1 Escudo Empire espagnol (1700 - 1808) Or Charles IV d'Espagne (1 ...

1797, Charles IV d'Espagne. Pièce d'or espagnole de 1 Escudo. Année de la menthe : 1797 Dénomination : Or 1 Escudo Mint Lieu : Madrid (couronné M) Référence : Friedberg 298, KM-434. Testeurs : Manuel de Lamas et Francisco Herrera (MF) Diamètre : 18 mm Poids : 3,33 g Matériau : Or ! Avers : Buste de profil drapé de Charles IV à droite. Légende CAROLUS. III. DG. HISP. ETIND. R. 1797 . Traduction : « Charles IV par la grâce de Dieu, roi des Espagnes et des Indes 1797 » Revers : Écu sous couronne et Col de la Toison d'Or. Légende : AUSPICE DEO IN UTROQ FELIX (Couronné M) MF (Assayer Initiales) Traduction : "Sous les auspices de Dieu heureux dans les deux (mondes)" Charles IV (11 novembre 1748 – 20 janvier 1819) fut roi d'Espagne du 14 décembre 1819. 1788 jusqu'à son abdication le 19 mars 1808. Charles était le deuxième fils de Charles III et de son épouse Maria Amalia de Saxe. Il est né à Portici, alors que son père était roi des Deux-Siciles. Son frère aîné Don Felipe a été écarté des deux trônes comme déficient mental et épileptique. Charles avait hérité d'une grande silhouette et d'une immense force physique de la lignée saxonne de sa mère, petite-fille d'Auguste le Fort. Dans sa jeunesse, il aimait lutter contre les compatriotes les plus forts qu'il pouvait trouver. Même s'il était considéré par beaucoup comme étant intellectuellement lent et plutôt crédule, il était également connu pour ses actes de gentillesse. En 1788, Charles III meurt et Charles IV accède au trône. Même s'il croyait profondément au caractère sacré de sa fonction et gardait l'apparence d'un monarque absolu et puissant, il n'a jamais pris qu'une part passive dans la direction de son propre gouvernement, s'occupant de la chasse. Il laissa les affaires du gouvernement à sa femme et à son premier ministre. En 1792, Maria Louis réussit finalement à évincer le comte de Floridablanca et le fit remplacer par Pedro Pablo Abarca de Bolea, comte d'Aranda, chef du parti aragonais. Cependant, au lendemain de la guerre contre la France républicaine, le comte d'Aranda, de tendance libérale, fut remplacé par Manuel de Godoy, favori de la reine et prétendument son amant, qui bénéficierait désormais de la faveur durable du roi. Godoy a poursuivi la politique de neutralité d'Aranda envers la France, mais après que l'Espagne a protesté contre l'exécution du roi déchu en 1793, la France a déclaré la guerre à l'Espagne et, en 1795, a forcé Godoy à conclure une alliance et a déclaré la guerre à la Grande-Bretagne. En 1803, après que la variole eut touché sa fille María Luça, le roi chargea son médecin Francisco Javier de Balmis d'apporter le vaccin aux colonies espagnoles aux frais de l'État. L'Espagne est restée une alliée de la France et a soutenu le blocus continental jusqu'à la victoire navale britannique à Trafalgar. Cependant, après la victoire de Napoléon sur la Prusse en 1807, Godoy ramena de nouveau l'Espagne du côté français. Ce va-et-vient dévalorise la position de Charles en tant qu'allié fiable tandis que le retour à l'alliance française augmente l'impopularité de Godoy et renforce le partido fernandista, les partisans du prince héritier Ferdinand, favorable à une relation étroite avec la Grande-Bretagne. Lorsque le roi Charles apprit que son fils Ferdinand faisait appel à Napoléon contre Godoy, il prit le parti du ministre. Lors du soulèvement populaire d'Aranjuez en 1808, il abdiqua le 19 mars en faveur de son fils pour sauver le ministre fait prisonnier. Ferdinand monta sur le trône sous le nom de Ferdinand VII, mais Napoléon se méfiait de lui, qui comptait alors 100 000 soldats en Espagne. Charles IV trouva refuge en France et devint prisonnier de Napoléon : ce dernier, se faisant passer pour arbitre, convoqua Charles IV et son fils à Bayonne en avril et persuada Charles (qui avait du mal à se retenir d'agresser son fils) de se rétracter. son abdication et son abdication antérieures, le 5 mai 1808, en faveur de Napoléon. Charles est alors interné au château de Talleyrand à Valençay. Il accepte une pension de l'Empereur des Français et passe le reste de sa vie entre sa femme et Godoy, séjournant brièvement à Compiègne et plus durablement à Marseille. En 1812, il s'installe définitivement à Rome au palais Barberini, où il meurt le 20 janvier 1819.