianon à Bruxelles, Buchet Chastel. Collection Les Essais, 2004, page 65
  23. Yves Durand, Le nouvel ordre européen nazi : la collaboration dans l’Europe allemande (1938-1945), Editions Complexe 1990, pages 265-266
  24. Saul Friedländler Les années d'extermination Points/Histoire éd.Seuil p. 598 (ISBN 978-2-7578-2630-0)
  25. Miklós Molnár, op.cit., page 288
  26. Pierre Kende, op.cit., page 70
  27. a et b Michel A. Prigent sous la direction de Thomas Szende, op.cit., page 20
  28. Pierre Kende, op.cit., page 92
  29. Yves Durand, op.cit., page 267
  30. Michel A. Prigent sous la direction de Thomas Szende, op.cit., 2000, page 20
  31. a et b René Bustan, Les relations roumano-hongroises dans la perspective de la construction européenne, Publibook-Société des écrivains, 2007, page 581
  32. http://www.slate.fr/story/57857/hongrie-horthy-nazi-extreme-droite
  33. http://jobbik.hu/budapest_xi_-_horthy_mikl%C3%B3s_megeml%C3%A9kez%C3%A9s

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

  • René Bustan, Les relations roumano-hongroises dans la perspective de la construction européenne, Publibook-Société des écrivains, 2007
  • Yves Durand, Le nouvel ordre européen nazi : la collaboration dans l’Europe allemande (1938-1945), Éditions Complexe 1990.
  • Catherine Horel, L'amiral Horthy, régent de Hongrie, Perrin,‎ , 467 p. (ISBN 978-2-262-03570-9, présentation en ligne)
  • Nicholas Horth, Miklós Horthy, Andrew L. Simon, Nicholas Roosevelt, Admiral Nicholas Horthy Memoirs, Simon Publications LLC, 1957
  • Pierre Kende, Le défi hongrois : de Trianon à Bruxelles, Buchet Chastel, coll. « Les Essais », 2004
  • (en) Gordon Martel, A companion to Europe : 1900-1945, Blackwell Publishing Ltd, 2005
  • (en) Miklós Molnár, A Concise History of Hungary, Cambridge University Press, 2001
  • Michel A. Prigent, sous la direction de Thomas Szende, La Hongrie au XXe siècle : regards sur une civilisation, L’Harmattan, 2000.
  • Max Schiavon, L'Autriche-Hongrie la Première Guerre mondiale : La fin d'un empire, Paris, Éditions SOTECA, 14-18 Éditions, coll. « Les Nations dans la Grande Guerre »,‎ , 298 p. (ISBN 978-2-9163-8559-4)
  • Henri Smotkine, La Hongrie, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », 1984

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]