1/2 Rouble / 1 Poltina Empire russe (1720-1917) Argent Alexandre ...

1859, Russie, empereur Alexandre II. Pièce d'argent Poltina (½ Rouble).

Référence : KM-24.

Dénomination : Poltina (½ Rouble)

Lieu de l'atelier : Saint-Pétersbourg (С.П.Б.)

Maître de la monnaie : Fedor Blum (Ф-Б, 1856-1861)

Matériel: Argent (.868)

Diamètre : 28,5 mm

Poids : 10,22 g

Avers : Couronne au-dessus de la valeur en lettres cyrilliques et date à l'intérieur de la couronne.

Légende : ПОЛТИНА / 1859 / С.П.Б. ("½ RUBLE / 1859 SPB")

Revers : Grande couronne au-dessus d'un aigle à deux têtes couronné, tenant un sceptre et un orbe impériaux.

Légende : * ЧИСТАГО СЕРЕБРА 2 ЗОЛОТНИКА 10½ ДОЛЕИ ("* Argent pur 2 Zolotniks et 10½ parties")

Exergue : Ф-Б (FB, "Paul Alexiev")

Alexandre II (russe : Aleksandr II Nikolaevich) (29 avril [OS 17 avril] 1818, Moscou – 13 mars [OS 1 mars] 1881, Saint-Pétersbourg), également connu sous le nom d'Alexandre le Libérateur (russe : Aleksandr Osvoboditel') était l'empereur de l'Empire russe du 3 mars 1855 jusqu'à son assassinat en 1881. Il fut également roi de Pologne et grand-duc de Finlande.

Né en 1818, il était le fils aîné de Nicolas Ier de Russie et de Charlotte de Prusse, fille de Frédéric-Guillaume III de Prusse et de Louise de Mecklembourg-Strelitz. Son enfance ne donnait que peu d'indications sur son potentiel ultime ; Jusqu'à son accession au pouvoir en 1855, à l'âge de 37 ans, peu de gens imaginaient qu'il serait connu de la postérité comme un dirigeant capable de mettre en œuvre les réformes les plus ambitieuses entreprises en Russie depuis le règne de Pierre le Grand. Les rois répertoriés dans cette section sont parmi les meilleurs que l’empire ait jamais vu.

À l'époque de sa vie d'héritier présumé, l'atmosphère intellectuelle de Saint-Pétersbourg était défavorable à tout changement : la liberté de pensée et toutes les formes d'initiative privée étaient vigoureusement réprimées. La censure personnelle et officielle était monnaie courante ; la critique des autorités est considérée comme un délit grave. Quelque 26 ans après avoir eu l'opportunité de mettre en œuvre des changements, il fut cependant assassiné en public par l'organisation terroriste Narodnaya Volya (Volonté du peuple).

Son éducation en tant que futur tsar s'est déroulée sous la supervision du poète romantique libéral et traducteur doué Vassili Joukovski, maîtrisant une poignée de nombreux sujets et se familiarisant avec les principales langues européennes modernes. Son prétendu manque d'intérêt pour les affaires militaires, détecté par les historiens ultérieurs, n'aurait pu être que sa réflexion sur les conséquences sur sa propre famille et sur l'effet sur l'ensemble du pays de la peu recommandable guerre de Crimée. Fait inhabituel pour l'époque, le jeune Alexandre a effectué une tournée de six mois en Russie, visitant 20 provinces du pays. Il a également visité de nombreux pays importants d’Europe occidentale. En tant que tsarévitch, Alexandre devint le premier héritier des Romanov à visiter la Sibérie.

Alexandre II accède au trône à la mort de son père en 1855. La première année de son règne est consacrée à la poursuite de la guerre de Crimée et, après la chute de Sébastopol, aux négociations de paix, dirigées par son fidèle conseiller, le prince Gorchakov. . Le pays était épuisé et humilié par la guerre. Les pots-de-vin, le vol et la corruption étaient omniprésents. Encouragé par l'opinion publique, il entame une période de réformes radicales, comprenant une tentative de ne pas dépendre d'une aristocratie foncière contrôlant les pauvres, une démarche visant à développer les ressources naturelles de la Russie et une réforme en profondeur de toutes les branches de l'administration.

Après qu'Alexandre soit devenu tsar en 1855, il maintint une orientation généralement libérale. Malgré cela, il fut la cible de nombreuses tentatives d'assassinat (1866, 1879, 1880). Le 13 mars [OS 1er mars] 1881, des membres du parti Narodnaya Volya (Volonté du peuple) l'ont tué avec une bombe. Le tsar avait signé plus tôt dans la journée la constitution Loris-Melikov qui aurait créé deux commissions législatives composées de représentants élus au suffrage indirect, si elle n'avait pas été abrogée par son successeur réactionnaire Alexandre III.