Charles-Félix de Savoie

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Italie, Savoie-Sardaigne, Charles-Félix, 40 lire, 1825 Turin A/CAR. FELIX D. G. REX SAR. CYP. ET HIER.. Tête nue à gauche signée A. LAVY, au-dessous (date). R/DVX SAB. GENVAE. ET MONTISF. PRINC. ...
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Charles-Félix Ier de Savoie
Portrait de Charles-Félix de Savoie.
Portrait de Charles-Félix de Savoie.
Titre
Roi de Sardaigne
Prince de Piémont et Duc de Savoie

10 ans et 1 mois
Prédécesseur Victor-Emmanuel Ier de Savoie
Successeur Charles-Albert Ier de Savoie
Biographie
Titre complet Roi de Sardaigne
Duc de Savoie
Prince de Piémont
Dynastie Maison de Savoie
Nom de naissance Charles-Félix Joseph Marie de Savoie
Date de naissance
Lieu de naissance Turin (Sardaigne)
Date de décès (à 66 ans)
Lieu de décès Turin (Sardaigne)
Père Victor-Amédée III de Savoie
Mère Marie Antoinette d’Espagne
Conjoint Marie-Christine de Bourbon-Siciles

Signature

Charles-Félix de Savoie
Rois de Sardaigne

Charles-Félix de Savoie, dit « le Bien Aimé », né à Turin le 6 avril 1765 et mort dans la même ville le 27 avril 1831, fut roi de Sardaigne et duc de Savoie de 1821 à 1831.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est le onzième enfant et le cinquième fils de Victor-Amédée III, duc de Savoie, roi de Sardaigne, prince de Piémont, roi titulaire de Chypre et de Jérusalem, et de Marie Antoinette d'Espagne. Ses grands-parents maternels sont Philippe V d'Espagne et Élisabeth Farnèse.

Il est tout d'abord fait comte de Carmagnole en 1785, puis marquis de Suse en 1796 et prince héritier de Savoie et de Sardaigne de 1802 à 1821, vice-roi de Sardaigne de 1796 à 1802, puis de 1814 à 1821, et duc de Genève en 1815.

En 1821, il devient roi de Sardaigne, prince de Piémont, duc de Savoie et hérite des titres royaux de Chypre et de Jérusalem, à l'abdication de son frère Victor-Emmanuel Ier de Savoie, après la courte régence de son cousin et héritier, le prince Charles-Albert de Savoie-Carignan.

Il supprime la constitution octroyée par Charles-Albert, réprime une rébellion, régularise l’administration, modifie certaines franchises du comté de Nice et du port de cette ville puis promulgue un nouveau code militaire.

Il avait épousé le 6 avril 1807 Marie- Christine de Bourbon-Siciles (1779 † 1849), fille de Ferdinand Ier des Deux-Siciles et de Marie-Caroline d'Autriche. Il meurt en 1831 au palais royal de Turin, sans laisser de postérité.

Charles-Félix était le dernier représentant de la branche aînée de la Maison de Savoie. En 1821, il avait nommé préalablement au poste de régent , pour le former au gouvernement du royaume, le représentant de la branche cadette des princes de Savoie-Carignan, en la personne de son cousin Charles-Albert de Savoie-Carignan, (1798-1849)[1]. Celui-ci lui succède sur le trône du royaume de Sardaigne le 27 avril 1831.

Dernier descendant direct de la branche aînée de la dynastie de Savoie et en conformité avec sa volonté exprimée, il est inhumé solennellement , dans le pays de ses ancêtres, en Savoie, au bord du Lac du Bourget, en l’abbaye royale d'Hautecombe, nécropole des souverains de Savoie où il repose toujours.

Numismatique[modifier | modifier le code]

Titulature en latin figurant sur une pièce de 1 lire de 1828 : CAR. FELIX D. G. REX SAR. CYP. ET HIER. (face) DVX SAB. GENVAE ET MONTISF. PRINC. PED. & : « Charles-Felix par la grâce de Dieu roi de Sardaigne, Chypre et Jérusalem » (face) « duc de Savoie, Gênes[2]et Montferrat, prince de Piémont, etcetera ».

Hommages[modifier | modifier le code]

À Bonneville (Haute-Savoie) une « colonne de Charles-Félix » fut érigée en l’honneur du roi Charles-Félix de Savoie qui fit endiguer la vallée de l’Arve.

À Nice, la statue de Charles-Félix domine le port Lympia.

Toujours à Nice, la place Charles-Félix est située à une extrémité de cours Saleya. Le monument des Serruriers se trouvait à l’origine place Charles-Félix : il est surmonté des lettres CF.

Le Teatro Carlo-Felice est l’opéra principal de Gênes, en Italie, et porte toujours le nom de ce souverain.

Source partielle[modifier | modifier le code]

Louis Charles Dezobry et Théodore Bachelet, Dictionnaire de Biographie et d’Histoire, Paris,‎ [détail de l’édition]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Lien externe[modifier | modifier le code]

Notes et Références[modifier | modifier le code]

  1. Le prince Charles-Albert de Savoie-Carignan était descendant en droite ligne du duc Charles-Emmanuel Ier de Savoie (1562-1630), par son fils cadet, le prince Thomas de Savoie-Carignan (1595-1656), fondateur de la branche cadette de Savoie-Carignan
  2. GENVA : Gênes (annexée en 1815) plutôt que Genève ou le Genevois, au vu de l’interwiki latin w:la:Genua de w:fr:Gênes.