1 Thaler Royaume de Prusse (1701-1918) Argent Frédéric-Guillaume ...

1795, Prusse, Frédéric-Guillaume II. Grande pièce de Thaler en argent.

Dénomination : Thaler Mint Lieu : Berlin (A) Référence : Davenport 2599, KM-360.1. Poids : 21,83 g Diamètre : 38 mm Matériau : Argent

Avers : Buste de Frédéric-Guillaume II à droite, portant une grande étoile sur un bandeau. Légende : FRIED : WILHELM KOENIG VON PREUSSEN Revers : Bouclier couronné à l'aigle prussien couronné, tenant un sceptre et un orbe, soutenu par des hommes sauvages à moitié nus, appuyés sur des massues. Légende : EIN THALER / 17 (A) 95

Frédéric II (allemand : Friedrich II ; 24 janvier 1712 – 17 août 1786) était un roi de Prusse (1740-1786) de la dynastie des Hohenzollern. Dans son rôle de prince-électeur du Saint-Empire romain germanique, il était Frédéric IV (Friedrich IV) de Brandebourg. Il est devenu connu sous le nom de Frédéric le Grand (Friedrich der Große) et a été surnommé der alte Fritz (« Vieux Fritz »).

Intéressé principalement par les arts durant sa jeunesse, Frédéric tenta en vain de fuir son père autoritaire, Frédéric-Guillaume Ier, après quoi il fut contraint d'assister à l'exécution d'un ami d'enfance Katte. Après son accession au trône prussien, il attaqua l'Autriche et revendique la Silésie pendant les guerres de Silésie, remportant ainsi une reconnaissance militaire pour lui-même et pour la Prusse. Vers la fin de sa vie, Frédéric unifia la majeure partie de son royaume déconnecté grâce à la première partition de la Pologne.

Frédéric était un partisan de l'absolutisme éclairé. Pendant des années, il fut correspondant de Voltaire, avec qui le roi entretenait une amitié intime, quoique turbulente. Il modernisa la bureaucratie et la fonction publique prussienne et promouva la tolérance religieuse dans tout son royaume. Frédéric patronnait les arts et les philosophes. Frédéric est enterré dans sa résidence préférée, Sanssouci à Potsdam. Parce qu'il est mort sans enfant, Frédéric a été remplacé par son neveu, Frédéric-Guillaume II de Prusse, fils de son frère, le prince Auguste-Guillaume de Prusse.

Après que Frédéric eut forcé la capitulation de la Saxe lors de la campagne de 1756, il passa l'hiver à élaborer de nouveaux plans pour la défense de son petit royaume. Ce n’était pas dans son caractère de simplement rester les bras croisés et se défendre.

Au début du printemps, l'armée prussienne marcha en quatre colonnes sur les cols séparant la Saxe et la Silésie de la Bohême. Les quatre corps s'uniraient dans la capitale bohème de Prague. Bien que risqué, car il exposait l’armée prussienne à une défaite en détail, le plan réussit. Après que le corps de Frédéric se soit uni à un corps dirigé par le prince Moritz et que le général Bevern ait rejoint Schwerin, les deux armées ont convergé près de Prague.

Pendant ce temps, les Autrichiens n’étaient pas restés inactifs. Bien qu'initialement surpris par la première attaque prussienne, le maréchal autrichien Maximilian Ulysses, comte Browne, s'était retiré habilement et avait concentré ses forces armées vers Prague. Ici, il établit une position fortifiée à l'est de la ville, et une armée supplémentaire dirigée par le prince Charles de Lorraine arriva, augmentant les effectifs autrichiens à 60 000 hommes. Le prince prit alors le commandement.

L'armée autrichienne dirigée par von Browne avait pris une position presque invincible sur les montagnes Ziska et Tabor. La ville était sur leur flanc gauche, avec une gorge abrupte au nord, et à l'ouest une pente marécageuse avec un ruisseau au fond. Les deux commandants autrichiens ne sont pas d'accord sur la marche à suivre : von Browne veut attaquer, mais Charles décide d'attendre Königseck, vaincu à la bataille de Reichenberg mais dont on sait qu'il se replie vers Prague, et peut-être même l'arrivée. de Daun.

Le 6 mai, vers 5 heures du matin, l'armée prussienne se rassemble au nord sur les hauteurs de Prosek, forte de 115 000 hommes, et Frédéric envoie Keith avec 30 000 hommes à l'ouest de la ville pour couper toute retraite autrichienne. Les Autrichiens se préparèrent au combat face au nord et à l'est.

Frédéric ordonna un assaut immédiat, mais Schwerin le convainquit de faire une reconnaissance autour du flanc droit autrichien. Il revint avec l'information que les prairies vertes en pente douce offraient une meilleure chance d'attaquer l'arrière autrichien. L'armée prussienne commença à marcher vers 7 heures du matin et réussit à rester largement hors de vue jusqu'à ce que les généraux autrichiens remarquent les mouvements vers 10 heures du matin. Le maréchal von Browne déplaça six régiments d'infanterie pour prendre position au sud-est.

Schwerin, accompagné du général Winterfeldt, était enfin prêt à attaquer. L'attaque était menée par l'infanterie de Winterfeldt. L'infanterie prussienne se retrouva bientôt non pas dans des prairies, mais dans les restes d'étangs piscicoles. Alors qu'ils luttaient, Winterfeldt fut touché par une balle de mousquet. L'infanterie prussienne vacilla et Schwerin les rallia, les menant du front. Il a été touché à plusieurs reprises par une mitraille autrichienne. Frédéric, lorsqu'il apprit la nouvelle, ordonna de poursuivre l'assaut.

L'infanterie autrichienne sentit la confusion prussienne et commença à repousser les Prussiens sur la pente, ouvrant une brèche entre elle et le reste de la ligne autrichienne toujours orientée vers le nord. A cette époque, von Browne fut mortellement blessé par le feu de l'infanterie prussienne et transporté à Prague.

Tandis que le roi Frédéric et le général von Zieten réorganisaient l'infanterie prussienne dans le sud pour une autre attaque, les généraux Hautcharmoy et Bevern repérèrent la brèche dans la ligne autrichienne et commencèrent à filtrer l'infanterie dans la brèche. Les Croates autrichiens avaient engagé les Prussiens au nord du flanc gauche autrichien, mais comme la brèche dans la ligne autrichienne était exploitée par un flux constant de Prussiens, il se retira et forma une nouvelle ligne allant vers le sud à partir de l'extrémité ouest de la montagne Tabor.

La phase finale de la bataille commença vers 15 heures, les Prussiens engageant la ligne autrichienne encore en formation et la débordant par le sud. Charles se retira dans la ville, la retraite étant couverte par sa cavalerie.