2 Thaler Grand-duché de Bade (1806-1918) Argent Léopold Ier de Ba ...

1843, Baden (Grand-Duché), Léopold I. Grande pièce d'argent de 2 Thaler (3½ Gulden). Année de menthe : 1852 Référence : KM-220. Valeur nominale : 2 Thaler (3½ Gulden) Matériau : Argent (.900) Poids : 37,02 g Diamètre : 42 mm Avers : Tête de Léopold Ier de Bade à droite. Légende : LEOPOLD GROSHERZOG VON BADEN Revers : Couronne au-dessus des armoiries d'un écu de Bade, soutenue par des griffons et ornée de triples chaînes croisées. Légende : 3½ GULDEN VII EINE F. MARK 2 THALER . VEREINS (18-52) MÜNZE . em>. Léopold Ier, grand-duc de Bade (Karlsruhe, 29 août 1790 – Karlsruhe, 24 avril 1852) succéda en 1830 en tant que quatrième grand-duc de Bade. Bien qu'il soit un enfant plus jeune, Léopold était le premier fils du margrave Karl Friederich de Bade par sa seconde épouse, morganatique, Louise Karoline, baronne Geyer de Geyersberg. Comme Luise Karoline n'était pas de même naissance que le margrave, le mariage était considéré comme morganatique et les enfants qui en résultaient étaient incapables d'hériter du statut princier de leur père ou des droits souverains des Zä. hringen Maison de Bade. Luise Karoline et ses enfants reçurent les titres de baron et de baronne et plus tard de comte ou de comtesse de Hochberg. Baden gagna du territoire pendant les guerres napoléoniennes. En conséquence, le margrave Karl Friederich fut élevé au titre de prince-électeur. du Saint-Empire romain germanique (Kurfurst). Avec la dissolution du Saint-Empire romain germanique en 1806, il prit le titre de grand-duc de Bade. Comme il y avait beaucoup de descendants du premier mariage de Charles Frédéric avec Karoline Louise de Hesse-Darmstadt, personne s'attendait à ce que les enfants Hochberg de sa seconde épouse soient autre chose qu'une famille de comtes ayant des liens de sang avec la famille grand-ducale mais sans droits dynastiques. Sans perspective d'avancement à Bade, Léopold de Hochberg poursuit une carrière d'officier dans l'armée française. À partir de 1817, les événements provoquèrent un changement radical dans la situation des enfants Hochberg lorsqu'il devint évident que la lignée masculine badoise issue de la première épouse de Karl Friederich allait disparaître. Un à un, les mâles de la Maison de Bade moururent sans laisser de descendance mâle. En 1817, il ne restait plus que deux hommes, le grand-duc régnant Charles Ier et son oncle sans enfant Louis Ier. Les deux fils de Charles moururent en bas âge. La dynastie est confrontée à un sérieux problème de succession. Une série d'accords prévoyait que le Bade serait hérité par les rois Wittelsbach de Bavière lors de l'extinction de la lignée masculine des Zähringen dans le Bade. Le roi Maximilien Ier Joseph de Bavière était marié à la sœur aînée du grand-duc Charles, Katharina Karoline. La femelle la plus étroitement liée au dernier mâle est souvent héritée dans de telles circonstances (parfois appelée succession semi-salique). En conséquence, Maximilien avait de forts droits sur Bade selon les règles normales de succession et divers accords ajoutaient du poids à ses prétentions. Suite au Congrès de Vienne, un traité du 16 avril 1816 entre la Bavière et l'Autriche garantissait les droits de Wittelsbach sur Bade. Pour sauver sa dynastie de l'extinction, le grand-duc Charles devait trouver un moyen de préserver la lignée des Zähringen. Accorder des droits de succession à ses demi-oncles semblait la solution idéale. En conséquence, en 1817, Karl publia une nouvelle loi successorale en vertu de laquelle les enfants issus du mariage Hochberg devinrent princes et princesses de Bade avec tous les droits dynastiques. Léopold de Hochberg est devenu Son Altesse grand-ducale, le prince Léopold de Bade et deuxième sur le trône après son demi-frère restant, Louis. En 1818, Charles accorde une constitution libérale au peuple badois. Cette constitution garantissait les droits successoraux de la progéniture de Louise Karoline Geyer von Geyersberg. Finalement, le 10 juillet 1819, quelques mois après la mort de Charles, les grandes puissances (Grande-Bretagne, France, Autriche, Russie et Prusse) s'associent à la Bavière et à Bade dans le traité de Francfort qui reconnaît les droits successoraux de l'ancienne morganatique du Hochberg. doubler. Après la mort du grand-duc Charles le 8 décembre 1818, son plein-oncle (le fils du premier mariage de Charles Frédéric) succéda au nom de Louis I. Pour améliorer encore le statut de son demi-frère et héritier, Ludwig fit en sorte que le nouveau prince Léopold se marie. sa petite-nièce, Sophie, fille de l'ancien roi Gustav IV Adolf de Suède et de la sœur du grand-duc Charles, Frederica. Sophie étant la petite-fille du demi-frère aîné de Léopold, Charles Louis, ce mariage unissait les descendants des deux épouses de son père (le grand-duc Charles Frédéric). Le sang royal incontestable de Sophie contribuerait à compenser les stigmates de la naissance morganatique de Léopold. À la mort du grand-duc Louis le 30 mars 1830, il était le dernier homme de la maison de Bade à ne pas descendre du mariage morganatique de Charles Frédéric et de Louise Karoline Geyer de Geyersberg. L'ancien enfant morganatique Léopold de Hochberg, récemment élevé au rang princier, succède désormais en tant que quatrième grand-duc de Bade. Léopold s'intéresse aux idées libérales de son temps, accorde des concessions à ses sujets en 1848 et, au printemps 1849, refuse de s'opposer au mouvement (voir Révolutions de 1848 dans les États allemands) qui finit par faire tomber toutes les barrières et le contraint à fuir le pays dans la nuit du 13 mai. En août, il est réintégré par les troupes prussiennes et de la Confédération germanique. Il a agi avec la plus grande patience après avoir repris son pouvoir. Au cours des dernières années de son règne, il fit participer son fils Frédéric, qui lui succéda plus tard, au gouvernement.