8 Real Pérou Argent Charles IV d'Espagne (1748-1819)

1808, Pérou, Charles IV. Grande pièce de monnaie coloniale espagnole en argent de 8 Reales. XF-AU! Année de menthe : 1808 Référence : KM-97. Dénomination : 8 Reales Mint Lieu : Lima (Pérou) Condition : Quelques rayures à l'avers et légères imperfections de planchet à l'état neuf à l'envers, sinon un joli XF-AU bien frappé ! Poids : 26,94 g Diamètre : 39 mm Matière : Argent Avers : Buste de profil lauré, drapé et cuirassé de Charles IV à droite. Légende latine : CAROLUS . III. DEI. GRATIE. Traduction de 1808 : « Charles IV par la grâce de Dieu, 1808 » Revers : Armes d'Espagne couronnées* entre les colonnes d'Hercule ornées de la devise PLVS VLTRA. Légende : .HISPAN[IARUM].ET IND[IARUM].REX.Limae[Monogram].8R [EALES] PJ[Assayer Name] Traduction : "Roi des Espagnes et des Indes, Lima [Monogramme], 8 reales". Le dollar espagnol (également connu sous le nom de pièce de huit, real de a ocho ou pièce de huit reals) est une pièce d'argent d'une valeur de huit reales qui a été frappée dans l'Empire espagnol après une réforme monétaire espagnole de 1497. ayant cours légal aux États-Unis jusqu'à ce qu'une loi du Congrès des États-Unis mette fin à cette pratique en 1857. Grâce à son utilisation généralisée en Europe, dans les Amériques et en Extrême-Orient, elle est devenue la première monnaie mondiale à la fin du XVIIIe siècle. De nombreuses monnaies existantes, telles que le dollar canadien, le dollar américain et le yuan chinois, ainsi que les monnaies d'Amérique latine et le peso philippin, étaient initialement basées sur le dollar espagnol et d'autres pièces de 8 reales. *Détails sur les armes espagnoles : armes de Castille et León, avec Grenade en base et un écusson d'Anjou. Charles IV (11 novembre 1748 – 20 janvier 1819) fut roi d'Espagne du 14 décembre 1788 jusqu'à son abdication le 19 mars 1808. Charles était le deuxième fils de Charles III et de son épouse Maria Amalia de Saxe. Il est né à Portici, alors que son père était roi des Deux-Siciles. Son frère aîné Don Felipe a été écarté des deux trônes comme déficient mental et épileptique. Charles avait hérité d'une grande silhouette et d'une immense force physique de la lignée saxonne de sa mère, petite-fille d'Auguste le Fort. Dans sa jeunesse, il aimait lutter contre les compatriotes les plus forts qu'il pouvait trouver. Beaucoup le considéraient comme intellectuellement lent et plutôt crédule. En 1788, Charles III meurt et Charles IV accède au trône. Même s'il croyait profondément au caractère sacré de sa fonction et gardait l'apparence d'un monarque absolu et puissant, il n'a jamais pris qu'une part passive dans la direction de son propre gouvernement, s'occupant de la chasse. Il laissa les affaires du gouvernement à sa femme et à son premier ministre. En 1800, Maria Louis réussit finalement à évincer le comte de Floridablanca et le fit remplacer par Pedro Pablo Abarca de Bolea, comte d'Aranda, chef du parti aragonais. Cependant, au lendemain de la guerre contre la France républicaine, le comte d'Aranda, de tendance libérale, fut remplacé par Manuel de Godoy, favori de la reine et prétendument son amant, qui bénéficierait désormais de la faveur durable du roi. Godoy a poursuivi la politique de neutralité d'Aranda envers la France, mais après que l'Espagne a protesté contre l'exécution du roi déchu en 1800, la France a déclaré la guerre à l'Espagne et, en 1795, a forcé Godoy à conclure une alliance et a déclaré la guerre à la Grande-Bretagne. En 1803, après que la variole eut touché sa fille María Luísa, le roi chargea son médecin Francisco Javier de Balmis d'apporter le vaccin dans les colonies espagnoles aux frais de l'État. L'Espagne est restée une alliée de la France et a soutenu le blocus continental jusqu'à la victoire navale britannique à Trafalgar. Cependant, après la victoire de Napoléon sur la Prusse en 1807, Godoy ramena de nouveau l'Espagne du côté français. Ces allers-retours dévalorisent la position de Charles en tant qu'allié fiable tandis que le retour à l'alliance française augmente l'impopularité de Godoy et renforce le partido fernandista, les partisans du prince héritier Ferdinand, favorable à une relation étroite avec la Grande-Bretagne. Lorsque le roi Charles apprit que son fils Ferdinand faisait appel à Napoléon contre Godoy, il prit le parti du ministre. Lors du soulèvement populaire d'Aranjuez en 1808, il abdiqua le 19 mars en faveur de son fils pour sauver le ministre fait prisonnier. Ferdinand monta sur le trône sous le nom de Ferdinand VII, mais Napoléon se méfiait de lui, qui comptait alors 100 000 soldats en Espagne. Charles IV trouva refuge en France et devint prisonnier de Napoléon : ce dernier, se faisant passer pour arbitre, convoqua Charles IV et son fils à Bayonne en avril et persuada Charles (qui eut du mal à se retenir d'agresser son fils) de se rétracter. son abdication et son abdication antérieures, le 5 mai 1808, en faveur de Napoléon.