Archiduc Ferdinand Charles. Pièce rare en argent de 3 Kreuzer.
Année de menthe : 1645 Référence : KM-852. Lieu de la menthe : Hall (Tyrol, Autriche) Dénomination : 3 Kreuzer (Groschen)Diamètre : 21 mm Matériau : Argent Poids : 1,43 g
Avers : Buste couronné, drapé et cuirassé de Ferdinand Charles (aux cheveux courts) à droite, date fendue (1645) n champs. Légende FERDIN CAROL . D :G. ARCHIDE. UN V . Revers : Rosette au-dessus de deux écus d'Autriche/Tyrol. Rosette en haut, dénomination (3) à l'intérieur du cercle en bas. Légende : *DVX . BVRGVND (3)COM. TYROLIS
Ferdinand Charles était un dirigeant absolutiste, ne convoqua aucune diète après 1648 et fit exécuter illégalement son chancelier Wilhelm Biener en 1651 après un procès secret. En revanche, il était amateur de musique : on jouait à sa cour des opéras italiens.
Ferdinand Charles (17 mai 1628-30 décembre 1662) fut archiduc de l'Autriche supplémentaire, y compris le Tyrol, de 1646 à 1662.
Il n'avait que 4 ans lorsque son père, Léopold V, mourut en 1632. Il régna avec sa mère comme régent jusqu'en 1646, date à laquelle il devint majeur (18 ans) et prit seul le contrôle de son héritage. En tant que jeune lignée tyrolienne, il était fidèle à sa famille et a pris sa place dans le Saint Empire romain germanique derrière ses cousins de la lignée aînée, d'abord sous Ferdinand IV puis sous Léopold VI (en tant qu'empereurs connus sous les noms de Ferdinand III et Léopold I.) Sa mère et lui furent aidés par le conseiller compétent et expérimenté, le ministre Wilhelm Bienner qui, sous la régence et sous Ferdinand Charles, fut chancelier du Tyrol.
Bienner avait servi sous l'électeur de Bavière, Maximilien Ier et fut plus tard nommé par l'empereur Ferdinand II juge à la cour impériale. Il fut nommé conseiller de l'archiduc Léopold V du Tyrol, puis chancelier de la cour sous Claudia de Médicis. Il a continué à occuper ce poste sous l'archiduc Ferdinand Charles.
En tant que chancelier du Tyrol, Bienner a non seulement renforcé et réaffirmé le droit du Tyrol sur les territoires qui cherchaient à faire sécession, mais il a également pris des mesures pour endiguer la corruption officielle. Il était un médiateur compétent et un ministre avisé des Affaires étrangères, souvent appelé à régler des différends, à la fois entre factions internes et entre l'Autriche et d'autres nations. Par la diplomatie, il a empêché une invasion française du Münstertal en Suisse et il a empêché la sécession des principautés ecclésiastiques de Brixen et Trient en renforçant leurs liens contractuels avec le Tyrol.
Bienner a également pris des mesures pour renforcer le pouvoir du souverain, une décision qui aurait pu renforcer sa position de chancelier de la cour mais qui aurait finalement conduit à sa chute et à sa disparition. Placer de plus grands pouvoirs entre les mains du monarque héréditaire le rendit impopulaire auprès des hommes puissants qui verraient à leur tour leurs propres pouvoirs diminués, et le jeune archiduc se révéla bientôt inapte à exercer un tel pouvoir. Une histoire bien trop familière de prince gâté et de folies du pouvoir hérité.